Au boulot !
En avant-première en présence de François Ruffin et Gilles Perret le jeudi 31 octobre à 18h30 au cinéma La Strada à Decazeville.
Le film sortira en salles le 6 novembre 2024 et porte en sous-titre une question inhabituelle et provocante : « Peut-on réinsérer les riches ? »
Les deux réalisateurs, connus pour leur engagement social et politique, abordent ici le thème des inégalités économiques en inversant la perspective habituelle : au lieu de parler de la réinsertion des pauvres ou des marginalisés, ils posent la question de la place des riches dans une société qui se bat pour plus d’égalité. Le film entend soulever des débats sur la justice sociale et la redistribution des richesses.
François Ruffin, journaliste et député, ainsi que Gilles Perret, documentariste engagé, ont collaboré à plusieurs reprises. Le duo est devenu un symbole de l’activisme social à travers le cinéma. En effet, leurs précédents films comme « J’veux du soleil ! » (2019), qui s’intéresse au mouvement des Gilets Jaunes, ou encore « Debout les femmes ! » (2021), qui traite des métiers du soin, mettent en lumière des problématiques négligées par les pouvoirs publics. Leur cinéma est un outil de militantisme, cherchant à éveiller les consciences et à provoquer des débats sur les inégalités sociales. « Au boulot ! » s’inscrit dans cette continuité en posant des questions audacieuses sur la redistribution des richesses.
Covoiturage possible depuis Gignac, contactez-nous.
Changement de lieu pour le concert de l’AELC !
Dans notre article du 11 septembre nous annoncions que le bal paysan organisé par l’Association Environnemental Lot Célé de ce 19 septembre aurait lieu à Cajarc. Suite à des problèmes administratifs cet événement est déplacé dans un lieu éminemment symbolique, à deux pas du site convoité par Total Energies : la Ferme des Gariottes à Nissac (Saint-Martin Labouval)
Ciné-débat à Souillac avec Attac 46 vendredi 20 septembre à 20 heures au cinéma Le Paris
Il s’agira du film « Chez nous » de Lucas Belvaux consacré à l’extrême droite.
Ça se passe ici, en France, chez nous, chaque jour.
Un discours se banalise. Une parole se libère, disséminant une odeur qui dérange de moins en moins. C’est une marée qui monte, qui érode les défenses, les digues. C’est un discours qui change selon ceux à qui il s’adresse, qui s’adapte à l’époque, qui caresse dans le sens de tous les poils. Un discours qui retourne les mots, les idées, les idéaux. Qui les dévoie. Un discours qui dresse les gens les uns contre les autres. Et des gens glissent, imperceptiblement d’abord, puis plus franchement. De la solitude au ressentiment, du ressentiment à la peur, de la peur à la haine, puis à la révolution. Nationale.
On le dit, on en parle, on le montre et pourtant rien n’y fait. Sentiment de déjà-vu. D’impuissance, aussi. De sidération. Impression d’avoir tout essayé. Que chaque mot, chaque tentative de s’opposer se retourne contre celui qui la tente.
Que chaque parole, qu’elle soit politique, morale, culturelle, est déconsidérée, illégitime, définitivement.
Alors, peut-être la fiction est-elle la seule réponse audible, car, comme le discours populiste, elle s’adresse aux sentiments, à l’inconscient. Et aux tripes. Comme les démagogues, elle raconte des histoires. Mais, contrairement à eux, qui essaient de faire passer des fantasmes pour la réalité, qu’ils simplifient à l’extrême, la fiction, elle, essaie de comprendre, de rendre compte de la complexité du monde, de celle de l’humanité, de son époque. Et elle seule, sans doute, peut faire ressentir à chacun ses tremblements les plus intimes.
Lu sur Allociné :
- VSD : Si le film parvient à ouvrir les yeux ne serait-ce que d’un seul spectateur, il n’aura pas été conçu en vain.
