Dons (février)

Sur-rétroviseurs

Pour améliorer la visibilité si vous tractez une caravane ou une grosse remorque. S’accrochent tout simplement sur vos rétroviseurs de voiture.

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Réunion du conseil municipal du 11 février 2021

Le conseil municipal s’est réuni le jeudi 11 février à 20h30 à la salle des fêtes et à huis-clos.

Pour rappel, il n’y avait pas eu de réunion du conseil en janvier.

L’ordre du jour était le suivant :

1-Délibération n°1 :
Rénovation énergétique du bâtiment ECOLE/CANTINE et de 3 logements situés à l’étage : Modification du plan de financement ;

2-Délibération n°2 :
Prestation d’aide à la réalisation de l’adressage : Validation du devis établi par le Syndicat Départemental d’Aménagement et d’Ingénierie du Lot (SDAIL) relatif à la réalisation d’un état des lieux, du nommage des voies, de la numérotation des voies et de l’envoi aux partenaires ;

3-Divers
3.1-Réponse à la question de la famille VIGNET-FOUCAUD locataire d’un logement communal : le Conseil municipal envisagerait-il de vendre de ce logement ?

La séance a été retransmise en visioconférence, les codes d’accès ayant été communiqués par la mairie 48 heures avant.

La mairie nous avait précisé « sous réserve de la stabilité du réseau wifi », mais la qualité a été tout à fait correcte comme nous l’avions pressenti.

Rappelons juste que nous avions insisté auprès de Mme la Maire, pour que le dernier conseil du 10 décembre 2020 puisse faire l’objet d’une retransmission en visio ou audioconférence (car un conseil doit rester public) et que celle-ci nous avait répondu que la mairie ne possédait pas les outils techniques nécessaires. Comme quoi, lorsque l’on veut vraiment, on peut.

Nous vous ferons, la semaine prochaine, un compte-rendu de ce conseil.

 

Des réponses à vos questions après la disparition du Syndicat des Eaux du Blagour

Nous avons mené l’enquête après avoir été alertés pendant la dernière campagne électorale par des gignacois inquiets mais aussi consternés par la gestion de l’eau sur Gignac et les autres communes du syndicat des eaux du Blagour. Inquiétude portant principalement sur une hypothétique convention entre notre syndicat et celui de Sarrazac-Cressensac pour la cession d’eau

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Cité de la mode à Souillac, la deuxième vague

Cette affaire n’en finit pas de faire des remous et ne semble pas prête d’être close, en témoigne un nouvel article publié par MédiaLot ce 7 février où Raphaël Daubet s’exprime longuement pour répondre aux propos de Gilles Liébus, son prédécesseur à la présidence de Cauvaldor,  diffusés sur son compte Facebook et que nous avons relayés la semaine dernière.

La tension devient palpable entre les deux hommes qui nous donnent à voir deux visions, deux logiques économiques et deux façons  d’interroger la démocratie qui semblent pour l’instant radicalement antinomiques.

Que nous dit Raphaël Daubet ?

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Une interview d’Edgar Morin reliant nos précédents articles en ces temps de pandémie

J’ai trouvé que l’interview d’Edgar Morin réalisé par les journalistes de France-Info à l’aube de son centenaire pouvait être intéressante dans ce qu’il permettait de relire et de trouver un fil commun aux deux derniers articles que nous avons fait paraître dans notre rubrique « libre expression ».

En effet, celui-ci, philosophe de la reliance [acte de relier, de créer des liens entre des personnes ou des systèmes], indique le besoin de relier ce qui a été séparé dans une combinaison de confrontation / coopération et peut renvoyer à la nécessité de recoller les divers morceaux du puzzle de la démocratie fragile. Sans omettre le fait que nous créons nous-mêmes nos propres outils de crise et de destruction massive qui, au-delà de l’objet-robot comme un téléphone 5G, ne doivent pas nous faire oublier qu’il y a dans l’ombre, le sujet qui les a créés avec une possible tentation de totalitarisme et de prise de pouvoir de l’individu sur la masse.

Tout cela dit simplement, avec comme envie finale celle de la fraternité comme transcendance de nos petits oasis, surtout après deux périodes de confinement.

L’interview d’Edgar Morin sur le site de France-Info est ici.

