Nuit des étoiles : encore une très belle soirée

Pour cette 5ème édition, nous avions mis les petits plats dans les grands en invitant nos amis astronomes de Dordogne.

Nous avions ainsi Jean-Yves de Borrèze, Jean-Marc de Terrasson et Therry de Hautefort, chacun venu avec son ou ses instruments, à savoir des binoculaires, un Dobson, des équatoriaux et un tout nouveau modèle de télescope à accumulation d’images directement visibles sur un écran.

Après l’installation du public et le mot d’accueil de Caroline notre présidente, Jean-Luc a présenté l’organisation de la soirée. Tout d’abord une mini-conférence sur le thème de l’année, à savoir « Les Océans du Ciel ». Nous sommes ainsi partis de nos océans terrestres bien connus (quoique !) jusqu’aux planètes-océan situées à plus de 100 années-lumière en passant par les très prometteurs satellites de Jupiter et Saturne vers lesquelles des missions ont déjà été lancées ou s’apprêtent à partir.

Ensuite, le quizz habituel a de nouveau ravi les enfants qui ont trouvé presque toutes les bonnes réponses et ont pu repartir avec quelques petites cadeaux, davantage que les parents qui n’ont pas su donner le nom de notre future spationaute qui s’envolera l’année prochaine à bord de l’ISS et qui se nomme donc SOPHIE ADENOT !

Ce n’est qu’à partir de 21h45 que les premières étoiles sont apparues, et dès lors le public a pu naviguer librement entre les instruments (qui avaient été disposés à proximité mais pas sous les arbres) où il était possible d’observer la Lune en son premier quartier ainsi que de nombreuses nébuleuses et galaxies, et d’autre part la zone habituelle du moulin où l’on pouvait observer les principales constellations : Grande et Petite Ourse, Dragon, Cassiopée, Pégase, Andromède, Cygne ou Aigle… sans oublier quelques spectaculaires étoiles filantes.

A cause de la présence de la Lune, nous n’avons pas pu admirer la Voie Lactée aussi bien que les années précédentes, mais ce sont aussi les charmes de l’astronomie que de devoir jouer avec les événements !

L’arrivée des astronomes

L’arrivée du public

Chacun s’installe

Le plus confortablement possible

C’est quoi cette grosse bébête ?

La nuit tombe

Il est temps d’observer

Ou de photographier le moulin sous les étoiles

Une bonne affluence, un public et des intervenants ravis, que demander de plus ?

Pesticides, poisons éternels ?

Dans la série « Vert de rage« , l’épisode « Pesticides, poisons éternels ? » qui nous concerne au plus haut point cessera le 8 août d’être en accès libre sur la plateforme « france.tv » : dépêchez-vous si vous voulez le voir !

Synopsis : En France, comme partout sur la planète, l’industrie des pesticides est soupçonnée de polluer l’environnement. Pendant un an, Mathilde Cusin, Manon de Couët, Martin Boudot et l’équipe de « Vert de rage » ont enquêté sur la persistance des pesticides interdits dans l’environnement. Bien que retirés du marché en Europe pour leur toxicité, certains de ces pesticides sont encore fabriqués par des géants de l’industrie phytosanitaire en France pour être exportés vers des pays aux réglementations moins strictes. Ces produits interdits et toxiques se retrouvent ensuite dans les fruits et légumes importés en France.

Lien de visionnage : https://www.france.tv/france-5/vert-de-rage/saison-4/6868483-pesticides-poisons-eternels.html

Stop Agrivoltaïque Cressensac : un nouveau collectif !

 

Le collectif « Stop Agrivoltaïque Cressensac » a été créé début juin 2025 pour répondre à la préoccupation des riverains au sujet de plusieurs projets de centrales photovoltaïques sur sol agricole notamment dans le secteur de la gare de Gignac.

Le point de départ

Des gignacois résidant en limite de commune entendent parler d’un premier projet de 4 ha dans le secteur du Colombier, au nord du château de Tersac et constatent que les parcelles concernées sont délimitées par des balises. Pratiquants assidus de la randonnée sur ce territoire, ils alertent Gignac Ensemble sur ce projet qui porterait atteinte à leur cadre de vie.

