MEYSSAC’ ART ON 2

Samedi 19 février de 19 h à 03 h à la salle des fêtes de Meyssac

Nous avions publié il y a quelques mois la programmation du 1er festival MEYSSAC ART ON organisé par l’association « Le chant des chênes » qui s’était tenu dans la salle des fêtes de Meyssac.

Fort du succès populaire de cette première édition, les jeunes corréziens récidivent avec une programmation alliant des groupes confirmés de la scène électro à de futurs artistes en devenir. Bref 5 groupes à voir à la salle des fêtes de Meyssac à partir de 19 heures jusqu’à 3 heures du matin :

Liens de d’événement : ICI et ICI.

BUFFA’ROLL : Lien YouTube

SPYLO : Lien Soundclock

2 Y : Lien YouTube

SKIP TONIK : Lien SoundClock

TWO SUSPECTS : Lien SoundClock

 

Retour sur le Forum Européen de l’Eau

Initié par Benoît Biteau, paysan, agronome et député européen écologiste, un premier Forum Européen de l’eau s’est tenu fin janvier à la Rochelle. Pour les intervenants d’horizons différents réunis, aussi bien professionnels du domaine de l’eau que citoyens militants au sein de collectifs, il était question de « Libérer l’Eau de La Bourse ».

En attendant le compte rendu des ateliers rencontres qui se sont déroulés durant ce forum, nous relayons ici une publication des organisateurs :

Le 25 janvier dernier, le Forum Européen de l’Eau a été le rendez-vous des acteur.rice.s engagé.e.s pour la préservation de la ressource en eau. Ce bien commun indispensable à la vie des être vivants sur Terre est la priorité du XXIè siècle. Associations, scientifiques, collectifs, politiques, syndicats, citoyen.ne.s se sont réuni.e.s au Forum des Pertuis à La Rochelle pour partager ensemble leur expérience, leurs connaissances et leurs engagements sur l’eau.

À cette occasion, Riccardo Petrella (président de l’association de l’Agora des Habitants de la Terre) est intervenu pour présenter le long processus, en cours depuis des dizaines d’années, amenant à la privatisation de l’eau, sa monétisation puis sa financiarisation.

Pour bien comprendre la nature de l’enjeu en cause, il a été important de rappeler qu’en 1992, sous la pression de la Banque mondiale et du monde des affaires, la communauté internationale a affirmé pour la première fois dans l’histoire que l’eau devait être considérée principalement comme une valeur économique et non plus comme une valeur sociale, collective. L’eau a alors été soumise aux principes et aux mécanismes de l’économie. Sur cette base, la marchandisation de l’eau, la libéralisation et la privatisation des services hydriques ont pris une envolée rapide à travers le monde.
La financiarisation s’en est suivi massivement. Le travail à la monétisation de l’eau s’est fait avec acharnement (donner une valeur monétaire marchande aux fleuves, aux nappes, à l’eau de pluie, aux glaciers, etc.) dans le cadre de la monétisation généralisée de la nature.
La politique de l’eau est devenue essentiellement une politique de gestion optimale, par rapport au capital investi, d’une ressource naturelle et industrielle de plus en plus rare. L’approche économique
est devenue omniprésente, elle s’est imposée en tant que norme, voire dogme.
Ce qui a amené à ce que, depuis le 7 décembre 2020, l’eau est entrée en Bourse, ouvrant ainsi les marchés des produits dérivés, hautement spéculatifs. Partout dans le monde, des mobilisations et des luttes des peuples, des paysans, des populations autochtones, des citoyens s’opposent à un tel asservissement de la conception de la vie aux logiques marchandes et financières.

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Notre compte-rendu du conseil municipal du 18 janvier 2022

Avec toujours le souci d’éclairer dans la transparence et la véracité des propos le contenu des conseils municipaux nous vous donnons à lire ci-dessous des compléments d’informations à même de compléter le PV du dernier conseil.

Pour ce faire, nous aborderons ce conseil point par point en vous apportant les précisions quand celles-ci seront nécessaires, non pour médire ou critiquer, mais avec l’objectif d’être au plus près du contenu des discussions de nos conseillers.

