Un festival porté disparu dans le Lot pour cause de Covid !

Le week-end dernier devait se tenir dans les rues de Saint-Céré le 1er festival « Saint-Céré dans l’Art Rue ». Mais celui-ci, après un début en fanfare vendredi soir, a été annulé pour cause de Covid.

Ce nouveau festival porté les associations Art’Zimut et Evidanse soutenues par la municipalité devait « envahir » les rues de la cité et la grande cour du lycée Jean Lurçat. Il se voulait haut en couleurs avec de multiples activités festives dont vous retrouverez ci-dessous le programme :
mercredi 7:
19h: danse au jardin public
vendredi 9:
20h30: théâtre de rue dans la cour du Lycée
samedi 10 :
10h-12h: ateliers participatifs « peintures urbaines » /
15h: déambulation « fête des couleurs » en centre-ville
à partir de 19h: Concerts et DJ dans la cour du lycée
dimanche 11:
10h -12h: parade des vélos déjantés en centre-ville, /
14h -19h: 5 spectacles tout public dans la cour du lycée

Un chouette départ puis une annulation !

Après un début vendredi soir porté par la présentation de la nouvelle création d’Art’zimut, le week-end semblait bien parti puisque même la météo était de la partie.

Las, une notification d’Intramuros publiée en début d’après-midi samedi, vite relayée par Médialot, annonçait purement et simplement l’annulation du festival pour les deux jours restants à cause de la Covid.

Voici le texte de cette notification : Un membre de l’équipe du festival « Saint-Céré dans l’Art-Rue », qui devait s’achever ce dimanche, s’est révélé être positif à la Covid-19 dans la nuit de vendredi à samedi. De ce fait, la mairie et les organisateurs ont été contraints d’annuler la manifestation.

Que reste-t-il de cette annulation ?

Mais au moment d’écrire cet article en début de semaine, quelle ne fut pas notre surprise de constater que le texte de la notification Intramuros avait disparu ainsi que tous les documents relatifs à cet évènement sur le site de la mairie et son agenda culturel ! Comme si rien ne s’était passé ! Certes nous sommes en pleine saison touristique, mais il nous semble important vu la possible reprise des contagions dues au nouveau variant de la Covid, que la population soit au courant de ce qui se passe et de la difficulté d’organiser des festivités en cette période qui se devait être d’ouverture.

Pour ou contre une 3ème carrière à Carennac ?

L’Association « Vivre Ensemble à Carennac » vous propose de soutenir la pétition qu’elle a lancé contre cette carrière. Qui plus est, à 400 m d’une autre qui est en fonctionnement.

De plus l’Autorité Environnementale (MRAe) du Lot émet un avis plutôt interrogatif sur la pertinence du projet :
« Si la MRAe souligne l’intérêt d’un approvisionnement local, la justification du projet présentée reste toutefois insuffisante. Celle-ci n’est pas argumentée par une étude des besoins des matériaux et des offres territorialisées. Le dossier ne présente pas l’offre ni le besoin en matériaux à l’échelle du département, ni au niveau du bassin de vie de Vayrac où s’insère la commune de Carennac.
Bien que la production peut être considérée comme faible, les volumes de production de matériaux retenus ne sont pas suffisamment justifiés.Par ailleurs, le carrier fait abstraction du gisement potentiel des graves recyclées, et ne démontre pas le réel besoin en graves naturelles sans défavoriser l’utilisation des graves recyclées, dont l’emploi est à prioriser »

Pour voir et signer la pétition, cliquez ICI.

Une première proposition pour relancer la vie démocratique de la commune

L’ouverture d’une salle des associations ainsi qu’un forum associatif

Le constat est brutal mais réel : en dehors de la tenue de quelques réunions de la commission communication ouvertes aux gignacois pour la mise en place du nouveau site Internet de la mairie, aucune autre commission ne s’est réunie en présence des habitants. C’était pourtant possible, même avec les protocoles sanitaires en vigueur, soit en limitant le nombre de participants soit par visioconférence.

