Fête des faucheurs à Lacapelle-Marival (46)

Voici le retour de la Fête des Faucheurs pour le week-end de Pâques à Lacapelle-Marival. Un événement qui se déploie à l’échelle d’un village. 

Une bonne occasion de venir s’informer, échanger, écouter, apporter ses idées sur l’agriculture, l’alimentation, la santé et aussi de festoyer…

Au programme : conférences, films, spectacles et concerts. Le tout accompagné de la buvette, du bon manger bio et local, d’un marché de producteurs et des stands associatifs.

Pour les conférences, l’échange avec le public sera une nouvelle fois au cœur de la démarche avec les invités, anthropologues, paysans, cinéastes et écrivains de renom.

Les apéros-concerts et les concerts résolument festifs vous inviteront aussi au voyage, à la poésie et au rire. Sans oublié la promesse d’un fabuleux spectacle derrière le château…

Entrée prix libre

PROGRAMME COMPLET ET DÉTAILLÉ ICI

Une conférence proposée par la Ligue des droits de l’Homme à Martel

Nos amis de la Ligue des droits de l’Homme – section de Martel – invitent, le lundi 25 mars, Arié Alimi, avocat au barreau de Paris et auteur de plusieurs ouvrages, pour une conférence intitulée: « Violences policières, Violences d’État ».

Les dérives du pouvoir macronien dans le domaine du contrôle policier inquiètent la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et sa section locale de Martel : interdiction quasi-systématique des manifestations (sauf celles de la FNSEA et alliés) justifiant des méthodes de répression redoutables comme « la technique des nasses » (jugée illégale par le Conseil d’État) et utilisant du matériel digne des forces armées, comme les sinistres Lanceurs de Balles de Défense (LBD, dites sublétales !) ou de multiples types de grenades.

Arié Alimi est avocat au barreau de Paris depuis 2001. Fondateur du cabinet Arié Alimi Avocats qui assiste des entreprises comme des particuliers dans des domaines d’intervention multiples, il s’est surtout fait connaître par ses interventions sur les affaires de violences policières : Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive en 2014 sur le barrage de Sivens dans le Tarn, Geneviève Legay, gravement blessée en 2019 par une charge de police à Nice, Cédric Chouviat mort à Paris en 2020 à la suite d’une interpellation « à la George Floyd » (instruction encore en cours), pour ne pas mentionner sa défense des lycéens du lycée Bergson, de gilets jaunes, etc.

Ces éléments de sa vie professionnelle, et surtout ses analyses sur notre société, entre autres sur les violences ethno-raciales dans les quartiers populaires ou l’instrumentalisation de la police dans la répression des manifestations politiques ou écologiques, l’ont amené à la rédaction de deux ouvrages majeurs : Le Coup d’État d’urgence : surveillance, répression et libertés (2021) et L’État hors-la-loi : logiques des violences policières (2023).

Arié Alimi, de tradition juive, vient d’écrire un nouveau livre « Juif, Français, de gauche… dans le désordre » (qui devrait être disponible à l’heure de la conférence (en petite quantité, il ne sortira en librairie que le 4 avril). Arié sera donc vraisemblablement amené, surtout si une question lui est posée sur ces événements, à aborder le sujet actuellement brûlant du conflit israélo-palestinien. Arié Alimi est membre du bureau national de la LDH.

Où est passé le grand débat ?

Vous vous en souvenez tous : lors de la crise des Gilets Jaunes, Emmanuel Macron lançait le « Grand Débat National » et demandait aux maires d’ouvrir, dans chaque mairie, un cahier de Doléances. Un exercice de démocratie directe qui n’avait pas été pratiqué depuis 1789 et qui fut fait notamment à Gignac, sous la mandature d’Eugène Labroue.

Tous ceux qui y ont participé s’en souviennent, ces débats furent riches dans le sens où un grand nombre de problématiques, locales, régionales ou nationales furent abordées. Car dès lors qu’on donne la parole aux gens de manière ouverte, les idées fusent, chacun a quelque chose à dire et est fier de pouvoir l’exprimer.

Toutes les interventions ont été retranscrites et synthétisées dans un document que vous pouvez retrouver ICI.

