Réflexions sur l’émergence des projets communaux à fort coût

Concernant l’opération « cœur de village », malgré les deux réunions de présentation, on peut quand même se poser la question du bien fondé de la réalisation de cette opération à un tel coût.

Surtout dans ces temps troublés où tout le monde, à commencer notre gouvernement, nous parle de la fin de l’abondance et de la venue du temps de la sobriété.

Tous les français sont déjà touchés dans leur porte-monnaie et dans leur vie par l’augmentation du coût de la vie ; n’y aurait-il pas place ici pour aider le quotidien de tous les gignacois (lire à ce sujet, l’excellent article du Monde du 2 octobre : https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/02/les-gens-n-en-reviennent-pas-dans-les-supermarches-les-caissieres-aux-premieres-loges-de-la-flambee-des-prix_6144042_3234.html)

Bien évidemment ce projet est important pour  la commune mais est-il essentiel et encore en adéquation avec la situation actuelle ?

Moins d’argent public !

N’y a-t-il pas moyen de revoir le budget de ce projet pour en diminuer le coût et permettre ainsi d’autres opérations qui pourraient devenir urgentes dans le contexte actuel renforcé par la baisse annoncée (liée aux nouvelles circonstances inflationnistes) dans le projet de budget des collectivités territoriales : Le projet de loi de finances pour 2023 prévoit notamment 210 millions d’euros supplémentaires de dotation globale de fonctionnement pour les collectivités. Une enveloppe insuffisante pour faire face à l’inflation, selon l’Association des maires de France.  Et fort de cette enveloppe, le gouvernement demande aux élus locaux de participer au redressement des finances publiques du pays. Le « pacte de confiance » proposé par Bercy dans son projet de budget pour y parvenir ne convient pas aux maires. L’objectif est d’inciter fortement les collectivités à dépenser un demi-point de moins que l’inflation, chaque année. Quitte à tailler dans leurs capacités d’investissement.

Moins d’argent et plus à dépenser cela va-t-il se ressentir directement sur les finances de Gignac ? Et faire quoi à la place ?

C’est exactement ce que nous explique l’équipe municipale dans le Gignac infos nouvellement publié. Ainsi en page 9, nous pouvons lire qu’il est possible que la hausse du coût de l’énergie ait pour conséquence directe la possibilité de voir les associations payer le chauffage de la salle des fêtes voire que celle-ci soit fermée d’octobre à mai !

Et si on remplaçait les dalles de calcaire par un vrai système de chauffage économique et écologique pour la salle des fêtes voire un chauffage collectif pour le bourg ?

Et pourquoi ne pas envisager, comme l’ont déjà fait nombre de communes, d’aider les habitants par des aides, et là les modèles sont tous différents : des bons d’achats dans des commerces de proximité quand il y en a ou dans des grandes surfaces, des bons à dépenser pour réduire sa facture d’énergie chauffage, organiser des achats de groupe pour réduire les coûts, mutualiser les productions de chacun et les valoriser par un système d’échange communal etc…

Bref comme dirait notre prix Nobel Georges Charpak, c’est mettre la main à la pâte, mais autrement qu’en allant chercher des subventions pour une telle opération. À ce sujet d’ailleurs, il convient de rappeler que les subventions obtenues et à venir pour ce projet sont de l’argent public et que l’argent public c’est notre argent : CQFD.

Rentrée scolaire : certaines fournitures se recyclent

EDIT du 6 octobre : Vérification faite, aucun des 2 magasins Cultura de Brive n’organise ce recyclage ; celui de Brive Centre par… manque de place (cherchez l’erreur), et celui de Brive Ouest car ils n’en n’ont jamais entendu parler ! Demander aux citoyens de faire les bons gestes c’est bien, mais si l’intendance ne suit pas…

Stylos, équerres, trousses, crayons, compas… Et si, avant de s’empresser d’en acheter des neufs, on commençait par jeter un œil aux fournitures scolaires de l’an dernier qui traînent dans les tiroirs ?

Etape 1 : faire le tri pour récupérer ce qui pourra encore servir cette année en classe ou à la maison.

Etape 2 : trouver une solution pour les fournitures qui ne serviront plus ou qui ne fonctionnent plus.

Parmi les solutions, on trouve les collectes solidaires (Emmaüs, Secours Populaire, Croix Rouge…), les associations de parents d’élève, les plateformes de dons comme donnons.org, et des bornes de collecte via une collaboration entre Bic, Terracycle et Cultura pour le matériel d’écriture.