C’est pourquoi nous proposons et nous demandons la remise en service d’une salle des associations, car il n’est pas suffisant de se satisfaire du nombre d’associations dans la commune, encore faut-il leur donner les moyens de se réunir et de pourvoir à leur vie démocratique. Et la salle se trouvant sous la scène de la salle des fêtes pourrait tout-à-fait remplir cette fonction.

Un peu d’histoire communale

Il ne vous aura pas échappé qu’il fut un temps où l’ancienne mairie pouvait s’appeler « la maison des associations », la salle du conseil servait alors de salle de réunion, le bureau du maire était dédié aux associations gignacoises pour leur gestion administrative et financière, et l’ancien secrétariat de mairie était le bureau d’Ecaussystème. Cette même association gérait également le photocopieur commun qui se trouvait dans la salle de réunion.

Mais voilà, le temps a passé, la volonté aussi, et Ecaussystème a déménagé.

Que reste-t-il ? Quelques vieilles chaises qui perdent leur paillage, une photocopieuse abandonnée, une salle du conseil transformée en salle de motricité et dortoir pour les petits de l’école et aucun lieu de réunion digne de ce nom.

Une salle associative dans les locaux de la salle des fêtes

Cette salle au bas de la salle des fêtes a aussi une histoire car avant d’avoir été la salle des jeunes gignacois sous l’ancienne équipe municipale, elle fut l’ancienne bibliothèque servant même parfois de loges pour les artistes se produisant sur la scène du dessus.

Se trouvant pour l’instant sans affectation, et ce depuis un certain temps, nous demandons à Madame la Maire de bien vouloir considérer notre projet et de réunir, en sa présence, la commission vie associative ouverte au moins aux membres des associations gignacoises, afin d’envisager et de définir les modalités d’ouverture de cette salle à l’ensemble des associations pour en faire leur salle dédiée. Cette réunion pourrait également être un moment de réflexion pour relancer ce qui fut un temps fort de la rentrée gignacoise : le forum associatif ou comment faire connaître à tous, les associations gignacoises et leurs projets.

C’est en permettant aux habitants de se réapproprier l’espace public qu’il sera possible d’envisager un réinvestissement de ceux-ci dans la vie sociale et politique de la commune !

Pour finir, voici quelques photos ci-dessous pour les gignacois qui ne connaissent pas encore les lieux :

Fronton ancienne mairie

Plaque maison des associations

Entrée ancienne bibliothèque

Prochain conseil municipal le jeudi 15 juillet 2021

Le prochain conseil municipal se tiendra jeudi 15 juillet 2021 à 20 heures 30 en Mairie dans la salle du Conseil.

Vous trouverez ci-dessous l’ordre du jour de ce conseil publié par la mairie le 9 juillet.

Nous vous espérons nombreux !

ORDRE DU JOUR :

1-Délibération n°1 : Transport scolaire 2021-2022 circuit n°1 « Commune de Gignac-Ecole de Nadaillac » – Résultat de la consultation et signature de la convention ;

2-Délibération n°2 : Transport scolaire 2021-2022 circuit n°2 « Ecole de Gignac-Ecole de Nadaillac » – Résultat de la consultation et signature de la convention ;

3-Délibération n°3 : Réalisation de l’emprunt d’un montant de 77 000€ relatif à l’acquisition par voie de préemption du bien situé en centre bourg ;

4-Délibération n°4 : Candidature de la Collectivité à l’expérimentation au compte financier unique (CFU) au 1er janvier 2022 et adoption du passage à l’instruction M57 ;

5-Délibération n°5 : Rénovation énergétique du bâtiment ECOLE/CANTINE et des 3 logements situés à l’étage – Validation des devis relatifs aux travaux de menuiserie et à l’isolation des plafonds ;

6-Délibération n°6 : Création d’un emploi permanent d’adjoint technique de 2ème classe à temps complet à compter du 01/09/2021 ;

7-Délibération n°7 : Vote de crédits supplémentaires au budget principal sur les articles 66111 et 1641 relatifs aux échéances de l’emprunt pour l’acquisition du « Zinc de la Quique » – Décision modificative n°3/2021 ;

8- Divers.

