Mobilisation pour la ligne POLT (Paris-Toulouse)

Hé non, « Intramuros » n’est pas qu’une application qui ne servirait qu’à relayer les informations de Cauvaldor. Elle peut aussi servir à transmettre à tout un chacun des informations qui touchent notre quotidien, pour peu qu’il y ait une volonté initiale.

En l’occurrence, la municipalité d’Alassac a décidé de faire partager les infos de l’association « Urgence Ligne POLT » à tous ses administrés et plus !

Créée le 30 Janvier 2010 à Brive, « Urgence Ligne POLT » fédère les initiatives et les diverses organisations locales et collectivités adhérentes, en faveur de la promotion et du développement de la ligne et des dessertes ferroviaires de l’axe Paris-Orléans-Limoges-Toulouse.

A travers une lettre, elle demande la réunion de l’État et des Régions en urgence afin d’aboutir à un accord sur le financement et la signature d’une convention avant la fin de l’année afin d’assurer la réalisation de la modernisation de l’axe POLT, inscrite dans le schéma directeur de la ligne.

Rappelons en effet la décision du Conseil Départemental lotois de financer la construction de la LGV Bordeaux / Toulouse à hauteur de 29 millions d’euros et non pas de faire porter son effort sur l’existant au plus prêt de notre territoire : la Ligne POLT.

Pour lire cette lettre, cliquez-ici.

Projet Sandaya au Lac de Tolerme : c’est oui !

Le futur du lac de Tolerme ?

La première consultation publique réalisée dimanche 6 mars par la Symlat et le Grand Figeac dans les 12 communes concernées par le projet a rendu son verdict : 70% des votants ont exprimé la volonté de poursuivre ce projet touristique autour du Lac de Tolerme.

Sans remettre en cause les résultats de ce vote, il nous semble important de relativiser ce résultat avec le fort taux d’abstention à ce scrutin citoyen : 1459 votants sur 2960 inscrits, c’est moins d’un électeur sur 2 qui s’est rendu dans les mairies pour donner son avis quant à ce projet.

Pourtant, comme nous l’avions écrit dans un précédent article, plusieurs réunions publiques s’étaient tenues en amont, avec à chaque fois un nombreux public et les habitants ont été également régulièrement informés de la teneur du projet par les premiers opposants à celui-ci : les membres de l’association Tolerme Nature.

Nous ne pouvons que nous interroger sur cette abstention : est-elle due à un manque d’implication des habitants ? À une certaine renonciation portée par la difficulté du pot de terre c’est-à-dire les habitants, contre le pot de fer représenté ici par la société Sandaya et soutenue par les élus des communes et de l’intercommunalité ?

Quoiqu’il en soit, nous serons attentifs à l’évolution de ce projet puisque comme le dit Vincent Labarthe dans cet article de la Dépêche du 7 mars  :

« Ce n’est absolument pas un sujet de défiance, au contraire. Le travail mené nous a permis de nous retrouver sur un projet acceptable, qui pourra être amendé par les propositions recueillies dans les réunions publiques. Quand j’étais jeune, j’ai toujours entendu dire que sur ce territoire les élus étaient passés à côté de tout… là ils ont eu la chance de se prononcer sur l’avenir. Ils ont saisi cette chance et ils ne peuvent être que satisfaits. Je suis très satisfait aussi parce que finalement ça conforte les élus du territoire dans leur choix de soutenir ce projet et ça leur permet une belle rencontre avec la population. Le compte y est. »

