Aujourd’hui, c’est « Le jour de la Terre »

La Journée de la Terre est un événement mondial qui vise à souligner l’importance de la protection de l’environnement. Elle a lieu chaque année le 22 avril.

Cette date a été choisie en référence à une manifestation organisée à l’initiative du sénateur américain Gaylord Nelson le 22 avril 1970 où des millions d’Américains ont participé à des centaines de rassemblements ayant pour thème la préservation de l’environnement.

A cette occasion, le magazine en ligne FUTURA nous propose de voir ou revoir 7 documentaires ayant pour thème l’environnement : Mission Régénération, Une vie sur notre Planète, Demain, Les Gardiennes de la Planète, Planète en furie, Les pieds sur terre, Une vérité qui dérange

Lien de la page Futura : https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-7-documentaires-environnement-quil-faut-avoir-vu-tout-comprendre-113012/

 

Le Lot visé par les géants industriels du photovoltaïque

De nombreux projets de parcs photovoltaïques à grande échelle sont en cours dans notre département. Au sud, dans la vallée du Lot et du Célé ainsi que dans les environs de Montcuq, habitants et élus s’organisent pour faire barrage à la création de ces méga-centrales solaires.

Dans le Parc naturel régional des Causses du Quercy, sur la commune de Tour-de-Faure, TotalEnergies projette la construction d’une centrale photovoltaïque de 44 300 panneaux, qui s’étendra sur une surface de près de 20 hectares divisée en trois zones clôturées. Plus de 7000 arbres doivent être arrachés et 3548 mètres de clôtures de 2 mètres de haut vont être posés. Une dorsale de raccordement acheminera l’électricité jusqu’à Cajarc et TotalEnergies cherche à construire d’autres centrales dans le parc régional en suivant cette dorsale.

Non loin, toujours sur le Causse de Tour-de-Faure, l’industriel Trinasolar (filiale d’une entreprise Chinoise dirigée par l’ancien directeur régional Total Quadran Sud) vient de déposer un permis de construire pour un parc de 20 hectares qui acheminera l’électricité suivant une dorsale qui suit la vallée du Lot.

A Montcuq, c’est 66 hectares de terres agricoles productives qui doivent-être saisis pour un projet industriel photovoltaïque. Au total dans le Lot, plus d’une vingtaine de projets photovoltaïques sont à l’étude actuellement : Crayssac, Catus, St-Germain du Bel Air, Souillac, Bach, Laramière, Rignac, Lanzac, Lissac et Mouret, Séniergues, St-Jean de Lespinasse, Lachapelle-Auzac, Mauroux, Floressas, Sérignac, Porte du Quercy…

Habitants et élus mobilisés

Concernant le projet de Tour-de-Faure, les élus du Conseil Départemental, la présidente du PNRCQ, les maires des communes avoisinantes, opposés à l’usine photovoltaïque, ont signé une motion commune demandant à la préfète l’abandon du projet.

Ils regrettent que ce projet d’usine photovoltaïque, qui détruit 19 ha de forêts et de pelouses sèches au sein de PNRCQ, se soit construit à bas-bruit et a surgit, au terme d’une enquête publique menée rapidement, sans information, sans concertation avec les acteurs du territoire.

Ils affirment être conscients du réchauffement climatique et de la nécessité impérieuse de produire de l’énergie décarbonée. Mais ils souhaitent agir contre les G.E.S. en préservant les puits de carbone et la biodiversité, dans le cadre d’une COP Régionale avec tous les acteurs du territoire (la Préfète, le Conseil Départemental, le PNRCQ, l’EPCI et les associations environnementales).