Un pique-nique citoyen ce 14 juillet à midi au bord du Lac de Tolerme

Pour faire suite à notre précédent article, nous relayons ci-dessous l’invitation faite par le collectif « Tolerme Nature » pour ce 14 juillet car le collectif est toujours en attente d’une date de réunion concernant l’avancement du projet :

Réservez votre 14 juillet au Lac du Tolerme pour un grand Pique-nique citoyen tiré du panier à midi côté Plage (*)
Ce sera l’occasion de faire plus ample connaissance, d’échanger, de débattre, de questionner, de recueillir idées/remarques/suggestions pour la suite… en attendant qu’une date de Réunion Publique et d’Information sur le Projet Sandaya soit fixée.

(*) Solution de repli en cas de pluie : Arche de la Presqu’île (si elle est toujours libre… à suivre)

Pour aller plus loin, voici quelques informations complémentaires relatives à l’environnement du lac et aux porteurs de ce projet :

Le lac du Tolerme est le plus grand plan d’eau artificiel du département du Lot.

Situé à 530 m d’altitude et d’une superficie de 38 ha, le lac du Tolerme permet de pratiquer la voile, l’aviron-découverte, le canoë et le pédalo.

La baignade est surveillée pendant l’été. Une plage de sable fin est aménagée côté Sénaillac-Latronquière, vous y trouverez aussi divers jeux de plage, ainsi qu’un toboggan aquatique.

Classé en 2e catégorie, le lac du Tolerme est le paradis des pêcheurs (la pêche est également possible dans les cours d’eau environnants).

Le cadre du lac du Tolerme est le lieu idéal pour profiter de la richesse de la nature environnante. Des chemins de randonnées sont balisés à l’intention des plus hardis. Un parcours sportif fait le tour du lac.

La société Sandaya est venue présenter son projet de parc aquatique au lac du Tolerme le 6 mai 2019 à la mairie de Sénaillac-Latronquière.

Initié par Cauvaldor dont dépend Sousceyrac-en-Quercy, partenaire historique du Syndicat du Lac du Tolerme, cette réunion avait pour thème principal l’évocation de ce projet décliné dans le tract distribué par Tolerme Nature.

Créé en 2010 par François GEORGES et Xavier GUILBERT, deux dirigeants ayant fait leurs preuves dans le secteur touristique, Sandaya est aujourd’hui un groupe de campings 4 et 5 étoiles répartis en Europe.

La logique voudrait que ce projet soutenu par l’ancien président de Cauvaldor, Gilles Liébus soit abandonné par Raphaël Daubet comme vient de l’être le projet de la cité de la mode. En attendant, nous comprenons la mobilisation des opposants à ce projet qui n’ont à ce jour ni réponse ni nouvelle de l’avancement ou de l’arrêt de ce projet de parc aquatique !

Impliquez vous dans le Plan Climat Air Energie Territorial de CAUVALDOR

Où le trouver ? Bonne question car l’information n’a que peu circulé !

