URGENT ! CAGNOTTE SOLIDAIRE !

Pourquoi la Confédération Paysanne du Lot se mobilise-t-elle ?

Le département du Lot est confronté à une multiplication de méga-projets photovoltaïques sur sols naturels (plus de 60). La Confédération paysanne dénonce le détournement des terres naturelles, agricoles et forestières par les multinationales de l’énergie au détriment de l’autonomie paysanne, de la souveraineté alimentaire et de la biodiversité. Des collectifs citoyens de plus en plus nombreux se constituent pour s’opposer localement à ces projets qui menacent l’environnement et le cadre de vie.

Un appel pour financer des recours juridiques

La Confédération Paysanne du Lot a donc décidé de porter des recours juridiques contre tous les documents qui porteraient atteinte aux terres naturelles, agricoles et forestières. Elle fait un appel à dons pour l’aider à financer deux recours en cours : l’un contre le PLUI-H de la communauté de communes CAUVALDOR et l’autre contre le Document-cadre établi par la chambre d’agriculture du Lot. 

Pour le Causse, Pour la Cause !

 Stoppons l’accaparement des terres agricoles, naturelles et forestières par l’industrie photovoltaïque !

Soutenez les recours juridiques de la Confédération Paysanne du Lot 

Défendre la paysannerie et des territoires vivants

Nous assistons à l’accélération des projets de centrales photovoltaïques industrielles au sol sur les espaces naturels partout en France.

En s’accaparant nos terres agricoles, naturelles et forestières, les multinationales de l’énergie fragilisent encore davantage l’agriculture paysanne, détruisent la biodiversité et la beauté de nos paysages pour satisfaire leur appât du gain.

Cet accaparement des terres est encouragé par le gouvernement, à travers la loi APER et le Décret n° 2024-318 du 8 avril 2024 relatif au développement de l’agrivoltaïsme, sous l’influence des lobbies du pétrole et de l’agriculture, et par certaines collectivités locales. En effet, ces projets sont quasiment tous portés par des filiales contrôlées à 100 % par les multinationales de l’extraction fossile comme TOTAL, ENI ou RUBIS qui consolident leur bilan carbone pour pouvoir continuer à développer l’extraction d’énergies fossiles.

Ce n’est pas le mirage énergétique qui permettra de pallier à la faiblesse des prix agricoles, de redonner du sens au métier de paysan et l’envie aux nouvelles générations de travailler en agriculture.

Où et comment contribuer ?

Vous pouvez participer à la cagnotte en faisant un don aux Amis de la Confédération Paysanne sur helloasso

ou par chèque : libellé à l’ordre des Ami.e.s de la Confédération paysanne inscrire au dos “Soutien Conf’ 46 – stop au PV” et envoyer aux  Ami.es de la Confédération paysanne, 104 rue Robespierre, 93170 BAGNOLET

Les dons sont déductibles à 66% de l’impôt sur le revenu dans la limite de 20% du revenu imposable.

A savoir: Chaque recours nécessite au minimum 3000 € en première instance et autant pour aller en appel ou en cassation. Si nous récoltons plus de dons que les actions en cours, nous pourrons nous en servir pour constituer une cagnotte en prévision de prochains recours sur d’autres PLUI et sur des permis de construire.

Pour des paysannes et des paysans nombreuses et nombreux, pour des territoires vivants,  soutenez nous financièrement !

 

Pour en savoir plus sur le document-cadre et le PLUIH :

Le document-cadre établit un ensemble de parcelles qui ont été recensées par les chambres d’agricultures sur des critères définis par la loi d’accélération de production d’énergies renouvelables : terres dites « incultes » ou non exploitées depuis plus de 10 ans. Or, selon la Confédération paysanne du Lot, après examen détaillé, aucune des parcelles retenues dans le document-cadre du Lot ne répond à la définition de terres incultes mais sont des zones naturelles (jardins, vergers…), des espaces végétalisés (boisés ou en cours de reboisement)… De plus, aux 12 parcelles proposées par la chambre d’agriculture, 39 ont été rajoutées sans information et sans consultation des membres de la CDPENAF, commission chargée de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers.

