Où est passé le grand débat ?

Vous vous en souvenez tous : lors de la crise des Gilets Jaunes, Emmanuel Macron lançait le « Grand Débat National » et demandait aux maires d’ouvrir, dans chaque mairie, un cahier de Doléances. Un exercice de démocratie directe qui n’avait pas été pratiqué depuis 1789 et qui fut fait notamment à Gignac, sous la mandature d’Eugène Labroue.

Tous ceux qui y ont participé s’en souviennent, ces débats furent riches dans le sens où un grand nombre de problématiques, locales, régionales ou nationales furent abordées. Car dès lors qu’on donne la parole aux gens de manière ouverte, les idées fusent, chacun a quelque chose à dire et est fier de pouvoir l’exprimer.

Toutes les interventions ont été retranscrites et synthétisées dans un document que vous pouvez retrouver ICI.

Parmi les choses à mettre en œuvre à l’échelon local, il avait notamment été indiqué : Un cahier « de propositions constructives » permanent pourrait être à la disposition des habitants et une réunion annuelle de débat pourrait être instituée.

A-t-on avancé depuis ou bien tout ça est-il tombé aux oubliettes de l’Histoire ? (car c’est tellement plus facile de ne rien faire).

Comme support à utile cette question, je vous invite à regarder l’excellent documenatire LES DOLEANCES d’Hélène Desplanques, d’une durée de 52 minutes et disponible gratuitement jusqu’au 5 mars sur la plateforme de France Télévision. Le lien de visionnage est ICI.

Synopsis du doc :

C’est un succès. 19 899 cahiers et plus de 200 000 contributions rédigées à la main sur les déserts médicaux, les transports, le logement, les petites retraites… Jamais publiés, jamais exploités, que sont devenus ces textes éminemment politiques ?
Pendant plus de deux ans, Hélène Desplanques a enquêté dans les archives départementales, à la recherche de ces textes et de leurs auteurs, afin de redonner une existence publique aux Doléances.
Avec Fabrice Dalongeville, maire d’Auger-Saint-Vincent dans l’Oise, elle est partie à la rencontre de ces anonymes et ces collectifs de citoyens qui se battent pour que ces textes soient enfin reconnus. De la Creuse jusqu’en Meuse, en Gironde et même jusqu’à l’Assemblée Nationale, ils ont sillonné le territoire avec un espoir tenace, faire publier les Doléances et rendre la parole à celles et ceux qui l’avaient prise en 2019 !

Extrait 1 :

 

Extrait 2 :

 

Mycéliades 2024, c’est reparti !

Comme l’an passé, nous renouvelons l’opération « Mycéliades – Nuit des étoiles d’hiver » qui se déroule dans toute la France du 1er au 15 février.

Comme l’an passé, nous sommes partenaires de la médiathèque et du cinéma Rex de Brive. Dans ce cadre,  nous vous proposons une conférence, une discussion autour d’un film et une soirée d’observation et de photographie du ciel.

Le programme complet des activités organisées à Brive est ICI

1. Conférence « L’Intelligence Artificielle va-t-elle nous surpasser ? »

Après un bref aperçu des développements de la robotique et de l’IA au cours des 30 dernières années, nous ferons un point sur les capacités de ces machines à la date d’aujourd’hui : comment elles fonctionnent, quels sont leurs domaines d’application, dans quoi elles excellent, ou pas.

Nous échangerons en direct et de manière interactive avec Chat-GPT et DALL-E afin de vérifier leurs performances.

Nous aborderons les risques liés aux fake-news et au piratage.

Nous verrons quels sont les axes de recherche pour les années à venir et comment sont pris en compte les aspects éthiques.

Date : Samedi 3 février à 15 heures

Lieu : Salle d’études de la médiathèque de Brive

Durée : 1 heure + questions

 

2. Film « Terminator » et débat

« Terminator » de James Cameron est sorti en 1984. Devant le succès commercial, il  a été suivi par plusieurs autres opus, mais c’est bien la version originale qui vous sera projetée.

Faut-il rappeler l’histoire ? En 2029 la guerre fait rage entre les machines et les humains. Alors que les machines sont en passe de perdre, elles envoient dans le passé un robot (interprété par Arnold Schwarzenegger) chargé de tuer Sarah Connor avant qu’elle puisse donner naissance à John Connor, le futur chef de la résistance contre les machines.

Nous introduirons le film et nous en discuterons ensuite, en lien direct avec ce que vous aurez pu apprendre lors de la conférence de la veille sur les I.A.

Date : Dimanche 4 février à 17 heures

Lieu : Cinéma Rex de Brive

Durée du film : 1 heure 45.

 

3. Soirée astro-photo

En partenariat avec l’Association Française d’Astronomie et l’Atelier photo numérique du Centre Culturel Jean-Jaurès de Brive, nous vous convions à une soirée d’observation des constellations d’hiver (Orion, le Grand Chien, les Pléiades, etc.) ainsi qu’à une initiation à la photographie du ciel nocturne.