Des membres de notre association sensibles à la question du photovoltaïque sur sol naturel, agricole et forestier (voir notre dossier « L’agrivoltaïsme survolte nos campagnes« , publié en avril, ICI) décident de s’informer sur ce projet. Il s’agit en fait de deux zones proches, respectivement de 4 ha et 12 ha, qui sont concernées par une installation agrivoltaïque, projets portés par la société allemande EnergieKontor.

La plupart des riverains ne sont pas au courant et lorsque l’information commence à circuler, beaucoup expriment leur hostilité à ces projets. Très rapidement, ils nous sollicitent pour que nous les aidions à se constituer en collectif d’opposition. Favoriser l’expression démocratique et « soutenir des projets citoyens » fait justement partie des objectifs de notre association. Depuis sa création, le collectif s’est agrandi, il compte aujourd’hui une cinquantaine de membres. Il a également rejoint le Réseau des Résistances et Alternatives Lotoises, le RRAL.

L’absence de communication

Jusque là, le projet à l’étude depuis plusieurs années n’avait donné lieu à aucune information publique. Le maire interrogé sur le sujet affirmait lui-même ne pas être au courant. Pourtant en général, c’est au maire de la commune concernée que le développeur présente en tout premier lieu son projet même à un stade embryonnaire. Ce début de concertation entame un processus de collaboration. D’ailleurs, dans le compte rendu du conseil municipal du 16 octobre 2020, nous pouvons lire qu’un projet de parc photovoltaïque privé porté par la société EnergieKontor France SAS a fait l’objet d’une délibération.

Les édiles se retranchent souvent derrière le fait que ce sont des projets privés et qu’en tant que tels ils ne sont pas concernés. Néanmoins, on peut lire sur le site du groupe Photosol exploitant la méga-centrale de Sarrazac en fonctionnement depuis 2014 : « Le projet de Sarrazac a été initié par cinq propriétaires terriens locaux, en collaboration étroite avec la municipalité dirigée par le maire Habib Fenni ». C’est une situation courante. La communication est inexistante et les projets restent toujours dans l’ombre durant toute la période où ils sont à l’étude (souvent plusieurs années), depuis la sécurisation des terres par l’énergéticien qui passe contrat avec l’agriculteur et le dépôt du permis de construire.

Vue partielle du parc photovoltaïque de Sarrazac

Intérêts privés ou intérêt général

On oublie que ces projets bien que privés concernent tous les citoyens car ils se réalisent en partie grâce à de l’argent public par le biais des subventions que touchent les porteurs de projet sachant que le coût de ces installations est considérable. Mais aussi et surtout parce qu’ils impactent l’environnement et le cadre de vie de toute la communauté des habitants. Et depuis que l’État s’est désengagé de la politique énergétique et l’a abandonnée à la logique privée, c’est la course au profit et l’accaparement de nos campagnes par les industriels de l’énergie

Plus largement, c’est tout le département du Lot (avec près de 60 projets) et celui de nos voisins corréziens qui sont impactés par ce phénomène. Dans d’autres départements comme l’Aveyron, la chambre d’agriculture et les élus refusent systématiquement les projets sur les espaces à vocation agricole pour les préserver et favoriser l’installation de jeunes agriculteurs. Ces collectivités renoncent à la rétribution financière que leur apporteraient les énergéticiens exploitants pour soutenir une vision à plus long terme.

Le collectif Stop Agrivoltaïque Cressensac est favorable aux installations sur toiture, parking ou sols artificialisés mais il affirme que le développement de l’énergie solaire ne doit pas se faire au détriment de la souveraineté alimentaire, de la biodiversité et de la qualité de vie sur nos territoires.

 

Parce qu’une centrale photovoltaïque peut en cacher d’autres, nous vous donnons rendez-vous dans un prochain article pour vous informer des nouveaux résultats des investigations  du collectif…

Pour contacter le collectif : stop.agrivolt.cressensac@gmail.com

« FÊTE LOCALE SANS TOTAL » le 28 juillet à Cenevières

L’Association Environnementale Lot-Célé accueille l’AlterTour à Cenevières le 28 juillet (voir notre article « Rejoignez l’AlterTour : 3 étapes dans le Lot »). C’est l’occasion pour l’AELC de nous offrir une journée à la fois festive et engagée. 