Voici un extrait de la lettre que les élus ont adressée à la préfète:

Où était la concertation lorsque les élus des communes avoisinantes s’élevaient contre ce projet en signant une motion commune pour préserver la biodiversité, le patrimoine touristique et culturel, l’économie agricole d’un territoire unique entre Lot et Célé ?
Où était la concertation lorsque, au moment où la préfecture signait le permis de construire, le Conseil Départemental, développant le plan Lot Solaire, s’insurgeait contre « les marchands de soleil » ?
Par la volonté d’un maire, qui ne se préoccupe pas des conséquences écologiques et économiques induites au-delà de sa propre commune, vous allez laisser anéantir toute une région à l’écosystème fragile, au profit d’une multinationale Total énergie, par ailleurs peu appréciée pour ses considérations environnementales, sur la base d’une pensée schizophrénique alliant la dissonance cognitive à l’injonction paradoxale :« Lutter contre les gaz à effet de serre en supprimant les puits à carbone, préserver la biodiversité par la destruction d’espèces protégées. »

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Compte-rendu de la fête du court métrage

Pour notre 2ème fête du court-métrage, tout s’est passé au mieux : la salle polyvalente de Gignac était opérationnelle, les bénévoles et le matériel prêts et les écoles de nouveau partie prenante.

Selon le même mode que l’an passé nous avons accueilli à 10 heures les plus petits pour le programme « Faire équipe » avec 5 petits films d’une durée totale de 30 minutes. Tous ont été attentifs et très sages.

Puis à 11h, nous avions les plus grands pour le programme « Un problème, une solution », encore 5 films, mais cette fois-ci sur une durée un peu plus longue de 40 minutes. Lorsque nous avons annoncé qu’un des films serait en noir et blanc (« L’école des facteurs » de Jacques Tati) nous avons senti de la déception (« Ah, non ! »), mais lors du visionnage les rires fusaient, et après, tous avaient compris que noir et blanc ne rimait pas avec médiocrité !

En soirée, place aux adultes et tout comme l’an passé, nous n’avons eu qu’une faible affluence, preuve s’il en est que ce format de films est largement méconnu du grand public.

La faute à qui ? Les programmes existent mais ne sont jamais programmés avant minuit sur France 3 ou sur Arte ! Tant que les émissions en prime-time seront des divertissements ou des films à gros budgets, ça ne risque guère d’évoluer et c’est bien dommage. Toujours est-il que les programmes que nous avons proposés étaient de qualité et que le public les a appréciés.

 

Message de l’organisateur :

MERCI À TOUS !
C’était la 8ème édition de La Fête du court métrage !
Nous remercions infiniment tous les passionnés, participants, ambassadeurs, talents et partenaires d’avoir célébré le court métrage avec nous.
Plus de 2 millions de personnes ont pu être sensibilisées au format court durant les 7 jours de la manifestation !
Cinéphiles ou curieux, petits et grands, venus (re)découvrir la grande diversité du cinéma.
Nous remercions aussi nos 9 570 organisateurs pour leur participation !
Chaque année, cinémas, établissements scolaires, hospitaliers, pénitentiaires, médiathèques, bibliothèques, centres culturels et lieux alternatifs sont au rendez-vous pour faire découvrir le court à leurs publics.
Répartis dans 5 015 communes, ils ont organisé plus de 20 000 séances en France et à l’international.
Enfin, merci à vous, qui vous êtes déplacés pour voir des courts métrages !
Merci pour votre enthousiasme quant à La Fête, et pour votre implication qui ont permis de mettre en lumière et faire vivre le court métrage partout !
Vive le court et rendez-vous l’année prochaine !

Compte-rendu de la soirée astro-photo

A cause de la météo très capricieuse de ce début d’année, nous n’avons pu annoncer que très tardivement (une fenêtre de 3 jours s’étant ouverte autour du 20 mars) la date de cette soirée prévue initialement pour février.

Ainsi les nuits des étoiles d’hiver se sont transformées en nuit des étoiles de printemps !

Nous n’étions donc que 4 photographes de Brive équipés de leur matériel, plus les visiteurs.

Cela étant, le cadre était magnifique, le ciel relativement dégagé et nous avons pu percevoir très nettement la planète Mercure, réputée difficile à observer.

