Méthanisation : le Lot comme la Bretagne ?

Le « Collectif National Vigilance Méthanisation canal historique » (CNVMch) section lotoise fait sa rentrée en force avec une série de communications. 

Tout d’abord, compte tenu de la multiplication des méthaniseurs dans le département, il s’interroge: Est-ce que le Lot sera la future Bretagne, comme s’interrogeait le professeur Michel Kaemmerer en 2017, lors de sa venue dans le Lot ? (lire l’interview ICI )

Le CNVMch souligne au passage les risques que les méthaniseurs bretons font peser sur l’environnement. Ceux-ci cumulent les dérogations malgré des pollutions répétées, pointe l’ONG Splann ! (sur Médiapart ICI)

Résultat: Sept pollutions recensées, neuf inspections documentées, trois mises en demeure et une condamnation. Le méthaniseur d’Arzal (Morbihan), qui transforme des matières organiques en gaz, en est l’illustration. Il a déversé plusieurs fois le contenu d’une de ses cuves dans le cours d’eau de Kerollet, asphyxiant les poissons au passage. L’association Eau et rivières de Bretagne a donné l’alerte à plusieurs reprises.

Autre information qui a tout lieu de nous interpeler selon le collectif: le Grand Figeac, mais également Figeac ville, le PNRCQ, le Grand Cahors et le Département, sont actionnaires de SPL AREC – depuis 2018 pour le Grand Figeac et le PNRCQ. La SPL Agence Régionale de l’Energie et du Climat Occitanie a été créée, selon ses statuts, pour « mener des actions dans les domaines du climat, de l’air et de l’énergie, intervenir dans des projets ayant nécessairement une implication de la collectivité locale du territoire concerné, intervenir également auprès des collectivités territoriales et des groupements actionnaires par voie de conventions conclues avec ces dernier ». Est ce que cette liste d’actionnaires (a consulter ICI) expliquerait le silence sur le sujet dans le département ? L’AMF (association des maires de France) 46 ne commente pas la méthanisation, non plus.

Il rappelle également que la Région Occitanie est actionnaire majoritaire de l’AREC à 75.94%. Cet outil permet à la Région Occitanie d’être actionnaire minoritaire des SAS de méthanisation, mais au titre des actions B, ses voix comptent doubles, donc orientent les projets agricoles – le sont-ils encore vraiment ? –  Le collectif illustre cette prépondérance avec l’exemple de METHAGRI 32, une unité de méthanisation dans le Gers à Pellefigue. L’AREC y détient 5197 d’actions de préférence B. représentant 19.99 % des droits de vote et le CAM énergie (Crédit Agricole) 8303 actions B représentant 31.93% . A eux deux ils détiennent donc 51,92% des droits de vote (tableau détaillé ICI). Autrement dit, les actionnaires majoritaires sur les décisions ne sont pas les exploitants agricoles mais des financiers et des entités politiques.

Sans compter que la région finance aussi via le FEDER les projets. Alors la question se pose: peut on être à la fois actionnaire de SAS et voter des subventions européennes, régionales, départementales et locales destinées à celles-ci ?

Le CNVMch nous apprend aussi que c’est dorénavant la Région Occitanie qui est chargée de l’Observatoire Participatif Scientifique Méthanisation (OPSM). Après l’organisation de cet observatoire par la sous préfecture de Gourdon au niveau du départemental, le collectif craint que ce déplacement au niveau régional entraine la minimisation du problème des sols karstiques et écarte les associations, collectifs et syndicats lotois qui se sont battus pour faire bouger les lignes. Il s’interroge: Est-ce que le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN), qui s’est auto saisi du sujet, sera partie prenante ?

