Habiter sans posséder, un concept original et novateur

Une initiative singulière fait son chemin : celle de la foncière Antidote. C’est un fonds de dotation qui permet d’habiter sans posséder, de quoi favoriser les communs et l’expérimentation, et une expérience de ce type a déjà vu le jour dans le Lot.

On le sait, la propriété́ privée dans un système capitaliste et productiviste exacerbe la valeur marchande au détriment de la valeur d’usage.

Mais ce droit a déjà été questionné. Citons Jean-Jacques Rousseau dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : “Ceci est à moi”, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, de misères et d’horreurs n’eut épargné celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, aurait crié à ses semblables : “Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne”. »

Peut-on imaginer une manière d’habiter sans posséder ?

C’est la tâche à laquelle s’attelle la foncière Antidote, en cherchant à neutraliser la partie la plus nocive de la propriété́, « l’abusus ». Si l’on prend l’exemple d’un arbre, l’usus donne le droit de dormir sous son feuillage, le fructus celui de manger ses fruits, et l’abusus le droit de le couper. Appliqué à un lieu collectif, neutraliser l’abusus revient donc à le sortir du marché́ afin qu’il ne puisse être vendu. Pour cela, la propriété en est confiée à un fonds de dotation, ici la foncière Antidote. Par le biais de baux emphytéotiques, elle va déléguer aux usagers tous les droits d’un propriétaire, sauf celui de vendre.

Cet article est issu de plusieurs articles de fond du magazine en ligne Reporterre. Voici 3 liens pour approfondir, avec notamment l’expérience lotoise de Clayrac :

« À la belle étoile », entre fiction et astronomie

Les nuits des étoiles se préparent aussi à la radio !

France Culture lance sa première collection “savoirs” dédiée à la jeunesse : « Les mondes de Chloé » qui est à découvrir en famille, dès 8 ans. La première saison « À la belle étoile », entre fiction et astronomie, est un voyage initiatique en 12 nuits, consacré à l’espace et aux constellations.

Pour écouter ou télécharger les podcast, c’est LA.

Et pour la bande-annonce, c’est ICI.

 

Bonne écoute !

Des offres de stage sont à pourvoir chez HOP

HOP, non pas la compagnie aérienne mais l’association Halte à l’Obsolescence Programmée, bien plus vertueuse en terme de bilan carbone.

Ces stages s’adressent à des étudiants qualifiés dans le domaine recherché.

Les profils actuellement recherchés sont :

  • Journalisme
  • Communication
  • Juridique

Pour le détail des offres et postuler, c’est ICI.

Les nuits des étoiles 2022

 » Depuis 1991, les Nuits des Etoiles sont animées par des équipes d’astronomes bénévoles. Ils devraient être plus de 200 encore cette année : clubs d’astronomie, planétariums, associations, offices de tourisme, mairies, etc.  à participer au dispositif et vous proposeront un grand nombre de manifestations sur le territoire.

L’époque est idéale, l’été et la douceur des températures nocturnes incitent à veiller. Le spectacle est gratuit, sans inscription, il est accessible à tous et ne nécessite aucune connaissance préalable. Seule la curiosité en est la clé d’accès.

L’objectif des Nuits des étoiles est d’offrir au grand public la possibilité de mieux comprendre le ciel et les «signaux» qu’il nous transmet. De plus, les Nuits nous permettront de mieux percevoir la place de l’homme dans notre Univers et de mieux saisir l’importance de la préservation de notre planète. « 

GIGNAC ENSEMBLE, fidèle à son orientation d’éducation populaire, est heureuse et fière de participer pour la 2ème fois à cette grande manifestation nationale. Ce sera le samedi 13 août sur le site du moulin avec, comme l’an passé, un départ à pied depuis le parking de la salle des fêtes à 20h30.

 

Notre page dédiée, avec toutes les informations pratiques et le descriptif du déroulement de la soirée est en cours de préparation !

La CNIL épingle « TousAntiCovid »

Le 5ème rapport de la Cnil (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) sur les outils numériques dans la lutte contre le coronavirus pointe l’utilité marginale de TousAntiCovid et de sa fonction principale : le suivi des contacts (contact tracing).

Le rapport juge que la fonctionnalité première de TousAntiCovid est loin d’avoir démontré son intérêt. La Commission parle d’une « utilité marginale » du suivi des contacts alors même qu’il s’agissait de la fonction première de l’application.