Voici quelques photos prises ce soir là et vous pourrez constater dans la courte vidéo centrée sur la constellation d’Orion que les nuages étaient bien présents :

Un documentaire sur les événements de Sainte-Soline en libre accès

Le 25 mars 2023, lors d’une manifestation contre la « mégabassine » de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), deux-cent quarante personnes ont été blessées en moins de 2 heures, certaines très grièvement.

Ce documentaire d’une heure et 10 minutes (« poignant » selon le magazine « Télérama ») retrace la chronologie des événements en donnant la parole aux participants.

Sans sélection ni parti-pris, mais comme ils apparaissent dans la liste, voici les commentaires des internautes sur Youtube :

  • J’en ai discuté en famille et entendre le beau frère me répéter la version officielle, « c’était une manifestation interdite et les gens n’avaient pas à être là » m’a révulsé et anéanti en moi tout espoir de changement car il n’est pas seul à penser comme il pense, biberonné par BFM et co.
  • Reportage très bien réalisé, ça me rend triste et encore plus révolté. Comment ce gouvernement peut qualifier des manifestants d’écoterroristes alors que ce sont eux la vraie terreur de notre pays, ils mentent manipulent l’opinion et utilise une force démesurée contre le peuple
  • Depuis l’élection de Macron c’est la stratégie du choc permanente, mais à Saint-Soline on a atteint un nouveau palier dans l’horreur.

Voici le lien de visionnage (cliquez-dessus pour accéder au film) : https://www.youtube.com/watch?v=3ymjnILRclQ

Un concert-spectacle hommage à Jacques Higelin au Vigan !

Ils s’y sont plongés depuis un an et ils sont sur les starting-blocks aujourd’hui, la troupe de la Compagnie Scène et Lune basée à Dégagnac.

David Ménauge, à l’initiation de ce projet, souligne l’importance de transmettre l’univers de Jacques Higelin, artiste entier, engagé, poète, abordant des sujets touchant notre actualité de manière poétique et philosophique. Il y en a des mots dans cette bouche qui ne demandent qu’à être transmis, interprétés, mâchés, balancés comme il savait si bien le faire.
À huit ils vont embraser la nuit sur scène avec des costumes haut en couleurs (imaginés et conçus par Marielle Bazard), classes, drôles et poétiques, en interprétant tour à tour des  chansons intenses du grand Jacques qui ont ponctué sa carrière. David Ménauge en sera le chanteur lead, le passeur.
Parmi eux, Marjorie Savino, choriste de Jacques Higelin et Lalo Zanelli au clavier, musicien du groupe Gotan Project, enrichissent un groupe de musiciens très bon niveau tel que Yann Perrier à la direction musicale, à la guitare et aux chœurs, Benjamin Leray à la basse, Diki à la batterie, Élisa Ménauge aux chœurs et chant et Marie-madeleine au chant qui va couronner le tout à travers danses et interventions surprenantes.

Quoi de mieux qu’un spectacle vivant pour dire la  frénésie de la vie, scander sa poésie, raconter ses nuits aussi, ses lumières que nous traversons tous et qu’il éclaire, lui, du haut de ses étoiles ?

Source : https://www.ruraletv.fr

Un spécialiste de la démocratie participative invité à Martel samedi 13 avril

Moins d’un mois après la conférence de haut vol animée par l’avocat de renom Arié Alimi, nos amis de la Ligue de droits de l’Homme de la section de Martel vous invitent à une nouvelle conférence le samedi 13 avril à 16 h toujours dans la salle Duguesclin du palais de la Raymondie.

Retour sur une rencontre exceptionnelle

Avant de présenter cet événement à venir, faisons un petit retour sur la rencontre du mois de mars, remarquable tant par la qualité des témoignages des spectateurs que par l’exposé clair et détaillé d’Arié Alimi, pénaliste spécialiste des violences policières et membre du bureau de la LDH. Dans la nombreuse assemblée, des témoins et victimes des techniques très controversées, voir illégales des forces de l’ordre (nasse, usages de LBD…) se sont exprimées (une ancienne sénatrice, un médecin, des membres de la confédération paysanne, très représentée dans l’assemblée…) Deux inculpés (parmi 9), dans l’affaire du 8 décembre 2020, une opération antiterroriste commanditée par le Ministère de l’Intérieur contre des militants, nous ont également livrés des témoignages saisissants (pour en savoir plus sur cette affaire, cliquez ICI).

