L’expo de printemps à Carennac approche

Du 5 avril au 28 juin 2025 : « Ce qui nous est précieux, regards sensibles sur la Dordogne ».

Une exposition polyphonique, écho à la thématique annuelle « protéger ». Le patrimoine architectural et paysager du territoire, photographié par Dominique Viet fait face aux lithographies d’Ariane Crozet, portraits sensibles et fragiles de personnes âgées, incarnations d’une mémoire à transmettre.

Réalisée par l’association la Granja, la série audio Ausir, « entendre » en occitan, est une invitation à découvrir des paysages sonores du Parc naturel régional des Causses du Quercy. Ces regards d’artistes nous invitent à découvrir le patrimoine du territoire dans toute sa diversité, qu’il soit naturel, architectural, immatériel… Il est avant tout incarné par ceux qui le font vivre, qui en saisissent la richesse et qui participent à leur protection.

C’est la nouvelle exposition temporaire de Pays d’Art et d’Histoire.
Entrée libre et gratuite
Visible aux heures d’ouverture du château

 

La journée internationale des droits des femmes en Corrèze

 

A l’occasion de cette journée, nos voisins de Corrèze proposent plusieurs événements ce samedi 8 mars:

  • Une conférence au cinéma REX  de Brive à 18h « Le Cerveau a-t-il un sexe ? » animé par les neuroscientifiques Samah Karaki et Albert Moukheiber, présents dans les médias pour leurs ouvrages sur les biais cognitifs
  • A Brive un débat public « L’avénement du droit des femmes ? » à 10h à la cantine SNCF
  • A Argentat-sur-Dordogne dans le cadre de Troisième édition d’Elles, Femmes d’Argentat (un mois pour célébrer les femmes) à 19 heures à la salle des Confluences, une pièce de théâtre  Camille Claudel, nos enfants de marbre, retraçant la vie et l’œuvre de Camille Claudel, par la compagnie Ka-Théâtre
  • A la médiathèque de Tulle à 14h, une conférence « L’influence des stéréotypes de sexe sur l’oreintation des filles et des garçon: l’arbre qui cache la forêt ? » par Françoise Vouillot, enseignante-chercheuse
  • Un stand Amnesty international de 14h à 17h30 place du Civoire à Brive

En savoir plus ICI

Autoroute A69: un rebondissement tardif

Joie pour les opposants, sidération pour les défenseurs, le 27 février, le tribunal administratif de Toulouse a rendu son verdict : le chantier de l’autoroute A69, devant relier Toulouse à Castres, est illégal et doit être arrêté sans délai. C’est une première car aucune juridiction n’avait encore annulé à mi-chemin un projet d’infrastructure d’une telle envergure.

Après 14 recours en référé rejetés, les magistrats ont en définitive décidé de suivre les conclusions de la rapporteuse publique – Mona Rousseau – requérant une « annulation totale » de l’autorisation environnementale. Nonobstant, l’État va faire appel de cette décision.

Pour la petite histoire

Depuis plus de trente ans le projet d’autoroute Castres-Toulouse est un « serpent de mer » qui ressurgit régulièrement sur le terrain politique. En 1989, il était tout d’abord question d’élargir la RN 126.

Puis en 1990, changement de cap, l’État décide de construire une autoroute, ce sera l’A 69. Mais neuf ans plus tard, comme rien ne bouge, les élus, en majorité favorables au projet s’impatientent et manifestent pour faire accélérer le dossier.

Il faudra attendre 2006 pour que l’autoroute soit actée sous l’influence du groupe  Pierre Fabre. Son PDG affirmait à l’antenne : « C‘est la seule réponse pour garantir la pérennité de l’entreprise Pierre Fabre à Castres ». C’est d’ailleurs en visitant les laboratoires Fabre en 2013 que François Hollande donnera l’impulsion décisive.

En 2018, Le Premier ministre Edouard Philippe prend un décret qui déclare le projet d’utilité publique ; le recours des opposants est perdu en Conseil d’État.

