La Micro-Folie de la médiathèque de Gramat

Pour démarrer en douceur cette nouvelle année, nous vous donnons quelques informations sur ce lieu que nous avons découvert lors des dernières vacances scolaires, situé au 1er étage de la Médiathèque de Gramat.

Quelle joie de visiter ou revisiter celles-ci comme si nous étions seuls dans le musée; et avec les tablettes permettant de suivre les programmes projetés sur grand écran, vous avez tout loisir de faire votre choix pour aller plus loin qu’un simple coup d’œil: se rapprocher, faire le tour de l’œuvre tout en ayant une connaissance fine de son auteur et de ses motivations.

Et en plus, l’outil numérique vous ouvre d’autres perspectives sur des œuvres de même thématique ou bien de plonger dans la vie quotidienne de l’époque.

Bref une vraie immersion qui vous gagne, et si l’outil informatique vous rebute, n’ayez crainte, l’animateur du lieu, Dominique, ancien projectionniste bien connu de Ciné-lot, vous aidera au démarrage.

Ce lieu magique, même s’il est un peu loin de Gignac, mérite le détour et vous verrez que c’est assez vite addictif !

Pour en savoir plus, téléchargez le flyer complet  ICI.

Œuvres d’art recherchent leurs propriétaires

Une conférence dans la salle des fêtes de Chenailler–Mascheix (petite commune de Corrèze entre Meyssac et Argentat) le vendredi 19 janvier à 20h30 sur « La spoliation des œuvres d’art dans le contexte des persécutions antisémites perpétrées entre 1933 et 1945 ».

Lors de cette conférence gratuite, Vincent Rigau-Jourpon, directeur du musée Labenche, vous expliquera et vous détaillera l’organisation de spoliation mise en œuvre par les appareils étatiques fascistes et hithlériens  en prenant pour exemple la tapisserie de Mortlake conservée au musée Labenche.

Pour vous donner envie de vous rendre à cette conférence, ou pour ceux qui veulent découvrir ce sujet, voici quelques films sur le même thème,  il vous suffit de cliquer sur les liens pour accéder aux informations

Le gantelet vert de Rudolf Maté : https://www.cinema-francais.fr/les_films/films_m/films_mate_rudolph/le_gantelet_vert.htm

Le train de John Frankenheimer :  https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/le-train-film-tire-du-roman-le-front-de-l-art-1re-diffusion-jeudi-24-09-1964-7688373

Un château en enfer de Sydney Pollack : https://gonehollywood.fr/revues/chateau-enfer-pollack/

Monument men de Georges Clooney : https://www.herodote.net/L_art_victime_collaterale_de_la_guerre-article-1459.php

La femme au tableau de Simon Curtis : https://cafedesimages.fr/wp-content/uploads/2015/09/dossier_de_presse_la_femme_au_tableau.pdf

Et sur un thème légèrement différent : Le dernier Weermer de Dan Friedkin : https://mediafilm.ca/2019/the-last-vermeer

Ainsi que quelques livres :

 – Le musée disparu : enquête sur le pillage d’œuvres d’art en France par les nazis d’Hector Feliciano (Gallimard, 2009)
Plus d’informations : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Hors-serie-Connaissance/Le-musee-disparu

– Les carnets de Rose Valland : le pillage des collections privées d’œuvres d’art en France durant la Seconde guerre mondiale d’Emmanuelle Polack et Philippe Dagen (Fage, 2011)

– Saisies, spoliations et restitutions : archives et bibliothèques au XXe siècle sous la direction d’Alexandre Sumpf et Vincent Laniol (Presses universitaires de Rennes, 2012)
Plus d’informations : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2953

– Livres pillés, lectures surveillées : les bibliothèques françaises sous l’occupation de Martine Poulain (Gallimard, 2013)
Plus d’information : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-histoire/Livres-pilles-lectures-surveillees

– Journal d’un collectionneur de René Gimpel (Hermann, 2011)
Plus d’informations : https://www.editions-hermann.fr/recherche?categories=

– Œuvres volées, destins brisées : l’histoire des collections juives pillées par les nazis de Melissa Mullet, Monika Tatzkow et Marc Masurovsky (publié par Beaux-Arts Magazine en 2013)

Il y a  la possibilité d’arriver à partir de 19 heures pour celles et ceux qui veulent partager un petit casse-croûte, chacun amenant de quoi grignoter.

Une bonne année à tous et ensemble !

Chers gignacoises et gignacois,

Au nom de tous les membres de l’association « Gignac Ensemble » je vous souhaite une heureuse année 2023.

Une année loin des épidémies en tout genre, qui semblent heureusement amorcer un recul au grand soulagement de nos soignants et de nos proches.

