Toute l’équipe de Gignac Ensemble vous présente ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année, illustrés ici par ce texte que Jacques Brel avait écrit pour le nouvel an 1968.
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Gignac Ensemble se met en pause
Le Conseil d’Administration de Gignac Ensemble s’est réuni pour faire un point global sur notre association après 4 années d’activité.
Nos 2 points les plus positifs ont été :
– Notre site internet avec près de 500 articles publiés, le meilleur référencement de tous les sites gignacois, plusieurs dizaines de visites chaque jour et nos lettres d’information qui touchent plusieurs centaines de lecteurs, bien au-delà de la commune de Gignac. Malheureusement nous ne pouvons pas toucher les nombreux gignacois qui ne sont pas à l’aise avec les outils numériques.
– Nos manifestations régulières ou exceptionnelles (troc-plantes, conférence, nuit des étoiles, foire aux livres, bourse aux jouets, etc.) qui participent à l’animation de la vie de la commune et sont très appréciées.
Néanmoins, comme vous le savez, nous sommes interdits de communication officielle (bulletin municipal et Intra-Muros) et plusieurs panneaux d’affichage ont disparu, les autres sous clé sont réservés à quelques associations. Nous rappelons aussi que les subventions municipales nous ont toujours été refusées.
Ainsi, la position de la mairie à notre égard n’encourage pas les gignacois à participer à nos initiatives en s’affichant publiquement avec nous. Le résultat évident, c’est que ces empêchements ne nous ont pas permis de mettre en œuvre les principaux points mentionnés dans nos statuts :
Et devant notre difficulté à recruter de nouveaux adhérents au-delà de la trentaine de notre premier cercle, nous ne pouvons que nous poser la question : est-ce que les buts de notre association posent problème à certains gignacois ?
Aussi, après un long débat, le conseil d’administration a décidé que nous devions prendre un temps de réflexion avant d’envisager la suite de notre association.
En conséquence, notre traditionnelle Bourse aux Jouets de fin novembre est annulée et nous savons que cela va faire de nombreux déçus, mais nous n’avons pas, à ce jour, le nombre de bénévoles suffisants pour organiser à nouveau cette grosse manifestation.
Néanmoins, pause ne veut pas dire arrêt, et nous continuerons à publier ponctuellement sur ce site afin de vous tenir notamment informé de nos futures actions.
Ciné-débat à Souillac avec Attac 46 vendredi 20 septembre à 20 heures au cinéma Le Paris
Il s’agira du film « Chez nous » de Lucas Belvaux consacré à l’extrême droite.
Ça se passe ici, en France, chez nous, chaque jour.
Un discours se banalise. Une parole se libère, disséminant une odeur qui dérange de moins en moins. C’est une marée qui monte, qui érode les défenses, les digues. C’est un discours qui change selon ceux à qui il s’adresse, qui s’adapte à l’époque, qui caresse dans le sens de tous les poils. Un discours qui retourne les mots, les idées, les idéaux. Qui les dévoie. Un discours qui dresse les gens les uns contre les autres. Et des gens glissent, imperceptiblement d’abord, puis plus franchement. De la solitude au ressentiment, du ressentiment à la peur, de la peur à la haine, puis à la révolution. Nationale.
On le dit, on en parle, on le montre et pourtant rien n’y fait. Sentiment de déjà-vu. D’impuissance, aussi. De sidération. Impression d’avoir tout essayé. Que chaque mot, chaque tentative de s’opposer se retourne contre celui qui la tente.
Que chaque parole, qu’elle soit politique, morale, culturelle, est déconsidérée, illégitime, définitivement.
Alors, peut-être la fiction est-elle la seule réponse audible, car, comme le discours populiste, elle s’adresse aux sentiments, à l’inconscient. Et aux tripes. Comme les démagogues, elle raconte des histoires. Mais, contrairement à eux, qui essaient de faire passer des fantasmes pour la réalité, qu’ils simplifient à l’extrême, la fiction, elle, essaie de comprendre, de rendre compte de la complexité du monde, de celle de l’humanité, de son époque. Et elle seule, sans doute, peut faire ressentir à chacun ses tremblements les plus intimes.
Lu sur Allociné :
- VSD : Si le film parvient à ouvrir les yeux ne serait-ce que d’un seul spectateur, il n’aura pas été conçu en vain.
- Ouest France : Un très bon film qui tient de bout en bout, avec suspense et sans caricature. »
- 20 Minutes : « Chez nous » n’est pas seulement un divertissement réussi, c’est aussi une puissante mise en garde.