- Ouest France : Un très bon film qui tient de bout en bout, avec suspense et sans caricature. »
- 20 Minutes : « Chez nous » n’est pas seulement un divertissement réussi, c’est aussi une puissante mise en garde.
La projection sera suivie d’un échange avec les militants d’Attac 46, pour ceux qui le souhaitent.
Que faire, que voir aux journées européennes du patrimoine ?
Le choix est large et le catalogue complet des manifestations est ici : https://www.calameo.com/read/004366034632f2ca027a2?page=1
Si ne ne devions n’en retenir qu’une, nous choisirions la conférence « Energie, climat… bienvenue dans l’anthropocène » du samedi 21 septembre à 15 heures à Cahors.
Le conférencier, Gilles Escarguel est enseignant-chercheur à l’université Lyon-1. Pour ceux qui ne pourraient pas se déplacer ou qui voudraient avoir un avant-goût de cette conférence, nous ne saurions trop vous recommander de visionner cette passionnante vidéo sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=ZJFyjxBzQdE
Connaissez-vous l’association « Citoyliens » ?
L’association Citoyliens, avec laquelle nous sommes en contact depuis plusieurs mois, a été créée en 2017 à Brive la Gaillarde.
Elle propose aux porteurs d’initiative sur des thématiques citoyennes identifiées (comme celles de Gignac Ensemble) d’utiliser un canal commun pour communiquer, et moins recourir aux outils Facebook, Instagram, etc.
Elle diffuse les initiatives du sud de la Corrèze, du nord du Lot et de l’est de la Dordogne.
Pour ne pas répéter leurs publications, nous avons mis dans le bandeau de droite de notre site un lien permanent vers cette association ; n’hésitez pas à le consulter régulièrement, voire à vous abonner à leur lettre d’informations.
A titre d’exemple, nous vous vous donnons à lire ici l’article sur la ferme bio de Vertougit que nous connaissons personnellement très bien.
Vente urgente de kiwis bio (pour éviter qu’ils soient perdus)
Vente urgente de kiwis bio (pour éviter qu’ils soient perdus) à Vertougit chez Denis Genier les mardi 3 et mercredi 4 septembre.
1,5 euros le kilo pour les caisses non triées et 3 euros le kilo pour les caisses triées.
Si vous voulez aider au tri, c’est lundi 2 septembre et mardi 3.
Merci d’avance pour lui et pour les kiwis
Alors si vous êtes dispos….
Er si vous pouvez transmettre à d’autres personnes de votre entourage…..
Et si vous connaissez des structures susceptibles d’être intéressées par un apport de kiwis…..
Car il en reste vraiment beaucoup et ce serait tellement dommage de tout jeter.
Pour les ventes c’est possible lundi de 16h à 18h
Mardi de 17h à 18h
Mercredi de 9h à10h
La lettre d’information de L’AELC
Dans le cadre des mouvements citoyens appuyés par de nombreux élus contre les projets d’usines solaires sur le causse de Saint-Chels, l’AELC organise un concert Festif et Solidaire au Théâtre de Verdure à Cajarc le jeudi 19 septembre avec notamment le chanteur et rappeur HK.
Ci-dessous, la manifestation du 30 août devant la préfecture du Lot avec le slogan « Le solaire sur les toits pas dans les bois ».
Le projet en question (supervisé par Total Energies) concerne un terrain de 19 ha sur lequel une centrale photovoltaïque de 44000 panneaux va provoquer l’arrachage de 7000 arbres, à l’heure où la politique de lutte contre le réchauffement climatique est à la replantation massive.
Encore une très belle soirée sous les étoiles
De nouveau en ce 10 août la météo fut clémente avec nous, c’est toujours la hantise de l’astronome (!), même si nous avions prévu un plan B.