Autre interrogation: Alors que le sujet des fourrages et ensilages de maïs utilisés dans les méthaniseurs fait débat dans d’autres départements, pourquoi est-ce le silence absolu dans le Lot ? Pourtant le CNVMH a bien des retours sur la désapprobation de ces pratiques par les habitants du  Ségala lotois: les énergiculteurs de l’usine d’Espeyroux auraient acheté du fourrage sur les communes de Bannes et Rueyre alors que la conception du projet s’appuyait sur leur capacité à fournir leurs propres intrants. Dans la Sarthe, des responsables s’expriment: « En tant que président de la chambre d’agriculture de la Sarthe je suis inquietcomme une partie de la profession agricole – de certaines dérives de la méthanisation. Les méthaniseurs font monter les prix tandis que les éleveurs ont déjà du mal à s’en sortir.  » D’autant que la sècheresse due aux fortes chaleurs de cet été a entrainée une pénurie de fourrage et que les éleveurs ont été obligés de puiser dans leur réserve pour nourrir les bêtes.

Et pour nourrir le débat contradictoire, voici ICI, d’un côté, un accès au site de METHASELI ( Association pour le développement de la Méthanisation Agricole en Ségala Limargue Lotois) qui porte le projet des 4 méthaniseurs de Gorses, Labathude, Espeyroux et Viazac et ICI de l’autre, un article d’actuLot où 8 associations mettent en garde sur les conséquences potentielles de la méthanisation sur notre territoire qui est une exception hydrogéologique.

Le CNVMch nous rappelle aussi la multiplication des accidents de méthaniseurs avec plusieurs événements qui ont eu lieu au mois d’août: un échappement phénoménal de gaz toxiques dû à l’arrachement d’une bâche à la SAS Berry Biogaz, une nouvelle pollution de rivière sur 45 km cette fois-ci dans les Ardennes, une collision de tracteur et enfin le plus dramatique, le décès d’un employé par intoxication dans une usine de méthanisation dans l’Aisne (pour en savoir plus ICI).

La prise de décision par consentement, un outil démocratique

Source de l’article : https://www.sociocratie-france.fr

Nous sommes nombreux à connaitre et à pratiquer la prise de décision par consensus mais la prise de décision par consentement va plus loin.

Elle est l’une des quatre règles de la méthode Sociocratique de gouvernance formalisée par Gerard Endenburg.

Elle vise à installer l’équivalence entre les membres d’une équipe et permet de prendre des décisions robustes et partagées qui construisent le « NOUS » en même temps qu’elles permettent à l’équipe qui prend la décision d’avancer vers l’atteinte de son objectif.

Le processus de prise de décision par consentement se termine lorsqu’une proposition ne rencontre plus aucune objection dans l’équipe concernée.

Elle bouscule nos habitudes de travail en équipe et nos schémas mentaux sur ce qu’est une bonne décision. On la trouve aujourd’hui citée dans pratiquement tous les manuels, ouvrages ou guides parmi les outils et méthodes pour favoriser l’Intelligence Collective.

Mais pour prendre une décision par consentement, des conditions sont requises.

La première est la sécurité offerte à chacun(e) des participants qui lui permet d’exprimer sa pensée dans un cadre de confiance, sans craindre de moqueries, de reproches ou toute autre conséquence néfaste pour lui ou elle.

La deuxième est une bonne compréhension de ce qu’est une objection.

Gerard Endenburg distingue 2 types d’objections :

  • Celles qui portent sur des éléments factuels et des raisonnements qui contestent le bien fondé de tout ou partie de la proposition pour atteindre le but recherché « Si nous décidions cela, nous nous éloignerions de notre objectif parce que… ».
  • Celles qui expriment que la proposition outrepasse les limites de quelqu’un dans le cercle : « Si l’on prend cette décision, je ne serai pas en mesure d’assumer les conséquences de cette décision parce que… »

Dans les deux cas, une objection doit être formulée et argumentée pour que l’équipe – y compris la personne qui objecte – puisse travailler à lever l’objection en amendant la proposition. Une objection n’est pas une préférence. Parfois, il n’est pas facile, même pour un facilitateur-trice expérimenté(e) de le faire comprendre, et parfois il est difficile de distinguer si l’opposition qui s’exprime relève d’une objection véritable. Dans ce cas, le facilitateur et le groupe vont devoir aider la personne qui objecte à clarifier ses arguments, son raisonnement, ses ressentis…

La troisième condition est un respect rigoureux d’un processus formalisé par Gerard Endenburg et du cadre de travail que l’équipe se fixe : objectif et durée de la réunion.