La Confédération Paysanne demande également que « toutes les surfaces incluses dans le document-cadre au titre de leur non exploitation fasse l’objet au préalable d’une procédure de mise en valeur des terres incultes prévue par le code rural ». Pour ce faire la Préfecture doit procéder à une publicité destinée à faire connaître aux bénéficiaires éventuels, la faculté qui leur est offerte de demander une autorisation d’exploiter ces surfaces.

Dans le département du Lot, la révision des Plans Locaux d’Urbanisme permet aux communautés de communes d’introduire des zones Ner, zones naturelles définies pour accueillir de la production d’énergies renouvelables. Dans la communauté de commune CAUVALDOR frontalière de la Corrèze, 22 zones ont été ainsi classées. Or, il s’avère que ce PLUIH a reçu un avis très défavorables de la MRAe (Mission régionale d’autorité environnementale) car aucune étude d’impact n’a été effectuée dans le cadre de la planification énergétique.

Pour plus d’infos, rendez-vous sur le site internet de La Confédération Paysanne du Lot !

MERCI DE VOTRE SOUTIEN, POUR LE CAUSSE, POUR LA CAUSE !

Des réactions à l’enquête nationale sur l’antisémitisme dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche

 

Une initiative problématique !

Le ministère a demandé aux président·es d’université, par un courrier du 18 novembre 2025, de relayer auprès des personnels et des étudiant·es de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) un questionnaire présenté comme «une enquête nationale sur l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur et la recherche». En réalité, ce sondage les conduit à se prononcer notamment sur le conflit israélo-palestinien mais aussi à indiquer leur appartenance ou leur proximité avec un parti politique ainsi que leur religion éventuelle.

L’enquête en question qui se veut être une estimation de la place qu’occupe l’antisémitisme dans les universités. Or, en se penchant sur certaines questions, elle semble loin d’être neutre: « Quand vous pensez à la situation d’Israël, de laquelle des deux opinions suivantes êtes-vous le plus proche : « Israël est un pays puissant qui mène une politique agressive vis-à-vis de ses voisins » ou « Israël est un petit pays qui se défend contre des pays voisins, dont certains souhaitent le détruire » ? »

De plus, l’enquête qui est censée être réservée aux cercles universitaires (étudiants et enseignants), peut être complétée par n’importe qui. Hébergée sur le cloud de Google, quiconque connait le lien peut répondre aux questions. Une faille non négligeable au vu de la nature du questionnaire. 

Une réaction proportionnée

Les présidents d’universités s’opposent à la diffusion du sondage. L’association France Universités a informé le ministère de l’enseignement supérieur qu’au vu d’«un certain nombre de problèmes dans sa conception et les questions posées », elle ne cautionnerait pas le questionnaire de 44 pages établi par l’IFOP censé permettre de « quantifier le phénomène ».

Quant à la Ligue des droits de l’homme, elle a immédiatement réagi à cette tentative de mise au pas des universitaires. Elle porte une pétition aux côtés d’autres organisations dont le syndicat de l’enseignement supérieur le SNESUP-FSU.

Retrouvez ICI cette pétition et le texte qui l’accompagne.

Municipales 2026, inscrivez-vous !

Par un court communiqué via l’application Intramuros, la mairie de Gignac nous rappelle que les prochaines élections municipales se dérouleront les 15 et 22 mars prochain et nous précise les modalités d’inscription sur les listes électorales.

Nous irons beaucoup plus loin en précisant que voter est un acte hautement citoyen car il détermine la politique qui sera mise en œuvre, à l’échelon local mais bien au-delà si l’on se rappelle que ce sont vos élus qui élisent nos sénateurs.

Même si à Gignac on observe régulièrement de très bons taux de votants il n’en demeure pas moins qu’être inscrit et aller voter pourrait s’avérer crucial l’an prochain… en fonction des listes et des candidats qui seront en présence…