Et bien ici : https://www.cauvaldor.fr/amenagement-de-lespace/plan-climat-air-energie-territoriale/

Cet aménagement de l’espace est décliné en plusieurs rubriques :

— La Transition en bref

— Le Plan Climat Air Energie Territorial – PCAET –

— Concertation : Devenez acteur du PCAET :

C’est cette dernière rubrique qui a attiré notre attention de par sa construction participative et coopérative expliquée de cette façon sur le site de Cauvaldor :

La concertation, c’est quoi ?
Les animations participatives menées à la suite de la phase de diagnostic, visent à entamer le travail de définition d’une
stratégie de transition pour le territoire (phase suivante). Comment ? En réfléchissant collectivement aux enjeux identifiés dans le diagnostic, tout en nous projetant dans un temps long.
La concertation c’est un des degrés les plus poussés de la
participation citoyenne. Elle vise l’implication de l’ensemble des acteurs du territoire (élu.es, citoyen.nes, associations, entreprises etc.) dans le processus démocratique. Comment ? Grâce à l’organisation de temps propices à la confrontation et à l’échange d’arguments, ainsi que l’expression des points de vue de chacun. Infine, la concertation peut permettre d’arriver à la mise au point d’un projet commun et réellement coopératif.

Des actions dans le cadre de cette concertation ont déjà eu lieu :

Le 18 mai 2021 : Journée PCAET

Les 1 et 2 juin 2021 : Lecture de paysage + animation Étape Paysage

Les 25 et 26 juin : Les animations Destination TEPOS et ateliers thématiques à Souillac (le 25) et à Vayrac (le 26).

Voici les prochaines actions à venir et donc à ne pas louper cette fois-ci :

De septembre à octobre 2021 : Le dispositif « Ecoutes Citoyennes » :

Comme cela a pu déjà être réalisé avec succès sur d’autres territoires d’Occitanie, la communauté de communes souhaite réaliser des « Écoutes Citoyennes » pour approfondir et améliorer la concertation, axe fort de la démarche du PCAET. Ainsi, dès le SAMEDI 4 SEPTEMBRE 2021 ce seront entre 15 et 20 citoyens volontaires et motivés (les Ecoutants) qui vont être formés par le bureau d’étude PALANCA & ETHIKURBAINE pour pouvoir mener des entretiens auprès d’une cinquantaine de citoyens locaux (les Ecoutés). Ceci notamment afin de mieux comprendre leurs perceptions et leurs sensibilités vis-à-vis des changements climatiques et de la Transition énergétique.

Pour plus d’informations sur les motivations de la démarche, les éléments explicatifs du PCAET et du diagnostic sur le territoire CAUVALDOR, mais aussi pour vous inscrire en tant qu’Ecoutant·e, rendez-vous sur le site dédié : https://jeparticipe.wixsite.com/ecoutescitoyennes.

ATTENTION: Vous n’avez que jusqu’au 19 juillet midi pour candidater!

Exposition « Jocondes insolites » à Saint-Jean-Lespinasse

L’association ORLANDO vous propose une exposition d’œuvres originales d’artistes à base de Jocondes insolites, en dessin, en photographie, en sculpture, et autres supports inattendus.

Les 30 artistes qui se sont prêtés au jeu sont Leo Amery, Marie Bazin, Régine Bertin Bisson, Gysin Broukwen, Annick Cammarata, Laetitia Caraud, Bernard Coignard, Louis de Verdal, Hervé Di Rosa, Jean Duranel, Patrick Fuvel, Pascal Guichard, Thierry Jaud, Clémence Jost, Kérozen, Jean-Luc Laborie, René Laurensou, Eric Le Berder, Stéphane Levallois, Jean Margat, Christophe Martinez, Jérôme Mesnager, Lynda Miller Baker, Orel, Sylvie Quentin-Bénard, Daniel Roblin, Marie Thoisy, Françoise Utrel, Werner Van Hoylandt et Caroll Ann Willering.

L’exposition est ouverte tous les jours de 15h à 19h jusqu’au 31 août et est gratuite.

Et pour les enfants, des visites guidées sont organisées ainsi que des animations ludiques les 13 juillet et 10 août après-midi.

 

Infos : orlando.village46@gmail.com / 06.27.28.30.93

Réflexions et constats d’après conseil municipal (II)

Cela faisait plusieurs mois que nous attendions ce moment : le retour du public pour un conseil municipal. Plus de visioconférence – ou pas selon les décisions de notre maire – mais enfin le plaisir de voir et d’entendre en direct les interventions des conseillers municipaux.