Le contact tracing, qui consiste à utiliser la liaison Bluetooth pour envoyer des informations entre deux smartphones en passant par un serveur central géré par l’État pour savoir si l’on s’est trouvés à proximité d’une personne malade pendant un certain temps, nécessite en effet une ribambelle de conditions préalables pour bien fonctionner : les personnes doivent détenir un smartphone de préférence Android, activer le Bluetooth pour l’application, l’avoir installée et configurée, que les individus malades aient bien inscrit dans l’application leur situation médicale et que la transmission à distance réussisse, ce qui fait beaucoup de conditions.

La Cnil conseille aux particuliers de ne s’en servir que pendant les périodes de circulation active du virus et rappelle au gouvernement que l’usage de l’application doit être limité à la durée strictement nécessaire à la réponse à une situation sanitaire exceptionnelle.

Source : https://www.numerama.com/sciences/1030132-tousanticovid-na-pas-servi-a-grand-chose-contre-le-covid-releve-la-cnil.html

Où en est-on du développement du « bio » en France ?

Dans un nouveau rapport, le constat de la Cour des comptes est sévère : la politique de soutien à l’agriculture biologique n’est tout simplement « pas à la hauteur de l’ambition affichée par les pouvoirs publics » et est « insuffisante ». La Cour penche résolument en faveur d’un développement du bio, rappelant que les « bénéfices » pour la santé et l’environnement de ce modèle d’agriculture ne font plus de doutes.

La part du bio dans la surface agricole est passée de 3 à 10 % de 2010 à 2021 quand la consommation de produits bio a été multipliée par 3,5. Toutefois, la France est encore loin de l’objectif qu’elle s’est elle-même fixé : parvenir à 15 % de surfaces agricoles utiles en bio d’ici à 2022 puis à 25% en 2030.

Pour Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, il faut « amplifier les investissements en matière d’agriculture biologique ». Il déplore que les aides de la Politique agricole commune (PAC) que la France consacre à l’agriculture bio ne soient pas à la hauteur des objectifs qu’elle s’est fixés. La moitié de l’enveloppe 2015-2020 a ainsi été consommée dès la première année.

Par ailleurs, la Cour des comptes met en cause la concurrence de labels moins exigeants que les célèbres lettres AB ou que l’eurofeuille, et pourtant soutenus par les pouvoirs publics.
La certification Haute valeur environnementale (HVE), notamment, « est en fait peu exigeante en matière environnementale, explique Pierre Moscovici. Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation soutient pourtant ce label au même titre que l’agriculture biologique ».

L’État s’était également engagé à ce que les produits bio représentent, en 2022, 20 % des aliments consommés dans la restauration collective publique, et notamment dans les cantines scolaires. Seulement, cet objectif a été énoncé « sans moyens de suivi ni réelle stratégie de soutien », dénonce la Cour. À ce jour, le bio plafonne à 6 % des produits utilisés dans les cantines scolaires, ce qui n’est pas mieux que la proportion moyenne de produits bio dans l’assiette des Français.

Cet article est un extrait de celui paru ici sur le site de Reporterre.

 

Un annuaire des services de santé dans le nord du Lot est disponible

Nous sommes tous confrontés à des difficultés dès lors que nous avons besoin de trouver rapidement des praticiens spécialisés près de chez nous.

Pour nous aider, l’association Mieux Vivre dans le Nord du Lot, a mis à notre disposition un répertoire recensant les généralistes, les spécialistes, les laboratoires, les hôpitaux et les services d’urgence.

Qu’ils en soient remerciés !

Leur site : https://www.santenordlotois.com

« Mieux vivre dans le nord du lot » est une association qui se bat depuis 4 ans pour que les forces vives du territoire anticipent avec responsabilité la question de la relève des médecins partant à la retraite. Aujourd’hui, ses bénévoles vous proposent un annuaire des médecins généralistes situés sur le nord du Lot et des médecins spécialistes accessibles à partir de ce territoire.

Malgré quelques imperfections que vous pourrez nous signaler, cet outil vise à vous aider à trouver un numéro d’urgence, un médecin de votre choix le moins loin possible de votre domicile.

Un quizz santé vous permettra enfin de vérifier vos connaissances en matière d’accès aux soins.

Le magazine « Pays d’Art et d’Histoire » de Cauvaldor « été 2022 » est paru

Plutôt que de vous proposer telle ou telle sortie pour cet été, choix éminemment subjectif, vous pouvez feuilleter tranquillement le magazine depuis chez vous, en vous connectant simplement à cette adresse : https://fr.calameo.com/read/000034660b997eb1b6716

Le magazine est également disponible dans sa version papier dans de nombreux lieux publics du territoire.

Bonne lecture !