Cette association lutte depuis plus de 2 ans contre le projet de TotalEnergies d’installer une centrale photovoltaïque de 20ha sur le causse de Tour-de-Faure dans le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy dans le département du Lot. 

Découvrez le programme de cette journée événement ci-dessous :

 

Rejoignez l’AlterTour : 3 étapes dans le Lot !

 

L’AlterTour est une manifestation itinérante à vélo à la rencontre d’alternatives locales, un tour pour la transition écologique et sociale. Créé en opposition au tour de France, l’AlterTour cherche à promouvoir la coopération, la solidarité et l’action non-violente. Depuis 2008, il offre un parcours différent chaque année et accueille aujourd’hui 420 cyclistes au cours de l’été.

Cette année, l’AlterTour sillonne le sud-ouest : il passe en Corrèze et dans le Lot !

L’AlterTour permet de 

  • Valoriser des initiatives porteuses de solutions de la transition écologique et sociale : agriculture, économie, énergie, transport, habitat, travail, éducation
  • Soutenir des lieux de résistance, où des collectifs dénoncent des projets climaticides, menaçant terres agricoles, biodiversité ou site naturels
  • Promouvoir le vélo, accessible à tous
  • Expérimenter la simplicité volontaire et l’autogestion

Accessible à tous

Sans condition d’âge ou de niveau sportif. Il est accompagné par deux véhicules motorisés pour transporter le matériel logistique (nourriture, cuisine, hygiène …), vélos et altercyclistes fatigués.

Un évènement participatif 

Chacun prend part aux tâches quotidiennes (cuisine, vaisselle, rangement…)
Chacun est invité à partager ses talents (animation, musique, danse…)
Chacun peut donner son avis et prendre part aux décisions.

Trois étapes dans le Lot

24 juillet : Départ de Chartrier-Ferrière chez nos amis de l’Oasis des âges

Arrivée à Bio (marché festif)

25 juillet : Figeac (lieux associatifs) et Listours (ferme collective)

26 juillet : Figeac et Brengues (coopérative Céléwatt, porteuse de projets de parc solaires citoyens)

27 juillet : Carayac (visite du parc solaire citoyen) et Cenevières

28 juillet : Cenevières (l’Association Environnementale Lot Célé – « Fête locale sans Total »)

Voir aussi notre article « L’AELC fête l’AlterTour sans Total »

Pour rejoindre l’AlterTour avec son vélo à partir d’une des étapes, s’inscrire ICI

Il fait un peu moins chaud dans les montagnes….

Comme chaque été, Horizons Arts-Nature en Sancy vient se rappeler à notre bon souvenir.

Que vous soyez randonneur, passionné d’art, amoureux des grands espaces ou rêveur, Horizons « Arts-Nature » en Sancy vous invite à vagabonder sur les chemins de campagne et découvrir 10 œuvres d’art installées au creux de la forêt, sur une cascade ou au sommet d’un puy. 
Ces créations artistiques essaiment des interrogations, du rêve, des émotions, et certaines sont en résonance avec les questions environnementales.

Chaque artiste est invité à proposer une installation in situ où œuvre et lieu doivent interagir et entamer un véritable dialogue.

Voici le teaser de cette 18ème édition qui se déroule jusqu’au 14 septembre :

Toutes les infos sont sur https://www.horizons-sancy.com/ et notre petit conseil est d’installer l’application SANCY EXPLORER sur vos téléphones afin de cheminer sereinement sur les différents circuits.

Photovoltaïque: un document cadre controversé en Corrèze

En Corrèze, le collectif départemental Agrivolt 19 a été créé pour fédérer les collectifs locaux d’opposition aux nombreux projets de parcs agrivoltaïques (182 déjà déposés dans le département). Il permet à ceux-ci de mettre en commun leurs informations, leur expérience et l’expertise acquise dans le cadre de leur mobilisation.

Le collectif départemental vient de mettre en ligne une pétition pour contester l’avis rendu par la CDPENAF (commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers) au sujet du document cadre qui prévoit des dispositions pour encadrer les possibilités d’implantation de panneaux photovoltaïques au sol en zone agricole, naturelle et forestière.

