la LDH propose une conférence-débat le 27 septembre à Martel

Le 29 novembre 1947, dans l’après seconde guerre mondiale, l’Assemblée Générale de l’ONU proposait un plan de partage de la Palestine, alors sous mandat britannique, entre deux États, juif et palestinien, Jérusalem étant internationalisé et placé sous le contrôle de l’ONU.
78 ans plus tard, après plusieurs guerres israélo-arabes, onze pour certains, de multiples résolutions du Conseil de sécurité (pas moins que 229 entre 1948 et mars 2024) portant sur la colonisation israélienne, le statut de Jérusalem ou sur le retour des réfugiés palestiniens, résolutions qui sont demeurées sans effet, le problème israélo-palestinien reste entier.

Les perspectives de règlement de ce conflit, en particulier par une solution à un État ou à deux États ?, semblent encore bien éloignées malgré le caractère de plus en plus dramatique que prend la guerre, en particulier à Gaza, et une colonisation de la Cisjordanie qui s’accélère après l’arrivée de la droite et de l’extrême droite au pouvoir à Tel Aviv.

Quand pourront commencer de véritables pourparlers de paix ? Et sous quel statut ?

La paix en Algérie a été obtenue à Evian entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République Algérienne, largement issu des « terroristes » du FLN.
L’Afrique du Sud vit maintenant apaisée après des négociations entre Frederik de Klerk et le « terroriste » Nelson Mandela, avec le prix Nobel de la Paix 1993 à la clé.

Benyamin Netanyahou prend argument du caractère « terroriste » du Hamas pour écarter toute négociation et par contre faire avancer ses projets d’un plus grand Israël.
Pourtant, l’activiste israélien engagé pour la paix Gershon Baskin a déjà en 2011 coordonné l’accord de libération du soldat Gilad Shalit avec le Hamas, organisation dont la charte fixe comme objectif la destruction de l’État d’Israël .

Au 5 février 2025, 148 des 193 États membres de l’ONU avaient reconnu l’État de Palestine. Des « puissances occidentales », comme la France, pourraient prochainement reconnaître également cet État. Benyamin Netanyahou pourrait ainsi trouver des interlocuteurs à sa mesure pour rechercher une fin à cette situation d’un colonialisme de plus en plus dénoncé sur la planète, et peut-être partager un prix Nobel.

Les enquêteurs de la Cour Pénale Internationale (CPI) relèveront certainement de nombreuses atteintes aux droits de l’homme mais celles-ci resteront très certainement impunies, grâce aux veto (nom invariable) des États-Unis, alliés inconditionnels pour l’instant de l’État sioniste.

Le dossier, complexe, sera éclairé par Martine Cohen et Fabienne Messica au cours de la prochaine Rencontre de Martel sur le thème :

Israël-Palestine
La paix et la justice sont-elles encore possibles ?
samedi 27 septembre 2025 à 16 h
à Martel dans la salle Du Guesclin du Palais de la Raymondie

Fabienne Messica, sociologue, membre du Conseil National de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), spécialiste de l’éducation, de l’immigration, et des discriminations, suit de près l’actualité au Moyen Orient, en particulier via son blog chez Mediapart ; elle a également coécrit le livre « Refuzniks israéliens – Ces soldats qui refusent de combattre en territoires occupés » (mai 2023).

Martine Cohen, sociologue dans le Groupe Sociétés, Religions, Laïcités du CNRS, membre de la LDH et des mouvements La Paix Maintenant et Standing Together, est une spécialiste des religions, du catholicisme au judaïsme, en particulier le judaïsme français dans ses relations avec le régime israélien aux prises avec la Palestine. Elle a écrit et coécrit sur le conflit israélo-palestinien dans la revue Esprit.

Donnez votre avis sur la situation politique actuelle !

Alors que les cahiers citoyens remplis lors du « Grand Débat » n’ont toujours pas été publiés, alors que les mesures préconisées par la Convention citoyenne pour le climat ont été – pour la plupart – mises aux oubliettes, plusieurs groupes locaux de l’association nationale Attac vous donnent la possibilité de vous exprimer pour définir les mesures prioritaires qu’il faudrait, selon vous, mettre en œuvre pour sortir le pays (et en corollaire nos territoires) de la crise dans laquelle il s’enfonce.

Ce sondage est hébergé par la plateforme CONVERGER dont le but est « Mieux vivre ensemble » et le slogan « La Démocratie est comme le cerveau, elle ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. ».

Pour répondre au sondage et donner ainsi vos priorités, cliquez simplement dans l’image.

Dès que vous avez voté, vous pouvez consulter en direct les résultats provisoires issus de tous les votes déjà émis.