Le 5ème rapport de la Cnil (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) sur les outils numériques dans la lutte contre le coronavirus pointe l’utilité marginale de TousAntiCovid et de sa fonction principale : le suivi des contacts (contact tracing).
Le rapport juge que la fonctionnalité première de TousAntiCovid est loin d’avoir démontré son intérêt. La Commission parle d’une « utilité marginale » du suivi des contacts alors même qu’il s’agissait de la fonction première de l’application.
Le contact tracing, qui consiste à utiliser la liaison Bluetooth pour envoyer des informations entre deux smartphones en passant par un serveur central géré par l’État pour savoir si l’on s’est trouvés à proximité d’une personne malade pendant un certain temps, nécessite en effet une ribambelle de conditions préalables pour bien fonctionner : les personnes doivent détenir un smartphone de préférence Android, activer le Bluetooth pour l’application, l’avoir installée et configurée, que les individus malades aient bien inscrit dans l’application leur situation médicale et que la transmission à distance réussisse, ce qui fait beaucoup de conditions.
La Cnil conseille aux particuliers de ne s’en servir que pendant les périodes de circulation active du virus et rappelle au gouvernement que l’usage de l’application doit être limité à la durée strictement nécessaire à la réponse à une situation sanitaire exceptionnelle.
Dans un nouveau rapport, le constat de la Cour des comptes est sévère : la politique de soutien à l’agriculture biologique n’est tout simplement « pas à la hauteur de l’ambition affichée par les pouvoirs publics » et est « insuffisante ». La Cour penche résolument en faveur d’un développement du bio, rappelant que les « bénéfices » pour la santé et l’environnement de ce modèle d’agriculture ne font plus de doutes.





