Les nuits des étoiles 2022

 » Depuis 1991, les Nuits des Etoiles sont animées par des équipes d’astronomes bénévoles. Ils devraient être plus de 200 encore cette année : clubs d’astronomie, planétariums, associations, offices de tourisme, mairies, etc.  à participer au dispositif et vous proposeront un grand nombre de manifestations sur le territoire.

L’époque est idéale, l’été et la douceur des températures nocturnes incitent à veiller. Le spectacle est gratuit, sans inscription, il est accessible à tous et ne nécessite aucune connaissance préalable. Seule la curiosité en est la clé d’accès.

L’objectif des Nuits des étoiles est d’offrir au grand public la possibilité de mieux comprendre le ciel et les «signaux» qu’il nous transmet. De plus, les Nuits nous permettront de mieux percevoir la place de l’homme dans notre Univers et de mieux saisir l’importance de la préservation de notre planète. « 

GIGNAC ENSEMBLE, fidèle à son orientation d’éducation populaire, est heureuse et fière de participer pour la 2ème fois à cette grande manifestation nationale. Ce sera le samedi 13 août sur le site du moulin avec, comme l’an passé, un départ à pied depuis le parking de la salle des fêtes à 20h30.

 

Notre page dédiée, avec toutes les informations pratiques et le descriptif du déroulement de la soirée est en cours de préparation !

Récit d’une journée de vote à Gignac

Puisqu’il semble qu’il faille le rappeler encore une fois, cet article est en LIBRE EXPRESSION, c’est-à-dire qu’il émane d’un adhérent de l’association Gignac Ensemble qui écrit en son nom et sous sa responsabilité, sans engager en aucune manière l’association en tant que telle.

Quelque temps avant les élections législatives, je reçois un mail de l’équipe de campagne de l’un des 12 candidats, me demandant si j’accepterais d’être assesseur ou délégué dans ma commune. Je réponds positivement pour un poste d’assesseur titulaire.

Le dimanche 12 juin, je me présente donc au bureau de vote à 7h30, comme il est d’usage. L’accueil est froid, pour ne pas dire glacial : madame la maire remplit des papiers et fait mine de ne pas m’avoir vu, les autres élus présents continuent leur activité comme si de rien n’était, comme si je n’étais même pas entré.

Pourtant ils ont bel et bien reçu l’information ; ont-ils pensé que je ne viendrais pas, ou que je ne resterais pas ? Mystère.

Je souhaite procéder aux vérifications d’usage (affichages, table de vote, bulletins des candidats, cahier d’émargement, etc.) mais monsieur Ricou tente physiquement de m’en empêcher : il se confirme que je ne suis pas du tout le bienvenu.

Pensant que madame la maire sera la présidente du bureau de vote, je lui demande la liste des autres assesseurs mais elle me répond que M. Ricou sera président, madame Gauchet vice-présidente et secrétaire, MM Faurel et Goillon ainsi qu’elle-même assesseurs. Tiens donc, je ne suis même pas prévu, comme le confirme la feuille de présence pré-imprimée !

Je demande à faire corriger cette feuille de présence, ce qui est fait, mais je suis placé non pas en remplacement de l’un des assesseurs prévus (la loi dit que 2 assesseurs titulaires suffisent), mais en doublon !

Je constate aussi des choses curieuses : plusieurs présidents de bureau vont se succéder dans la journée, aucun président adjoint n’est mentionné et la notion d’assesseur titulaire et d’assesseur suppléant semble leur être inconnue.

Puis je fais remarquer que la hauteur des tas des bulletins est assez inégale (c’était prévu pour 3 des candidats mais pas pour les autres), mais cela ne semble déranger personne.

Nous sommes tout juste prêts pour 8 heures quand les premiers électeurs se présentent.

Je demande alors où sont passées les 2 clés de l’urne ; M. Ricou me répond qu’il en détient une (ce qui est normal en tant que président) et que M. Goillon a la deuxième. Je fais remarquer que c’est une grave faute procédurale puisque la 2ème clé doit être tirée au sort entre les différents assesseurs (article L63 du code électoral). On notera que cette seule anomalie suffit à faire annuler l’élection. Mais la seule conséquence, c’est que ma remarque déplait considérablement ; respecter la loi est donc si difficile ?

