La chanteuse Nawel Dombrowsky sera le 19 août à Turenne

Dans le cadre des Estéales qui se tiennent du 18 au 20 août à Turenne, vous pourrez venir applaudir Nawel Dombrowsky que nous avons eu le plaisir de voir tout récemment au festival Barjac M’En Chante et dont nous gardons un excellent souvenir.

Son spectacle « Les Femmes à la cuisine » est un spectacle musical dont les chansons originales ont été écrites et composées par Yanowski. Passant d’un personnage à l’autre, Nawel voyage entre le burlesque et la poésie, le rire et l’émotion. Dans une mise en scène qui laisse toute sa place à l’interprétation, elle est accompagnée d’une pianiste et d’une contrebassiste. Dans ce spectacle, si les femmes sont à la cuisine, ce n’est pas tant pour confectionner les bons petits plats de la ménagère docile, mais bien pour y échafauder le casse du siècle ! La cuisine, pour ces femmes, est aussi le lieu à partir duquel, non sans humour, on repense le monde : la violence sociale, l’exil, la guerre… Mais aussi celui où l’on se confie sur l’amour, la jalousie, l’instinct maternel (ou l’absence de celui-ci).  Un tour de chant féminin et féministe mais surtout et avant tout humain et humaniste.

Extrait :

La Nuit des étoiles c’est aussi sur ARTE

À l’occasion de la 32e édition des « Nuits des étoiles », ARTE propose une programmation spéciale qui invite à un grand voyage interstellaire. Avec notamment en prime-time un documentaire qui met en relation les travaux d’Einstein et Hawking et un documentaire inédit décryptant les menaces des astéroïdes auxquelles notre planète peut être confrontée et les efforts des agences spatiales pour mieux les détecter afin d’éviter des impacts dévastateurs.

Au programme sur ARTE, samedi 6 août 2022 et sur arte.tv :
12h05, 12h55, 13h50, 14h45 :  La magie du cosmos
15h40 et 16h35 : Mystérieux trous noirs (1&2)
20h50 et 21h45 : Einstein-Hawking, l’Univers dévoilé (1&2)
22h35 : Inédit Alerte aux astéroïdes
23h40 : Mission astéroïde
Retrouvez toute la programmation ainsi que de nombreux contenus exclusifs sur arte.tv/nuitsdesetoiles

Habiter sans posséder, un concept original et novateur

Une initiative singulière fait son chemin : celle de la foncière Antidote. C’est un fonds de dotation qui permet d’habiter sans posséder, de quoi favoriser les communs et l’expérimentation, et une expérience de ce type a déjà vu le jour dans le Lot.

On le sait, la propriété́ privée dans un système capitaliste et productiviste exacerbe la valeur marchande au détriment de la valeur d’usage.

Mais ce droit a déjà été questionné. Citons Jean-Jacques Rousseau dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : “Ceci est à moi”, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, de misères et d’horreurs n’eut épargné celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, aurait crié à ses semblables : “Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne”. »

Peut-on imaginer une manière d’habiter sans posséder ?

C’est la tâche à laquelle s’attelle la foncière Antidote, en cherchant à neutraliser la partie la plus nocive de la propriété́, « l’abusus ». Si l’on prend l’exemple d’un arbre, l’usus donne le droit de dormir sous son feuillage, le fructus celui de manger ses fruits, et l’abusus le droit de le couper. Appliqué à un lieu collectif, neutraliser l’abusus revient donc à le sortir du marché́ afin qu’il ne puisse être vendu. Pour cela, la propriété en est confiée à un fonds de dotation, ici la foncière Antidote. Par le biais de baux emphytéotiques, elle va déléguer aux usagers tous les droits d’un propriétaire, sauf celui de vendre.

Cet article est issu de plusieurs articles de fond du magazine en ligne Reporterre. Voici 3 liens pour approfondir, avec notamment l’expérience lotoise de Clayrac :

« À la belle étoile », entre fiction et astronomie

Les nuits des étoiles se préparent aussi à la radio !

France Culture lance sa première collection “savoirs” dédiée à la jeunesse : « Les mondes de Chloé » qui est à découvrir en famille, dès 8 ans. La première saison « À la belle étoile », entre fiction et astronomie, est un voyage initiatique en 12 nuits, consacré à l’espace et aux constellations.

Pour écouter ou télécharger les podcast, c’est LA.

Et pour la bande-annonce, c’est ICI.

 

Bonne écoute !

Des offres de stage sont à pourvoir chez HOP

HOP, non pas la compagnie aérienne mais l’association Halte à l’Obsolescence Programmée, bien plus vertueuse en terme de bilan carbone.

Ces stages s’adressent à des étudiants qualifiés dans le domaine recherché.

Les profils actuellement recherchés sont :

  • Journalisme
  • Communication
  • Juridique

Pour le détail des offres et postuler, c’est ICI.

