Railcoop dessert maintenant Gignac !

 

La dernière lettre électronique de RAILCOOP annonce dans sa rubrique sur le FRET la réouverture de la cour de marchandises de la gare de GIGNAC.
La desserte est ouverte pour le bois entre GIGNAC et TOULOUSE St JORY une fois par semaine.
Une bonne nouvelle pour les habitants de Cressensac et de Gignac !

 

Railcoop étend son certificat de sécurité et couvre désormais une grande partie du Sud-Ouest pour opérer sur du fret. Deux dessertes sont en cours sur ce périmètre avec du transport de bois. Depuis mai 2022, Railcoop assure une première desserte reliant Capdenac (12) à Saint-Gaudens (31) une fois par semaine. Une seconde desserte reliant Gignac (46) à Toulouse – Saint Jory (31) avec la même fréquence a démarré fin mars 2023. La particularité de cette nouvelle desserte réside dans la réouverture d’une cour de marchandises au trafic de bois.

 

Information aimablement transmise par nos amis de Turenne Environnement

Railcoop, bientôt les premiers trains de voyageurs

Comme vous le savez, nous suivons attentivement les premiers tours de roue de cette jeune coopérative ferroviaire qui se veut une alternative à la SNCF, plus proche des gens et des territoires.

Le siège social de Railcoop est à Figeac et les premiers trains de voyageurs sont annoncés pour décembre prochain sur la nouvelle ligne Bordeaux-Lyon.

La société compte aujourd’hui plus de 11000 sociétaires et ses trains de fret circulent déjà depuis fin 2021.

Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans cette aventure étonnante, car comme dit l’adage, « seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin ».

Des nouvelles lignes de train prévues par Railcoop

Plusieurs quotidiens nationaux et régionaux ont récemment annoncé les nouvelles autorisations d’ouvertures de lignes données par l’Etat à Railcoop.

Ainsi, après l’autorisation d’exploiter la ligne Bordeaux / Lyon sans doute pour la fin 2022, Railcoop vient d’avoir le feu vert pour six nouvelles lignes en France. Il s’agira à l’horizon 2024 des destinations suivantes : Lille-Nantes, Strasbourg-Clermont-Ferrand, Massy-Brest, Saint-Étienne-Thionville, Grenoble-Thionville et Le Croisic-Bâle. ( Voir carte ci-dessus).
L’offre projetée par Railcoop prévoit par exemple deux allers-retours quotidiens entre Lille-Flandres et Nantes, avec des arrêts à Amiens, Rouen, Caen et Saint-Lô notamment, et un temps de trajet total de plus de 9 heures. Entre Strasbourg et Clermont-Ferrand, Railcoop proposerait deux allers-retours quotidiens avec des arrêts à Mulhouse, Besançon, Dijon-ville, Nevers ou encore Vichy, et un temps de trajet d’un peu moins de 8 heures.
Ces temps de trajet qui peuvent sembler longs à l’heure des TGV s’expliquent par le grand nombre de gares qui seront desservies sur ces lignes. Par exemple sur le trajet Nantes / Lille en passant par Caen, le train s’arrêtera dans pas moins de 17 gares intermédiaires ! C’est faire le pari de la réouverture de gares et de connexions oubliées en ces temps d’économie pour privilégier la rapidité au détriment du service du public par notre régie nationale.
Tous ces trajets évitent Paris et ces changements de gares rendus nécessaires pour passer du nord au sud ou de l’est à l’ouest de notre territoire et montrent qu’il est possible d’imaginer un schéma ferré cohérent hors du passage obligé par notre capitale.
C’est aussi faire le choix de la lenteur mais aussi du désenclavement des territoires ruraux, qui plus est en utilisant du matériel TER remis à neuf.
Un autre avantage et non des moindres : des tarifs réellement attractifs qui devraient se situer au même niveau que ceux pratiqués dans le covoiturage avec la volonté affichée de faire revenir les français vers les gares.

Pour aller plus loin, lire cet article paru dans Ouest France le 4 janvier.