Davantage d’infos ICI.

Des offres de stage sont à pourvoir chez HOP

HOP, non pas la compagnie aérienne mais l’association Halte à l’Obsolescence Programmée, bien plus vertueuse en terme de bilan carbone.

Ces stages s’adressent à des étudiants qualifiés dans le domaine recherché.

Les profils actuellement recherchés sont :

  • Journalisme
  • Communication
  • Juridique

Pour le détail des offres et postuler, c’est ICI.

Un annuaire des services de santé dans le nord du Lot est disponible

Nous sommes tous confrontés à des difficultés dès lors que nous avons besoin de trouver rapidement des praticiens spécialisés près de chez nous.

Pour nous aider, l’association Mieux Vivre dans le Nord du Lot, a mis à notre disposition un répertoire recensant les généralistes, les spécialistes, les laboratoires, les hôpitaux et les services d’urgence.

Qu’ils en soient remerciés !

Leur site : https://www.santenordlotois.com

« Mieux vivre dans le nord du lot » est une association qui se bat depuis 4 ans pour que les forces vives du territoire anticipent avec responsabilité la question de la relève des médecins partant à la retraite. Aujourd’hui, ses bénévoles vous proposent un annuaire des médecins généralistes situés sur le nord du Lot et des médecins spécialistes accessibles à partir de ce territoire.

Malgré quelques imperfections que vous pourrez nous signaler, cet outil vise à vous aider à trouver un numéro d’urgence, un médecin de votre choix le moins loin possible de votre domicile.

Un quizz santé vous permettra enfin de vérifier vos connaissances en matière d’accès aux soins.

Une rumeur, quelle rumeur ?!

Des adhérents à notre association nous ont fait part d’une rumeur circulant dans la commune, rumeur nous visant directement et nous accusant d’avoir appelé à voter pour le candidat de la NUPES lors du scrutin des législatives. Cette rumeur semble liée à la venue du candidat de la NUPES lors du 1er tour du 10 juin (à ce propos lire l’article de Jean-Luc Louis publié en libre expression plus bas).

Encore une fois, des personnes essayent de nous décrédibiliser ou au moins de nous stigmatiser  afin de nous faire perdre tout crédit auprès des gignacois. Ce n’est pas la première fois et sans doute pas la dernière, mais nous ne tendrons pas la joue gauche, ayant peu de goût pour le sacrifice de nos personnes et surtout de nos idées.

Nous savons que nous dérangeons mais il faudrait aller un peu plus loin : pourquoi dérangeons-nous ? Parce que nous portons des valeurs de transparence et de citoyenneté, la volonté d’une autre démarche démocratique pour notre commune, au-delà de toute opinion politique.

Nous avons évidemment réfléchi longuement à la nécessité ou pas de répondre à cette rumeur parce qu’y répondre c’est aussi lui prêter un certain intérêt. Ceci étant, nous ne pouvons pas laisser dire tout et n’importe quoi car cela semble pouvoir aller jusqu’à la diffamation.

Jamais et à aucun moment nous n’avons appelé à voter pour qui que ce soit, tant pendant l’élection présidentielle que pour les législatives. Nous vous avons toujours tenus au courant de notre action liée à notre liberté de penser et d’agir sans jamais interférer dans le libre arbitre des gignacois car ce qui nous intéresse et nous porte c’est bien le « vivre ensemble » ! Donc sans rupture idéologique ni parti pris partisan. Tous nos articles publiés depuis un an et demi en font foi et prouvent notre bonne foi.

Dominique Bailly, président de Gignac Ensemble.

1649 noyades en France lors de l’été 2018

Sous ce titre volontairement alarmiste, se cache une dure réalité :

Selon l’enquête NOYADES, réalisée en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, le nombre de noyades accidentelles était de 1649 à l’été 2018, avec :

– 44% de noyades en mer

– 31% en piscine

– 22% dans les cours d’eau

En 2015, la même enquête révélait des chiffres bien inférieurs : 1266 noyades accidentelles (donc 30% de moins). Les chiffres sont en hausse de 96% chez les enfants de moins de 6 ans, et de 132% en ce qui concerne les piscines familiales.

Deuxième cause « d’accidents de la vie courante »

Selon l’enquête de l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire), les noyades chez les enfants de moins de 15 ans constituent la deuxième cause de décès accidentel, après les accidents de la circulation.

Même lorsqu’elles ne sont pas suivies de décès, elles occasionnent souvent de lourdes séquelles, en particulier neurologiques, chez les survivants.