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Le changement climatique illustré

Une image étant souvent plus percutante qu’un long texte, Météo France vient de publier une carte montrant les « analogues climatiques » entre les années 70 et aujourd’hui, région par région.

On constate ainsi que Strasbourg a désormais le climat du Lyon des années 1970, Lyon celui de Montélimar, Le Mans celui de Bordeaux, Châteauroux celui d’Agen et Toulouse celui de Marignane.

Hélas, le réchauffement climatique n’étant pas prêt de s’arrêter (notamment pour des questions d’inertie le CO2 présent dans l’atmosphère mettra des siècles à redescendre), vous pouvez estimer vous-même dans combien de temps Gignac aura le climat actuel de Madrid et vous interroger aussi sur pourquoi les écologistes et les lanceurs d’alerte ont été pendant si longtemps présentés comme des illuminés qui ne comprenaient rien aux réalités économiques.

Source et d’autres graphiques ICI.

Rapprochement planétaire exceptionnel et matinal

Avant notre soirée des planètes le 7 mai au soir, où nous serons bien au chaud dans la salle des fêtes, un beau spectacle céleste s’offre à ceux qui se lèveront tôt.

Fin mars, une heure environ avant le lever du Soleil, Vénus, Mars et Saturne formaient un triangle au-dessus de l’horizon sud-est.

Ce triangle a évolué progressivement jusqu’à se transformer en ligne droite début avril. Le 4, Saturne et Mars apparaissaient côte-à-côte, et depuis le 17, Jupiter les a rejoints.

Ce 23 avril, l’alignement est encore plus spectaculaire, avec la Lune terminant la ligne.


Représentation de l’alignement des quatre planètes et de la Lune le 23 avril 2022. © Stellarium

Pour les voir, il faudra se trouver dans un espace plat et dégagé car elles seront basses sur l’horizon.

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Il est urgent de (re)lire « 1984 » de George Orwell

La traduction de « вооруженные силы россии гарант мира » est « Les forces armées russes garantes de la paix ».

Quand on voit ce genre de slogan, on ne peut pas ne pas penser au roman « 1984 » dans lequel le ministère de la Paix s’occupe de la guerre, celui de l’Amour du respect de la loi et de l’ordre, et celui de la Vérité de la propagande.

Extrait de « 1984 »

 

Du nucléaire, vous en reprendrez bien quelques tranches ?

La centrale nucléaire du Bugey

Le 10 février dernier, le Président de la République a annoncé sa volonté de construire quatorze réacteurs EPR d’ici à 2050.

Pour justifier sa relance du nucléaire, le chef de l’État prétend s’être appuyé sur une lecture rigoureuse des experts. Mais il a écarté les analyses provenant de l’ADEME parce qu’elles ne vont pas dans le sens de l’atome à tout-va. Et il se joue des rapports RTE.

Dans son discours, M. Macron a prétendu se fonder sur « ce qu’expliquent les experts », assurant les avoir « lus rigoureusement ». En fait, le président de la République a eu une lecture très sélective…

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Le bétisier de la pandémie

Nous sommes encore au mois de janvier, les bêtisiers sont donc toujours d’actualité.

Maxime Combes est économiste et l’une des figures d’Attac France, où il suit les grands enjeux environnementaux et énergétiques nationaux et mondiaux. Il est également engagé dans « Basta » et « Mouvements ». Il est coauteur de l’ouvrage publié par Attac, « La Nature n’a pas de prix » et de « Crime climatique stop ! ».

Et aussi, de l’autre côté de l’échiquier politique, cet article du Figaro de Mayeul Aldebert qui détaille les errements gouvernementaux de la gestion de crise.

Pandémie, tous les avis sont bons à écouter

Je vous retranscris ci-dessous un long billet que Jean-Pierre Luminet (astrophysicien de réputation internationale, spécialiste des trous noirs et de la cosmologie) a publié récemment sur son compte Facebook.

Sans nécessairement partager l’intégralité de son analyse, ce billet vaut qu’on prenne le temps de le lire dans son entièreté.

