Encore un bon film à voir à Souillac !

Sur la route de Briançon, la voiture de David percute un jeune exilé poursuivi par la police. Suivant son instinct, David le cache dans son coffre et le ramène chez sa compagne Gabrielle qui vit avec ses deux enfants. Bouleversé par le destin de cet adolescent, David s’engage à l’aider coûte que coûte.

Réalisé par Emilie Frèche
Avec Benjamin Lavernhe, Julia Piaton, Bruno Todeschini, Catherine Hiegel, Luna Bevilacqua

Durée : 1h38. – Genre : Drame

Attention : séance unique vendredi 20 janvier à 20h30.

 

BAREME « ALLOCINE »

Une BD adulte à découvrir

L’auteur de bande dessinée Etienne Davodeau accomplit, en 2019, un périple de 800 Km entre la grotte de Pech Merle du Lot et Bure dans la Meuse avec un projet d’album en tête. Deux ans plus tard paraît Le droit du sol, sorte de récit initiatique qui mêle l’intime, la réflexion sociétale et le reportage rigoureusement documenté.

Au fil des bulles, nous suivons l’auteur à travers son cheminement à la fois physique et intellectuel. Les amoureux de la randonnée pédestre et de la nature s’y reconnaîtront car cet ouvrage est aussi une ode à la nature, à la terre, à la simplicité et au temps qui passe. Mais le projet d’Etienne Davodeau va bien au-delà; s’il a choisi de relier en marchant les peintures rupestres, trésors de l’humanité protégés, de Pech Merle et le projet d’enfouissement de déchets nucléaires sous le bois Lejuc à Bure, c’est pour « explorer un vertige ». Deux actes séparés de 20.000 ans, deux empreintes laissés par l’homme… Et ce faisant, le marcheur-observateur, nous invite à un voyage dans le temps et dans l’espace. Sapiens parmi les sapiens, il interroge notre rapport au sol et à la terre.

Un pari osé et réussi car nous sommes embarqués dans les réflexions de l’auteur, souvent empreintes d’ironie, et par ses rencontres fortuites ou « convoquées ». L’album est distrayant et n’en reste pas moins une BD de reportage richement documentée, entre témoignage et journalisme. Les érudits et spécialistes que nous croisons sur ces sentiers ne sont jamais ennuyeux lorsqu’ils nous relatent l’histoire singulière du sol de notre planète ou encore celle du nucléaire et de ses déchets. La beauté des dessins aux superbes grisés souligne la beauté de la terre tandis qu’un alarmant combat fait rage à Bure.

Cette BD est à la fois une quête introspective et un reportage engagé. Son auteur nous rappelle que la marche est sans doute une des activités qui nous réconcilie le mieux avec le monde et nous alerte du terrible danger qui pèse sur le droit du sol.

En savoir plus sur la bibliographie d’Etienne Davodeau, ICI

Film documentaire + débat le 14 janvier à Souillac

Une soirée « film + débat » organisée dans le cadre du partenariat entre Attac Lot et le cinéma Le Paris de Souillac.

Gambarô (Courage ! en japonais).
Un film de Alain Saulière et Thierry Ribault – co-produit par les Ateliers du passeur et CNRS Images (2014, 51 minutes)

Dans le film Gambarô, les réalisateurs ont recueilli la parole de personnes qui, loin de se positionner comme des victimes, ont adopté des postures qui sont le fruit d’une mûre réflexion. Ils sont les survivants d’une catastrophe nucléaire. Dans cette méditation sur Sisyphe, sur la relation de l’individu à l’Etat, sur la résistance et la soumission, sur le déni et sur la signification profonde du fait d’être « sauvé », c’est bien la menace qui constitue un des grands thèmes du film : celle que le désastre nucléaire fait peser sur ce qu’il y a encore d’humain en l’homme.