A ces conditions fondamentales s’ajoutent des éléments facilitants comme la posture collaborative de chacun(e) des participant(e)s, l’expertise et la légitimité de l’animateur-trice du processus, la qualité des propositions soumises à la prise de décision…

Enfin, prévoir comme on l’entend parfois, que si on ne parvient pas à une décision par consentement, la décision se prendra par un vote à la majorité remet en cause fondamentalement l’équivalence entre les membres que la décision par consentement vise à installer. C’est donc un contre-sens. Par contre, on peut décider par consentement de prendre une décision par un vote à la majorité car dans ce sens, l’équivalence est respectée. Cette dernière pratique semble néanmoins devoir être à éviter pour des décisions à fort enjeu.

Habiter sans posséder, un concept original et novateur

Une initiative singulière fait son chemin : celle de la foncière Antidote. C’est un fonds de dotation qui permet d’habiter sans posséder, de quoi favoriser les communs et l’expérimentation, et une expérience de ce type a déjà vu le jour dans le Lot.

On le sait, la propriété́ privée dans un système capitaliste et productiviste exacerbe la valeur marchande au détriment de la valeur d’usage.

Mais ce droit a déjà été questionné. Citons Jean-Jacques Rousseau dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : “Ceci est à moi”, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, de misères et d’horreurs n’eut épargné celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, aurait crié à ses semblables : “Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne”. »

Peut-on imaginer une manière d’habiter sans posséder ?

C’est la tâche à laquelle s’attelle la foncière Antidote, en cherchant à neutraliser la partie la plus nocive de la propriété́, « l’abusus ». Si l’on prend l’exemple d’un arbre, l’usus donne le droit de dormir sous son feuillage, le fructus celui de manger ses fruits, et l’abusus le droit de le couper. Appliqué à un lieu collectif, neutraliser l’abusus revient donc à le sortir du marché́ afin qu’il ne puisse être vendu. Pour cela, la propriété en est confiée à un fonds de dotation, ici la foncière Antidote. Par le biais de baux emphytéotiques, elle va déléguer aux usagers tous les droits d’un propriétaire, sauf celui de vendre.

Cet article est issu de plusieurs articles de fond du magazine en ligne Reporterre. Voici 3 liens pour approfondir, avec notamment l’expérience lotoise de Clayrac :

Les nuits des étoiles 2022

 » Depuis 1991, les Nuits des Etoiles sont animées par des équipes d’astronomes bénévoles. Ils devraient être plus de 200 encore cette année : clubs d’astronomie, planétariums, associations, offices de tourisme, mairies, etc.  à participer au dispositif et vous proposeront un grand nombre de manifestations sur le territoire.

L’époque est idéale, l’été et la douceur des températures nocturnes incitent à veiller. Le spectacle est gratuit, sans inscription, il est accessible à tous et ne nécessite aucune connaissance préalable. Seule la curiosité en est la clé d’accès.

L’objectif des Nuits des étoiles est d’offrir au grand public la possibilité de mieux comprendre le ciel et les «signaux» qu’il nous transmet. De plus, les Nuits nous permettront de mieux percevoir la place de l’homme dans notre Univers et de mieux saisir l’importance de la préservation de notre planète. « 

GIGNAC ENSEMBLE, fidèle à son orientation d’éducation populaire, est heureuse et fière de participer pour la 2ème fois à cette grande manifestation nationale. Ce sera le samedi 13 août sur le site du moulin avec, comme l’an passé, un départ à pied depuis le parking de la salle des fêtes à 20h30.

 

Notre page dédiée, avec toutes les informations pratiques et le descriptif du déroulement de la soirée est en cours de préparation !

La CNIL épingle « TousAntiCovid »

Le 5ème rapport de la Cnil (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) sur les outils numériques dans la lutte contre le coronavirus pointe l’utilité marginale de TousAntiCovid et de sa fonction principale : le suivi des contacts (contact tracing).

Le rapport juge que la fonctionnalité première de TousAntiCovid est loin d’avoir démontré son intérêt. La Commission parle d’une « utilité marginale » du suivi des contacts alors même qu’il s’agissait de la fonction première de l’application.