Parmi les choses à mettre en œuvre à l’échelon local, il avait notamment été indiqué : Un cahier « de propositions constructives » permanent pourrait être à la disposition des habitants et une réunion annuelle de débat pourrait être instituée.

A-t-on avancé depuis ou bien tout ça est-il tombé aux oubliettes de l’Histoire ? (car c’est tellement plus facile de ne rien faire).

Comme support à utile cette question, je vous invite à regarder l’excellent documenatire LES DOLEANCES d’Hélène Desplanques, d’une durée de 52 minutes et disponible gratuitement jusqu’au 5 mars sur la plateforme de France Télévision. Le lien de visionnage est ICI.

Synopsis du doc :

C’est un succès. 19 899 cahiers et plus de 200 000 contributions rédigées à la main sur les déserts médicaux, les transports, le logement, les petites retraites… Jamais publiés, jamais exploités, que sont devenus ces textes éminemment politiques ?
Pendant plus de deux ans, Hélène Desplanques a enquêté dans les archives départementales, à la recherche de ces textes et de leurs auteurs, afin de redonner une existence publique aux Doléances.
Avec Fabrice Dalongeville, maire d’Auger-Saint-Vincent dans l’Oise, elle est partie à la rencontre de ces anonymes et ces collectifs de citoyens qui se battent pour que ces textes soient enfin reconnus. De la Creuse jusqu’en Meuse, en Gironde et même jusqu’à l’Assemblée Nationale, ils ont sillonné le territoire avec un espoir tenace, faire publier les Doléances et rendre la parole à celles et ceux qui l’avaient prise en 2019 !

Extrait 1 :

 

Extrait 2 :

 

Alerte de la Défenseure des droits sur le projet de « loi immigration »

Régulièrement nous relayons, l’avis de la Défenseure des droits sur des sujets d’actualité importants, ici il s’agit du projet de loi immigration et intégration.

Rappelons que le Défenseur des droits est une autorité administrative indépendante chargée de veiller au respect des libertés et des droits des citoyens. Créée en 2011 et inscrite dans la Constitution, elle a deux missions : défendre les personnes dont les droits ne sont pas respectés et permettre l’égalité de tous.

Auditionnée le 17 novembre 2023 par les rapporteurs de la commission des lois de l’Assemblée Nationale sur le projet de la nouvelle « loi immigration », la Défenseure des droits a alerté sur trois axes particulièrement problématiques :

  • Le projet de loi multiplie les dispositifs de sanction et les mesures coercitives applicables aux étrangers, en se prévalant d’un objectif de protection de l’ordre public dont il ne s’agit évidemment pas de nier l’importance, mais dont les contours sont de plus en plus flous.
  • Il accroît démesurément les exigences d’intégration concomitamment à une précarisation sans précédent du droit au séjour et de l’accès à la nationalité, au risque d’augmenter le nombre d’étrangers en situation irrégulière.
  • Il remet profondément en cause les équilibres existants et menace ainsi les droits de tous, notamment en matière d’accès à la santé. 

Dans l’intégralité de son avis de 97 pages, publié le 24 novembre, elle détaille les nombreux points de ce projet de lois qui posent problème. Cet avis est consultable ICI 

Citons quelques mesures phares déplorées par la Défenseure des droits:

  • La diminution des garanties procédurales attachées au placement et au maintien en zone d’attente des étrangers en cas d’arrivées simultanées sur le territoire d’un nombre important de personnes.
  • La réduction drastique des voies d’accès au séjour, notamment des personnes dont la vulnérabilité particulière commanderait pourtant de leur assurer des protections renforcées, mais aussi en matière d’immigration dite « choisie ».
  • La remise en cause du droit au séjour de longue durée des titulaires de la carte de résident, dont la vie privée et familiale est, par définition, établie en France.
  • Des limitations inédites du droit de vivre en famille, y compris pour les réfugiés et les Français avec le durcissement des conditions d’accès au regroupement familial.
  • Une fragilisation globale du droit au séjour acquis concourant au maintien, dans une insécurité administrative permanente.
  • Une restriction conséquente des procédures d’accès à la nationalité française.
  • Un droit au séjour sous caution pour les étudiants.
  • Une profonde remise en cause du droit au séjour des étrangers malades qui n’est ni justifiée, ni souhaitable.
  • La remise en cause de l’admission au séjour pour soins telle qu’elle est actuellement garantie par la France.
  • La suppression de l’aide médicale d’Etat qui va à rebours de l’intérêt général en terme de santé publique et économique. Essentielle pour la santé des bénéficiaires, elle contribue à prévenir la propagation de maladies.
  • La remise en cause du droit inconditionnel à l’hébergement d’urgence — Art. 19 ter A Le droit à l’hébergement d’urgence est consacré de façon inconditionnelle dans la loi, l’article L. 345-2-2 du CASF prévoyant que : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence ». Or, le projet de loi prévoit de revenir sur cette inconditionnalité à l’égard des étrangers faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français ou déboutés de l’asile.