Arié Alimi nous a donné des clefs pour penser ce phénomène de l’usage de la force par l’État. Si l’État a mis en place un véritable système de contrôle social en s’appuyant sur son bras policier, c’est le résultat de sa perte de légitimité grandissante auprès de sa population. Or, l’usage de la violence, dans un État de droit, est très encadré et obéit à des règles restrictives qui valent pour les citoyens comme pour l’État. En abusant du dispositif de légitime défense (cadre dans lequel la violence peut s’exercer) sans que ses conditions soient réunies au sens strict du droit, la police se pose de facto comme une institution au-dessus des lois.

La puissance publique, qui a plus que jamais besoin du soutien de sa police, n’hésite pas à proposer des lois comme le projet de loi relatif à la sécurité publique de 2017 (ajouté au Code de la sécurité intérieure) avec son article L.435-1 contesté qui a ouvert la voie à une conception floue de la légitime défense pour les policiers, ni même à s’affranchir de la légalité – en autorisant, par exemple, l’usage de drones pour surveiller les manifestations (une décision pointée du doigt par le tribunal administratif et le Conseil d’État). Pour Arié Alimi, « l’État hors-la-loi est celui qui restaure la violence pure en dehors du droit pour assurer sa conservation ».

Alors que ce Jeudi 8 février 2024, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France pour avoir réalisé le 21 octobre 2010 à Lyon,  une « nasse » spectaculaire, « garde à vue à ciel ouvert » avec plus 700 personnes « encagées » (principalement des lycéens et étudiants bloqués de 13 heures jusqu’à l’exfiltration avec contrôle d’identité de 17 heures à 20 heures), l’avocat pénaliste garde foi dans le droit : « Pour éviter l’inéluctable qui se dessine à l’horizon, il n’y a d’autre stratégie que celle du droit et des mots. »

Vous pouvez également retrouver Arié Alimi dans l’émission A l’air libre du 2 avril en accès libre sur Médiapart ICI. Il s’entretien avec le journaliste Edwy Plenel au sujet conflit israélo-palestinien à l’occasion de la sortie de son dernier livre Juif, français, de gauche… dans le désordre (Éditions La Découverte)

Et ce samedi 13 avril à 16 h à Martel 

YVES SINTOMER est l’invité de la LDH pour une conférence intitulée: Du climat aux dérives autoritaires. Notre démocratie en danger ?

Yves Sintomer est professeur de science politique de l’université PARIS VIII et membre de l’institut universitaire de France. Il contribue par ses travaux à l’essor des dispositifs de démocratie participative et de gestion de proximité en France et en Europe à partir du milieu des années 2000 et au-delà, à l’époque contemporaine (tirages au sort, jurys citoyens, budgets participatifs, conseils de quartier, etc.).

Il a dirigé de nombreux livres et articles et donné de nombreuses conférences sur différents aspects de la démocratie.

 

La démocratie représentative, notre système de base actuel, dans lequel est reconnu à une assemblée restreinte, notre Parlement, le devoir de nous représenter et le droit de prendre des décisions nous concernant.

La démocratie participative qui transparaît à travers des initiatives comme les « consultations publiques » ouvertes ces derniers temps par différents ministères sur des projets de lois, règlements, décrets, par exemple cette consultation proposée le 22 novembre 2023 par la ministre de la Transition énergétique sur la « Stratégie française énergie-climat ». Démarche d’une démocratie à priori «horizontale».

 

Mais, ces dernières années, se multiplient des marques, comme les recours répétés au 49-3, d’une démocratie par contre « verticale » : notre démocratie est-elle en danger ?

Nous tenions à remercier la section de Martel de la Ligue des droits de l’Homme de nous offrir la possibilité d’assister à des conférences d’aussi grande qualité.