Délibération n°1 : Adressage – Demande de subvention au titre de la DETR 2022 (Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux)

Notre Maire fait un point sur l’avancement de ce dossier mis en œuvre depuis plusieurs mois par la municipalité : les supports cartographiques sont maintenant terminés et numérisés avec la détermination de 7 secteurs. Les élus ont bien avancés sur le dénomination des voies et les habitants de Saint Bonnet ont été consultés notamment pour trouver des noms pour les ruelles du village. À ce stade du dossier ce sont les seuls.

La numérotation des maisons devrait être faite sur le terrain avec un élu ; quand ce travail sera terminé la base de données communale sera transmise à l’échelon national pour une ampliation vers les services concernés.

Ce travail a permis de déterminer qu’il faudra acheter 180 panneaux de rue avec supports et attaches ainsi qu’environ 250 panneaux de numérotation pour les maisons concernées par cette adressage, d’où le coût relativement élevé de 14 081 € HT.

C’est pourquoi Madame la Maire propose la demande de subvention au titre de la DETR 2022 pour cet achat avec une participation possible à hauteur de 50% de l’Etat. Pour mémoire, une demande de DETR a déjà été posée pour les aménagements de sécurité sur la RD 15 et en continuité sur la RD 87, demande d’un montant pour l’Etat de 25 253.22€ HT. Une seule demande est normalement éligible mais notre Maire explique que cette demande pourrait être prise en charge s’il y a des reliquats de financement possible tout en expliquant que les aménagements sécuritaires du bourg sont prioritaires.

Sinon le financement de cet adressage devra se faire en autofinancement municipal…A celui-ci il conviendra d’ajouter la pose de ces panneaux réalisée par une entreprise adhoc pour un montant d’environ 18 000 € HT. Soit pour ce projet une enveloppe globale d’environ 32 000 € HT.

Malgré ce coût important, le dossier étant initié il faut aller jusqu’au bout, d’autant que nous sommes pratiquement les derniers à ne pas avoir finalisé cet adressage.

Pour alléger le financement, il est envisagé de se rapprocher de la commune de Pinsac qui semble en être à peu près au même calendrier d’achèvement, pour grouper l’achat des panneaux et donc avoir un coût moindre. Il est également prévu de contacter plusieurs entreprises pour des devis relatifs à la pose des panneaux pour en réduire l’impact financier à venir pour les finances de notre commune.

Ayant peu de choses à rajouter quant aux points 2 et 3, nous passons directement au point 4 « questions diverses ». 

  • Le cœur de village :

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Collecte mémorielle ce samedi 5 février à Gramat

Monument commémoratif de Gabaudet et ruines de la grange. Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération de Cahors

Une collecte mémorielle et documentaire liée à la Seconde Guerre mondiale est organisée, le samedi 5 février à la médiathèque de Gramat de 9h30 à 16h30, par les services patrimoine des communautés de communes Grand-Figeac et Cauvaldor.
Cette collecte intervient dans le cadre du projet de mise en valeur du site de Gabaudet-Donnadieu, à Issendolus, porté par le Grand-Figeac.

Chacun pourra échanger sur ce projet avec les équipes patrimoine des collectivités et témoigner de manière individuelle et confidentielle concernant cet évènement, mais aussi concernant la vie quotidienne pendant la Seconde Guerre mondiale sur le territoire. Ceux qui le souhaitent peuvent venir avec des archives privées matérielles pour qu’elles soient reproduites et conservées.

Noter qu’il est fortement recommandé de prendre rendez-vous auprès du service patrimoine du Grand-Figeac : 05 65 50 05 40 ou par mail à memoire39-45@grand-figeac.fr.

Plus d’info avec cet article de La Dépêche ou celui-ci de MédiaLot.

 

Après le film « Après demain »

Mardi dernier, CinéLot, Ecaussystème et le Foyer Rural vous ont proposé le film « Après demain » de Cyril Dion.