La projection sera suivie d’un échange avec les militants d’Attac 46, pour ceux qui le souhaitent.
Connaissez-vous l’association « Citoyliens » ?
L’association Citoyliens, avec laquelle nous sommes en contact depuis plusieurs mois, a été créée en 2017 à Brive la Gaillarde.
Elle propose aux porteurs d’initiative sur des thématiques citoyennes identifiées (comme celles de Gignac Ensemble) d’utiliser un canal commun pour communiquer, et moins recourir aux outils Facebook, Instagram, etc.
Elle diffuse les initiatives du sud de la Corrèze, du nord du Lot et de l’est de la Dordogne.
Pour ne pas répéter leurs publications, nous avons mis dans le bandeau de droite de notre site un lien permanent vers cette association ; n’hésitez pas à le consulter régulièrement, voire à vous abonner à leur lettre d’informations.
A titre d’exemple, nous vous vous donnons à lire ici l’article sur la ferme bio de Vertougit que nous connaissons personnellement très bien.
Vente urgente de kiwis bio (pour éviter qu’ils soient perdus)
Vente urgente de kiwis bio (pour éviter qu’ils soient perdus) à Vertougit chez Denis Genier les mardi 3 et mercredi 4 septembre.
1,5 euros le kilo pour les caisses non triées et 3 euros le kilo pour les caisses triées.
Si vous voulez aider au tri, c’est lundi 2 septembre et mardi 3.
Merci d’avance pour lui et pour les kiwis
Alors si vous êtes dispos….
Er si vous pouvez transmettre à d’autres personnes de votre entourage…..
Et si vous connaissez des structures susceptibles d’être intéressées par un apport de kiwis…..
Car il en reste vraiment beaucoup et ce serait tellement dommage de tout jeter.
Pour les ventes c’est possible lundi de 16h à 18h
Mardi de 17h à 18h
Mercredi de 9h à10h
Nouveau rapport du Défenseur des droits
L’institution publie ce jour un rapport intitulé « Droits des usagers des services publics : de la médiation aux propositions de réformes », qui s’appuie sur la contribution de différents médiateurs, et met en avant des propositions en vue d’un meilleur respect des droits des usagers et de l’amélioration des relations entre usagers et administrations.
Rappelons que les dispositifs de médiation entre les usagers et les administrations sont à la disposition de tous pour résoudre les problèmes avec les services publics et en 2023 le Défenseur des droits a reçu plus de 92 000 réclamations.
Droit à l’information, droit à l’erreur, droit à un recours effectif, droit à l’égalité d’accès et de traitement, ce rapport présente un certain nombre de propositions de portée générale ainsi que des recommandations pour le respect des droits des usagers et l’amélioration des relations usager-administration.
Plusieurs domaines sont concernés : la place du numérique dans l’accès aux services publics, le traitement algorithmique des données des usagers par les administrations, la participation des usagers à l’élaboration et à l’évaluation des politiques ou encore l’adaptation du droit aux nouvelles structures familiales comme les familles monoparentales.
Pour lire le rapport dans son intégralité, cliquez simplement SUR CE LIEN.
Espérons surtout que ce rapport ne sera pas le dernier, car en cas de changement de majorité parlementaire, ce poste de Défenseur des droits pourrait être menacé.
Inauguration de la place Saint-Martin le 15 juin
Nous l’attendions tous depuis l’an passé déjà, la place de l’église va enfin être officiellement inaugurée ce samedi 15 juin.
La place Saint-Martin lors de notre dernier troc de plantes le 28 avril dernier
Et le fait que le 15 juin soit le jour où nous avions prévu d’organiser une rencontre avec les gignacois est bien sûr un pur hasard.
Aujourd’hui, c’est « Le jour de la Terre »
La Journée de la Terre est un événement mondial qui vise à souligner l’importance de la protection de l’environnement. Elle a lieu chaque année le 22 avril.
Cette date a été choisie en référence à une manifestation organisée à l’initiative du sénateur américain Gaylord Nelson le 22 avril 1970 où des millions d’Américains ont participé à des centaines de rassemblements ayant pour thème la préservation de l’environnement.
