Franc succès pour la 2ème édition de notre Troc Plantes !

Voici un petit reportage photographique de cette journée très réussie grâce à tous les jardiniers et amoureux des plantes qui ont participé à cet événement aux côtés de nos bénévoles. Ce fut un très beau moment de rencontre, de partage et de convivialité.  Un grand merci à tous les participants !

Grâce à une météo clémente et malgré la fraicheur matinale, nos jardiniers commencent à s’installer dès 8 heures 30 à l’extérieur de la salle des fêtes

A 9 heures, heure annoncée du début du Troc Plantes, les stands sont bien remplis et il faut ajouter des tables. Le café est servi !

Durant toute cette matinée d’échanges, de partage de savoir-faire et de découvertes, de nouveaux participants chargés de plantes viendront s’ajouter à ceux déjà en place attirant de nombreux visiteurs

           

Vers 10 heures, arrive une dame toute souriante, un gros bouquet de muguet à la main. Elle offre à chacun des présents un brin de muguet. Un joli geste !

Dans les ateliers, on fabrique joyeusement des Kokedama et des compositions florales

En fin de matinée, un groupe d’une vingtaine de personnes emboîte le pas de Wawa, notre ethnobotaniste, pour la balade de découverte des plantes sauvages comestibles. Petits et grands s’émerveillent en découvrant la multitude d’espèces comestibles qui nous entourent, leur histoire, leurs utilisations et leurs vertus ! Pendant ce temps, derrière la salle des fêtes, de nouveaux visiteurs continuent d’arriver

       

A leur retour, nos cueilleurs préparent des rouleaux de printemps garnis de plantes fraîches sauvages et de produits macérés depuis la veille par Wawa, accompagnés, au choix, d’un cocktail végétal sans alcool ou d’un vin de pissenlit. Tapenade maison à base de plantes sur crudités sont aussi au menu. Un régal !

Après ces savoureuses entrées, nous clôturons notre rencontre par un repas partagé et nous nous donnons rendez-vous avec enthousiasme pour l’année prochaine !

Railcoop dessert maintenant Gignac !

 

La dernière lettre électronique de RAILCOOP annonce dans sa rubrique sur le FRET la réouverture de la cour de marchandises de la gare de GIGNAC.
La desserte est ouverte pour le bois entre GIGNAC et TOULOUSE St JORY une fois par semaine.
Une bonne nouvelle pour les habitants de Cressensac et de Gignac !

 

Railcoop étend son certificat de sécurité et couvre désormais une grande partie du Sud-Ouest pour opérer sur du fret. Deux dessertes sont en cours sur ce périmètre avec du transport de bois. Depuis mai 2022, Railcoop assure une première desserte reliant Capdenac (12) à Saint-Gaudens (31) une fois par semaine. Une seconde desserte reliant Gignac (46) à Toulouse – Saint Jory (31) avec la même fréquence a démarré fin mars 2023. La particularité de cette nouvelle desserte réside dans la réouverture d’une cour de marchandises au trafic de bois.

 

Information aimablement transmise par nos amis de Turenne Environnement

Projection-débat le 14 avril à Souillac

Voici une nouvelle soirée « film + débat » organisée au cinéma « Le Paris » de Souillac.

À l’heure des mobilisations sociales contre la réforme des retraites, ce sera l’occasion de revenir sur l’origine et la création de la Sécurité Sociale.

Il y a 75 ans, les ordonnances promulguant les champs d’application de la sécurité sociale étaient votées par le Gouvernement provisoire de la République. Un vieux rêve séculaire émanant des peuples à vouloir vivre sans l’angoisse du lendemain voyait enfin le jour.

Le principal bâtisseur de cet édifice des plus humaniste qui soit se nommait Ambroise Croizat. Qui le connait aujourd’hui?

75 ans plus tard, il est temps de raconter cette belle histoire de «  la sécu ». D’où elle vient, comment elle a pu devenir possible, quels sont ses principes de base, qui en sont ses bâtisseurs et qu’est-elle devenue au fil des décennies ?

Au final, se dresseront en parallèle le portrait d’un homme, l’histoire d’une longue lutte vers la dignité et le portrait d’une institution incarnée par ses acteurs du quotidien.

Le film sera présenté par Réseau Salariat Lot qui animera également le débat qui suivra.