Une année de paix car des événements inquiétants, dans plusieurs pays de notre planète, tendent à faire resurgir les pires moments de notre histoire. L’Ukraine en est bien sûr l’épicentre mais ne doit pas cacher la montée des périls ailleurs, comme la récente tentative de prise de pouvoir par la force au Brésil. La meilleure réponse reste la fraternité des peuples comme nombre de gignacois et de lotois ont su le démontrer dans leurs diverses actions pour l’Ukraine.

Une année de projets, car sans perdre de vue ce qui se passe ailleurs, il ne faut pas oublier notre vie de tous les jours. Et là aussi il y a des choses à faire et à imaginer ensemble.

C’est ce que nous nous efforçons de faire depuis deux ans maintenant, en vous proposant divers événements dans des domaines innovants pour notre commune. Reste à donner vie à ce que nous revendiquons et voulons faire émerger : l’intelligence collective au service de projets définis en commun, à nous de nous y employer !

Dominique Bailly

Une rumeur, quelle rumeur ?!

Des adhérents à notre association nous ont fait part d’une rumeur circulant dans la commune, rumeur nous visant directement et nous accusant d’avoir appelé à voter pour le candidat de la NUPES lors du scrutin des législatives. Cette rumeur semble liée à la venue du candidat de la NUPES lors du 1er tour du 10 juin (à ce propos lire l’article de Jean-Luc Louis publié en libre expression plus bas).

Encore une fois, des personnes essayent de nous décrédibiliser ou au moins de nous stigmatiser  afin de nous faire perdre tout crédit auprès des gignacois. Ce n’est pas la première fois et sans doute pas la dernière, mais nous ne tendrons pas la joue gauche, ayant peu de goût pour le sacrifice de nos personnes et surtout de nos idées.

Nous savons que nous dérangeons mais il faudrait aller un peu plus loin : pourquoi dérangeons-nous ? Parce que nous portons des valeurs de transparence et de citoyenneté, la volonté d’une autre démarche démocratique pour notre commune, au-delà de toute opinion politique.

Nous avons évidemment réfléchi longuement à la nécessité ou pas de répondre à cette rumeur parce qu’y répondre c’est aussi lui prêter un certain intérêt. Ceci étant, nous ne pouvons pas laisser dire tout et n’importe quoi car cela semble pouvoir aller jusqu’à la diffamation.

Jamais et à aucun moment nous n’avons appelé à voter pour qui que ce soit, tant pendant l’élection présidentielle que pour les législatives. Nous vous avons toujours tenus au courant de notre action liée à notre liberté de penser et d’agir sans jamais interférer dans le libre arbitre des gignacois car ce qui nous intéresse et nous porte c’est bien le « vivre ensemble » ! Donc sans rupture idéologique ni parti pris partisan. Tous nos articles publiés depuis un an et demi en font foi et prouvent notre bonne foi.

Dominique Bailly, président de Gignac Ensemble.

Annulation de notre soirée « Fête de la Musique » prévue pour le samedi 19 juin, ou l’édito d’un gignacois désabusé !

Vous avez pu constater que les dates de publication de notre newsletter ont été un peu contrariées ces dernières semaines du fait même de la vie de notre association et des différents événements que nous avions à gérer et à organiser :

Un premier rendez-vous dans votre courrier !

Dans un premier temps, nous avons travaillé sur le feuillet A4 recto/verso que nous avons ensuite distribué dans les boîtes aux lettres de Gignac ; vous en trouverez un exemplaire numérique ici même.

Pourquoi ce courrier adressé à tous les gignacois ?

Nous ne reviendrons pas sur la polémique qui a suivi la publication du dernier Gignac Infos dans lequel la municipalité n’a pas voulu publier notre article. Mais ce refus, au-delà de son étrangeté, nous a privé d’une source d’informations en votre direction, vous les gignacois.

Ainsi, pour vous expliquer notre démarche, notre projet et les actions que nous essayons de mettre en œuvre, il nous a fallu travailler sur ce feuillet avec le souci de porter à votre connaissance notre première action importante : faire la fête de la musique ensemble !

C’était avant tout pouvoir passer un moment festif ensemble dans le cadre de notre sortie progressive du confinement et profiter de ce moment important dans nos vies depuis 1981.

Tout était prêt, la communication, le protocole sanitaire, l’organisation avec notre partenaire Ciné-Lot et l’aspect institutionnel avec la mairie.

Trois fois hélas, les « événements» ont joué contre nous !

— D’abord le protocole fixé par le gouvernement pour cette fête de la musique qui interdit l’installation de scènes éphémères donc exit notre idée d’une scène ouverte.