Régulièrement, la Défenseure des droits demande aux pouvoirs publics de mettre tout en œuvre pour produire une offre d’hébergement adaptée aux besoins, la sélection des personnes au regard de leur nationalité ne pouvant constituer la variable d’ajustement d’un dispositif qui, en dépit de la hausse substantielle du nombre de places ces dernières années, demeure inadapté à la demande.

Pour la Défenseure des droits s’exprimant dans une tribune du Monde le 9 décembre: « Un équilibre doit exister entre d’une part le droit souverain des États de décider des règles d’entrée et de séjour sur le territoire en tenant compte de l’impératif de sauvegarde de l’ordre public, et d’autre part la nécessaire protection des droits fondamentaux. Le projet de loi bouleverse profondément cet équilibre, au profit de nouvelles formes d’ostracisme et au détriment de principes juridiques essentiels, en particulier les principes de dignité et d’égalité. Cette rupture dans la protection des droits et libertés en France emporterait des effets néfastes pour la cohésion sociale et l’intérêt général. »

 

Pour aller plus loin:

A Regarder et à entendre, la très éclairante émission A l’air Libre de Médiapart du 18 janvier 2024 sur le sujet, et ses remarquables invités qui nous expliquent en quoi cette loi est anticonstitutionnelle. ICI

A lire aussi  » l’appel des 201 contre la loi immigration »: deux cent une personnalités d’horizons divers, dont l’ex-Défenseur des droits Jacques Toubon, appellent à marcher le dimanche 21 janvier dans toute la France pour demander au Président de la République de ne pas promulguer la loi immigration.  ICI

Ou encore l’appel d’une centaine d’organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme. ICI

Les toilettes sèches, sans tabous

Le magazine en ligne « Reporterre » publie, en 3 volets, une enquête intitulée « Toilettes sèches : et si on s’y mettait ? »

5 à 10 litres d’eau potable pour chaque chasse d’eau tirée, n’est-ce pas une hérésie complète à l’heure où l’on prend pleinement conscience de la nécessité d’économiser l’eau ?

Cette série d’articles bat en brèche les idées reçues  : « C’est un truc d’arriéré », « ça pue », « ça pollue », « je n’ai pas l’espace pour ça », « je n’ai pas envie de changer mes habitudes ».

On croit souvent que ce type d’installation est réservée aux événements éphémères comme les festivals qui attirent beaucoup de monde sur une période courte. Mais il n’en est rien, une installation pérenne à la maison est parfaitement fonctionnelle et agréable à utiliser (zéro odeur).

Mais il faut regretter que la législation oblige à avoir des toilettes classiques à la maison, c’est pourquoi vous trouverez chez moi – et chez d’autres – 2 toilettes,  1 sèche pour les usages courants et 1 classique juste pour satisfaire la réglementation : une aberration de plus.

Le lien pour accéder directement aux articles est ici : https://reporterre.net/Toilettes-seches-et-si-on-s-y-mettait

 

Et sur le même sujet, vous pourrez regarder mercredi 9 août sur la chaîne LCP (à 22 heures), le documentaire « La Grande bataille des toilettes » d’Arnaud Robert, extrait ici : https://www.youtube.com/watch?v=YN3hgEfSah4

 

Consultation publique sur les éclairages publicitaires dans les petites villes

En plein milieu de l’été le gouvernement consulte les citoyens pour la modification d’un article (R.581-42) du code de l’environnement qui permettrait l’installation d’écrans numériques publicitaires dans les petites villes.