Nous avions en première partie une conférence sur l’éclipse solaire du 8 avril 2024. Cet événement exceptionnel n’était visible qu’au Mexique, Etats-Unis et Canada. Jean-Luc avait fait le déplacement au Texas qui laissait présager de bonnes conditions météo, mais ce ne fut pas tout à fait le cas même s’il a pu en rapporter quelques belles images.
Par rapport à l’an passé nous avions la rude concurrence de la cérémonie de clôture des jeux olympiques, mais nous avons tout de même réuni plus de 120 personnes, ce qui reste, dans ces conditions, très honorable.
De nouveau cette année, nous avions le renfort de Jean-Yves Lescure de Borrèze avec ses binoculaires de 100 mm, ainsi que plusieurs photographes de Brive et des alentours.
Cette fois-ci le thème était « la quête des origines », c’est-à-dire le fait que nous soyons tous des « poussières d’étoiles » comme l’avait si bien popularisé Hubert Reeves, décédé en 2023.
Avant que la nuit ne tombe totalement, nous avions comme l’an passé préparé une série de questions ludiques avec de nombreux cadeaux à gagner pour les petits et pour les grands, moment qui connaît toujours un grand succès et où il s’avère que les enfants sont parfois plus calés que leurs parents !
Après 22 heures, Jean-Luc a déroulé ses explications sur les différents astres et constellations, au fur et à mesure qu’ils devenaient visibles, en s’aidant de son pointeur laser.
Ceux qui voulaient mettre « l’œil à l’oculaire », tout d’abord sur la Lune qui se couchait puis sur Saturne qui se levait, avaient plusieurs instruments à leur disposition.
Et pour finir la soirée, nous avons comme l’an passé, dirigé nos regards vers la galaxie d’Andromède située à 2 millions d’années-lumière et organisé avec les enfants, un comptage des étoiles avec le « SPQmètre » : ils en ont dénombré près de 800 contre 500 l’an passé !
Les plus assidus sont restés pour observer et bavarder jusqu’à minuit où nous avons conclu avec la dernière question posée par un enfant : « mais qui donc a créé l’univers ? »
Crédit photos : Caroline Erhardt
Et pour remercier Jean-Yves de sa présence et de sa gentillesse, nous sommes repartis le lendemain pour la même soirée qu’il animait à Borrèze avec son club d’astronomie !
Le Pays d’Art et d’Histoire fait sa rentrée
Comme d’habitude, vous pouvez d’ores et déjà lire le magazine en ligne, et c’est ici : https://www.calameo.com/read/00003466033510f22526a
Bonne rentrée à toutes et à tous !
Un témoignage du « Village international de l’eau » dans le Poitou
Nous vous partageons le témoignage d’une de nos adhérentes qui s’est rendue au « Village de l’eau » installé du 16 au 21 juillet 2024 dans la commune de Melle dans les Deux-Sèvres:
Convaincue que l’eau est un bien précieux dont il faut faire un usage raisonné et sobre, que sa gestion collective comme celle des autres ressources naturelles est un pilier de la transition écologique et du lien social, le principe des méga-bassines m’interrogeait. Originaire de la Beauce et sensible à la surexploitation des terres et à l’usage immodéré de pesticides, l’accaparement de l’eau – pourtant un « bien commun » – par une poignée d’intérêts privés soutenant ce modèle agricole lié à l’agro-industrie ne m’a pas laissé indifférente.