La noyade se définit comme une « suffocation due à une immersion dans l’eau ». Au sens strict, la noyade est suivie d’un décès. Mais dans cette enquête, le terme de noyade est employé au sens large, qu’elle soit suivie ou non d’un décès.

Piscines : comment éviter les noyades ?

Pour que vous puissiez vous détendre avec vos enfants il faut :

  • expliquer les dangers de la piscine aux enfants
  • leur interdire de se baigner sans la présence d’un adulte
  • faire attention au sol qui ne doit pas être glissant
  • vêtir les enfants d’un maillot de bain de type « flotteur » ou de brassards
  • verrouiller la maison si aucun adulte n’est présent pour surveiller les enfants au bord de la piscine
  • savoir pratiquer les premiers secours en cas d’accident avant que les secours n’arrivent.
  • garder un téléphone portable, une perche ou bien une bouée à proximité

Mais le mieux et le plus simple c’est d’informer des dispositifs comme celui mis en place par Cauvaldor et de développer l’enseignement de la natation dès le plus jeune âge, notamment par le biais des écoles., ce que nous faisons ici :

 

Notre compte rendu du conseil municipal du 31 mai 2022

Comme vous avez pu le lire dans notre précédent article remettant en contexte les différents points qui devaient être examinés pendant ce conseil, nous nous posions un certain nombre de questions ayant trait au financement des projets municipaux en cours. Nous avons quelques réponses mais celles-ci ne sont pas définitives car sujettes à révision en fonction des nouvelles subventions demandées et pas encore obtenues.

Reprenons donc point par point les sujets que nous avions déjà commencé à aborder :

Notons tout d’abord, à la lecture du PV qu’il  y a une nouvelle anomalie sur les présents et les absents. En effet, Carine Pertuis est portée à la fois présente et représentée, quant à Marylise Gauchet, elle est annoncée représentée par Annette Debrie mais cette dernière n’est pas dans la liste des présents !

Délibération n°2 : Adressage – Dénomination de voies

(Extraits du PV du conseil du 31 mai 2022)

Par délibération du 11 février 2021, le Conseil municipal a validé́ le principe de procéder au nommage et au numérotage des voies et lieux-dits de la commune, et autorisé l’engagement des démarches préalables à leur mise en oeuvre.

Madame le Maire informe les membres présents qu’il appartient au Conseil municipal de choisir, par délibération, le nom à donner aux rues, voies, places et lieux-dits de la commune.

La dénomination des voies communales est laissée au libre choix du Conseil municipal dont la délibération est exécutoire par elle-même.

Nous avons assisté à un long moment relatif non pas au choix des noms des rues et routes mais à leur orthographe, tous les conseillers présents n’étant pas d’accord sur celle proposée.

Honnêtement, cela faisait un peu irréel : on met un S ou pas à la fin ? Et le H on le met où ? On aura donc des voies à consonance occitane (Route d’Al Bosc), d’autres à consonance française (Route de Borrèze), des prépositions multiples (chemin du lac Clar  mais route de Lac Férié), une inhomogénéité très dommageable quand on pense que ces noms vont perdurer longtemps.

Et rappelons ce que notre troisième maire-adjoint avait dit en présentant ce projet en février 2021 : « ce travail d’adressage se fera aussi par le biais de réunions publiques où seront débattues les dénominations des voies. » Or de réunion à ce sujet il n’y en a point eu. Nous avons certes appris que les habitants de Saint-Bonnet avaient été contactés, mais à part eux tout a été décidé en interne par les conseillers.

Nous avions même eu la surprise de découvrir les noms des voies lors de la présentation de l’opération « Cœur de village » alors que rien n’était annoncé à ce propos.

C’est dommage car cela aurait pu être le moment de rencontrer nos élus ailleurs qu’à la mairie…

Délibération n°3 : Acquisition des panneaux – Résultat de la consultation et validation du devis – Sollicitation du fonds de concours de CAUVALDOR à hauteur de 30% du coût HT.

Pour être tout à fait clair, nous vous proposons ci-dessous un tableau qui reprend le 1er projet de financement  voté le 12 janvier 2022 et celui qui vient de l’être.