Si une telle modification était actée, ce serait une grave atteinte, dans de nombreuses localités, à la qualité du ciel nocturne sans compter un gaspillage d’énergie insensé à l’heure où l’on nous demande justement de faire preuve de sobriété !

Bien entendu, j’ai personnellement voté « défavorable ».

Le lien pour donner son avis (pour ou contre) est ici : https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=forum&id_article=2877

Attention, la consultation sera close le 10 août !!

« En avoir pour mes impôts », le gouvernement informe et consulte…

Le ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique (excusez du peu) a ouvert une nouvelle section de son site internet (https://www.economie.gouv.fr/enavoirpourmesimpots) pour nous informer de l’origine des recettes fiscales et de la ventilation des dépenses afin que vous voyez par vous-même « si vous en avez pour vos impôts », comprendre suffisamment de services au regard de ce que vous payez.

Vous êtes même incités à participer à une courte consultation en ligne (via le bouton « Consultation : donnez votre avis ! ») afin que vous donniez justement votre avis, ou plutôt votre ressenti, et dixit le ministère, « les réponses permettront de tirer des enseignements pour les prochains budgets ». Quels enseignements, mystère !

Alors, participer ou pas ?

Voici ci-dessous l’avis de la journaliste Marie Viennot de France Culture lors de son émission « La bulle économique » diffusée le 29 avril dernier (durée 5 minutes) :

Rallye Castine : on accélère ou on freine ?

Le Rallye Castine continue à faire des vagues et un collectif d’opposants vient de se créer pour dénoncer notamment les atteintes à l’environnement créées par cette manifestation.

Nous relayons ici leur message, leur invitation à un rassemblement festif le samedi 25 mars ainsi que la pétition qu’ils ont mise en ligne sur CHANGE.ORG

Les 5, 6 et 7 mai Le Rallye Castine va encore une fois saccager des sites à fortes valeurs patrimoniales et environnementales comme La Vallée de la Doue à Martel, le site du Hameau de Barrières et des Dolmens à Miers.

Afin de manifester notre opposition au passage du rallye dans ces sites fragiles, Le collectif « Ici on vit bien SANS LE RALLYE CASTINE » vous propose une

MARCHE CITOYENNE

SAMEDI 25 MARS 2023 RV à 11h00

au PONT DE MURLAT (entrée du chemin vers l’œil de la Doue )

D23 entre Martel et L’Hôpital Saint Jean

Un pique-nique tiré du sac s’ensuivra.

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Film documentaire + débat le 14 janvier à Souillac

Une soirée « film + débat » organisée dans le cadre du partenariat entre Attac Lot et le cinéma Le Paris de Souillac.

Gambarô (Courage ! en japonais).
Un film de Alain Saulière et Thierry Ribault – co-produit par les Ateliers du passeur et CNRS Images (2014, 51 minutes)

Dans le film Gambarô, les réalisateurs ont recueilli la parole de personnes qui, loin de se positionner comme des victimes, ont adopté des postures qui sont le fruit d’une mûre réflexion. Ils sont les survivants d’une catastrophe nucléaire. Dans cette méditation sur Sisyphe, sur la relation de l’individu à l’Etat, sur la résistance et la soumission, sur le déni et sur la signification profonde du fait d’être « sauvé », c’est bien la menace qui constitue un des grands thèmes du film : celle que le désastre nucléaire fait peser sur ce qu’il y a encore d’humain en l’homme.

Le film Gambarô a reçu le Prix du Fukushima Film Festival Our Planet-TV

Thierry Ribault est économiste et chercheur au CNRS.
Il a travaillé sur les modalités d’emploi dans les activités de service avec une perspective de comparaison internationale.
Chercheur au laboratoire Clersé à l’Université de Lille, il contribue à une nouvelle sociologie politique de la connaissance et de l’ignorance en prenant le nucléaire comme champ d’étude.
Il a été, de 2013 à 2016, responsable scientifique du Laboratoire international associé du CNRS-InSHS « Protection humaine et réponses au désastre – Soin intensif en sociétés industrielles », en partenariat avec l’Université Doshisha à Kyoto et l’Université de Fukushima.

Pour aller plus loin, lire ICI.