Les opposants au projet auront aussi leur mot à dire et il nous semble important de rappeler dans ces quelques lignes ce que disait Marie-Jeanne Tournemire, pour l’association Tolerme Nature dans un article de la Dépêche peu avant la consultation : L’initiative du Grand Figeac d’organiser cette consultation citoyenne permet de remettre à l’agenda la question de la valorisation du site du Tolerme pour dynamiser l’économie locale. Tout le monde s’accorde sur le potentiel touristique du Haut Ségala. La question, la seule vraie question, c’est quel projet de développement touristique souhaitons-nous ?… Certains se diront peut-être alors encore une opportunité manquée !… Mais faut-il pour autant se résoudre à accepter un projet qui ne correspond pas au Haut Ségala, à la nature du site, aux préconisations officielles de tourisme durable et aux constats répétés du GIEC que nous ne pouvons ignorer ? Nous voterons non au projet Sandaya. Et nous appelons le Grand Figeac à organiser un appel à proposition de projets de développement touristique autour du Lac du Tolerme, sur la base d’un cahier des charges élaboré avec les citoyens du Haut Ségala… »

Pour clore cet article, nous pensons qu’il est intéressant de vous donner à lire celui de Nestor Romero dans Mediapart à ce sujet ; comme quoi le débat est loin d’être terminé !

 

Mais au fait, c’est quoi exactement un tiers-lieu ?

Suite à nos deux articles précédents consacrés à des projets de tiers-lieux, l’un aux Quatre Routes du Lot et l’autre à Gignac, vous avez certainement envie d’en savoir davantage au sujet de ces espaces hybrides, berceaux d’initiatives collectives. D’autant que la définition de « tiers-lieu » est plutôt floue et que le mot est devenu une sorte de fourre-tout. Il paraît d’ailleurs que 8 personnes sur 10 ne savent pas de quoi il s’agit. Nous vous livrons donc le résultat notre petite enquête.

Une tentative de définition

Tout d’abord, la définition du Ministère de la cohésion des territoires : « Les tiers-lieux sont des espaces physiques « pour faire ensemble » : coworking, microfolie, campus connecté, atelier partagé, fablab, garage solidaire, social place, makerspace, friche culturelle, maison de services au public… Les tiers-lieux sont les nouveaux lieux du lien social, de l’émancipation et des initiatives collectives. Ils se sont développés grâce au déploiement du numérique partout sur le territoire. Chaque lieu a sa spécificité, son fonctionnement, son mode de financement, sa communauté. Mais tous permettent les rencontres informelles, les interactions sociales, favorisent la créativité et les projets collectifs. En résumé, dans les tiers-lieux on créé, on forme, on apprend, on fabrique, on participe, on crée du lien social… ». Il ne vous aura pas échappé que cette définition fourmille de mots anglais qui trahissent les origines du concept de tiers-lieux.

Un petit historique

La notion de tiers-lieu remonte aux années 80 et aux travaux du sociologue américain spécialisé dans les questions urbaines, Ray Oldenburg. Selon sa définition, le troisième lieu, entre le domicile (le premier) et le travail (le second) fait référence à des espaces où les individus peuvent se rencontrer, se réunir et échanger de façon informelle. Parce qu’ils instaurent d’autres appropriations et partages de l’espace, ils sont selon lui importants pour la société civile, la démocratie et l’engagement civique. Plus tard, c’est la mutation des modèles traditionnels de travail et d’apprentissage qui a fait renaître la notion de tiers-lieu inspirée d’Oldenburg et qui donnera le jour à Berlin en 1995, au premier espace de travail coopératif historique, le C-base. Fondé sous forme d’un « hackerspace  » participatif avec un accès gratuit au réseau internet, il est rapidement popularisé sous le terme de « coworking » lié à ces nouvelles méthodes de travail collaboratives. En France, le 1er coworking, « La Cantine », voit le jour à Paris en 2008.