Réseau Salariat est une association d’éducation populaire qui réunit des travailleuses et des travailleurs de tous horizons : salarié.e.s d’associations, d’entreprises et de la fonction publique, syndicalistes, mais encore retraité.e.s, entrepreneuses et entrepreneurs, chômeuses et chômeurs, parents et étudiant.e.s.

Le nouveau « parking » à Gignac : une réalisation déconnectée des préoccupations environnementales

Après avoir appris en conseil municipal du 16 février 2023 le changement d’affectation de la parcelle acquise par la mairie avec la maison Bastit, parcelle située entre le chemin et la rue du Puits du pré, le manque de communication autour de ce projet a alimenté les rumeurs à Gignac. Rappelons qu’un des arguments qui avaient motivé l’achat de la maison Bastit par la commune était de réaliser des jardins partagés sur ce terrain (voir PV du conseil municipal ICI). Faute, soit disant, de trouver d’autres solutions pour créer des places de parking aux abords du futur café-commerce, la mairie a décidé de transformer la part de ces jardins familiaux lui appartenant en parking (voir notre article du 9 mars « A Gignac un parking pour voiture à la place de jardins partagés« ). Et pourtant d’autres solutions existaient bel et bien et elles semblent évidentes à nombre de gignacois et gignacoises avec qui nous avons discuté.

Un projet tenu sous silence

Pourquoi ce projet a-t-il été tenu aussi longtemps sous silence et n’a pas même été évoqué lors de la réunion publique cœur de village le 15 septembre 2022 ?

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Notre compte rendu du conseil municipal du 22 mars 2023

Le conseil a débuté à 21h au lieu de 20h30 habituellement car une réunion entre conseillers s’est tenue avant. 

Ce conseil s’est déroulé en présences de 12 conseillers et nous étions 2 personnes dans le public.

Ce fut un conseil bref (moins d’une heure) ne comportant que 3 délibérations dont vous pouvez trouver le registre ICI ; notre retour sur le CM constitue un complément d’information :

1 – Délibération n°1 – Budget principal : Délibération autorisant le maire à engager, liquider et mandater des dépenses d’investissement dans l’attente du vote du budget primitif 2023 (dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent)

Deux dépenses d’investissement sont engagées sur le budget principal 2023 de la commune non encore voté :

  • 10 720,38 € dont il est clairement dit qu’ils sont l’attribués à la création du parking du futur commerce bien qu’ils soient inscrits sur le registre des délibérations sous l’intitulé : Création de trottoirs et aménagements de sécurité de la RD15. Le montant a été négocié avec l’entreprise qui fait les travaux cœur de village, malgré tout il nous a semblé impossible de réaliser un parking de 12 places avec un tel budget. Explication dans l’article : « Le nouveau « parking » à Gignac: une réalisation déconnectée des préoccupations environnementales actuelles ! » .
  • 35 000,00 € pour l’achat d’un nouveau camion, le camion de la commune ayant été classé comme épave suite à un incendie.

2 – Délibération n°2 – Accord préalable concernant l’opération d’un diagnostic énergétique en vue de travaux de rénovation de la mairie, de la salle des fêtes, de la bibliothèque et du multiple rural

En vue de demandes de subvention pour la rénovation énergétique des bâtiments communaux, des devis de diagnostics obligatoires ont été établis par la FDEL (Fédération départementale d’énergie du Lot). Compte tenu du coût élevé de l’ensemble, ne sont retenus que les diagnostics pour la mairie et un logement au 1er étage, la salle des fêtes et la bibliothèque. Deux devis séparés ayant été effectué d’un côté pour la salle des fêtes et de l’autre pour la bibliothèque, il va être renégocié pour les regrouper puisqu’elles se trouvent dans le même bâtiment. Bien que la grande salle se trouvant à l’arrière du multiple rural ne possède ni double vitrage, ni chauffage, le projet de diagnostic en vue d’une rénovation énergétique est abandonné car estimé trop coûteux.

3 – Délibération n°3 – Modification des statuts du Syndicat Mixte des Eaux du Causse de Martel et de la Vallée de la Dordogne (SMECMVD)

Cette modification est constitutive entre autres de l’entrée de Floirac dans le syndicat.