Lorsqu’en mars 2023 la mobilisation contre le projet de réserve d’eau artificielle de Sainte-Soline mobilisant près de trente mille personnes (entre 6 000 à 8 000 selon les autorités) a subi une féroce répression occasionnant deux cents blessés, j’ai voulu en savoir plus. Je ne me suis pas contentée du récit unique des médias de masse et des personnalités politiques. J’avais besoin d’entendre le vécu de ces femmes et de ces hommes qui au risque d’atteinte à leur intégrité physique et psychique avaient tenus à manifester malgré les interdictions (vous pouvez visionner le documentaire « Sainte-Soline, Autopsie d’un carnage » ICI
Un an plus tard lorsque le collectif Bassines Non Merci et les Soulèvements de la Terre (avec l’appui de 120 organisations co-déclarantes) ont annoncé l’organisation d’une rencontre internationale autour du thème de l’eau à moins d’une vingtaine de kilomètres de Sainte-Soline, c’était l’occasion pour moi de rencontrer celles et ceux qui se mobilisent et s’engagent aujourd’hui pour défendre les ressources de la planète et leur partage. L’opportunité de découvrir aussi leur créativité, leur inventivité pour de nouvelles formes de luttes mais aussi de les soutenir. Le programme de l’événement était d’ailleurs fort alléchant, militant bien sûr mais aussi très festif (pour voir le programme complet cliquez ICI).
Un village pas comme les autres
J’ai donc ressorti mon vieux sac à dos et ma tente canadienne, et me suis rendue au « Village de l’eau » accueilli par la commune de Melle. Cette commune des Deux-Sèvres connaît depuis plus de dix ans des épisodes de sécheresse qui imposent à ses résidents des restrictions – on comprend alors bien pourquoi l’eau est un enjeu primordial dans cette région, ses habitants savent pertinemment que l’eau est une ressource précieuse. D’ailleurs, saluons le courage du maire de Melle, Sylvain Griffault (élu en 2020 sans étiquette) et de ses conseillers qui malgré les nombreuses pressions (FNSEA, Coordination Rurale, politiciens …) ont gardé la volonté sans faille d’accueillir le rassemblement non-violent des opposants aux méga-bassines et à l’accaparement de l’eau au profit de l’agrobusiness. Selon les mots du Maire, c’est une façon de « faire pour que les espaces de démocratie restent vivants à un moment ou trop peu est dit ou fait pour qu’ils le demeurent ou pour qu’ils se développent ».
Arrivée en terre hostile
A l’approche de Melle, ce sont champs de céréales sans haie, ni forêt, balayés par le vent chaud et des parcs éoliens qui s’offrent à perte de vue. Puis, il faut affronter les nombreux barrages organisés par plus de 3000 policiers et gendarmes déployés pour l’événement. Le zèle des forces de l’ordre doit décourager les participants à venir au village de l’eau (fouille complète des véhicules, des sacs et saisies de divers objets inoffensifs) alors l’inquiétude monte: si comme certains, on me confisque mes piquets de tente où vais-je dormir ? Et si l’on me saisit ma gourde en métal ? Par chance, lorsque je rejoins à pied le Village de l’eau du parking improvisé en plein champ à trois kilomètres sous une chaleur harassante, les forces de l’ordre viennent de se déplacer.
Le village de l’eau, installé dans un îlot de verdure (au cœur de la vallée de l’Argentière), traversé par un ruisseau où vit la loutre, contraste avec les alentours immédiats. L’accueil y est chaleureux et les regards bienveillants. C’est une atmosphère détendue et joyeuse qui règne dans le village malgré la tension entretenue par le survol régulier de cinq hélicoptères et de dizaines de drone qui surveillent le village jour et nuit. Tout ce dispositif semble tellement disproportionné et surréaliste au regard de ce qui se vit réellement sur le site. Je n’y croise pas de prétendus « écoterroristes » mais des personnes de toutes générations confondues, d’origines sociales variées et de diverses nationalités qui sont réunies pacifiquement pour la même cause.