Un espace de coworking

Un panel de tiers-lieux

Si l’espace de coworking est peut-être le plus connu, il y a une multitude de tiers-lieux, comme en témoigne la définition du ministère, avec des vocations différentes. Alors, pour s’y retrouver, nous allons nous appuyer sur la classification de Raphaël Besson, chercheur en économie territoriale et développement local. Cette typologie, d’ailleurs basée sur les travaux d’Oldenburg, père des tiers-lieux, distingue :

  • Les tiers-lieux d’activités désignent les espaces de travail partagés et collaboratifs. Ils répondent aussi bien aux besoins des jeunes entrepreneurs, des travailleurs nomades que des entreprises en recherche de flexibilité. On y vient pour partager des outils, et surtout croiser des expériences, échanger, imaginer des projets.
  • Les tiers-lieux d’innovation visent à stimuler les procédés d’innovation à travers l’intelligence collective, l’expérimentation et le prototypage. On retrouve par exemple dans cette catégorie les makerspaces (atelier de fabrication numérique avec mise à disposition de machines-outils), les Fab labs (laboratoires de fabrication où l’on trouve des machines, des artisans, du matériel de fabrication…) et les Living labs (laboratoires vivants participatifs qui impliquent les utilisateurs finaux dans la recherche d’innovation).
  • Les tiers-lieux culturels ont vocation à partager les savoirs et les cultures, en positionnant l’usager au cœur des processus d’apprentissage, de production et de diffusion de ces connaissances. Il peut s’agir des Bibliothèques Troisième Lieu, des centres de culture scientifique, des espaces d’exposition, de microfolies (plateformes culturelles de proximité)…
  • Les tiers-lieux sociaux sont animés par une ambition sociale. Ils répondent aux enjeux de société, de participation citoyenne et d’action publique. À ce titre, on peut citer Disco Soupe, installé à Sarcelles, où les habitants partagent leurs ressources, savoir-faire et compétences afin de préparer des repas pour les personnes en difficulté.
  • Les tiers-lieux de services et d’innovation publique sont déployés par les collectivités pour dynamiser leurs territoires. On peut citer les maisons de services aux publics, les conciergeries solidaires, les commerces multi-services…

Au-delà de ces catégories, beaucoup d’espaces hybrides et multiformes voient le jour avec toujours les mêmes préoccupations: développer « le faire ensemble » et retisser des liens.

Micro-Folie de Sevran pour amener l’art en banlieue

Une finalité commune

Si chaque tiers-lieu est unique car il est à l’image des besoins et des opportunités de son territoire, il repose toujours sur les mêmes notions clés:

  • Une communauté : lieux de sociabilité, les tiers-lieux favorisent les échanges et les rencontres entre des acteurs aux parcours et projets variés, mêlant ainsi co-création, partage, convivialité… Un tiers-lieu n’est pas la somme de projets individuels mais bien un projet collectif, voulu et porté par une communauté (habitants, entreprises, indépendants, associations, collectivités…).
  • Un territoire: les tiers-lieux physiques s’intègrent aux projets de développement de leur territoire. Ils sont adaptés à leur environnement pour y apporter une réelle valeur ajoutée au service des usagers.
  • Une gouvernance: lieux basés sur la co-création, leur gouvernance et fonctionnement tendent à être ouverts et participatifs.
  • Des animations: lieux vivants, les tiers-lieux sont animés le plus souvent par la communauté elle-même afin de partager et mettre en lumière les capacités et talents de chacun.

Finalement, nous pourrions définir le tiers-lieu comme tout espace ouvert et hybride, entre écosystème créateur de valeur et lieu de vie. Sa principale vocation est de favoriser les échanges et les rencontres entre des acteurs hétérogènes d’un territoire donc le bien vivre ensemble, tout en activant les ressources locales et, in fine, créer de la valeur (économique, sociale, éducative…) sur ce dernier.

Une démarche de co-construction qui renvoie au projet des Quatre Routes du Lot

Espace décloisonné et ouvert sur l’extérieur, le tiers-lieu s’inscrit dans l’idée que chaque personne a quelque chose à apporter pour participer à la vie de la communauté et que chacun est à la fois usager et contributeur de cet espace partagé. En s’appuyant sur l’expertise des porteurs de projet, la mise en place de celui-ci se fait en général à travers une démarche participative de co-construction avec les citoyens. Les activités qui sont proposées dans ces espaces correspondent à des besoins identifiés du territoire. En permettant de repenser et de relocaliser la création d’activités au sein des territoires, en proposant des projets inclusifs, les tiers-lieux offrent une réponse à la disparition des lieux de socialisation traditionnels, à la désertification, à la fracture numérique et à l’isolement culturel.

