La cité de la mode à Souillac fait des vagues

L’ex-président de Cauvaldor et maire de Souillac, Gilles Liebus, donne son point de vue sur sa page Facebook :

LE PRÉSIDENT DE CAUVALDOR A SACRIFIÉ LE PROJET DE LA CITÉ DE LA MODE ET DES ARTS CRÉATIFS POUR SATISFAIRE SON AMBITION POLITIQUE
Raphael Daubet a su saisir une opportunité orchestrée par la présidente de la région et d’autres ténors du parti socialiste pour se faire élire à la présidence de Cauvaldor, puisqu’elle lui a proposé de ne pas présenter de candidat socialiste si lui-même se portait candidat face à moi. Malgré plusieurs appels du pied pour continuer le travail que nous avions mené ensemble restés sans réponse, une réunion de la dernière chance avait été organisée mais il a confirmé qu’il serait candidat sous prétexte que ma gouvernance était décriée par certains élus et qu’il était le meilleur candidat pour éviter qu’un socialiste ne prenne la présidence de Cauvaldor. J’ai compris à ce moment-là qu’un complot était organisé afin de m’affaiblir électoralement, du fait de mon soutien au président de la république, de mes différentes victoires électorales et de ma vision du développement territorial qui constituait une concurrence pour leur parti politique. On aurait pu penser qu’auréolé par sa victoire on en reste là, malheureusement les attaques honteuses et les mises en causes de ma gestion financière et des dossiers par voie de presse, où il cherchait aussi à faire apparaître les porteurs de projets pour des affabulateurs, ont montré le contraire et créé un mauvais climat.

Lors du dernier Conseil Communautaire qui s’est tenu le 25 janvier 2021 à Souillac (avec une retransmission vidéo visible sur la Page Facebook de Cauvaldor), Raphaël Daubet a créé la surprise lors des questions diverses en annonçant sa décision d’abandonner le projet.
Bien sûr, il ne voulait pas qu’on puisse se souvenir de lui comme le fossoyeur du projet et il a choisi d’accuser les porteurs de projet italiens.
Il ne voulait pas de ce projet, beaucoup de ses actions depuis son élection à la présidence de Cauvaldor le montrent, et il a fait tout pour contraindre les porteurs de projet à renoncer.
Je tiens donc à rétablir la vérité sur la relation avec les porteurs de projet italiens : ce n’est pas ce que Raphaël Daubet nous dit.
Il faut savoir que contrairement à ce qu’il affirme les porteurs de projet ne se cachent pas. Ils ont eu plusieurs échanges de courriers avec lui depuis leur rencontre du 31 août, dont celui du 7 décembre dans lequel les porteurs de projet lui proposaient de venir le rencontrer après le 15 janvier 2021 (car la Covid 19 ne facilite pas les choses), il a répondu par un ultimatum de signature du protocole tel qu’il l’avait rédigé, avant le 31 décembre 2020. Ce n’est pas surprenant, ce n’est que le prolongement de toutes les attaques qu’il a faites contre eux dans la presse, directement, ou via Christian Deleuze le Président de Cauvaldex.
Il faut savoir aussi que Raphaël Daubet n’a réuni que 2 fois le groupe de travail (5 élus de Cauvaldor et 5 élus de Souillac) qu’il a mis en place pour travailler sur le projet dès qu’il a su que la mairie de Souillac voulait le faire. Son groupe de travail était un leurre puisqu’il a envoyé son projet de protocole aux porteurs de projet, 2 jours avant que ce groupe (qu’il anime) ne le modifie lors de sa réunion du 21 octobre. Il a ensuite décidé de ne plus réunir ce groupe.
Les porteurs de projet italiens m’ont confirmé avoir reçu un protocole le 19 octobre mais qu’ils ne pouvaient le signer en l’état vu l’impact de la pandémie qu’ils subissent, mais étaient toujours volontaires pour investir et porter le projet dans son intégralité. Cependant l’évolution du relationnel avec Cauvaldor depuis le départ de Nicolas Arhel (directeur de Cauvaldor) et d’Hugues Lallemand (directeur de Cauvaldex) les préoccupaient puisqu’ils étaient privés de leurs interlocuteurs qui avaient travaillé avec eux sur le projet.
Fort de cette information je pris rendez-vous le 22 décembre avec Raphaël Daubet. Après l’avoir informé de cette situation je lui ai proposé de faire l’interlocuteur pour envisager un nouveau protocole qui puisse satisfaire les deux parties. Il a accepté et nous nous sommes quittés avec cet objectif. J’ai informé les porteurs de projet italiens de cette nouvelle démarche. Ils ont repris confiance et ont travaillé pour nous proposer un nouveau protocole que j’ai reçu le 5 janvier et transmis à Cauvaldor le 6 janvier en précisant être à disposition pour des amendements si nécessaire.
Les principaux changements du protocole portaient sur la volonté de s’appuyer sur une société d’économie mixte (et non pas d’en créer une contrairement à ce que Raphaël Daubet a dit en réunion communautaire) et surtout l’engagement des italiens d’acquérir tous les terrains et immeubles nécessaires au projet, les autres articles n’étant que la reprise de ceux du protocole proposé par Cauvaldor. De mon point de vue ce nouveau protocole correspondait au moins en partie à celui que nous avions élaboré en groupe de travail le 21 octobre mais que Raphaël Daubet n’a jamais envoyé aux italiens.
Ensuite, n’ayant plus de nouvelles je l’ai interpelé le 18 janvier lors de la visite de Thierry Marx pour savoir s’il avait eu un retour de son conseiller juridique. Il m’a dit non mais qu’il allait le relancer et nous en sommes restés là.
Lors du Conseil Communautaire il a annoncé l’arrêt du projet sans discussion ou information préalable (des commissions, groupe de travail et mairie de Souillac), en disant qu’il n’avait pas pu contacter les porteurs de projet (alors que j’étais l’intermédiaire disponible pour le faire, rôle prévu et confirmé par lui), et en s’abritant derrière son conseiller juridique plutôt que d’essayer de faire une contre-proposition.
Le projet d’investissement dans l’agri-technologie dont il a parlé ensuite n’est qu’un effet d’annonce pour faire « passer la pilule » car il n’y a rien de concret pour l’instant. C’est très politique, les Régionales approchent, et d’ailleurs cet éventuel projet lui est apporté par la Région. Non seulement il est envisagé sur plusieurs sites en Occitanie, Souillac n’étant qu’une des options, mais surtout il n’a aucune ambition comparable à la Cité de la Mode et des Arts Créatifs en matière de création d’emploi et de développement de notre territoire.
De plus il a avancé seul, alors que c’est ce qu’il me reprochait ; mais moi j’avais une vision pour notre territoire, ce qu’il n’a pas, et j’ai agi pour créer alors qu’il agit pour figer.
Pourquoi Raphaël Daubet a choisi d’annoncer sa décision lors des questions diverses pendant la réunion du Conseil Communautaire ? C’est très politique, car ayant tout décidé tout seul il avait besoin de l’effet de surprise pour éviter les « contre-attaques » en séance.
Une telle décision n’est pas sans conséquence pour les nombreuses personnes qui entrevoyaient un espoir de voir ce projet de territoire se concrétiser. Une fois de plus la politique politicienne a privilégié l’intérêt de certains politiques. Je ne peux qu’en prendre acte. Maintenant l’espoir repose sur la proposition du projet de Raphaël Daubet annoncée en conseil communautaire. Il a dit qu’il se rapprochera de la commune de SOUILLAC dès qu’il aura d’autres éléments. Qu’il sache qu’il trouvera des interlocuteurs à son écoute.