Contexte

Dans le prolongement de la loi du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables (voir notre article détaillé sur les enjeux et conséquences de la loi APER ICI), le décret du 8 avril 2024 est venu préciser les conditions de développement de projet photovoltaïque au sol dans les espaces naturels en confiant aux chambres d’agriculture de chaque département la réalisation d’une proposition de document cadre (à consulter aussi notre article du 11 mai sur le projet de document cadre dans le Lot ICI).

Celui-ci doit notamment définir les surfaces agricoles et forestières qui pourront être ouvertes à un projet d’installation, hors installations agrivoltaïques, en identifiant des surfaces de sols réputés « incultes » ou non exploités depuis au moins 10 ans.

Après un certain nombre de consultations menées par les services de l’Etat auprès de structures associées puis une enquête publique de 3 semaines, la CDPENAF devait voter la proposition de la chambre d’agriculture. Or en Corrèze, cette dernière a majoritairement voté la proposition de la chambre sur l’intégralité des projets sans débattre sur aucune des parcelles concernées.

Pourtant selon le collectif qui a visité l’ensemble des parcelles, celles-ci sont soit exploitées, soit arborées végétalisées ou encore classées zones humides. C’est pourquoi Agrivolt 19 refuse l’intégralité du document cadre.

PÉTITION ICI

Manifestations paysannes : 2 poids 2 mesures…

Nous relayons ici un communiqué de « Vigilance OGM 46 » (association loi 1901, reconnue d’intérêt général) qui dénonce le « deux poids deux mesures » concernant les poursuites engagées à la suite des manifestations paysannes selon quelles émanent de tel ou tel syndicat agricole.

 

Communiqué de presse du 27/05/2025 

DEUX POIDS, DEUX MESURES

Quand être accusé d’écrire au feutre effaçable mène au tribunal et révèle l’impunité dont jouissent certains syndicats agricoles

Alors que le monde agricole est agité depuis près de deux ans par des mouvements de protestations occasionnant parfois d’importantes dégradations, c’est un sympathisant de la Confédération Paysanne qui doit être jugé, le 5 juin par le tribunal correctionnel de Cahors. Alors qu’un préjudice matériel n’a pu être retenu à l’issue de la procédure, il est accusé de « dégradation ou détérioration légère d’un bien par inscription de signes ou dessins » sur les panneaux signalétiques de deux municipalités. En effet, au lendemain du retournement des panneaux signalétiques lancé par la FNSEA et les JA, il est accusé d’avoir écrit au feutre effaçable sur quelques panneaux retournés « FNSEA = AGRO-INDUSTRIE/ DANS LE MUR ! ».

Une situation qui prêterait à rire si elle n’était pas révélatrice de l’impunité installée depuis des décennies au profit de la FNSEA et aujourd’hui, de la Coordination rurale. Car est-il encore nécessaire de rappeler que, et pour ne parler que de la période récente, des militants de certains syndicats agricoles ont déversé voire incendié, à plusieurs reprises, les déchets de leurs fermes sur les ronds-points et devant la Direction départementale des territoires ou de la Préfecture de notre département. Que leur déblaiement, estimé à 465 000€ cumulés, est à la charge des collectivités locales de Figeac, Cahors et du Département. Et que les plaintes ayant pu être déposées par certaines municipalités restent, elles, sans suite de la part de la justice. Que les radars ont été recouverts pendant près d’un an et que les déchets incendiés ont dégagé des fumées toxiques pendant plusieurs semaines.

La Confédération paysanne du Lot a déposé une main courante en février 2025 pour constater les dégradations commises par ces syndicats agricoles et dénoncer ce “deux poids, deux mesures” dans la répression de l’expression syndicale.

La Confédération paysanne du Lot apportera son témoignage pour dénoncer le « deux poids, deux mesures » lors de ce procès et nous vous appelons nombreuses et nombreux à venir soutenir Philippe, le 5 juin à partir à 8h30 devant le tribunal correctionnel de Cahors.

 

 

« Vigilance OGM 46 » : Maison Paysanne, Place de la Halle 46320 Assier

vo46@riseup.net  / blog : https://vo46.wordpress.com/

Monde numérique : Faut-il passer à Windows 11 ?

Article mis à jour le 15 juin 2025.