— Ensuite le maintien du couvre feu à 23 heures qui nous obligeait à exclure une projection en plein air, car le 19 juin celle-ci n’aurait pu commencer qu’après 22 heures pour se finir largement au-delà du début du couvre-feu. D’où la nécessité de nous replier dans la salle des fêtes que nous avions également réservée à cet effet depuis longtemps.

— La publication par la mairie, le 2 juin, de l’installation des bureaux de vote dans la salle des fêtes nous a immédiatement fait réagir et nous tourner vers la municipalité pour savoir s’il était possible néanmoins de maintenir la projection. La réponse fut formelle : c’était inenvisageable, les bureaux de vote devant être installés la veille de l’élection.

Comment avons-nous réagi à cette accumulation de déboires ?

En essayant d’aller de l’avant, et suite à une prise de contact avec Ciné-Lot, une projection était possible pour le vendredi 18 avec le même protocole. Nous avons donc fait une nouvelle demande de la salle à la mairie.

Mais quelle ne fut pas notre surprise lorsque Madame la Maire nous déclarait de nouveau l’impossibilité de cette projection car les bureaux de vote devaient cette fois être installés le vendredi !

Et pour boire le calice jusqu’à la lie, le décalage d’une semaine au 25 ou au 26 est impossible pour cause de second tour probable.

Nous nous voyons donc contraints et forcés d’annuler cette soirée qui semblait déjà faire envie à de nombreuses personnes, gignacoises ou pas.

 

Mais sachez que ce n’est que partie remise et que nous essayerons de nous retrouver au mois d’août (probablement le 14) pour une soirée étoilée !

Une interview d’Edgar Morin reliant nos précédents articles en ces temps de pandémie

J’ai trouvé que l’interview d’Edgar Morin réalisé par les journalistes de France-Info à l’aube de son centenaire pouvait être intéressante dans ce qu’il permettait de relire et de trouver un fil commun aux deux derniers articles que nous avons fait paraître dans notre rubrique « libre expression ».

En effet, celui-ci, philosophe de la reliance [acte de relier, de créer des liens entre des personnes ou des systèmes], indique le besoin de relier ce qui a été séparé dans une combinaison de confrontation / coopération et peut renvoyer à la nécessité de recoller les divers morceaux du puzzle de la démocratie fragile. Sans omettre le fait que nous créons nous-mêmes nos propres outils de crise et de destruction massive qui, au-delà de l’objet-robot comme un téléphone 5G, ne doivent pas nous faire oublier qu’il y a dans l’ombre, le sujet qui les a créés avec une possible tentation de totalitarisme et de prise de pouvoir de l’individu sur la masse.

Tout cela dit simplement, avec comme envie finale celle de la fraternité comme transcendance de nos petits oasis, surtout après deux périodes de confinement.

L’interview d’Edgar Morin sur le site de France-Info est ici.

 

 

Oui la démocratie est fragile !

Ce petit mot se veut comme un prolongement du texte publié par Caroline intitulé « La démocratie, une gageure ? ». Celle-ci l’a écrit plusieurs semaines avant sa publication et il prend tout son sens avec ce qui s’est déroulé à Washington depuis le 6 janvier.

Comme vous, sans doute, j’ai été anesthésié par l’invasion du Capitole, incrédule à l’effondrement d’un pan entier de ce qui faisait la « beauté » de ce grand Etat portant haut le flambeau de la démocratie.

Comment en est-on arrivé à ce moment insurrectionnel ? Car il s’agit bien de cela, d’un acte coordonné et porté par des valeurs reposant sur des flux tendus de mensonges, de menaces et de rejets des résultats pourtant très clairs des élections présidentielles.

Mais il y a plus grave parce que ce fait incroyable il y a encore quelques semaines, met en lumière la désunion, l’affrontement de deux visions du monde qui semblent difficiles à réconcilier tant la confiance en l’autre a été « abîmée ».

Alors Joe Biden va avoir une présidence compliquée car comme il l’a dit dans son discours d’investiture, il va falloir retrouver cette confiance et porter l’envie de retisser du lien entre tous les américains. C’est avant tout se mettre dans la peau de l’autre pour avancer vers lui et trouver un terrain de réconciliation entre deux camps pour le moment désunis.

J’ai trouvé très juste et ambitieux ce qu’il a dit « Nous allons porter la démocratie par le pouvoir de notre exemple » mais cet exercice est et restera périlleux car s’il échoue l’effet sera terrible comme l’ont été les images du Capitole répandues à l’envi par tous les médias mondiaux. Pourtant c’est bien par l’exemple d’un bon usage de la démocratie que celle-ci sortira vers le haut et retrouvera toute sa force de conviction et de rassemblement.