Le contact tracing, qui consiste à utiliser la liaison Bluetooth pour envoyer des informations entre deux smartphones en passant par un serveur central géré par l’État pour savoir si l’on s’est trouvés à proximité d’une personne malade pendant un certain temps, nécessite en effet une ribambelle de conditions préalables pour bien fonctionner : les personnes doivent détenir un smartphone de préférence Android, activer le Bluetooth pour l’application, l’avoir installée et configurée, que les individus malades aient bien inscrit dans l’application leur situation médicale et que la transmission à distance réussisse, ce qui fait beaucoup de conditions.

La Cnil conseille aux particuliers de ne s’en servir que pendant les périodes de circulation active du virus et rappelle au gouvernement que l’usage de l’application doit être limité à la durée strictement nécessaire à la réponse à une situation sanitaire exceptionnelle.

Source : https://www.numerama.com/sciences/1030132-tousanticovid-na-pas-servi-a-grand-chose-contre-le-covid-releve-la-cnil.html

Où en est-on du développement du « bio » en France ?

Dans un nouveau rapport, le constat de la Cour des comptes est sévère : la politique de soutien à l’agriculture biologique n’est tout simplement « pas à la hauteur de l’ambition affichée par les pouvoirs publics » et est « insuffisante ». La Cour penche résolument en faveur d’un développement du bio, rappelant que les « bénéfices » pour la santé et l’environnement de ce modèle d’agriculture ne font plus de doutes.

La part du bio dans la surface agricole est passée de 3 à 10 % de 2010 à 2021 quand la consommation de produits bio a été multipliée par 3,5. Toutefois, la France est encore loin de l’objectif qu’elle s’est elle-même fixé : parvenir à 15 % de surfaces agricoles utiles en bio d’ici à 2022 puis à 25% en 2030.

Pour Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, il faut « amplifier les investissements en matière d’agriculture biologique ». Il déplore que les aides de la Politique agricole commune (PAC) que la France consacre à l’agriculture bio ne soient pas à la hauteur des objectifs qu’elle s’est fixés. La moitié de l’enveloppe 2015-2020 a ainsi été consommée dès la première année.

Par ailleurs, la Cour des comptes met en cause la concurrence de labels moins exigeants que les célèbres lettres AB ou que l’eurofeuille, et pourtant soutenus par les pouvoirs publics.
La certification Haute valeur environnementale (HVE), notamment, « est en fait peu exigeante en matière environnementale, explique Pierre Moscovici. Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation soutient pourtant ce label au même titre que l’agriculture biologique ».

L’État s’était également engagé à ce que les produits bio représentent, en 2022, 20 % des aliments consommés dans la restauration collective publique, et notamment dans les cantines scolaires. Seulement, cet objectif a été énoncé « sans moyens de suivi ni réelle stratégie de soutien », dénonce la Cour. À ce jour, le bio plafonne à 6 % des produits utilisés dans les cantines scolaires, ce qui n’est pas mieux que la proportion moyenne de produits bio dans l’assiette des Français.

Cet article est un extrait de celui paru ici sur le site de Reporterre.

 

Une conférence sur l’Ukraine à Saint-Denis-Lès-Martel

L’Ukraine occupe hélas toujours la une de l’actualité.
La section Martel-Haut Quercy de la Ligue des Droits de l’Homme organise le vendredi 8 juillet 2022 à Saint-Denis-Lès-Martel une conférence menée par un spécialiste de l’Europe de l’Est qui nous éclairera sur cette catastrophique guerre russo-ukrainienne.
Cette rencontre sera suivie d’un verre de l’amitié qui permettra d’échanger et de poursuivre les réflexions et interrogations autour de ce conflit géostratégique.

 

La guerre russo-ukrainienne : pourquoi et comment?

Les éclairages de l’histoire

Très rares furent les observateurs qui avaient prévu la guerre russo-ukrainienne qui a commencé le 24 février, bien que, depuis 2014, ces deux grands pays fussent déjà engagés dans une guerre larvée. Plus généralement, la politique intérieure du gouvernement de Vladimir Poutine ainsi qu’une série de ses opérations extérieures dans un étranger proche et lointain avait montré que ce régime ne restait pas sur place. De son côté, l’Ukraine a connu aussi de fortes évolutions depuis 1991.