Cette projection était organisée en partenariat avec Enercoop Midi-Pyrénées, coopérative fournisseur d’électricité renouvelable, forte de 4000 sociétaires, et qui agit pour la transition énergétique citoyenne sur le territoire. Elle développe ses propres moyens de production, comme le parc solaire de Lachapelle-Auzac, installé sur un ancien entrepôt de pneus à quelques kilomètres de Souillac, et que l’un de nos adhérents, sociétaire Enercoop, a pu visiter ce 1er février.

Pour aller un peu plus loin que le film, nous vous donnons ci-dessous quelques compléments d’informations ainsi que quelques points à prendre en considération quant à notre situation énergétique et notre consommation électrique.

En premier lieu, la vidéo d’une rencontre et échanges avec Cyril Dion suite à la projection en avant-première de ce film « Après Demain ».

Ensuite, « Après-demain » se veut comme une réponse, une mise en image des différentes expériences prônées par le précédent film de Cyril Dion : « Demain ». Il nous a donc semblé intéressant de vous proposer quelques pistes pour découvrir ce premier volet si vous ne l’avez pas déjà vu :

Fiche technique : 2015 / 1h 58min / Documentaire / De Cyril Dion et Mélanie Laurent / Avec Mélanie Laurent, Cyril Dion, Jeremy Rifkin

Synopsis : Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter. Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain…

Bande-annonce ICI

Et notre consommation énergétique et électrique ?

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La Fabrique citoyenne en santé repoussée pour cause de Covid

La journée prévue pour la tenue de cette fabrique citoyenne à Thégra le 5 février est repoussée à cause du grand nombre de contaminations dans le Lot.

Le 24 janvier s’est tenu le comité de pilotage de cette « Fabrique de santé » proposée par l’ARS Occitanie et il a été décidé le report de cette journée de réflexions / participations au :

Samedi 19 mars 2022 toujours à Thégra (de 9 heures à 17 heures).

Nous vous rappelons que le sujet de cette journée est le suivant :

Crise sanitaire & prévention en santé : quels vécus par les citoyens et quelles solutions ? » en mettant l’accent sur 2 enjeux :

  • L’accès à une juste information en temps de crise sanitaire
  • La lutte contre l’isolement social en période de crise sanitaire

L’objectif étant : comment associer, impliquer le citoyen aux démarches et politiques de santé (notamment sur les démarches de prévention).

Le nouveau flyer est ICI.

Cinéma à la maison : 5 courts-métrages en libre accès

Dans le cadre du festival du court-métrage qui se tient actuellement à Clermont-Ferrand, et en attendant le « Festival du Court » qui aura lieu en mars, 5 courts métrages sont visionnables gratuitement en ligne, mais jusqu’au 5 février seulement (date de clôture du festival).

Ce sont :
– BABAOU d’Alexandra Mignien / France / 2021 / Fiction / 3′
– PROMO 2000 de Paul Lapierre / France / 2021 / Fiction / 28’
– CASE DEP’ d’Alexandre Marinelli / France / 2021 / Fiction / 3’
– THÉO de Tanya Larcinese / France / 2020 / Fiction / 14’
– UN MONDE SANS RAP d’Anis Rhali / France / 2021 / Fiction / 19’ (notre préféré)

Lien : https://clermont-filmfest.org/festival-du-court-metrage/pop-up-2022/

A vos écrans !

Penser l’émancipation avec Jacques Rancière

En cette période pré-électorale agitée et plutôt singulière, il est intéressant de prendre du recul et de se tourner vers les philosophes qui ont une approche autre des phénomènes qui traversent notre société.

A 81 ans, le philosophe Jacques Rancière, penseur infatigable de l’émancipation, continue à creuser avec obstination le sillon d’une philosophie politique autour des thèmes de la démocratie et de l’égalité. Sa philosophie de l’émancipation est définie dans un article de Philosophie magazine comme « celle de la participation de tous à l’exercice de la pensée, et donc au gouvernement de la cité. Contre les nouveaux ennemis de la démocratie, ces intellectuels qui prétendent détenir la Vérité, Jacques Rancière se bat pour l’abandon de la traditionnelle distinction entre savants et ignorants. » Pour lui tous les hommes sont à même de philosopher, de penser et de faire émerger d’autres mondes possibles.