Il y a quelques jours j’ai conduit mon véhicule dans un centre de contrôle technique, afin renouveler le « pass » périodique obligatoire mis en place dès 1992 sous directive de la bien-aimée commission européenne, et permettant de circuler à peu près tranquillement durant deux ans sans se faire verbaliser par les bien nommées « forces de l’ordre » pour un pneu légèrement usé ou quelque essuie-glace un tantinet voilé.
Ayant eu la bonne idée de quitter récemment l’encombrée métropole marseillaise pour m’installer dans la campagne provençale, tout – ou presque – y devient plus facile. Ledit centre de contrôle est lui-même situé dans la campagne, près de la bourgade de Saint-Andiol : un simple coup de fil, on vous répond tout de suite et il n’y a aucune attente pour prendre rendez-vous.
Le jour dit j’entre donc dans la petite échoppe. Il n’y a personne sinon le préposé, lequel ne porte, sainement dirais-je, pas de masque. Vous connaissez ma position sur la question et vous pensez bien que, dès lors que cela ne dérange pas autrui, je n’allais pas plaquer sur mon museau ce que j’ai toujours considéré comme une aberration sanitaire, et je laisse mes clés de voiture au préposé pour aller faire une promenade.
Trois quarts d’heure plus tard je reviens pour le diagnostic. Cette fois un autre client est présent dans la pièce : une femme, masquée. Elle me lance un regard réprobateur et m’enjoins de mettre mon masque. Je lui réponds poliment que je ne pense pas que cela soit nécessaire : moi-même scientifique, je me suis renseigné sur la question auprès de sources crédibles, et hormis en salle de chirurgie il appert que le masque porté partout et en permanence n’est pas bon du tout pour la santé ; ce n’est en réalité qu’un dispositif vestimentaire permettant au pouvoir de s’assurer du degré d’obéissance de la population. La cliente me répond qu’elle ne veut rien savoir de tout cela et que je dois mettre le masque parce que c’est obligatoire. Je lui réponds que ce qui est obligatoire n’est pas forcément pertinent. De plus en plus énervée elle me rétorque qu’elle a eu le COVID. Je m’apprête donc à lui expliquer qu’a fortiori et en toute logique elle est parfaitement immunisée et ne doit plus avoir aucune crainte d’être contaminée. Mais avant que j’ouvre même la bouche je vois une lueur de panique s’allumer dans son regard, elle prend soudain son sac et quitte la pièce … en courant !

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Cette année, on « fête » les 20 ans de l’Euro

Nous ouvrons ici une nouvelle catégorie d’articles consacrée à des sujets de société et destinée à alimenter notre réflexion collective.

Les « 20 ans de l’euro » ont fait l’objet de nombreux articles ces derniers jours. Voici 2 points de vue, quelque peu différents.

[Au delà de l’aspect « Vie quotidienne »] si les grands dirigeants européens, avec le traité de Maastricht et ses célèbres critères, ont voulu doter le Vieux continent d’une monnaie unique c’est surtout pour peser sur la scène internationale. Et le pari est aujourd’hui réussi. Quasi immédiatement, l’euro est devenu une monnaie de rang international, à l’image du dollar américain. En 2021, l’euro est la deuxième monnaie la plus importante du système monétaire international. 60 % des exports de marchandises issues de la zone euro sont libellés dans cette monnaie et plus de 21 % des réserves de change mondiales sont libellées en euros (59 % pour le dollar).
L’euro a surtout servi de parapluie à l’Europe secouée par les conséquences de la crise financière des subprimes de 2008 qui a mis au bord du gouffre le système bancaire et financier. Cette crise devenue économique en 2009-2010 a poussé les Etats à dépenser plus que de raison pour soutenir leurs économies amenant à la crise des dettes notamment grecque. Cette crise de l’endettement a ébranlé la confiance des marchés financiers faisant craindre une faillite de certains États membres, voire une désintégration de la zone euro. Mais l’Union européenne, de sommets d’urgences en réunions de crises, a tenu bon et la solidarité entre Etats a permis de ramener le calme évitant le pire aux pays du Sud de l’Europe et peut être même à la France. Depuis a été créé le Mécanisme européen de stabilité (MES) qui permet de mobiliser immédiatement 410 milliards d’euros en cas de nouvelle crise. Quant aux critiques faites par le consommateur sur la hausse des prix, elles sont mathématiquement infondées mais encore tenaces.

  • Une interview de Michel Guillaud, Président de l’association France Conso Banque (association de défense des usagers des banques) sur France Culture :