La mobilité, dossier ouvert !

Dans l’article publié la semaine dernière, nous vous parlions de la décision prise par les représentants de nos communes lors du dernier conseil communautaire de ne pas prendre la compétence mobilité et de la laisser  à la région. Pourtant cette prise de compétence aurait pu avoir un vrai impact sur notre mobilité de tous les jours.
C’est
pourquoi nous vous emmenons voir ailleurs ce qui peut se faire en terme de mobilité, dans des territoires pas forcément très éloignés et ressemblant au nôtre.

Un premier point d’abord qui aurait pu légitimer cette prise de compétence : le document concernant le PLUIH (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal – Habitat) de Cauvaldor – qui sert de base à son montage – met en avant un grand principe : penser l’habitat à travers le prisme d’un projet d’aménagement et de développement durables.

Ce « Projet d’Aménagement et de Développement Durables de la Communauté de communes des Causses et Vallée de la Dordogne s’appuie sur 5 axes thématiques :

1- Définir une politique de l’habitat garantissant un accès au logement pour tous et s’inscrivant dans une logique de développement résidentiel harmonieux

2-Développer l’emploi en milieu rural et renforcer les pôles économiques stratégiques du territoire

3-Soutenir l’économie agricole et forestière, préserver les ressources naturelles

4- Promouvoir un territoire des proximités, connecté aux réseaux de communication, favorable au bien-être des populations

5- Valoriser la qualité des paysages et du patrimoine pour améliorer l’attractivité du territoire. »

Parmi ces axes qui vont déterminer le futur de notre territoire, il nous semble évident que l’axe 4 entre tout à fait dans le champ de la compétence « mobilité ».

Nous en voulons pour preuve les détails de cet axe 4, donnés dans le même document :

Orientation 1 : Engager un véritable plan en faveur des mobilités pour répondre au principe « Tout à moins de 20 mn », dans l’objectif de favoriser une logique de mise en réseau des polarités du territoire

Orientation 2 : Mettre en place un schéma d’aménagement des modes doux pour les déplacements au quotidien

Orientation 3 : Conforter le réseau viaire existant

Orientation 4 : Accompagner les grands projets structurants du territoire et les axes ferroviaires traversant le territoire

Orientation 5 : Faire du numérique une priorité pour tout le territoire

Orientation 6 : Enrayer la désertification médicale des secteurs ruraux en engageant des actions en faveur de la santé

Orientation 7 : Assurer une offre de services et d’équipements publics adaptés.

Nous allons donc vous proposer des exemples illustrant les orientations de ce grand axe devant entrer dans la structuration de notre intercommunalité à l’horizon 2030.

Nous commencerons aujourd’hui par l’orientation n°4 avec le projet « Railcoop ».

Les axes ferroviaires ont fait l’objet, pendant ces dernières années, de plusieurs actions autour de l’axe Paris-Limoges-Toulouse, notamment quand il a été question de réduire la fréquence des trains et/ou de leurs arrêts dans les gares du Nord Lot.

Mais il existe depuis bientôt 2 ans maintenant un projet coopératif  dans le grand figeacois qui peut avoir un réel impact sur notre mobilité quotidienne, il s’agit du projet « Railcoop ».

Ce projet monte en puissance et trouve sa place dans ce que va être le nouveau  paysage des opérateurs ferroviaires. En effet, cette première coopérative ferroviaire française vient de réunir la somme de 1.5 million d’euros pour devenir un de ces opérateurs.

Voir ce lien sur YouTube et lire cet article de la Montagne relayé par le site de « Railcoop ».

Pour y arriver, la coopérative a fait appel aux dons de coopérateurs privés mais s’est aussi tournée vers les instances publiques des territoires qui allaient être concernés par le réseau ferroviaire mis en œuvre.

C’est ainsi qu’après son installation dans la pépinière d’entreprises de la zone de Quercypôle à Cambes, l’intercommunalité du Grand Figeac a décidé de soutenir elle aussi ce projet ferroviaire portant sur la remise en marche de réseaux voyageurs et de fret qui n’était plus desservis par la SNCF.

Vous pouvez lire aussi cet article de la Dépêche du Midi relayé sur le site de « Railcoop ».

Ces deux articles vous montrent quel est le chemin déjà parcouru par la coopérative et nous donne à penser que, dans les projets de développement de ce nouvel opérateur, Cauvaldor peut également y trouver sa place, notamment en ce qui concerne le trajet Toulouse-Rennes ainsi que sur l’ouverture de l’axe de fret reliant le Grand Figeacois à la plateforme fret de Toulouse via l’Aveyron. Pourquoi ? Parce que cet axe se situe sur la ligne Brive-Rodez qui passe par plusieurs gares de notre territoire !

Nous vous donnons ici d’autres liens vous permettant d’aller un peu plus loin dans ce dossier :