Projet de financement  voté le 18 janvier 2022 pour un montant de 14 081 € HT % des prises en charge Somme à verser (HT) Projet de financement voté le 31 mai 2022 pour un montant de 15 619.31 € % des prises en charge Somme à verser (HT)
Demande de subvention au titre de la DETR 2022 50% 7 040.50 Pas de subvention DETR 0
Autofinancement  municipal après subvention 50% 7 040.50 Autofinancement  municipal après subvention 70 % 10934.31
Un dossier de demande auprès du fonds de concours de Cauvaldor 30 % 4685 

Ces différents chiffres nous amènent quelques remarques : le premier plan de financement était basé sur une hypothétique subvention de la DETR… mais l’Etat finançant déjà un autre projet (comme nous le verrons plus loin) le reste à payer pour la mairie devient, pour l’instant, de 70 % si la nouvelle subvention demandée à Cauvaldor est obtenue. Relativement à cette demande, n’oublions pas que l’intercommunalité s’est engagée à financer l’opération « cœur de village » pour une somme assez conséquente ; Il est donc possible que la municipalité ait l’intégralité des achats à prendre à sa charge.

Et nous rappelons à nos lecteurs que ce projet de financement ne prend en compte que l’achat du matériel et qu’il faudra ensuite prévoir la pose des poteaux et des panneaux que la municipalité a chiffré à environ 18 000 € HT.

3-Aménagements de sécurité sur la RD 15 et en continuité sur la RD 87 :

Bonne nouvelle cette fois, la subvention de la DETR a été obtenue et autre bonne nouvelle, le devis choisi est de 10 000  € inférieur à l’estimation faite par la municipalité :

Coût estimatif de ce projet : 84 177.40 € HT

voté le 6 décembre 2021

% des prises en charge Somme à verser (HT) Projet de financement voté le 31 mai 2022 pour un montant de 73 983.10 € % des prises en charge Somme à verser (HT)
Demande de subvention au titre de la DETR 2022 30% 25 253.22€   Subvention DETR obtenue 30 % 22194.93
Autofinancement  municipal après subvention 70% 58 924.18€ Autofinancement  municipal après subvention 70 % 510788.17

De ces sommes pourraient venir se retrancher une autre subvention demandée par la mairie à hauteur du 15 % HT dans le cadre du FAST 2022 (Fonds d’Aide pour les Solidarités Territoriales) soit 11 097.46 €. Quant aux travaux, leur début est annoncé pour le mois d’octobre.

Autre point relatif à ces aménagements :

Madame le Maire rappelle au conseil municipal que le but du projet d’aménagement de la RD 15 et de la RD 87 n’est pas seulement la sécurité : ces travaux vont permettre également la création de cheminements piétonniers et des aménagements qualitatifs liés au cadre de vie.

Ces travaux n’ont pas été présentés lors de la réunion « cœur de village » mais pour nous ils en font bien partie. Nous attendons donc quelques informations complémentaires sur ces cheminements piétonniers : quels seront ces aménagements qualitatifs liés au cadre de vie ? Les poteaux rouges vont-ils continuer à pousser le long des voies  traversant le bourg ?

Sur ce sujet qui a fait polémique, notre 1er adjoint nous indique que la largeur des voies a été validée par le STR (Service Territorial Routier) ; mais après que nous ayons échangé avec ce service, il s’avère qu’ils n’avaient pas validé les poteaux mais alerté sur les trottoirs qui ne pourraient pas être aux normes.

Et pour finir quelques points divers ou pas ?

Rien en ce qui concerne le prochain commerce de Gignac. Pour rappel les dossiers étaient à déposer en mairie avant le 20 avril, et depuis silence radio.

Mais une chose est sûre : l’annonce relative à ce commerce qui était encore dans le fil d’actualités du site communal a disparu il y a peu de temps. Est-ce un signe que les choses ont évolué ? Nous l’espérons car ce commerce a quand même été racheté par la municipalité il y a près d’un an.

Nous espérions avoir des nouvelles du devenir de celui-ci car comme il était dit dans le dossier de reprise publié par la municipalité dans le paragraphe 8 : Processus de recrutement :

— Une pré-sélection sur dossier sera réalisée par le groupe de travail.

— Pour les candidats présélectionnés :

Un entretien avec une commission de recrutement sera proposé, ainsi qu’une visite du lieu.

Validation du candidat retenu par le Conseil Municipal.

Nous attendrons donc le prochain conseil municipal !

Autre point divers : les différents projets de parc photovoltaïques.

Un des premiers parcs qui pourrait voir le jour est celui de Lachapelle-Auzac : « Le projet développera une puissance d’environ 4,32 MWc et s’étendra sur une surface de 4,52 ha. La production électrique moyenne attendue est de 5 114 MWh/an, soit la consommation moyenne de 1 600 foyers. » Ce nouveau parc sera à proximité immédiate de celui déjà installé sur 4500 m2 dans l’ancien dépôt de pneus qui produit l’équivalent de la consommation de 100 foyers à l’année.