 Où est le public ?

C’est devant un très, trop maigre public que Madame la Maire a ouvert les débats. Cette absence du public ne cesse de nous interroger : y aurait-il juste un intérêt des gignacois à la chose politique que pendant le temps d’une campagne électorale pour les municipales ou bien s’agit-il d’autre chose ?

Nous ne nous posons pas ici en donneurs de leçons, mais le taux de votants des deux tours aux élections régionales et départementales sur la commune n’a jamais été aussi bas (et que dire au niveau du pays…).

Et depuis mars 2020 ?

Nos élites politiques auront beau jeu d’y trouver de multiples raisons, à commencer par la pandémie toujours en cours, mais il nous semble qu’à notre niveau communal, ce manque d’intérêt est peut-être la conclusion logique d’une perte de vue des affaires publiques. Perte de vue dans le sens où depuis les élections de mars 2020 nous n’avons pas eu de vrai rendez-vous avec nos élus, qui pourtant pendant leur campagne, soutenaient l’importance de se rapprocher des gignacois et de les rencontrer autour des projets devant structurer l’avenir de Gignac.

Cela fait plus d’un an maintenant que les élections ont eu lieu et depuis, où en sommes-nous ? Nous attendons et nous apprenons lors des publications de l’ordre du jour de chaque conseil municipal que tel sujet apparaît ou bien qu’un autre sujet revient pour une rectification ou un changement de financement mais de projet global, de vision d’avenir, de participation des citoyens, rien ne vient et cela commence à être long, d’autant que les vacances arrivent.

Comment ensuite s’étonner de l’absence des électeurs devant les urnes ?

Notre projet : faire participer tous les habitants pour les impliquer !

La liste « Gignac Ensemble » avait, lors de la campagne municipale, défendu une autre vision des choses : la nécessité de faire participer les gignacois à la vie de la commune avec l’idée que cette participation allait permettre à chacun et chacune de trouver sa place dans la grande maison commune que doit être la mairie. Et à notre avis c’est bien là que le bât blesse : l’électeur est appelé à voter, à choisir, à donner son avis de par son vote, mais en dehors de ce temps, évidemment important, où peut-il trouver un intérêt quelconque à la chose commune s’il n’est que simple spectateur ? Il faut impliquer nos concitoyens et cela ne peut se faire que par la participation sur les choix portés par l’équipe municipale, mais ces choix doivent également être explicités et discutés en toute transparence pour être légitimes aux yeux de tous.

C’est pour cela que nous refusons encore et toujours l’étiquette d’opposition car nous essayons au moins de porter une autre façon de penser et d’agir en faisant la part belle à l’intelligence collective comme étant ce qui peut rassembler les gignacois autour d’un vrai projet global qui nous concerne tous, que nous habitions dans le bourg ou dans les différents hameaux.

C’est pour cela que nous allons faire une vraie première proposition pour relancer la vie démocratique de la commune, proposition que nous allons soumettre dès cette semaine à vos élus.

Nous vous la présenterons ici même la semaine prochaine.

Réflexions et constats d’après conseil municipal (I)

Voici quelques remarques et éclaircissements faisant suite au dernier conseil municipal qui s’est tenu dans la salle des fêtes mercredi 16 juin (en annexe, vous trouverez le PV et des documents l’éclairant).

Délibération n°1 : Approbation du projet de Pacte de gouvernance de la Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne.

Pour commencer, François Moinet nous explique ce qu’est le « Pacte de gouvernance de CAUVALDOR » : Il s’agit avant tout d’un document de transparence qui doit rendre lisible et compréhensible l’intercommunalité, d’abord aux élus et ensuite aux administrés. C’est une nouvelle obligation de l’intercommunalité, mais ce pacte aura également pour objet d’éclairer tous les habitants quant au fonctionnement de cette structure portée par les maires (ou leurs délégués) des 77 communes rassemblées en son sein. À ce propos, notons que Gignac est une des deux seules communes, avec celle de Glanes, qui ont la particularité de ne pas être représentée par leur maire mais par un adjoint.