Alors oui la démocratie est fragile et c’est pourquoi il nous faut aussi être vigilants chez nous pour éviter ce rejet de l’autre. Vivre en démocratie ce n’est pas penser tous de la même façon mais c’est respecter l’autre, sa façon d’être, ses opinions pour mieux vivre ensemble.

Droit de réponse à l’article de Gignac-Infos de septembre 2020 traitant du nouveau conseil municipal en page 3

Une petite précision

Tout d’abord une précision relative au nom de notre liste citée dans cet article : nous tenons à rappeler qu’il s’agit de « Gignac Ensemble » et non « Ensemble pour Gignac ».

Des explications et d’autres précisions

Ceci étant dit, de quoi est-il question dans cet article ? De la composition du nouveau conseil municipal et donc de la démission de Jean-Marc Faurel.

Celui-ci l’a fait par lettre en date du 3 juin 2020 (et non pas le 30 juin comme écrit dans l’article, pour preuve le PV du conseil municipal du 03 juin 2020 : https://gignac-en-quercy.fr/PDF/PV_CM/2020/PV%20SEANCE%20DU%2003%20JUIN%202020.pdf).

L’auteur de cet article note que, « en ce qui nous concerne, nous aurions travaillé avec lui dans le respect de ses opinions ».

Nous n’avons aucune raison de douter du contraire mais les raisons de la démission de Jean-Marc sont ailleurs comme il l’explique dans sa lettre de démission que vous pouvez lire en cliquant sur le lien suivant :

https://gignac-en-quercy.fr/PDF/PV_CM/2020/Lettre%20de%20demission%20JM%20FAUREL.pdf). Cette lettre a été ajoutée à notre demande sur le site de la mairie car après la mise en ligne du PV de ce conseil, elle n’apparaissait pas. C’était sans doute un oubli.

Que dit Jean-Marc ?

Il n’est pas question ici d’envie de travailler avec la nouvelle équipe ou pas, mais bien de respect des personnes et de vision de la vie démocratique communale non partagée. Jean-Marc a été très éprouvé mais aussi très déçu par la teneur de certains mails qu’ont reçus tous les conseillers après l’élection. Sans rentrer directement dans la teneur de ces mails dans le souci de ne pas relancer la polémique, nous pouvons tout de même dire que Jean-Marc en tant que conseiller municipal sortant a été blessé par des demandes déplacées adressées à l’ancienne équipe municipale pendant la période de transition imposée par le confinement après les élections (Jean-Marc tient à disposition ces mails pour ceux qui le souhaitent). Et c’est vraiment ce constat qui a motivé sa démission.

Pour être très clair et pour finir

Cette démission est une décision personnelle de Jean-Marc qui nous a bien sûr tenu au courant de celle-ci avant de l’envoyer à Madame le Maire. Il l’a prise en son âme et conscience et nous la respectons.

Quant à l’envie de travailler avec la nouvelle équipe municipale, nous essayons d’y arriver depuis l’élection. Avant même la démission de Jean-Marc, nous avons envoyé plusieurs mails en mairie et à Madame le Maire lui demandant comment allaient fonctionner les commissions municipales et comment nous pourrions y participer. Non pas par « entrisme » mais avec la vraie volonté de travailler en « intelligence collective et projective ». Or, à notre grande surprise, la réponse a été que ces commissions pourraient être ouvertes au public seulement dans des cas précis ou sur des projets spécifiques mais que en dehors de ceux-ci, elles relevaient des seuls membres du conseil municipal (voir la liste page 4 du dernier Gignac-infos).

Cette fin de non-recevoir a, pour exemple, la liste des noms en vue de la nomination des membres de la commission communale des impôts directs votée à l’unanimité par les conseillers présents lors du conseil municipal du 1er juillet :

https://gignac-en-quercy.fr/PDF/PV_CM/2020/PV%20seance%20du%201er%20juillet%202020.pdf (délibération n°1).

Nous pensions que peut-être certains d’entre nous auraient pu y participer mais tel n’a pas été le cas.

Nous ne nous considérons pas comme une force d’opposition mais plutôt comme une force de propositions comme nous avons essayé de le présenter pendant notre campagne électorale…

Nous avons des compétences, preuve en est la participation de Jean-Luc Louis à la seule commission municipale ouverte au public à ce jour, la commission communication qui s’est réunie pour définir ce que pourrait être le futur site Internet de la mairie.

Nous saurons être patients en espérant pouvoir apporter notre pierre à la mise en œuvre d’un vrai projet pour notre commune sans oublier la promesse faite par notre Maire lors de la campagne électorale d’associer tous les gignacois à l’élaboration des projets structurant l’avenir de la commune.