Loin de nous de critiquer l’installation de ces parcs hautement importants dans l’objectif de la transition énergétique mais la prolifération de projets sur le territoire de Cauvaldor a de quoi interroger et interroge au vu du communiqué publié par Cauvaldor le 6 juin :

Notre territoire, faiblement urbanisé est très sollicité par les porteurs de projet de photovoltaïque au sol, et ce sont d’ores et déjà plusieurs dizaines de projets qui doivent être étudiés. Afin d’obtenir une base commune pour l’étude des projets, un travail est réalisé depuis octobre 2021 par les élus de Cauvaldor ; Ce travail a permis d’établir une charte communautaire fixant le cadre général du développement du photovoltaïque, et particulièrement au sol, approuvé par tous nos élus.
300 hectares de zones prioritaires pourront rapidement être exploités.
Près de la moitié du territoire est totalement exclu pour répondre aux enjeux de biodiversité, agricoles et patrimoniaux.
Pour les 16 000 hectares restants à la prospection, la grille d’analyse permettra d’étudier les demandes au cas par cas et de donner un avis à la préfecture, qui approuvera ou non le projet.

REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL le mardi 31 mai à 20 h 30

Les membres du Conseil municipal sont convoqués à la Mairie dans la salle du Conseil municipal :
Le mardi 31 mai 2022 à 20h30
Gignac, le 24/05/2022
Le Maire, Solange OURCIVAL

ORDRE DU JOUR :
1-Délibération n°1 : Rentrée scolaire 2022-2023 – Convention de délégation de compétence d’organisation de services de transport scolaire entre la Région Occitanie et la Commune de Gignac ;
2-Adressage :
Délibération n°2 : Dénomination de voies ;
Délibération n°3 : Acquisition des panneaux – Résultat de la consultation et validation du devis ;
3-Aménagements de sécurité sur la RD 15 et en continuité sur la RD 87 :
Délibération n°4 : Demande de subvention au titre du FAST 2022 (Fonds d’Aide pour les Solidarités Territoriales) ;
Délibération n°5 : Résultat de la consultation et choix de l’entreprise ;
4-Délibération n°6 : Restauration des vitraux des Eglises de Gignac et Saint-Bonnet : Validation du devis et proposition de prise en charge financière par l’association « Lo Patrimoni » sous forme de don à la collectivité ;
Délibération n°7 : Décision modificative correspondante ;
5-Délibération n°8 : Décision modificative relative à la provision comptable pour créances douteuses ;
6-Divers.

Une fois n’est pas coutume, voici quelques questions que nous inspire l’ordre du jour, avant la tenue de ce conseil.

1) En ce qui concerne l’adressage : est-ce que la mairie a eu une réponse positive au sujet de la demande de subvention qui avait été faite au titre de la DTER 2022 ? Pour mémoire nous vous copions le projet de financement élaboré et voté lors du conseil du 18 janvier 2022.

Question importante, car le financement représente un coût non négligeable de 14 081 € HT et qu’un autre dossier DETR 2022 a été déposé par la municipalité pour les aménagements à réaliser sur les RD 15 et 81 lors du conseil du 6 décembre 2021. Une seule demande est normalement éligible, mais notre Maire explique que cette demande pourrait être prise en charge s’il y a des reliquats de financement tout en expliquant que les aménagements sécuritaires du bourg sont prioritaires.

1-Délibération n°1 : Adressage – Demande de subvention au titre de la DETR 2022 (Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux)

Madame le Maire informe le Conseil municipal que l’adressage fait partie des critères éligibles à la DETR 2022 et ajoute que sont uniquement éligibles le matériel et les fournitures.

Elle précise que l’estimation relative à ces dépenses s’élève à 14 081€ HT et propose d’établir un dossier de demande de subvention au titre de la DETR 2022 dont le plan de financement pourrait être le suivant : *DETR 2022 (Etat) 50% 7 040.50
*Autofinancement 50% 7 040.50

Nous nous permettons également de rappeler à nos lecteurs que ce projet de financement ne prend en compte que l’achat du matériel et qu’il faudra bien sûr envisager la pose des poteaux et des panneaux. Comme nous l’avions expliqué dans notre compte rendu du conseil du 18 janvier, la municipalité a estimé le coût de cette pose à environ 18 000 € HT.