Des journées bien remplies
Avec des tables rondes, conférences, ateliers, formations, projections, balades naturalistes, concerts et spectacles, le programme de cette semaine est riche et divers. Les propositions sont toutes intéressantes et il est souvent difficile de faire son choix. Sans compter le temps dévolu aux rencontres et aux échanges très riches qui se font aisément dans la vie quotidienne du village et au sein des groupes de bénévoles réunis pour une même tâche (comme les corvées d’épluchage à la cuisine). Je m’attarde aussi dans les nombreux stands de collectifs et d’associations qui jalonnent le village. J’y découvre par exemple le travail de la Coordination Eau Île-de-France qui a transformé le paysage de l’eau en Île-de-France en soutenant un mouvement citoyen porteur de la création d’un certain nombre de régie publique dans de nombreuses communes. Ou encore, je consulte les publications à disposition sur les stands du média Reporterre, de l’Atelier Paysan ou celui d’Extinction Rébellion…
Les informations sont relayées très facilement sur le site et les journées sont aussi ponctuées par les appels à l’accueil collectif, joyeux et en musique, des nombreux convois à vélo qui arrivent des différentes régions de France. Je croise un couple du quatrième âge qui arrive de Bretagne à vélo. Incroyable ! La lutte multiplie les forces !
Le village est aussi le point de départ de deux jours de mobilisation à Saint-Sauvant dans la Vienne et à la Rochelle. Ces actions se veulent avant tout pacifiques et symboliques. Les cortèges à vélo ou à pied, ceux des tracteurs de la Confédération Paysanne sont lancés au rythme des fanfares et convergent vers des sites agro-industriels emblématiques. Ces actions de mobilisation peuvent être aussi poétiques et reflètent l’ingéniosité des militants comme ce lâcher de cerf volant larguant des lentilles d’eau au dessus d’une bassine.
En ce qui me concerne, je choisis de rester au village pour participer au fonctionnement du campement et préparer l’accueil du retour des manifestants.
Une dynamique d’autogestion
Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est l’incroyable efficacité de l’organisation horizontale du Village de l’eau qui a rassemblé jusqu’à 10 000 personnes par jour, le tout reposant uniquement sur la dynamique d’autogestion grâce à la participation de chacun à la vie du village. La préparation des repas végétariens complets servis midi et soir (prix libre) avec des temps d’attente réduits malgré l’affluence, la productivité des fours à pain mobiles de l’Internationale Boulangère Mobilisée, le roulement de l’entretien des toilettes sèches, le sourire des bénévoles des points infos, la disponibilité des soignants de la base soin, la mise à disposition aux étrangers ne maîtrisant pas le français de récepteurs de traduction simultanée pour les débats et conférences… Tout cela permettant un fonctionnement fluide du village et basé sur l’entraide et la bonne humeur.
J’ai aussi découvert la dimension internationale de la lutte pour la défense de l’eau. Des délégations internationales issues d’une vingtaine de pays différents (espagnoles, marocaines, mexicaines, chiliennes, colombiennes, palestiniennes, nord américaines, indiennes, brésiliennes, belges) étaient présentes et leurs représentants sont intervenus lors de tables rondes thématiques passionnantes.
Le village de l’eau c’est aussi, la gazette quotidienne très créative qui est publiée et distribuée chaque jour dans le village et une radio qui couvre les manifestations et diffuse pour ceux qui sont restés au village l’info en temps réel de ce qui s’y passe.
Et au-delà de cette logistique incroyable, ce que je retiens avant tout de cette expérience c’est que l’entraide et la solidarité sont les moteurs de la lutte contre les oppressions et que la lutte pour l’environnement est intersectionnelle puisqu’elle a des connections très fortes avec d’autres luttes – sociales, féministes, anti-racistes…
Enfin, lors de ces quelques jours de mobilisation collective, j’ai pu ressentir avec beaucoup de force que se mobiliser collectivement – et d’autant plus au sein d’un grand collectif comme celui réuni à Melle – est source d’une grande joie, alors même que les défis écologiques et sociaux auxquels nous sommes confrontés sont immenses. Pour moi la lutte est définitivement synonyme d’optimisme !
Pour en savoir plus, retrouver ICI le compte rendu jour par jour de l’événement par ATTAC ou encore sur la répression des actions, regarder la vidéo d’un journaliste de terrain ICI