L’enquête publique qui se déroule du 28 novembre 2022 au 11 janvier 2023, montre une forte contribution avec une grosse majorité d’avis opposés.

Le 1er et 2 mars 2023, les préfets de la Haute-Garonne et du Tarn attribuent des autorisations environnementales pour la réalisation de l’autoroute A69 comprenant des dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées et à leurs habitats. Le chantier débute, les 53 km sont concédés à la société Atosca.

Une longue bataille juridique s’ouvre le 19 juin : une coalition de 14 organisations dépose un recours sur le fond au tribunal administratif de Toulouse, contestant la validité de l’étude d’impact et l’argument selon lequel l’autoroute répondrait à « une raison impérative d’intérêt public majeur ».

En 2024,  plusieurs référés suspensions se sont succédés sans aboutir.

Coup de théâtre, le 25 novembre, la rapporteuse publique — un magistrat dont l’avis est souvent suivi par le juge — a émis un avis défavorable sur la légalité des autorisations environnementales du projet.  Au lieu de la suivre, les juges rouvrent l’instruction, permettant aux travaux de se poursuivre pendant que la justice enquête.

Malgré les nombreux recours en justice des opposants et actions sur le tracé, le concessionnaire aurait réalisé 300 millions de travaux (soit 65% du budget total du chantier) sur un budget prévisionnel de 450 millions d’euros.

Le 27 février 2025, c’est le recours principal, déposé le 19 juin 2023 qui a tranché, mettant un terme aux travaux.

Qu’est-ce qui a motivé le tribunal ?

Tout d’abord celui-ci rappelle que la dérogation en matière d’atteinte à l’environnement accordée par les préfets au projet de l’A69 n’est possible qu’à trois conditions : si le maintien des espèces protégées n’est pas menacé, s’il n’existe pas de solution alternative et si le projet répond à une raison impérative d’intérêt public majeur. Or, ce n’est pas le cas car les bénéfices économiques, sociaux et de sécurité publique du projet sont de portée limitée.

Par conséquent, le tribunal administratif déclare illégale l’autorisation environnementale : « Au vu des bénéfices très limités qu’auront ces projets pour le territoire et ses habitants, il n’est pas possible de déroger aux règles de protection de l’environnement et des espèces protégées ». Et données de l’INSEE à l’appui, le tribunal rejette ainsi l’argument du désenclavement : « Le territoire ne présente ni un décrochage démographique, en comparaison des autres bassins situés aux alentours de Toulouse, ni un décrochage économique ».

De plus le prix annoncé du péage ferait de l’A69 l’une des autoroutes les plus chères de France. « Le coût élevé du péage du projet A69 est de nature à en minorer significativement l’intérêt pour les usagers et les entreprises » selon le tribunal.

Encore trois ans de procédure ?

Le ministère des Transports a d’ores et déjà indiqué que l’État allait faire appel. Si la cour administrative d’appel rejette la demande de l’État, un ultime recours pourra être déposé devant le Conseil d’État.

Mais l’appel ne suspend pas la décision du tribunal administratif donc le chantier doit s’arrêter durant toute la procédure, sauf si l’État dépose un sursis à l’exécution du jugement. Ce qu’il a bien l’intention de faire. Si ce sursis est accordé, alors le chantier peut reprendre pendant l’examen sur le fond du dossier par la cour administrative d’appel de Toulouse. Dans quel délai ? « On ne le sait pas, la cour peut l’examiner quand elle le souhaite, dans quelques mois comme dans plusieurs années, voire jamais », indique l’avocat Arnaud Gossement.

Mais lorsque tous les recours seront épuisés, si l’arrêt du chantier est maintenu, que deviendront les kilomètres de route déjà terrassés, les terres agricoles dévastées, le paysage défiguré et les écosystèmes détruits ? Rappelons l’impact de ce projet en quelques chiffres : 820 personnes expulsées de leur terres et de leur maison, 366 hectares de terres agricoles détruites, 13 hectares de zones boisées, 200 arbres d’alignement centenaires abattus…

En délivrant une autorisation environnementale illégale, il semble que c’est l’État qui soit tenu pour responsable. C’est donc lui qui devra élaborer un plan pour démanteler les ouvrages et restaurer les espaces.