2) Aménagements de sécurité sur la RD 15 et en continuité sur la RD 87 : la municipalité demande une nouvelle subvention au titre du FAST 2022 (Fonds D’aides pour les Solidarités Territoriales). Sans doute avec l’idée bienvenue d’alléger le projet financier tel qu’il a été présenté lors du conseil du 6 décembre :

Il ajoute que ces aménagements sont indispensables d’une part, pour réduire la vitesse des automobilistes et proposer des cheminements piétonniers sûrs et confortables reliant le bourg au futur café-commerce et d’autre part, pour remédier à la configuration peu sure des zones de carrefour (carrefour RD15 et RD 87 et carrefour avec la rue du Puits du Pré).

Il précise que le coût estimatif de ce projet s’élève à 84 177.40 € HT et que le plan de financement serait le suivant : DETR 30% 25 253.22€
Autofinancement 58 924.18€

Ou au moins de réduire la part d’autofinancement de la mairie pour ce projet d’un montant de presque 59 000 € HT.

Se pose aussi la question de la subvention déjà demandée ; a-t-elle été validée ?

3) Le futur commerce de Gignac : où en est-on ?

Dans l’intitulé et les explications données ci-dessus par Madame la Maire portant sur la demande de subventions, il est clairement indiqué que ces aménagements ont aussi pour objet de relier le bourg au futur commerce… pour lequel nous sommes toujours sans nouvelles.

Rappelez-vous, lors d’un précédent article, nous nous interrogions sur la date butoir pour le dépôt des dossiers de reprise de l’ancien bar et nous trouvions que le délai était extrêmement court ; les faits vont-ils nous donner raison ? Car ces dossiers devaient être remis en mairie pour le 20 avril afin qu’une commission ad hoc choisisse les nouveaux commerçants, mais l’info est toujours dans le fil « Actualités » du site Internet municipal…

Nous pensions que ce choix déterminant pour la relance de la vie économique et sociale du Bourg allait être présenté pendant ce conseil et qu’il allait faire l’objet d’un vote ou d’une délibération, mais rien n’apparaît dans l’ordre du jour : à moins que cela se fasse pendant l’examen des questions diverses ?

4) Pour finir nous nous permettons d’aborder un sujet que nous trouvons également important et qui devrait être mis en bonne place dans l’opération « cœur de village » : que devient la « maison Bastit » acquise depuis plusieurs mois par la municipalité ? Quel projet et quel financement ?

 

Un petit compte-rendu du week-end « Gignac Ensemble » à la salle des fêtes les 7 et 8 mai derniers

Nous n’avez pas tort si vous trouvez que cet article arrive un peu tard, mais les bénévoles avaient besoin de se reposer et de prendre quelques jours de vacances mérités après le long travail de préparation lié à ce week-end fort réussi.

Et si vous vous étonnez de ne pas trouver ici de photos, c’est que nous avons complètement oublié d’en prendre pour la soirée des planètes et que pour le troc-plantes notre photographe est partie en congés avec la « pellicule » !

Prenons les choses dans l’ordre :

  • Organiser deux manifestations dans le même week-end ne s’improvise pas, surtout quand ces manifestations sont des premières dans notre commune et donc pour nous aussi. On a beau dire qu’en tant que bénévole on est obligé à rien, c’était tout de même un pari et un défi qu’on s’était donnés que de programmer des manifestations dès la levée des différents protocoles sanitaires et de faire revivre notre salle des fêtes.
  • C’est préparer bien en amont ces deux manifestations (dès janvier 2022) pour réserver la salle et se rencontrer pour discuter sur la faisabilité et le pourquoi du comment.
  • C’est penser ces deux dates comme l’aboutissement d’un projet à mener à bien et donc réfléchir ensemble sur un plan de communication avec nos faibles moyens : faire des affiches, publier des articles sur notre site expliquant le déroulement des deux événements, préparer de belles banderoles avec les moyens du bord, rédiger un feuillet recto-verso A4 distribué dans touts les boîtes aux lettres de la commune et enfin se tourner vers la presses locale ; tout ça avec une seule pensée : faire venir le plus de monde possible !
  • Et puis viens le temps de la préparation matérielle : la conférence participative pour Jean-Luc, les plantations et fabrications des terrariums pour Caroline et Sylvie plus la préparation de son atelier art floral pour Anne-Marie sans oublier la coordination avec Wawa pour sa balade champêtre et gustative.

 

Pour quels résultats : que du bonheur !

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