Penser l’émancipation

Dans ses nombreux ouvrages (plus de 30 livres) le philosophe bouscule les idées reçues. Son approche des notions de démocratie, d’égalité et de politique redonne du sens, voire une essence à ces concepts alors qu’ils nous échappent toujours davantage tant ils débordent d’interprétations dans les multiples usages qu’en fait notre société ultra médiatisée. Ce qui est étonnant, c’est de voir à quel point les travaux même les plus anciens du philosophe restent toujours d’actualité. Nous connaissons tous la source grecque de la démocratie mais dans son livre « Aux bord du politique » en 1998, il nous rappelle que le démos grecque, avant d’être le nom de la communauté toute entière, était le nom d’une partie de cette communauté: les pauvres, au sens de ceux qui n’étaient pas comptés, de ceux qui n’avaient pas droit à la parole. Or, pour Jacques Rancière, le processus démocratique advient justement lorsque ceux qui sont hors champ, qui n’ont pas droit à la parole surgissent sur la scène politique : « la démocratie est l’institution même de la politique ». Et il oppose, politique et logique gestionnaire, logique dominante dans le sens que c’est « aux bords du politique » dans  l’expression de l’émancipation que ce produit le mouvement qui instaure la politique.

Déclarer les individus égaux ne suffit pas à instaurer la démocratie

Pour qu’il y ait démocratie, « il faut qu’il y est encore cette puissance du démos ». La démocratie n’est pas un lieu pacifié mais un processus de remise en question, une mise en mouvement, un renouvellement incessant. Or, si la démocratie est face à une impasse, il faut remonter à ses origines au 6ème siècle avant J.C grâce aux réformes de Clisthène qui mit en place « un ordre artificiel de la communauté ». Il s’explique dans l’émission « A voix nue » sur France Culture en 2011: « L’idée normale de la communauté, c’est qu’il y a des supériorités déjà existantes qui définissent automatiquement des infériorités, c’est-à-dire s’il y a des savants, il y a des ignorants, s’il y a des parents, il y a des enfants… Et la communauté, c’est aussi un peu la logique policière, la communauté est censée être son organisation comme la conséquence d’une supériorité déjà existante. Qu’est-ce-que vient faire la démocratie là-dedans ? La démocratie, c’est justement instituer comme un supplément et un supplément incroyable, invraisemblable, à savoir un pouvoir qui n’est le pouvoir de personne en particulier, qui n’est le pouvoir d’aucune supériorité déjà existante. »

Le consensus nuit à la démocratie

Pour Jacques Rancière, la notion de dissensus s’oppose à l’ordre policier qui est un ordre « consensuel » : « Le dissensus commence quand ceux qui ne parlent pas d’habitude se mettent à parler au sens le plus fort. Et ça, c’est quelque chose qui se passe, qui s’est répété constamment à toutes les avancées démocratiques dans l’histoire. » Il insiste sur ce qu’est la politique, fondamentalement, c’est « être à une place où on ne doit pas être » et il cite des exemples comme la militante féministe Jeanne Deroin, candidate aux législatives de 1849, ou encore Rosa Parks qui initia le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Tandis que le consensus tend à faire disparaître le fondement de la politique, les sujets politiques émergent quant à eux dans la manifestation de leur désaccord. Avec la fin des idéologies, la politique s’est confondue avec le processus policier et s’est flanquée de sa nouvelle rationalité économique. Mais au lieu de donner place à une certaine pacification, on vit réapparaître l’archaïsme politique : « ce qui apparaît sur le devant de la scène ce n’est pas la modernité sans préjugés, mais le retour du plus archaïque, de ce qui précède tout jugement, la haine nue » de l’autre. Et il associe la montée en puissance de l’extrême droite au refus radical de la politique.