Apportez des jumelles et des appareils photos avec trépied selon vos possibilités et nous vous expliquerons tout (accessible aux enfants à partir de 6 ans)

Date : entre le 9 et le 12 février selon la météo et à partir de 19h30.

Lieu : Parking des peupliers au lac du Causse à Lissac-sur-Couze (45,0986° ,1,46323°)

La date exacte sera indiquée sur la page d’accueil de Gignac Ensemble

Les toilettes sèches, sans tabous

Le magazine en ligne « Reporterre » publie, en 3 volets, une enquête intitulée « Toilettes sèches : et si on s’y mettait ? »

5 à 10 litres d’eau potable pour chaque chasse d’eau tirée, n’est-ce pas une hérésie complète à l’heure où l’on prend pleinement conscience de la nécessité d’économiser l’eau ?

Cette série d’articles bat en brèche les idées reçues  : « C’est un truc d’arriéré », « ça pue », « ça pollue », « je n’ai pas l’espace pour ça », « je n’ai pas envie de changer mes habitudes ».

On croit souvent que ce type d’installation est réservée aux événements éphémères comme les festivals qui attirent beaucoup de monde sur une période courte. Mais il n’en est rien, une installation pérenne à la maison est parfaitement fonctionnelle et agréable à utiliser (zéro odeur).

Mais il faut regretter que la législation oblige à avoir des toilettes classiques à la maison, c’est pourquoi vous trouverez chez moi – et chez d’autres – 2 toilettes,  1 sèche pour les usages courants et 1 classique juste pour satisfaire la réglementation : une aberration de plus.

Le lien pour accéder directement aux articles est ici : https://reporterre.net/Toilettes-seches-et-si-on-s-y-mettait

 

Et sur le même sujet, vous pourrez regarder mercredi 9 août sur la chaîne LCP (à 22 heures), le documentaire « La Grande bataille des toilettes » d’Arnaud Robert, extrait ici : https://www.youtube.com/watch?v=YN3hgEfSah4

 

Consultation publique sur les éclairages publicitaires dans les petites villes

En plein milieu de l’été le gouvernement consulte les citoyens pour la modification d’un article (R.581-42) du code de l’environnement qui permettrait l’installation d’écrans numériques publicitaires dans les petites villes.

Si une telle modification était actée, ce serait une grave atteinte, dans de nombreuses localités, à la qualité du ciel nocturne sans compter un gaspillage d’énergie insensé à l’heure où l’on nous demande justement de faire preuve de sobriété !

Bien entendu, j’ai personnellement voté « défavorable ».

Le lien pour donner son avis (pour ou contre) est ici : https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=forum&id_article=2877

Attention, la consultation sera close le 10 août !!

« En avoir pour mes impôts », le gouvernement informe et consulte…

Le ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique (excusez du peu) a ouvert une nouvelle section de son site internet (https://www.economie.gouv.fr/enavoirpourmesimpots) pour nous informer de l’origine des recettes fiscales et de la ventilation des dépenses afin que vous voyez par vous-même « si vous en avez pour vos impôts », comprendre suffisamment de services au regard de ce que vous payez.

Vous êtes même incités à participer à une courte consultation en ligne (via le bouton « Consultation : donnez votre avis ! ») afin que vous donniez justement votre avis, ou plutôt votre ressenti, et dixit le ministère, « les réponses permettront de tirer des enseignements pour les prochains budgets ». Quels enseignements, mystère !

Alors, participer ou pas ?

Voici ci-dessous l’avis de la journaliste Marie Viennot de France Culture lors de son émission « La bulle économique » diffusée le 29 avril dernier (durée 5 minutes) :

Rappel de la défenseure des droits sur le respect des règles de déontologie par les forces de sécurité

Comme nous en avons pris l’habitude, nous relayons à nouveau la position de la Défenseur des Droits, ici sur les violences possibles des forces de l’ordre lors des dernières manifestations, tant il vrai que ce sujet pourrait tous nous concerner directement un jour ou l’autre.

Préoccupée par les vidéos circulant sur les réseaux sociaux, de nombreux articles de presse, des témoignages et saisines reçus par l’institution sur de possibles manquements déontologiques dans le maintien de l’ordre au cours des évènements des jours derniers, la Défenseure des droits tient à rappeler ses recommandations.

Autorité administrative indépendante inscrite dans la Constitution, l’institution du Défenseur des droits est l’autorité de contrôle externe chargée de veiller au respect des règles de déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité sur le territoire de la République.