Or, s’il est trop tôt, aujourd’hui, pour dresser des bilans de la crise actuelle, l’histoire peut beaucoup apporter pour en comprendre les origines, les enjeux, les logiques. Ceci d’autant plus que, de mémoire européenne, jamais peut-être cette histoire n’a été autant sollicitée, à telle enseigne que trois jours avant le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine, Vladimir Poutine s’est livré devant les caméras à un véritable cours d’histoire ancienne et récente pour justifier sa politique.

Cette sollicitation de l’histoire fait remonter une foule d’interrogations qui ne sauraient être tranchées d’un coup de hache : Qu’est-ce que l’Ukraine ? Y a-t-il eu un État ukrainien, une nation ukrainienne, un sentiment national, des nationalismes ukrainiens ? Quelle fut la place de l’Ukraine à l’Est de l’Europe, entre la Pologne- Lituanie et la Russie ? Y a-t-il « toujours » eu une politique ukrainienne spécifique de la part des gouvernements russes ? Comment ces héritages furent-ils gérés en U.R.S.S., dans la Russie post-soviétique, par le régime de Poutine en particulier ? La guerre actuelle est-elle circonscrite aux relations russo-ukrainiennes ou bien ses enjeux ont-ils une portée plus large, régionale, européenne, mondiale ? Autant de questions auxquelles la conférence que nous proposons vise à fournir des réponses.

Wladimir Berelowitch

Historien spécialisé dans l’histoire de l’Europe orientale à l’époque moderne et contemporaine, Wladimir Berelowitch est directeur d’études et professeur honoraire à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) et l’Université de Genève. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles portant sur l’histoire de la Russie et de l’U.R.S.S. et a dirigé la revue l’Autre Europe (1984-1999).

Méthanisation: Marche aux flambeaux à Espeyroux

Suite à la réunion-débat du 13 mai organisée à Gramat par cinq organisations pour faire le point sur le développement de la méthanisation dans le Lot, une marche aux flambeaux se déroulera à Espeyroux ce vendredi 10 juin à 20h30.

Une marche hautement symbolique puisqu’elle reprend l’idée de la torchère qui fonctionne jour et nuit depuis des semaines. Sur les réseaux sociaux, le Collectif Citoyen Lotois alerte : « Après Labathude, c’est l’atmosphère d’Espeyroux qui est chauffée par la torchère depuis un mois – régler la torchère par les techniciens locaux, c’est long ?? – La sous préfecture de Figeac ne nous dit pas quel gaz brûle autre que le méthane. H2S ?? Si c’est le cas, cela crée du dioxyde de soufre, responsable des pluies acides. Vous aimez les forêts du Ségala, dépêchez vous d’en profiter car le PCAET du Grand Figeac prévoit 22 méthaniseurs… »

La torchère du méthaniseur d’Espeyroux qui brûle jour et nuit

Pour aller plus loin, la Confédération paysanne du Lot, le Collectif Citoyen Lotois et le Collectif National Vigilance Méthanisation Occitanie adressent un courrier aux candidats aux élections législatives ICI

Cette semaine c’est le festival de la transition écologique heureuse à Figeac

À l’heure où certains ne voient l’écologie que comme « punitive », voici un nouveau festival qui arrive à point nommé pour remettre les pendules à l’heure.

Il s’agit de la 1ère édition du « Festival de la transition heureuse » qui se déroule du 7 au 15 mai à Figeac et qui aborde la question de la transition énergétique d’un point de vue positif.

Il émane d’un collectif de citoyens du bassin de Figeac, avec comme objectif d’informer et de donner des pistes d’actions afin de réussir une véritable transition écologique.

Le tiers-lieu « Les 3L », le café associatif « L’Arrosoir », Figeacteurs et l’association « Lucioles » se sont associés pour ce rendez-vous destiné à toute la famille.

De nombreuses activités seront proposées tout au long de la semaine : animations, ateliers, spectacles, balades, conférences, activités pour enfants, discussions, projection de film, visites de sites, moments musicaux…

Source: https://actu.fr/occitanie/figeac_46102/lot-pour-une-transition-ecologique-heureuse-un-nouveau-festival-a-figeac_50686195.html