Tous les possesseurs de PC sous Windows s’en sont rendu compte : Microsoft nous rappelle régulièrement que le support de Windows 10 prendra fin en octobre 2025.

A lire cette annonce, les avantages pour changer de PC semblent alléchants : « une expérience moderne et efficace conçue pour répondre aux exigences actuelles en matière de sécurité renforcée ».

Et à l’heure ou l’on nous annonce régulièrement que de grands sites qu’on aurait pensé bien protégés sont piratés, cette notion de sécurité peut nous paraître essentielle.

Poudre aux yeux !

Si de grands sites commerciaux ou même étatiques (hôpitaux, etc.) peuvent être piratés alors qu’ils ont bien évidemment mis en place des procédures renforcées et qu’ils se sont entouré de spécialistes en cybersécurité, ce n’est certainement pas un petit Windows 11 familial ou un antivirus classique qui vous protégera !!

Le piratage vient presque toujours d’une erreur de l’utilisateur qui cliquera sur un lien qu’il a mal analysé, qui répondra à un mail frauduleux ou qui ouvrira une pièce jointe provenant d’une personne malveillante qui aura avancé masquée.

La meilleure protection est de toujours faire preuve de prudence, de ne pas aller sur des sites inconnus et de ne pas faire confiance aux annonces alléchantes comme par exemple une carte SNCF sénior à -95% ! Il n’y a pas plus de miracles dans le monde numérique que dans la vie réelle.

Un choix de Microsoft

Cette décision de Microsoft est un choix purement marketing pour pousser les gens à changer de machine et donc relancer les ventes. Car un PC standard dure largement plus de 10 ans… j’en ai un toujours fonctionnel qui date de 1991…

Environ 250 millions d’ordinateurs dans le monde ne sont pas compatibles avec Windows 11. Cette décision risque donc d’entraîner un vaste renouvellement contraint du parc informatique mondial. Mais quel est le problème ? Et bien il est double :

Problème écologique car la fabrication d’un nouveau PC se fait dans les pays du tiers-monde dans des conditions lamentables, depuis l’extraction des matières premières (800 kg de matière à extraire par PC) jusqu’à la fin de vie de ces machines. Les révélations des conditions de travail dans les mines en sont de douloureux rappels tout comme les cimetières numériques où les gens travaillent dans des conditions extrêmes au recyclage des composants.

Problème social car les personnes les plus précaires auront du mal à s’équiper. Non seulement elles ne sont pas informées de la possibilité de passer sur un autre système tel que Linux, mais elles ne sont pas toujours en mesure de financer l’achat d’un ordinateur neuf et donc potentiellement cher si elles ne connaissent pas les bonnes filières d’achat. Conséquence, elles risquent de ne plus être en mesure d’accomplir des démarches administratives de base alors que la plupart des services publics sont en voie d’être automatisés (France Travail, la CAF, la Sécurité Sociale, etc.).  Les personnes en situation de précarité seront donc les plus touchées par la décision de Microsoft.

La dématérialisation des services publics est souvent présentée comme écologique, comme “zéro papier”. Mais on oublie que l’impact environnemental du numérique dépasse largement celui du papier. Les serveurs, les terminaux, le renouvellement permanent des équipements sont autant d’outils nécessaires au numérique. Le “zéro papier” est un slogan marketing.

Les constats établis invitent à se questionner : la fin du support de Windows 10 et des versions antérieures est plus qu’un simple changement de logiciel, c’est un révélateur. Elle met en lumière les dérives du modèle numérique actuel : obsolescence programmée, dépendance aux GAFAM et bientôt aux BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi), impacts écologiques et sociaux, fracture numérique croissante.

En conclusion, à la question du titre « Faut-il passer à Windows 11 ? », la réponse est clairement « Non », sauf impératif particulier bien sûr.

Et il est d’autant plus urgent d’attendre que Windows 12 devrait sortir dès l’an prochain, en 2026 !

 

Pour en savoir plus, 2 articles dont je me suis inspiré :

https://www.halteobsolescence.org/aperhop-fin-windows-10/

https://www.lesnumeriques.com/ordinateur-portable/l-arret-de-windows-10-un-scandale-aussi-bien-social-qu-ecologique-n237109.html