 

 

Convention citoyenne – Démocratie en construction

En lien direct avec l’interview d’Edgard Morin ci-dessus, je vous propose ce documentaire de Naruna Kaplan De Macedo, en libre accès sur le site d’Arte.tv jusqu’au 22 mars.

Synopsis:

À l’automne 2019, à la suite des manifestations des Gilets jaunes contre la taxe carbone et des marches pour dénoncer le dérèglement climatique, une Convention citoyenne pour le climat est constituée en France. 150 citoyens sont tirés au sort selon des critères spécifiques, pour représenter au plus juste la société française. Il y a des hommes, des femmes, des jeunes, des retraités, des paysans, des ouvriers, des riches, des pauvres. Ils et elles sont mandatés par le président Macron pour trouver des propositions à soumettre au gouvernement alliant écologie et justice sociale. La demande est immense, le but ambitieux : les citoyens doivent trouver comment réduire d’au moins 40 % les émissions françaises de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

Ces hommes et ces femmes, novices sur ces sujets complexes, vont être formés par des experts et auditionner décideurs, politiques et spécialistes pour forger leurs propositions. Les 150 vont se confronter au vertige de la crise climatique. Ils et elles vont devoir être pragmatiques, se méfier des influences extérieures, garder intactes leurs ambitions initiales. Surtout, les 150 vont apprendre à penser ensemble, devenir un collectif, s’allier les uns aux autres pour trouver des solutions durables et espérer changer la donne climatique.
Par quoi est-ce que ce changement pourrait passer ? L’outil constitutionnel ? Un référendum ? Une campagne de conscientisation ? Des taxes ou des réformes ? Dans un climat de tension politique inédit, doublé d’une pandémie mondiale, les 150 vont s’efforcer de remplir leur mission. Et peut-être même de la dépasser.

 

Visionnez l’intro ici :

Si la vidéo a du mal à démarrer (à cause de votre faible débit internet), cliquez sur « pause » dès son lancement et attendez quelques instants la suite du chargement (la barre blanche doit être plus longue que la barre bleue).

Et cliquez ici pour visionner le doc complet.

Deux nouvelles chaînes télé !

Pour pallier (un peu) à la fermeture des établissements culturels, France Télévisions, avec l’aide du ministère de la Culture et du CSA, vient de lancer une chaîne dédiée à la culture : Culture Box. Elle est disponible sur le canal 19 de la TNT (en lieu et place de la chaîne France Ô fermée le 31 août dernier) et sur la plateforme France.tv, en accès direct et gratuit.

Pour les clients de la TV d’Orange, la chaîne Museum TV, dédiée à l’art, est disponible sans surcoût. Les programmes de cette chaîne sont à voir sur le canal 113 de la TV d’Orange.

Les arts circassiens

Dans le domaine du cirque, Arte.tv ne fait pas dans la demi-mesure et nous propose des spectacles étonnants.

Ne manquez pas l’étonnante (et risquée) performance de Chloé Moglia (8 minutes).

Et pour les amateurs d’insolite, nous vous recommandons les prestations déjantées des troupes du Cirque Exalté (5 minutes) et du Cirque Aïtal (7 minutes).

Un documentaire à ne pas manquer

George Orwell, Aldous Huxley : « 1984 » ou « Le meilleur des mondes » ? des réalisateurs Philippe Calderon et Caroline Benarrosh

Romans cultes d’anticipation, « 1984 » d’Orwell et « Le meilleur des mondes » de Huxley mettent en scène le contrôle des masses par le totalitarisme et par l’abondance. À l’heure de leur retour en librairie dans une nouvelle traduction, le film confronte ces deux visions en miroir de nos sociétés démocratiques à l’ère de la surveillance généralisée, des fake news et des bébés sur mesure.

« Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley et « 1984 » de George Orwell sont parus respectivement en 1932 et 1949. Écrits par deux Anglais qui se croisent en 1917 au chic collège d’Eton − le premier, professeur dandy, y enseignait le français au second, Eric Blair de son vrai nom, boursier égaré dans l’institution −, ces livres mettent en scène des dystopies également cauchemardesques mais foncièrement divergentes. Quand « Le meilleur des mondes » annonce une aliénation consentie au travers d’une civilisation hédoniste, consumériste et eugéniste dans une Londres futuriste, 1984 dénonce la surveillance systématisée d’un régime totalitaire, sous l’œil terrifiant − et faussement rassurant − de « Big Brother ».