A cette occasion, le magazine en ligne FUTURA nous propose de voir ou revoir 7 documentaires ayant pour thème l’environnement : Mission Régénération, Une vie sur notre Planète, Demain, Les Gardiennes de la Planète, Planète en furie, Les pieds sur terre, Une vérité qui dérange
Lien de la page Futura : https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-7-documentaires-environnement-quil-faut-avoir-vu-tout-comprendre-113012/
Le Lot visé par les géants industriels du photovoltaïque
De nombreux projets de parcs photovoltaïques à grande échelle sont en cours dans notre département. Au sud, dans la vallée du Lot et du Célé ainsi que dans les environs de Montcuq, habitants et élus s’organisent pour faire barrage à la création de ces méga-centrales solaires.
Dans le Parc naturel régional des Causses du Quercy, sur la commune de Tour-de-Faure, TotalEnergies projette la construction d’une centrale photovoltaïque de 44 300 panneaux, qui s’étendra sur une surface de près de 20 hectares divisée en trois zones clôturées. Plus de 7000 arbres doivent être arrachés et 3548 mètres de clôtures de 2 mètres de haut vont être posés. Une dorsale de raccordement acheminera l’électricité jusqu’à Cajarc et TotalEnergies cherche à construire d’autres centrales dans le parc régional en suivant cette dorsale.
Non loin, toujours sur le Causse de Tour-de-Faure, l’industriel Trinasolar (filiale d’une entreprise Chinoise dirigée par l’ancien directeur régional Total Quadran Sud) vient de déposer un permis de construire pour un parc de 20 hectares qui acheminera l’électricité suivant une dorsale qui suit la vallée du Lot.
A Montcuq, c’est 66 hectares de terres agricoles productives qui doivent-être saisis pour un projet industriel photovoltaïque. Au total dans le Lot, plus d’une vingtaine de projets photovoltaïques sont à l’étude actuellement : Crayssac, Catus, St-Germain du Bel Air, Souillac, Bach, Laramière, Rignac, Lanzac, Lissac et Mouret, Séniergues, St-Jean de Lespinasse, Lachapelle-Auzac, Mauroux, Floressas, Sérignac, Porte du Quercy…
Habitants et élus mobilisés
Concernant le projet de Tour-de-Faure, les élus du Conseil Départemental, la présidente du PNRCQ, les maires des communes avoisinantes, opposés à l’usine photovoltaïque, ont signé une motion commune demandant à la préfète l’abandon du projet.
Ils regrettent que ce projet d’usine photovoltaïque, qui détruit 19 ha de forêts et de pelouses sèches au sein de PNRCQ, se soit construit à bas-bruit et a surgit, au terme d’une enquête publique menée rapidement, sans information, sans concertation avec les acteurs du territoire.
Ils affirment être conscients du réchauffement climatique et de la nécessité impérieuse de produire de l’énergie décarbonée. Mais ils souhaitent agir contre les G.E.S. en préservant les puits de carbone et la biodiversité, dans le cadre d’une COP Régionale avec tous les acteurs du territoire (la Préfète, le Conseil Départemental, le PNRCQ, l’EPCI et les associations environnementales).
Voici un extrait de la lettre que les élus ont adressée à la préfète:
Où était la concertation lorsque les élus des communes avoisinantes s’élevaient contre ce projet en signant une motion commune pour préserver la biodiversité, le patrimoine touristique et culturel, l’économie agricole d’un territoire unique entre Lot et Célé ?
Où était la concertation lorsque, au moment où la préfecture signait le permis de construire, le Conseil Départemental, développant le plan Lot Solaire, s’insurgeait contre « les marchands de soleil » ?
Par la volonté d’un maire, qui ne se préoccupe pas des conséquences écologiques et économiques induites au-delà de sa propre commune, vous allez laisser anéantir toute une région à l’écosystème fragile, au profit d’une multinationale Total énergie, par ailleurs peu appréciée pour ses considérations environnementales, sur la base d’une pensée schizophrénique alliant la dissonance cognitive à l’injonction paradoxale :« Lutter contre les gaz à effet de serre en supprimant les puits à carbone, préserver la biodiversité par la destruction d’espèces protégées. »
Un spécialiste de la démocratie participative invité à Martel samedi 13 avril
Moins d’un mois après la conférence de haut vol animée par l’avocat de renom Arié Alimi, nos amis de la Ligue de droits de l’Homme de la section de Martel vous invitent à une nouvelle conférence le samedi 13 avril à 16 h toujours dans la salle Duguesclin du palais de la Raymondie.