Le film Gambarô a reçu le Prix du Fukushima Film Festival Our Planet-TV

Thierry Ribault est économiste et chercheur au CNRS.
Il a travaillé sur les modalités d’emploi dans les activités de service avec une perspective de comparaison internationale.
Chercheur au laboratoire Clersé à l’Université de Lille, il contribue à une nouvelle sociologie politique de la connaissance et de l’ignorance en prenant le nucléaire comme champ d’étude.
Il a été, de 2013 à 2016, responsable scientifique du Laboratoire international associé du CNRS-InSHS « Protection humaine et réponses au désastre – Soin intensif en sociétés industrielles », en partenariat avec l’Université Doshisha à Kyoto et l’Université de Fukushima.

Pour aller plus loin, lire ICI.

Un festival de cinéma depuis chez soi, c’est possible et c’est maintenant !

Pour ceux qui n’ont pas la possibilité de se déplacer facilement en salles – et pour les autres aussi ! – , la chaîne ARTE nous propose en cette fin d’année le « ARTEKino Festival 2022« .

C’est extrêmement simple, vous vous connectez au site du festival, et vous visionnez à loisir jusqu’à 12 films d’ici au 31 décembre.

Si vous souhaitez participer au prix du public, il vous suffit de noter les films que vous avez vus  et vous aurez ainsi la possibilité de peut-être gagner vous-même un prix !

« Du mercredi 1er au vendredi 31 décembre, découvrez 12 films européens. Votez pour le Prix du public et gagnez un voyage. Naviguant entre documentaire et fiction, ces films proposent des regards mélancoliques ou gais sur un monde en pleine métamorphose en accordant une place particulière aux espoirs et aux questionnements de la jeunesse d’aujourd’hui. »

Une nouvelle salle de spectacle a ouvert à Terrasson !

Il s’agit de La Distillerie qui ne remplace pas l’Imagiscène mais vient proposer un programmation complémentaire.

Ecoutez-ici le reportage réalisé par France Bleu Périgord pour le lancement de cette nouvelle structure :

 

La programmation de la saison 2022-2023 s’annonce prometteuse et commence par le spectacle RACONTE-MOI LA FIN, de la compagnie Théâtre sur le Fil, proposé ce vendredi 18 novembre.

« Interprète pour les tribunaux américains dans le cadre des demandes d’asile, Valeria Luiselli permet aux enfants migrants de raconter leurs histoires et la terreur qu’il fuient. « Pourquoi êtes-vous venu aux Etats-Unis ? » commence le livre, reprenant, pour mieux les déconstruire , les 40 questions, souvent absurdes ou insensées, auxquelles tout demandeur d’asile doit répondre en arrivant au « pays de la liberté » et à partir desquelles un juge décidera si le mineur « mérite », ou non, de rester sur le territoire. »

La représentation sera suivie d’une rencontre avec Amnesty International Périgueux.

Pour en savoir plus, consultez la page Facebook de La Distillerie : https://www.facebook.com/la.distillerie24

Poussez la porte de l’atelier de Caroline Erhardt

A l’occasion des Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes organisées par Cauvaldor (voir article précédent), Caroline Erhardt ouvre les portes de son atelier à Gignac pour faire découvrir ses créations originales de petit mobilier et de luminaires. Ses sources d’inspiration sont des objets de ferronnerie oubliés, des bois nobles anciens et la pierre dorée du Quercy. Chaque pièce créée est unique et s’inscrit dans un style délibérément actuel tout en racontant une histoire, celle d’une époque, de ses savoir-faire et de ses usages.

Du samedi 15 au dimanche 16 octobre de 10 à 18 h au hameau Le Bernardet (itinéraire fléché depuis la mairie de Gignac jusqu’à l’atelier).

Retrouvez les ouvrages de Caroline Erhardt   sur Instagram : louise_rabote
sur Facebook : @louiserabote46
Contact: 06 11 25 58 96

Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes

La cinquième édition des Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes se déroulera les samedi 15 et dimanche 16 octobre  de 10 à 18h, elle constitue un temps fort du Festival d’automne de Cauvaldor, Résurgence. De nombreux artistes vivent sur notre territoire et ce ne sont pas moins de 41 ateliers qui nous ouvrirons leurs portes durant ces deux jours. Passionnés d’Art, amateurs, curieux ou professionnels pourront découvrir l’univers de ces artistes, leurs lieux d’inspirations et de créations.

Pour connaître le programme de ces deux journées cliquez ICI