Vous trouverez dans ce long document (40 pages), mais réellement intéressant, l’historique des projets des 5 bassins de vie et leur équilibre territorial, la présentation des différentes structures de CAUVALDOR et la répartition des services et de leur 180 salariés, ainsi que le récapitulatif des compétences obligatoires et optionnelles de l’intercommunalité.

Délibération approuvée à l’unanimité des 12 conseillers présents et votants.

Délibération n°2 : Suppression des régies de recettes pour la cantine, le ramassage scolaire et l’encaissement des produits relatifs à la location de la salle des fêtes.

Pour faire court, nous dirons que cette délibération est rendue nécessaire par la mise en œuvre d’un nouveau système de paiement dématérialisé, et donc en ligne, pour les factures à régler au Trésor Public concernant la cantine, le ramassage scolaire et la location de la salle des fêtes.

Il convenait donc de supprimer les régies municipales existantes afin de rendre ce service de télépaiement totalement efficient.

On peut néanmoins se poser la question des paiements de la cantine pour les familles ne disposant pas de moyens de paiement adéquat : devront-elles se rendre à Souillac pour régler les factures en numéraire et cela sera-t-il même encore possible ?

Et qu’en sera-t-il pour les familles rencontrant des difficultés financières, car du fait de la mise en place de ce télépaiement, c’est directement l’appareil financier du Trésor Public qui sera l’interlocuteur de ces familles et non plus les conseillers municipaux qui pouvaient venir en aide à ces familles par le biais du CCAS ?

Cette délibération a été adoptée à l’unanimité des votants sans qu’à aucun moment les questions que nous soulevons n’aient été abordées.

Délibération n°3 : Tarifs et modalités de location de la salle des fêtes

Les modalités financières liées à la location de la salle des fêtes restent sensiblement les mêmes qu’auparavant, si ce n’est qu’une nouvelle ligne financière apparaît : celle d’un chèque de caution de 500 euros relatif au prêt de l’auto-laveuse pour le nettoyage de la salle. Ce prêt sera-t-il obligatoire ou bien sera-t-il possible de s’en tenir à un nettoyage manuel avec du matériel adéquat ? Il a été aussi question de la remise à niveau de ce matériel qui semble pour l’instant peu adapté à la taille de la salle.

Notons également le maintien de la mise à disposition gratuite de la salle pour les associations gignacoises contre un chèque de caution à la réservation de 400 euros alors que pour la location aux particuliers de la commune, ou même hors commune, cette caution n’est que de 250 euros. Ce qui nécessite donc pour une association communale le dépôt de 3 chèques de caution pour un montant global de 1000 euros lors d’une réservation !!!

Autre point non précisé dans le PV : il serait possible (sauf erreur de notre part) pour une association gignacoise de signer une convention à l’année pour la location de la salle des fêtes avec un dépôt de chèques de caution également annuel afin d’alléger la procédure.

Ce sont les deux agents du secrétariat de mairie qui auront la tâche de traiter ces locations.

Cette délibération a également été adoptée à l’unanimité des votants.

 

Divers : les points qui ont attiré notre attention

➢ « Le compte rendu de présentation du nouveau syndicat des eaux a été mis en ligne sur le site de la commune. »

Or, à ce jour (3 juillet), nous n’avons pas trouvé trace de ce document et c’est dommage car son étude ferait suite aux deux articles que nous avons publiés au sujet du Syndicat des eaux du Blagour.