Retour sur une rencontre exceptionnelle
Avant de présenter cet événement à venir, faisons un petit retour sur la rencontre du mois de mars, remarquable tant par la qualité des témoignages des spectateurs que par l’exposé clair et détaillé d’Arié Alimi, pénaliste spécialiste des violences policières et membre du bureau de la LDH. Dans la nombreuse assemblée, des témoins et victimes des techniques très controversées, voir illégales des forces de l’ordre (nasse, usages de LBD…) se sont exprimées (une ancienne sénatrice, un médecin, des membres de la confédération paysanne, très représentée dans l’assemblée…) Deux inculpés (parmi 9), dans l’affaire du 8 décembre 2020, une opération antiterroriste commanditée par le Ministère de l’Intérieur contre des militants, nous ont également livrés des témoignages saisissants (pour en savoir plus sur cette affaire, cliquez ICI).
Arié Alimi nous a donné des clefs pour penser ce phénomène de l’usage de la force par l’État. Si l’État a mis en place un véritable système de contrôle social en s’appuyant sur son bras policier, c’est le résultat de sa perte de légitimité grandissante auprès de sa population. Or, l’usage de la violence, dans un État de droit, est très encadré et obéit à des règles restrictives qui valent pour les citoyens comme pour l’État. En abusant du dispositif de légitime défense (cadre dans lequel la violence peut s’exercer) sans que ses conditions soient réunies au sens strict du droit, la police se pose de facto comme une institution au-dessus des lois.
La puissance publique, qui a plus que jamais besoin du soutien de sa police, n’hésite pas à proposer des lois comme le projet de loi relatif à la sécurité publique de 2017 (ajouté au Code de la sécurité intérieure) avec son article L.435-1 contesté qui a ouvert la voie à une conception floue de la légitime défense pour les policiers, ni même à s’affranchir de la légalité – en autorisant, par exemple, l’usage de drones pour surveiller les manifestations (une décision pointée du doigt par le tribunal administratif et le Conseil d’État). Pour Arié Alimi, « l’État hors-la-loi est celui qui restaure la violence pure en dehors du droit pour assurer sa conservation ».
Alors que ce Jeudi 8 février 2024, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France pour avoir réalisé le 21 octobre 2010 à Lyon, une « nasse » spectaculaire, « garde à vue à ciel ouvert » avec plus 700 personnes « encagées » (principalement des lycéens et étudiants bloqués de 13 heures jusqu’à l’exfiltration avec contrôle d’identité de 17 heures à 20 heures), l’avocat pénaliste garde foi dans le droit : « Pour éviter l’inéluctable qui se dessine à l’horizon, il n’y a d’autre stratégie que celle du droit et des mots. »
Vous pouvez également retrouver Arié Alimi dans l’émission A l’air libre du 2 avril en accès libre sur Médiapart ICI. Il s’entretien avec le journaliste Edwy Plenel au sujet conflit israélo-palestinien à l’occasion de la sortie de son dernier livre Juif, français, de gauche… dans le désordre (Éditions La Découverte)
Et ce samedi 13 avril à 16 h à Martel
YVES SINTOMER est l’invité de la LDH pour une conférence intitulée: Du climat aux dérives autoritaires. Notre démocratie en danger ?
Yves Sintomer est professeur de science politique de l’université PARIS VIII et membre de l’institut universitaire de France. Il contribue par ses travaux à l’essor des dispositifs de démocratie participative et de gestion de proximité en France et en Europe à partir du milieu des années 2000 et au-delà, à l’époque contemporaine (tirages au sort, jurys citoyens, budgets participatifs, conseils de quartier, etc.).
Il a dirigé de nombreux livres et articles et donné de nombreuses conférences sur différents aspects de la démocratie.
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La démocratie représentative, notre système de base actuel, dans lequel est reconnu à une assemblée restreinte, notre Parlement, le devoir de nous représenter et le droit de prendre des décisions nous concernant. La démocratie participative qui transparaît à travers des initiatives comme les « consultations publiques » ouvertes ces derniers temps par différents ministères sur des projets de lois, règlements, décrets, par exemple cette consultation proposée le 22 novembre 2023 par la ministre de la Transition énergétique sur la « Stratégie française énergie-climat ». Démarche d’une démocratie à priori «horizontale».
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Mais, ces dernières années, se multiplient des marques, comme les recours répétés au 49-3, d’une démocratie par contre « verticale » : notre démocratie est-elle en danger ?
Nous tenions à remercier la section de Martel de la Ligue des droits de l’Homme de nous offrir la possibilité d’assister à des conférences d’aussi grande qualité.