La résurgence du discours antidémocratique en France

Dans son livre La Haine de la démocratie, le philosophe cherche à comprendre pour quelles raisons une élite intellectuelle, relativement privilégiée au sein d’États dits « démocratiques », en est arrivée à un tel mépris et une telle haine pour le principe de démocratie. Sa thèse principale est qu’il existe une confusion sur le terme de démocratie. Il nous rappelle que le premier grand critique de la démocratie c’est le philosophe grec Platon qui dénonçait l’individualisation des mœurs qu’apporte la démocratie. Depuis, la critique n’a pas évoluée : pour les intellectuels et hauts représentants de l’Etat, la démocratie enlève toute limite aux peuples et menace le bien commun. Il n’y a plus de distinction entre ceux qui ont le pouvoir de prendre les bonnes décisions, qui ont le savoir, et le reste de la population. L’auteur voit aussi dans cette critique une haine de l’égalité. Pour les penseurs marxistes, « la démocratie, c’est le règne du consommateur, du consommateur individualiste qui s’occupe de son bon plaisir » au détriment des valeurs collectives.

La démocratie n’est pas une forme de gouvernance

Jacques Rancière définit la démocratie comme un principe au-dessus de l’État tout en constituant des pratiques en dessous de celui-ci: à la fois principe d’égalité indispensable entre les humains et à la fois la pratique qui consiste à remettre en cause le statu quo imposé par les élites gouvernantes. La haine de la démocratie résulte d’une mauvaise compréhension de ce concept, et les maux de civilisation (atomisation de la société, montée de l’individualisme, populisme, etc.) qu’on lui attribue sont en fait la preuve de sa vitalité. Pour le philosophe, système électoral représentatif (suffrage universel) et démocratie ne vont pas ensemble. Ce suffrage a une nature double : d’un côté, il donne la possibilité d’élire n’importe qui, et en cela stimule raisonnablement les tendances démocratiques de la population ; mais d’un autre côté, il assure surtout la reproduction d’oligarchies dominantes. Ces oligarchies au pouvoir tentent de dépolitiser la sphère publique, de la privatiser. Le fait de remettre en cause cette démarcation est une manifestation de vie politique et démocratique. Dans une interview accordée à la chaîne web MatriochK, il rappelle que la présidence de la République élue a été mise en place par les monarchistes en 1848 dans le but de faire contre poids à une forme d’agitation populaire « malsaine » tout en escomptant que ce système allait ramené la monarchie et il conclue « la démocratie, c’est le tirage au sort, pas l’élection ».

Jacques Rancière vient de publier : « Les trente inglorieuses » à la Fabrique Editions. A cette occasion, il a accordé une interview très intéressante à la journaliste Aude Lancelin, fondatrice du média libre et indépendant Quartier Général, visionnable ICI

La Primaire populaire, dernier acte

Le processus inédit de la Primaire populaire, imaginé par un collectif citoyen, s’achève et le verdict va être rendu. Eclaircira-t-il la nébuleuse qui règne à gauche ou ajoutera-t-il de la confusion à la division ? Quelle qu’en soit l’issue, nous retiendrons le vote d’investiture novateur qu’il aura permis de tester.

Le vote au jugement majoritaire se différencie du vote nominal par l’attribution de mentions classées dans un ordre croissant et la mention par défaut « à rejeter » si l’on n’a pas d’avis sur un candidat. Selon les deux directeurs de recherche du CNRS, Michel Balinski et Rida Laraki qui l’ont élaboré en 2007, ce vote est sensé être plus démocratique: « On peut rejeter tout le monde si on le souhaite, personne ne doit penser à se retirer au profit d’un autre, on supprime la notion de vote utile. Alors que, dans notre mode de scrutin uninominal actuel, on ne se focalise que sur le pourcentage d’adhésion remporté par les candidats.« 

Une vidéo ludique et très bien faite qui explique le vote au jugement majoritaire :

Le bétisier de la pandémie

Nous sommes encore au mois de janvier, les bêtisiers sont donc toujours d’actualité.

Maxime Combes est économiste et l’une des figures d’Attac France, où il suit les grands enjeux environnementaux et énergétiques nationaux et mondiaux. Il est également engagé dans « Basta » et « Mouvements ». Il est coauteur de l’ouvrage publié par Attac, « La Nature n’a pas de prix » et de « Crime climatique stop ! ».

Et aussi, de l’autre côté de l’échiquier politique, cet article du Figaro de Mayeul Aldebert qui détaille les errements gouvernementaux de la gestion de crise.