Enfin, pour comprendre ces endroits atypiques et découvrir les formes très différentes qu’ils peuvent prendre, deux journalistes ont entrepris un tour de France des tiers-lieux qu’elles nous restituent sous forme d’un podcast documentaire intitulé « T’as de beaux lieux ». Tous les 15 jours, elles nous livrent un reportage consacré à un de ces lieux qui changent le monde, ces nouveaux espaces d’expérimentation qui tentent d’inventer une société plus soutenable, plus durable. Pour les oreilles curieuses, c’est ICI !

Un tiers-lieu à Gignac initié par la municipalité ?

Voici des informations qui n’ont pas été présentées au sujet de l’ancien multiple rural pendant la réunion publique de samedi dernier.

Car, bien que de nombreuses questions aient été posées aux conseillers présents à ce sujet, invariablement la réponse était : tant que l’accompagnement ADEFPAT n’est pas terminé et le projet finalisé nous ne vous en dirons pas plus…

Rien à voir et pourtant !

Nous vous annoncions, dans un article publié la semaine dernière, la création d’un tiers-lieu aux Quatre Routes du Lot et nous vous donnions le lien pour accéder au questionnaire en ligne qui permettra aux membres du collectif « L’En Train » d’affiner leur projet aux plus près des préoccupations des habitants du territoire ciblé.

Dans le même esprit, c’est-à-dire vous tenir informés des nouvelles concernant notre territoire, nous nous sommes rendus au Conseil Communautaire du lundi 7 mars à Gramat. Ce fut un moment agréable que de retrouver cette atmosphère de ruche où les présentations de projets s’enchaînent avec de vrais moments de dialogue, le tout étayé par de solides argumentaires et dossiers toujours présentés efficacement avec le souci d’expliquer.

Ainsi, à la lecture de l’ordre du jour de ce conseil un point (le n°10) a attiré notre attention : Accompagnement ADEFPAT – Développement du site de la Source Salmière – SIVU de Miers-Alvignac.

Après la présentation de cet accompagnement et la délibération prise pour son lancement, le vice-président en charge du dossier devait donner diverses informations portant sur les accompagnements mis en œuvre depuis la nouvelle mandature. Malheureusement, par manque de temps (le conseil durait déjà depuis 3 heures), ce point n’a pu être fait. Néanmoins pour ne pas rentrer sans informations nous avons pu prendre connaissance du tableau qui devait étayer ces propos :

Accompagnement ADEFPAT pour le multiple rural de Gignac : un projet de tiers-lieu inclus dans l’opération « Cœur de village » à Gignac

Projet : Espace village à Gignac 

Descriptif synthétique : Création d’un tiers-lieu innovant pour redynamiser le bourg et pallier l’absence de commerces.

L’objectif est de proposer plusieurs services (restauration rapide /bar, point-relais, salle des associations etc.) au sein d’un même lieu, en lien avec l’aménagement du centre bourg (opération « cœur de village »).

Date de lancement accompagnement : Juillet 2021

Date de fin accompagnement : Mars 2022

Voilà ce qui pourrait éclairer les décisions municipales à l’encontre de notre association et de son projet de tiers-lieu… et le refus de notre participation à cet accompagnement ADEFPAT !

Nous aimerions aller un peu plus loin qu’une vaine polémique : nous avons renseigné le questionnaire du collectif « L’en Train » et avons été surpris de constater la différence de contenu entre ce questionnaire et celui proposé par notre équipe municipale…

Nous ne pouvons que vous conseiller de cliquer sur ce lien pour vous rendre compte par vous-mêmes ce qu’aurait pu être le questionnaire que nous avons renseigné au sujet de l’ancien multiple rural.