Questions diverses

  • Le café-commerce devrait ouvrir début juin. Une communication a été faite sur le site de la mairie et intra-muros en date du 20 mars pour présenter les deux candidats retenus. L’un d’entre eux, spécialiste en pâtisserie, envisage de la vente à emporter.
  • Eglises : la restauration des vitraux est prévue pour la fin 2023/début 2024. Pour le plafond de celle de Saint-Bonnet, c’est l’entreprise Joffre qui interviendra.
  • PLUIH : Cauvaldor convoque les conseillers pour un atelier le vendredi 7 avril, chacun doit amener les projets de changement de destination.
  • Cœur de village: l’échantillonnage de dallage était prévu de 10 m² mais seulement 3 m² ont été fournis et l’épaisseur des dalles n’est pas conforme aux attentes, donc il y aura un retard de deux semaines pour la livraison.
  • Pour l’utilisation du parking du centre bourg, il faut attendre que le gazon soit enraciné. Les allées sont en enrobé drainant (c’est un enrobé perméable qui permet à l’eau de s’infiltrer dans le sol au lieu de ruisseler).
  • La mairie n’a toujours pas de réponse de la région suite à sa demande de subvention qui a été faite il y a un an.

Rappel de la défenseure des droits sur le respect des règles de déontologie par les forces de sécurité

Comme nous en avons pris l’habitude, nous relayons à nouveau la position de la Défenseur des Droits, ici sur les violences possibles des forces de l’ordre lors des dernières manifestations, tant il vrai que ce sujet pourrait tous nous concerner directement un jour ou l’autre.

Préoccupée par les vidéos circulant sur les réseaux sociaux, de nombreux articles de presse, des témoignages et saisines reçus par l’institution sur de possibles manquements déontologiques dans le maintien de l’ordre au cours des évènements des jours derniers, la Défenseure des droits tient à rappeler ses recommandations.

Autorité administrative indépendante inscrite dans la Constitution, l’institution du Défenseur des droits est l’autorité de contrôle externe chargée de veiller au respect des règles de déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité sur le territoire de la République.

Le Défenseur des droits a, à plusieurs reprises, documenté l’usage de la force dans le cadre du maintien de l’ordre et les règles de déontologie qui s’imposent (rapport réalisé en 2017 à la demande du président de l’Assemblée nationale sur « les conséquences de la doctrine et de la pratique du maintien de l’ordre en France par les forces de l’ordre au regard des règles de déontologie qui s’imposent à elles », avis 2020-08 relatif au nouveau schéma national du maintien de l’ordre ; décision cadre 2020-131 sur les pratiques du maintien de l’ordre au regard des règles de déontologie; étude sur la désescalade de la violence et la gestion des foules protestataires en 2021).

Alors que de nombreuses manifestations se déroulent actuellement, la Défenseure des droits souhaite que ses recommandations issues de ces travaux d’étude et saisines soient suivies d’effets, en particulier les préconisations suivantes :

– encadrer strictement les contrôles d’identité, les fouilles et les filtrages, afin que ces mesures soient, dans le cadre des manifestations, justifiées et réalisées dans le respect des libertés individuelles et dans des conditions conformes aux règles déontologiques ;

– s’assurer que l’encagement est utilisé de manière nécessaire et proportionnée, dans les conditions prévues par la décision du conseil d’Etat du 10 juin 2021 sur le schéma national du maintien de l’ordre, notamment en prévoyant systématiquement un point de sortie ;

– recentrer le maintien de l’ordre sur la mission de police administrative de prévention et d’encadrement de l’exercice de la liberté de manifester, dans une approche d’apaisement et de protection des libertés individuelles.

Elle souligne que le respect des règles de déontologie est essentiel pour apaiser les tensions et favoriser la confiance entre la police et la population.

Enfin, la Défenseure des droits alerte sur les conséquences d’interpellations qui seraient préventives de personnes aux abords des manifestations. Elle souligne que cette pratique peut induire un risque de recourir à des mesures privatives de liberté de manière disproportionnée et de favoriser les tensions. La liberté individuelle ne peut être limitée que dans le cadre et les conditions fixées par la loi.

Au titre de sa mission de contrôle du respect de la déontologie par les forces de sécurité, la Défenseure des droits est compétente pour traiter toute réclamation relative à de possibles manquements dans le cadre du maintien de l’ordre, qu’elle émane de victimes ou de témoins.

La Défenseure des droits, inquiète des témoignages dont elle est destinataire, restera vigilante quant à la bonne application des règles de déontologie par les forces de sécurité.

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