Les nuits des étoiles 2022

 » Depuis 1991, les Nuits des Etoiles sont animées par des équipes d’astronomes bénévoles. Ils devraient être plus de 200 encore cette année : clubs d’astronomie, planétariums, associations, offices de tourisme, mairies, etc.  à participer au dispositif et vous proposeront un grand nombre de manifestations sur le territoire.

L’époque est idéale, l’été et la douceur des températures nocturnes incitent à veiller. Le spectacle est gratuit, sans inscription, il est accessible à tous et ne nécessite aucune connaissance préalable. Seule la curiosité en est la clé d’accès.

L’objectif des Nuits des étoiles est d’offrir au grand public la possibilité de mieux comprendre le ciel et les «signaux» qu’il nous transmet. De plus, les Nuits nous permettront de mieux percevoir la place de l’homme dans notre Univers et de mieux saisir l’importance de la préservation de notre planète. « 

GIGNAC ENSEMBLE, fidèle à son orientation d’éducation populaire, est heureuse et fière de participer pour la 2ème fois à cette grande manifestation nationale. Ce sera le samedi 13 août sur le site du moulin avec, comme l’an passé, un départ à pied depuis le parking de la salle des fêtes à 20h30.

 

Notre page dédiée, avec toutes les informations pratiques et le descriptif du déroulement de la soirée est en cours de préparation !

La CNIL épingle « TousAntiCovid »

Le 5ème rapport de la Cnil (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) sur les outils numériques dans la lutte contre le coronavirus pointe l’utilité marginale de TousAntiCovid et de sa fonction principale : le suivi des contacts (contact tracing).

Le rapport juge que la fonctionnalité première de TousAntiCovid est loin d’avoir démontré son intérêt. La Commission parle d’une « utilité marginale » du suivi des contacts alors même qu’il s’agissait de la fonction première de l’application.

Le contact tracing, qui consiste à utiliser la liaison Bluetooth pour envoyer des informations entre deux smartphones en passant par un serveur central géré par l’État pour savoir si l’on s’est trouvés à proximité d’une personne malade pendant un certain temps, nécessite en effet une ribambelle de conditions préalables pour bien fonctionner : les personnes doivent détenir un smartphone de préférence Android, activer le Bluetooth pour l’application, l’avoir installée et configurée, que les individus malades aient bien inscrit dans l’application leur situation médicale et que la transmission à distance réussisse, ce qui fait beaucoup de conditions.

La Cnil conseille aux particuliers de ne s’en servir que pendant les périodes de circulation active du virus et rappelle au gouvernement que l’usage de l’application doit être limité à la durée strictement nécessaire à la réponse à une situation sanitaire exceptionnelle.

Source : https://www.numerama.com/sciences/1030132-tousanticovid-na-pas-servi-a-grand-chose-contre-le-covid-releve-la-cnil.html

Où en est-on du développement du « bio » en France ?

Dans un nouveau rapport, le constat de la Cour des comptes est sévère : la politique de soutien à l’agriculture biologique n’est tout simplement « pas à la hauteur de l’ambition affichée par les pouvoirs publics » et est « insuffisante ». La Cour penche résolument en faveur d’un développement du bio, rappelant que les « bénéfices » pour la santé et l’environnement de ce modèle d’agriculture ne font plus de doutes.

La part du bio dans la surface agricole est passée de 3 à 10 % de 2010 à 2021 quand la consommation de produits bio a été multipliée par 3,5. Toutefois, la France est encore loin de l’objectif qu’elle s’est elle-même fixé : parvenir à 15 % de surfaces agricoles utiles en bio d’ici à 2022 puis à 25% en 2030.

Pour Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, il faut « amplifier les investissements en matière d’agriculture biologique ». Il déplore que les aides de la Politique agricole commune (PAC) que la France consacre à l’agriculture bio ne soient pas à la hauteur des objectifs qu’elle s’est fixés. La moitié de l’enveloppe 2015-2020 a ainsi été consommée dès la première année.

Par ailleurs, la Cour des comptes met en cause la concurrence de labels moins exigeants que les célèbres lettres AB ou que l’eurofeuille, et pourtant soutenus par les pouvoirs publics.
La certification Haute valeur environnementale (HVE), notamment, « est en fait peu exigeante en matière environnementale, explique Pierre Moscovici. Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation soutient pourtant ce label au même titre que l’agriculture biologique ».

L’État s’était également engagé à ce que les produits bio représentent, en 2022, 20 % des aliments consommés dans la restauration collective publique, et notamment dans les cantines scolaires. Seulement, cet objectif a été énoncé « sans moyens de suivi ni réelle stratégie de soutien », dénonce la Cour. À ce jour, le bio plafonne à 6 % des produits utilisés dans les cantines scolaires, ce qui n’est pas mieux que la proportion moyenne de produits bio dans l’assiette des Français.

Cet article est un extrait de celui paru ici sur le site de Reporterre.