Comme quoi une autre vision des choses est possible avec une vraie concertation.

Retour sur les origines de la crise en Ukraine

Alors que le numéro de mars du mensuel, le Monde diplomatique, partait pour l’impression, l’armée russe n’avait pas encore attaquée l’Ukraine. Cependant, dans le numéro de février, alors que les menaces d’une intervention militaire russe étaient réelles, le chercheur David Teurtrie dans un article  » Ukraine, pourquoi la crise », faisait une analyse pertinente de la genèse de ce conflit et de ses enjeux géopolitiques. À la demande d’un grand nombre de ses lecteurs, le journal a mis cet article en accès libre. Alors que l’émotion et l’indignation sont à leur comble et à juste titre, il semble nécessaire de prendre un peu de recul pour contextualiser cette situation tragique et appréhender dans leur complexité les relations internationales qui ont fait le terreau dans lequel s’enracine ce conflit.

La crise en Ukraine au moment des accord de Minsk en 2015

Selon l’auteur, « le malentendu remonte à l’effondrement du bloc communiste en 1991 ». Alors que l’OTAN n’avait plus lieu d’être puisqu’elle avait été créée pour faire face à la menace soviétique, aucun schéma d’intégration de cette autre Europe n’a été proposé. Pourtant les élites russes n’ont jamais été aussi pro-occidentales qu’à cette période. Six ans plus tard, contrairement à ce qu’avaient promis les dirigeants occidentaux à M. Mikhaïl Gorbatchev, l’OTAN s’élargit à tous les pays d’Europe de l’Est. En 1999, Boris Eltsine, qui avait œuvré à l’implosion de l’URSS, ne voit pas sa contribution récompensée mais sort au contraire comme le grand perdant sur le plan géopolitique de la guerre froide et les élites russes se sentent trahies.

Lorsque l’Alliance Atlantique entre simultanément en guerre contre la Yougoslavie, l’OTAN, bloc défensif, se transforme en alliance offensive et viole le droit international, viol réitéré par les États-Unis lorsqu’ils poussent à la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo, juridiquement  province serbe et quand ils envahissent l’Irak sans aval de l’ONU. Selon, David Teurtrie « les Occidentaux ayant ouvert la boîte de Pandore de l’interventionnisme et de la remise en cause de l’intangibilité des frontières sur le continent européen, la Russie leur répond en intervenant militairement en Géorgie en 2008 […] Mais, en remettant en cause l’intégrité territoriale de la Géorgie, la Russie viole à son tour le droit international. »

Retrouver l’intégralité de l’article « Ukraine, pourquoi la crise » en accès libre ICI

Les masques tombent, retournons au cinéma !

En ce mois de mars, comme chaque année, c’est « La Fête du Court-métrage ».

Après deux éditions confinées, celle-ci revient enfin dans les salles. Près de chez nous, vous allez pouvoir assister à plusieurs séances au Centre Culturel de Brive du 16 au 20 mars: tous les détails sont ICI.

En ce qui concerne Gignac Ensemble, nous avons également un « projet court-métrage » dans les cartons en partenariat avec le Foyer Rural et Ciné-Lot. Nous reviendrons vers vous prochainement quand les modalités seront plus avancées.

Dans le même temps, les plateformes de streaming ne sont pas en reste, et actuellement et jusqu’au 17 mars, vous pouvez profiter d’une « Intégrale Pialat » sur le site de La Cinetek : pour la modique somme de 5€ vous avez accès à tous ses longs métrages, citons notamment :

  • L’enfance nue
  • Nous ne vieillirons pas ensemble
  • Loulou
  • A nos amours
  • Sous le soleil de Satan (palme d’or à Cannes 87)

ainsi qu’à son célèbre feuilleton « La maison des bois » diffusée sur les ondes de l’ORTF au début des années 70.

C’est une occasion unique à ne pas manquer !