Le Défenseur des droits a, à plusieurs reprises, documenté l’usage de la force dans le cadre du maintien de l’ordre et les règles de déontologie qui s’imposent (rapport réalisé en 2017 à la demande du président de l’Assemblée nationale sur « les conséquences de la doctrine et de la pratique du maintien de l’ordre en France par les forces de l’ordre au regard des règles de déontologie qui s’imposent à elles », avis 2020-08 relatif au nouveau schéma national du maintien de l’ordre ; décision cadre 2020-131 sur les pratiques du maintien de l’ordre au regard des règles de déontologie; étude sur la désescalade de la violence et la gestion des foules protestataires en 2021).

Alors que de nombreuses manifestations se déroulent actuellement, la Défenseure des droits souhaite que ses recommandations issues de ces travaux d’étude et saisines soient suivies d’effets, en particulier les préconisations suivantes :

– encadrer strictement les contrôles d’identité, les fouilles et les filtrages, afin que ces mesures soient, dans le cadre des manifestations, justifiées et réalisées dans le respect des libertés individuelles et dans des conditions conformes aux règles déontologiques ;

– s’assurer que l’encagement est utilisé de manière nécessaire et proportionnée, dans les conditions prévues par la décision du conseil d’Etat du 10 juin 2021 sur le schéma national du maintien de l’ordre, notamment en prévoyant systématiquement un point de sortie ;

– recentrer le maintien de l’ordre sur la mission de police administrative de prévention et d’encadrement de l’exercice de la liberté de manifester, dans une approche d’apaisement et de protection des libertés individuelles.

Elle souligne que le respect des règles de déontologie est essentiel pour apaiser les tensions et favoriser la confiance entre la police et la population.

Enfin, la Défenseure des droits alerte sur les conséquences d’interpellations qui seraient préventives de personnes aux abords des manifestations. Elle souligne que cette pratique peut induire un risque de recourir à des mesures privatives de liberté de manière disproportionnée et de favoriser les tensions. La liberté individuelle ne peut être limitée que dans le cadre et les conditions fixées par la loi.

Au titre de sa mission de contrôle du respect de la déontologie par les forces de sécurité, la Défenseure des droits est compétente pour traiter toute réclamation relative à de possibles manquements dans le cadre du maintien de l’ordre, qu’elle émane de victimes ou de témoins.

La Défenseure des droits, inquiète des témoignages dont elle est destinataire, restera vigilante quant à la bonne application des règles de déontologie par les forces de sécurité.

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Un exemple de sobriété énergétique : la marmite norvégienne

En cette période qui devrait être festive et où l’on nous dit que c’est la fin de l’abondance et que la mode est aux pulls roulés, les conseils pour réduire sa consommation énergétique se multiplient.

On nous vante désormais les bienfaits de la sobriété, concept mis en avant par tous les mouvements écologistes depuis plus d’un quart de siècle, mais qui était alors décrié par les mêmes qui nous la présentent aujourd’hui comme nouvellement sorti de leur chapeau.
La sobriété qu’est-ce que c’est ? C’est ni plus ni moins que le contraire du gaspillage.

Et dans le domaine de la vie quotidienne et de la préparation des repas, la marmite norvégienne refait son apparition ; je dis refait puisqu’elle est connue depuis des siècles.
Elle a été remise en avant au début des années 2000, notamment dans dans le cadre du scénario Négawatt, l’objectif étant de réduire de moitié la consommation énergétique familiale, et en corollaire les émissions de CO2.

Il s’agit d’un procédé très simple de fin de cuisson des aliments consistant à les placer dans un récipient lui-même contenu dans un réceptacle isolant. Après avoir été chauffés de façon traditionnelle (mais beaucoup moins longtemps que le temps de cuisson habituel), les aliments finissent d’y cuire de façon autonome, sans nouvelle dépense d’énergie.

Contrairement à ce que son nom indique, il ne s’agit pas forcément d’une marmite ; c’est un caisson ou un sac garni d’isolant thermique dans lequel on place le récipient de cuisson (casserole, autocuiseur, faitout…) contenant le plat dont la cuisson a été démarrée sur le feu : dans cette enceinte isolée, le plat va continuer à cuire sans aucune source d’énergie extérieure, en refroidissant lentement. Ainsi, les déperditions de chaleur sont réduites au minimum et au bout d’une heure ou deux, le repas est prêt et chaud.
Pour garder un maximum de chaleur, la marmite norvégienne agit selon les 3 principes suivants :
• réduction de la convection, en empêchant la circulation de l’air
• réduction de la conduction, grâce à l’isolation
• réduction du rayonnement, en utilisant un réfléchissant de type couverture de survie

Il existe sur le marché des fours « basse température », mais la marmite va plus loin car le plat est totalement confiné et la chaleur ne s’échappe que très progressivement.

Pour rester dans l’esprit antigaspi, le plus simple est de se fabriquer sa propre marmite (méthode DIY = Do It Yourself) et les tutoriels, et même des livres, abondent.