Un jugement qui fera date

En général, les grands projets d’infrastructure, une fois passé le cap de la déclaration d’utilité publique, arrivent habituellement à leur terme. Pour l’A69, le fait que le juge décide d’arrêter les travaux déjà réalisés à 70%, représente une victoire du droit environnemental ; du jamais vu dans la jurisprudence.

Malgré tout, on peut déplorer que le droit environnemental se soit construit après la procédure de déclaration d’utilité publique, permettant ainsi de commencer le chantier en bafouant ce droit. En jouant la politique du fait accompli, l’État prenait le risque que l’autorisation soit annulée.

Le dossier de l’A69 et la décision judiciaire historique nous incitent à envisager le droit de l’environnement dans le sens de la démocratie environnementale*.

A découvrir aussi ICI, un projet alternatif à celui de l’A69, projet innovant porté par le paysagiste et urbaniste, Karim Lahiani, accompagné par les opposants réunis au sein du collectif « La voie est libre ». Ce projet pionnier est basé sur une mobilité douce et interconnectée.

*La démocratie environnementale regroupe l’ensemble des processus permettant aux citoyen·ne·s, regroupé·es en associations ou non, d’accéder aux informations sur l’environnement, de participer à l’élaboration des décisions publiques impactant l’environnement et d’accéder à la justice pour défendre l’environnement.

Pour approfondir, voici un podcast de la série « Secrets d’Info » de France Inter dont le titre est « A69 : l’ombre de Pierre Fabre derrière l’autoroute » : cliquez ICI 

Prochain ciné-débat à Souillac vendredi 21 mars

Au programme du prochain ciné-débat ATTAC 46, le bouleversant documentaire de Ben Lawrence, « Ithaka – Le combat pour libérer Assange ». 

Le combat d’un père pour sauver son fils, prisonnier politique et fondateur de WikiLeaks, emblème d’un bras de fer international sur la liberté de la presse, la corruption gouvernementale et les crimes de guerre impunis. Le film présente une lutte entre David et Goliath, lutte intime et personnelle, où le temps est compté.

Vendredi 21 mars 2025 à 20H00 au cinéma Le Paris de Souillac

Pour visualiser la bande annonce, cliquez ICI

Médias, qui détient quoi ?

Aujourd’hui, à l’heure de la désinformation de masse, il est essentiel de savoir qui détient quels médias afin d’avoir une petite idée de leur orientation potentielle.

Voici une belle cartographie, régulièrement mise à jour par Le Monde Diplomatique et ACRIMED

Pour bien voir la carte, cliquez dans et vous pourrez zoomer.

Exemple, le magazine « Sciences et Avenir » (en haut à gauche) est contrôlé à 100% par le groupe Perdriel, lui même contrôlé par Claude Perdriel ainsi que par LVMH à hauteur de 40%, LVMH étant contrôlé à 47% par Bernard Arnaud.

Exercice : qui détient Europe 1, Canal+, Télé Loisirs, ou le magazine Géo ?

Surprise, c’est le même, Vincent Bolloré, qui est au départ de la chaîne !

Quant à La Dépêche, c’est la famille BAYLET, qui détient aussi Midi Libre, L’Indépendant ou Centre Presse.