Ukraine : Halte à la guerre

Il est possible de faire un don pour aider les Ukrainiens auprès d’associations reconnues, permettant de s’assurer de la bonne affectation des fonds et de contrer les escroqueries en tous genres qui se multiplient depuis le début du conflit, y compris par le biais d’associations spécialement créées pour la circonstance.

Voici 4 organismes labellisés « Don en confiance » auxquels vous pouvez donner :

Et n’oubliez pas – le cas échéant – de cocher la case « Urgence Ukraine » pour la bonne affectation de votre don.
Merci pour eux.

L’industrie minière prépare le pillage des fonds marins

Le sommet sur les océans a donné le feu vert au capitalisme bleu

Peu d’avancées concrètes ont été réalisées à Brest, au « One Ocean Summit » qui s’est surtout transformé en festival de « la croissance bleue » et avalisé l’exploration des fonds marins.

Du 9 au 11 février, ce sommet international souhaité par Emmanuel Macron a réuni des représentants du milieu scientifique, des jeunes entreprises, des ONG libérales, des multinationales, banques, assurances, et un nombre de chefs d’État bien plus petit que ce qui avait été annoncé au début (une vingtaine seulement, dont le dictateur égyptien Abdel Fattah al-Sissi qui accueillera la COP27 à l’automne).

En huis clos, dans les anciens entrepôts qui surplombent le port militaire et malgré les grands discours, les déclarations concrètes sont restées limitées.

Rien sur la surpêche ni sur l’exploration minière sous-marine qui a été reléguée dans les couloirs pendant les pauses entre les grosses conférences, devant à peine une vingtaine de personnes.

Car, riches en minerais, les fonds marins sont la cible d’États et de compagnies minières. Si l’exploitation n’a pas encore commencé, la pression grandit et les conséquences pourraient être irréversibles.

La prochaine ruée vers l’or aura des airs de plongée

Car c’est désormais sur les fonds marins que lorgnent les compagnies minières : Thallium, cobalt, or, manganèse, nickel, les abysses regorgent de minerais. Alors que les gisements terrestres s’épuisent.

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Un spectacle à l’occasion du printemps des poètes le samedi 12 mars à Saint-Céré

Ce samedi 12 mars c’est le traditionnel « Printemps des poètes » et nous vous proposons à cette occasion le spectacle de la troupe du « Lieu Commun » qui nous présentera L’Ephémère en poésies et en chansons.

Douze interprètes, amateurs et passionnés, coachés par Sarah Lazerges et accompagnés de 3 musiciens locaux, reviennent sur scène après le succès de leurs deux premiers spectacles (Boris Vian es-tu là en 2020 puis Brassens mais pas que en 2021).

Le spectacle est « au chapeau » et ce sera donc le samedi 12 mars à 20h30 à la MJC de Saint Céré.

Réservation conseillée auprès de Claire au 06 43 57 99 68 car la jauge est limitée.

Lac de Tolerme : Stop ou encore pour le projet de Sandaya ?

Plusieurs articles parus dans les médias lotois nous ont rappelés ces dernières semaines l’échéance du 6 mars et de la consultation publique comme le marqueur décisif relatif au projet d’aménagement des abords du Lac de Tolerme.

Nous nous sommes faits de nombreuses fois le relais des luttes des habitants de ce territoire sans omettre les arguments des partisans de ce projet.

Le 1er septembre, à la demande du Grand Figeac et des communes concernées, le porteur de projet, la société Sandaya,  a présenté les détails de son projet lors d’une réunion publique ayant réuni plus de 500 personnes (voir plus bas *).

Devant les nombreuses interrogations et remarques des participants à cette réunion, et afin d’apporter une réponse à ce projet, le Grand Figeac a décidé d’organiser un scrutin citoyen permettant aux habitants des 12 communes adhérentes au Symlat (syndicat mixte du Lac du Tolerme) de se déterminer sur la question suivante :

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