Si George Orwell a lu avec passion le roman de son aîné, l’ancien combattant du POUM (Parti Ouvrier d’Unification Marxiste) en Catalogne pendant la guerre d’Espagne a été marqué par la violence et la propagande des fascismes en Europe comme du stalinisme en URSS. Issu d’une famille nantie de scientifiques et frère d’un biologiste eugéniste, Huxley, à son tour, jugera le livre d’Orwell « profondément important« , mais ne partagera pas sa vision de l’avenir, qui ne peut, selon lui, se réduire à « une botte dans un visage« . L’un redoute une dictature scientiste qui, en s’appuyant sur les biotechnologies, asservirait des individus programmés, quand l’autre imagine un État bureaucratique et répressif qui confisquerait la liberté de penser et la mémoire. Huxley peint une civilisation de loisirs gouvernée par les technosciences. Il s’interroge sur la place de l’individu dans un monde qui court vers la production, la consommation de masse et l’asservissement par le confort. Orwell, lui, voit une société cauchemardesque de citoyens travailleurs, placés sous l’œil et la botte de « Big Brother ».

En confrontant les versions du « monde d’après » d’Aldous Huxley et de George Orwell, comme les itinéraires respectifs des deux écrivains, ce documentaire montre combien leurs œuvres visionnaires, qui ont en commun la manipulation du langage et la falsification de l’histoire, rencontrent les enjeux glaçants du monde contemporain, sorte de monstre hybride à la croisée de leurs romans. Éclairée par les analyses de critiques, d’écrivains (Boualem Sansal) et de philosophes (Cynthia Fleury), comme de l’émouvant témoignage du fils adoptif de George Orwell, Richard Blair, c’est une relecture opportune, au temps de la surconsommation, des caméras à reconnaissance faciale, des réseaux sociaux ou encore des éructations de Donald Trump qui martèle : « Ce que vous voyez et lisez n’est pas la vérité.« 

Notre avis :

L’originalité de ce documentaire réside dans le choix de nous faire suivre les trajectoires croisées de ces deux visionnaires pour éclairer notre présent. Tout en montrant en quoi leur vision du monde et de la littérature les sépare, le film débouche sur l’évidence que si les deux auteurs avaient écrit une œuvre à quatre mains, ils nous auraient livré une évocation saisissante de notre monde d’aujourd’hui. La force du documentaire est de questionner avec rigueur les conséquences d’éléments de fiction précis devenus réalité. En pointant du doigt les manipulations politiques, sociales et linguistiques qui sont à l’œuvre dans nos sociétés, il s’interroge sur la question de savoir lequel des deux écrivains avait vu au plus juste. Ainsi, les réalisateurs se penchent sur les mensonges trumpiens (plutôt Orwell) car en littérature comme sur les réseaux sociaux actuels, la falsification et la perversion du langage sont d’une puissance inouïe. « L’ignorance, c’est la force… La guerre, c’est la paix », lit-on dans 1984 à travers son « ministère de la vérité ». Ils nous confrontent ensuite à des questions éthiques fondamentales en nous introduisant dans un laboratoire américain qui pratique la sélection génétique à des fins commerciales (plutôt Huxley) avant de nous projeter dans une Chine ultra surveillée où le système du crédit social donne l’illusion d’un « meilleur des mondes orwellien »Ces mondes résonnent étrangement avec les propos d’Edgar Morin « On a tous les moyens de créer un totalitarisme de surveillance » dans une interview qui sera publiée la semaine prochaine sur notre site.

Le documentaire est visionnable sur : https://www.quartierlibre.tv/quartierlibre/george-orwell-aldous-huxley-1984-ou-le-meilleur-des-mondes/

La VOD peut être louée ou achetée sur : https://boutique.arte.tv/detail/orwell_huxley_1984_ou_le_meilleur_des_mondes

Retour sur le marché aux truffes

Ce marché a été organisé par l’association des trufficulteurs de la région de Martel, Lo Patrimoni et les amis du moulin de Gignac, en partenariat, comme les 10 années précédentes, avec la mairie de Gignac.

Il s’est déroulé devant la salle des fêtes, dans le respect des gestes barrière : sens de circulation des visiteurs, gel hydroalcoolique à l’entrée, impossibilité de toucher ou de sentir les truffes, port du masque obligatoire.

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