Nouveaux ouvrages publiés par Edicausse

Nos amis d’Edicausse nous informent de la parution de 3 nouveaux ouvrages et des manifestations liées :

Cabrerets notre village, au confluent du Célé et de la Sagne . Maryse David et Michel Grépon, tous deux natifs du village, ont décidé d’unir leurs connaissances pour restituer le quotidien du bourg et ses écarts au fil du temps (lire la suite)
Prix de souscription 15 € au lieu de 20 € (jusqu’au 15 mars 2025)

> Du grain à moudre. Regards sur les meules de moulins AGENAIS / PÉRIGORD / QUERCY. Les meules, l’âme, le cœur des moulins ont, durant des siècles, contribué à nourrir les hommes. Alain Turq, conservateur du patrimoine nous en racontera la longue histoire, choix des matériaux, des carrières, des hommes qui les ont fabriquées, vendues ou entretenues (lire la suite)
Prix de souscription 20 € au lieu de 25 € (jusqu’au 30 avril 2025)

Alfred Roques, un des meilleurs piliers du rugby français des années 1950-1960 . Sélectionné en équipe de France à 33 ans, Alfred va connaître la gloire lors de la tournée en Afrique du Sud, en 1958. La presse sud africaine, très impressionnée, le surnommera « The Rock ». Il comptera trente sélections en équipe de France entre 1958 et 1963 (lire la suite)
 Prix de souscription 20 € au lieu de 25 € (jusqu’au 15 avril 2025)

Dédicaces :

16 mars 2025 : LABASTIDE-MARNHAC (salle des fêtes)
27 avril 2025 : TOUR-de-FAURE (salle des fêtes) salon des collectionneurs
29 juin 2025 : TOUR-de-FAURE (salle des fêtes) salon du livre

La Défenseure des droits dénonce de graves atteintes aux droits des enfants

A l’heure où l’affaire Bétharrram fait ressurgir les pires dérives des enseignements dits traditionalistes, on aurait pu penser que tout ceci appartenait au passé… Mais non, la Défenseur des droits est de nouveau obligée d’alerter sur la dégradation de plus en plus préoccupante de la protection de l’enfance et qui concerne aujourd’hui près de 400.000 enfants.

Elle révèle en effet que ces enfants n’ont pas bénéficié de l’accompagnement et de la protection auxquels ils peuvent prétendre, au détriment de leur droit à la santé, à l’éducation, à la mise à l’abri, à la protection contre les violences…

Or, l’État, garant du respect de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, porte une responsabilité majeure dans les atteintes aux droits de ces enfants. Il lui appartient de renforcer son implication auprès des départements (…). Les moyens humains et financiers de la justice sont à renforcer. C’est aussi à l’école qu’il faut donner les moyens d’assurer son rôle dans la protection des enfants. Et en matière de santé, et de santé mentale particulièrement, il incombe à l’État de développer une offre sanitaire et médico-sociale adaptées aux enfants accompagnés en protection de l’enfance.

Quant aux départements, chefs de file de la protection de l’enfance, ils doivent parvenir à une mise en œuvre plus efficiente des moyens et des ressources pour redresser et stabiliser leur dispositif.

Les situations traitées par l’institution interrogent sur la considération que notre société porte à la protection de l’enfance, aux politiques de lutte contre la pauvreté et au soutien à la parentalité.

La Défenseure des droits adresse 46 recommandations à l’État via les ministères concernés, aux préfectures, aux agences régionales de santé, ainsi qu’aux départements.

Pour en savoir plus, c’est ICI.

 

Ciné-Débat à Souillac vendredi 14 février à 20h

Nos amis d’ATTAC 46 Souillac nous invitent à une projection-débat au cinéma « Le Paris » de Souillac pour découvrir un film en sortie nationale cette semaine.

Ce vendredi 14 février à 20h, nous pourrons découvrir le film documentaire résolument optimiste: « Dreamland »:

Comment inciter la jeunesse à garder ses rêves et les réaliser ? Pour répondre à cette question, nous partons en voyage à la rencontre des jeunes du monde entier. Ils nous parleront d’eux, de leurs expériences, de ce qui les a construit mais aussi et surtout de leurs rêves, de leur avenir et de celui de leur pays. Oui, il est encore possible de rêver. Et bien souvent, les rêveurs deviennent les bâtisseurs du monde de demain.