Quelques références qui m’ont servi à écrire cet article :

La fibre, l’adressage et la surprise du chef

Sur Intramuros ce jeudi 15 décembre, une nouvelle a priori banale et intitulée « Votre raccordement à la fibre » attire néanmoins mon attention.

On nous demande de vérifier si notre habitation est bien dans la base, et de visualiser l’avancement du déploiement : il suffit simplement de se connecter sur le site officiel de l’ALLiance Très Haut débit à cette adresse : https://www.alliancetreshautdebit.fr/fr/carte-interactive-du-deploiement-particulier.

Aussitôt dit, aussitôt fait, cette page nous envoie sur une carte où il suffit de zoomer jusqu’à arriver à la zone qui nous intéresse.

Apparaissent alors des points colorés correspondant chacun à une habitation et l’état d’avancement du déploiement : vert = raccordable immédiatement, jaune = sous 3 mois et ainsi de suite.

Mais le plus amusant est à venir : en zoomant suffisamment pour arriver sur l’habitation qui vous intéresse (par exemple la vôtre) et en cliquant sur le rond coloré, vous avez accès à votre future adresse, nom et n° dans la rue !

Comme prévu avec la numérotation dite à l’américaine, les numéros sont presque toujours à 3 chiffres, voire 4 puisqu’à Falsemoyer on dépasse allégrement les 4000 !

C’est donc par la bande, en dehors de toute information municipale, que nous pouvons avoir accès à notre future adresse dans la cadre de l’opération dite « Adressage ».

Nous savons donc qu’elle existe officiellement, mais peut-on déjà l’utiliser, la communiquer ? Mystère et boule de gomme.

Nous ne reviendrons pas sur les modalités de désignation des noms de rue faites en catimini alors qu’il aurait été tellement plus sympathique de réunir les gens et de les faire participer au choix du nom de leur rue, mais là c’est le pompon, les adresses existent et c’est l’arrivée de la fibre qui nous les fait découvrir !

 

« Reprise en main » le 16 décembre au cinéma de Souillac

Dans le cadre du partenariat entre le cinéma « Le Paris » et le groupe « ATTAC Lot », le film « Reprise en main » de Gilles Perret sera projeté vendredi prochain 16 décembre à 20h30.

Le synopsis :

Comme son père avant lui, Cédric travaille dans une entreprise de mécanique de précision en Haute-Savoie. L’usine doit être de nouveau cédée à un fonds d’investissement. Epuisés d’avoir à dépendre de spéculateurs cyniques, Cédric et ses amis d’enfance tentent l’impossible : racheter l’usine en se faisant passer pour des financiers !

La critique de Sylvie Agard du groupe Cinéma d’ATTAC :

On connaissait Gilles Perret à travers ses documentaires, depuis 8 clos à Évian (en 2004) jusqu’à Debout les femmes. Et voilà qu’il nous offre une première fiction. La passion de l’escalade anime le héros du film que nous découvrons à l’assaut d’une paroi verticale impressionnante.

Le hasard va l’amener à un autre type d’escalade : il se lance à l’assaut de son entreprise de mécanique de précision dans la Vallée de l’Arve, promise à la vente à un fonds d’investissement. Ses copains et lui décident de la racheter eux-mêmes par LBO, ou rachat par effet de levier, un mécanisme qui ne nous a jamais été expliqué aussi clairement que dans Reprise en main.

Au fond ces Pieds nickelés ressemblent aux militants d’Attac : ils abordent sans complexes des sujets complexes. Vous aurez compris qu’il s’agit, sur un sujet sérieux, d’une comédie sociale revigorante. La distribution est parfaite, l’histoire bien menée, la réalisation à la hauteur, bien évidemment. Bref, c’est un régal. Faites-en un succès !

Les avis des spectateurs sur Allociné :

Enfin un film à énergie positive pas loin de chez nous, ne le manquons pas !

Que deviennent réellement les vêtements que vous mettez dans les bennes ?

Nous vous proposons de visionner ici un extrait du documentaire du journaliste Hugo Clément « Où finissent nos vêtements ? » diffusé sur France Télévision.

On y apprend que « les vêtements déposés dans les bennes de collecte sont majoritairement exportés dans des pays pauvres où ils sont à nouveau commercialisés. Les plus abimés d’entre eux finissent leur voyage dans des décharges à ciel ouvert puis dans les océans. Au Bangladesh, ce sont les teintures utilisées pour les textiles qui sont déversées dans les rivières ».

En effet, alors que nous pensons faire une bonne action en déposant nos vieux habits dans des bennes de collecte, plus de la moitié d’entre-eux sont compressés, exportés et revendus à des pays pauvres… Un business mondial qui contribue à la pollution massive des rivières et des océans.

Regardez un extrait de 14 minutes de ce documentaire en cliquant dans l’image ci-dessous.