 

En ce qui concerne la formation ADEFPAT c’est Cauvaldor qui décidera si cette formation se fera car ce sont les intercoms qui adhèrent à l’association organisant ces formations. Comme nous vous l’annoncions lors d’un précédent article, cette formation visera exclusivement les élus et nous réitérons notre demande d’ouverture pour la participation d’autres porteurs de projet dans la commune. D’autant que cette formation ne sera pas entièrement prise en charge, 10 % restants à la charge de la commune.

➢ « Compte rendu de la réunion « Cœur de village » par Didier FAUREL et François MOINET :

Les étapes sont les suivantes :

1-Validation par CAUVALDOR du projet,

2-Pré-étude par un Maître d’œuvre pour un chiffrage estimatif,

3-Sollicitation par CAUVALDOR des subventions au nom de la commune. »

Ce que nous craignions vient de se confirmer : malgré ce qu’avait annoncé Benoît Chastanet lors du précédent conseil municipal, à savoir « que les habitants seront associés à chaque étape et pour le choix des travaux lors de réunion(s) publique(s) quand cela sera possible en commençant par les riverains », nous avons maintenant la confirmation, à la lecture du PV, que le projet est déjà ficelé puisque la prochaine étape est « la validation par Cauvaldor du projet ».

Encore une occasion manquée de faire participer tous les habitants de Gignac et non pas seulement ceux du bourg, parce qu’il s’agit encore une fois des finances de la commune.

 

➢ « Le PLUIH prend encore plus de retard pour des raisons financières, il sera poursuivi en interne et non par consultants. (à horizon juillet 2022). Sur cette période restante, il faut retravailler les dents creuses dans les hameaux, voir les terrains constructibles car dans la mesure où il y a des projets, on doit aussi travailler sur les emplacements réservés. Chacun des élus doit travailler sur son secteur pour vérifier les zonages et éviter des aberrations. »

Ce point nous amène plusieurs remarques :

1. Ce qui est dit peut ressembler à une révision du PLU déjà existant sur la commune.

2. Quels sont du coup les gardes fous pour celle-ci ? Ou comment éviter de déshabiller Pierre pour rhabiller Paul.

3. Qu’en sera-t-il des secteurs où, à priori, il n’y a pas d’élu ?

4. Quand cela va-t-il se faire ?

Et pour la notion de « dent creuse », nous vous renvoyons au document juridique que nous mettons en annexe et qui explique de manière très pédagogique de quoi il retourne.

➢ « Nous prévoyons de convier l’ensemble des habitants de la Commune le 25 septembre au Moulin pour un pot de remerciements des élus. Ce sera également l’occasion de rencontrer les nouveaux gignacois. »

Nous attendions une réunion de présentation et de discussion autour des projets et voilà qu’on nous convie à une réunion de remerciements ?

À quand une vraie réunion sur les projets de l’équipe municipale ?

Pour rappel, en septembre, cela fera un an et demi que les conseillers ont été élus !

Annexes :

Pacte de gouvernance

Procès-Verbal du conseil

Dents creuses

Grand-Figeac : le projet Sandaya au lac du Tolerme fait des vagues

C’est en substance le titre d’un article de La Dépêche qui présente le projet du groupe d’hôtellerie de plein air Sandaya qui gère dans toute l’Europe des villages de vacances « haut de gamme ».

Le problème, c’est que le projet avance dans une très grande opacité à tel point qu’un collectif « Tolerme Nature » s’est constitué. Il interpelle notamment les élus du Grand-Figeac pour avoir des réponses aux nombreuses questions qui se posent, tant en terme d’aménagements (quid des infrastructures existantes ?) que de la protection de l’environnement (gestion de l’eau, zones humides…). Le collectif demande avant tout un débat public afin que la population concernée puisse obtenir des réponses précises à ses interrogations.

D’ailleurs, le collectif « CNVMch -Méthanisation » du Lot pointe ce sujet dans sa lettre mensuelle de juin (envoyée, pour rappel, à toutes les mairies du département) avec un texte de « Tolerme Nature » que nous vous mettons ici.