Voici un aperçu de ce documentaire plein d’espoir:

Parmi les nombreuses critiques de spectateurs en voici une: « Magnifique documentaire qui donne de l’espoir et beaucoup d’émotions ! Si je devais le décrire en 3 mots : surprenant, poignant et généreux. Un grand merci aux réalisateurs ».

Si vous souhaitez covoiturer depuis Gignac, contactez-nous.

Gignac, En Quercy ou pas ?

Au 1er janvier 2025, huit communes françaises ont changé de nom:

Faux (Dordogne) est devenue Faux-en-Périgord
Saint-Christophe-sur-Dolaison (Haute-Loire) est devenue Saint-Christophe-sur-Dolaizon
Roche (Loire) est devenue Roche-en-Forez
Grigny (Rhône) est devenue Grigny-sur-Rhône
Rousset (Hautes-Alpes) est devenue Rousset-Serre-Ponçon
Le Cheix (Puy-de-Dôme) est devenue Le Cheix-sur-Morge
Montcourt-Fromonville (Seine-et-Marne) a perdu une lettre et est devenue Moncourt-Fromonville.
Et Le Vigan (Lot) est devenue Le Vigan-en-Quercy

Si Le Vigan le peut, pourquoi Gignac ne le pourrait-il pas ?

D’autant que ce débat agite la microsphère locale depuis longtemps,

D’autant que certains ont déjà allègrement franchi le pas,

 

Quatre « Gignac » en France, n’est-ce pas un peu trop ?

 

Gignac (Vaucluse)

Gignac (Hérault)

Gignac-la-Nerthe (Bouches-du-Rhône)

 

Pourquoi ne demanderait-on pas à nos concitoyens eux-mêmes ce qu’ils en pensent ?

 

Coup dur pour le secteur de la solidarité internationale…

Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, de nombreux secteurs font l’objet de coupures budgétaires. Parmi eux, les secteurs de la Culture, de l’Enseignement supérieur, de l’Écologie ou encore de l’Agriculture. Mais un autre secteur nous intéresse plus particulièrement ici puisqu’il est loin d’avoir été épargné pour « redresser les finances du pays » : celui de la solidarité internationale.

Plus du tiers du budget de l’APD – l’Aide Publique au Développement – a été sabré, soit au moins 2 milliards d’euros, une somme colossale dédiée au soutien à l’accès aux droits fondamentaux pour de nombreuses populations vulnérables dans le monde. Pourtant, c’est un secteur déjà en manque de moyens et loin d’être porté au-devant de la scène…

Décryptage sur cette coupe drastique réalisée par le ministère des Affaires étrangères dans une chronique de France Culture (5 min) à écouter ICI.

Par ailleurs, plus de 170 organisations ont signé une lettre ouverte à l’attention de Jean-Noël Barrot pour dénoncer cette coupe qui met grandement à mal le secteur dans lequel elles œuvrent. Voici le début de cette lettre :

Monsieur le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères,

Nous, associations de solidarité internationale, personnes salariées, bénévoles, volontaires, chercheurs et chercheuses, étudiantes et étudiants préoccupés par l’avenir, Françaises et Français attachés aux valeurs de solidarité, sommes choqués par votre projet de budget pour l’aide publique au développement en 2025. S’il était adopté, il acterait une dynamique de repli sur soi et un abandon irresponsable de la solidarité internationale.

Les coupes d’une ampleur inédite que vous proposez – 2,1 milliards d’euros, soit près de 40 % du budget de l’aide publique au développement – remettent en cause l’accès à des droits fondamentaux : la santé, l’éducation, l’eau, l’alimentation, la protection sociale et la nutrition. Vous sacrifiez également le soutien indispensable aux droits humains, à la société civile et à la lutte contre les inégalités, notamment celles qui touchent les femmes, les filles et les personnes marginalisées. Vous tournez le dos aux engagements français face aux crises climatiques et humanitaires qui exigent une réponse urgente et ambitieuse.

La lettre a été publiée dans le journal Libération, vous pouvez la retrouver ICI (dans son intégralité si vous êtes abonné).