Événement « Fabrique Citoyenne en Santé » à Gramat

Pour toutes les personnes qui n’ont pas installé l’application Intramuros sur leur téléphone ou bien qui dans la liste des communes lotoises n’ont pas sélectionné Gramat, nous nous permettons de relayer une nouvelle publiée cette semaine (lien ICI)

Il s’agit d’un appel lancé à participer à un débat public qui se tiendra le samedi 5 février à Thégra, débat initié par L’ARS et Cauvaldor sur la problématique suivante : comment associer, impliquer le citoyen aux démarches et politiques de santé ?

Comme pour d’autres débats initiés par notre grande intercommunalité, par exemple ceux qui se sont déroulés en septembre 2021 sous le vocable « Ecoutes Citoyennes » au sujet du plan Climat, air, énergies, les modalités sont assez contingentées car seulement une vingtaine de personnes seront retenues (sur quels critères ?) pour y participer. Ceci étant, comme vous pourrez le lire, il semble qu’il manque encore des candidats pour ce moment d’échanges dans une période qui donne tout son sens à la problématique choisie.

Nous allons postuler, cela nous permettra peut-être de vous faire un compte-rendu des débats !

Information de la Mairie de Gramat

DU MARDI 1 FÉVRIER  AU SAMEDI 5 FÉVRIER A THEGRA (LOT)

L’Agence Régionale de Santé nous a contactés au printemps dernier sur le sujet de la démocratie en santé, afin de constituer une « Fabrique Citoyenne » s’appuyant sur les instances régionales et territoriales de démocratie en santé notamment les Conseils Territoriaux de Santé mais aussi sur des collectivités identifiées et volontaires pour participer à un projet permettant de concerter les habitants sur leur besoin. L’objectif étant : comment associer, impliquer le citoyen aux démarches et politiques de santé (notamment sur les démarches de prévention) ?  

La Communauté de communes CAUVALDOR, qui couvre un territoire rural, avait été repérée au vu de certaines actions portées notamment dans le cadre du diagnostic sur le Contrat Local de Santé, avec la démarche « d’aller vers » les habitants (présence sur les marchés de 8 communes pour recueillir la parole des citoyens sur leurs attentes et problématiques dans le domaine de la santé).

Suite à ces premiers échanges, nous avions signifié notre intérêt à pouvoir participer à un groupe de réflexion et à des actions qui pourraient émerger.

Les représentants de l’ARS sont revenus vers nous récemment pour nous proposer une 1ère action portée par cette « Fabrique Citoyenne » : l’organisation de journées citoyennes sur le sujet « Crise sanitaire & prévention en santé : quels vécus par les citoyens et quelles solutions ? » en mettant l’accent sur 2 enjeux : « L’accès à une juste information en temps de crise sanitaire » et « La lutte contre l’isolement social en période de crise sanitaire ».

Ces journées seront donc organisées sur 3 lieux distincts au niveau régional: 2 en métropole urbaine, à Toulouse et à Montpellier, le 3ème sur le territoire de CAUVALDOR.

Nous vous sollicitons donc aujourd’hui pour communiquer auprès des habitants de votre commune sur cet événement qui se tiendra le samedi 05 février 2022 à Thégra: vous trouverez à cet effet ci- joint un flyer (en recto l’objet de cette rencontre et en verso le questionnaire à remplir pour s’inscrire/ jusqu’au 10 janvier)

Il convient en effet de « recruter » les habitants qui voudront bien participer à cette journée citoyenne en santé, sachant que pour la qualité des échanges, il est prévu de retenir une vingtaine de personnes (à ce jour, un faible nombre d’inscriptions). Un contact téléphonique sera réalisé dans la semaine suivant le 10 janvier pour informer les personnes de leur participation à l’atelier.

http://www.gramat.fr

https://www.facebook.com/gramat.fr

Le conseil municipal du 6 décembre 2021

Vous trouverez ci-dessous notre compte-rendu du dernier conseil qui s’est tenu dans la salle du conseil le 6 décembre 2021. Ce texte va, nous l’espérons, vous apporter quelques informations complémentaires sur le contenu des débats car nous ne pouvons que regretter la brièveté du procès verbal publié sur le site de la commune. En effet, il y manque notamment les éléments qui ont été soulevés en questions diverses (point 7 de l’ordre du jour) et qui ont fait l’objet de plusieurs communications des élus, communications en relation directe avec le quotidien des gignacois.

Public présent : deux représentants de Gignac ensemble !

Premier point à noter et que nous répétons de façon récurrente depuis plusieurs mois, nous n’étions que deux pour entendre et voir ce que nos élus avaient préparé. Certes, et en étant optimiste, on peut penser que l’absence du public est due à la totale confiance qu’ont les gignacois dans l’action de l’équipe communale ou bien que là aussi la pandémie est un frein majeur. Ceci étant, nous considérons toujours le conseil municipal comme un moment important de la démocratie locale.

Notre maire absente

Notre maire étant absente pour raisons de santé, c’est François Moinet, notre 1er maire adjoint qui a mené les débats. Pourquoi cette précision ? Parce qu’à la lecture du PV, nous lisons que contrairement à d’autres conseillers absents (seulement 9 conseillers présents au début de la séance), Madame la Maire ne s’est pas fait représentée par l’un des conseillers présents…

Des informations complémentaires

Délibération n°2 : Demande de subvention au titre de la DETR 2022 (Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux)

Nous ne reviendrons pas sur l’urgence pointée par l’équipe municipale de continuer à sécuriser les cheminements piétons dans le bourg, par contre nous nous interrogeons sur le plan de financement de cette opération et sur les aménagements envisagés.

Cette année la commune demandera une subvention de la DETR à hauteur de 30% alors que l’année dernière, pour la rénovation du bâtiment de l’ancienne mairie, la subvention souhaitée était de 50%. Nous ne comprenons pas ce différentiel d’une année sur l’autre, d’autant que le reste à prendre en charge sera pour la commune assez important : près de 60 000 euros hors taxes.

Quant aux aménagements prévus, nous ne savons pas, au moment de la rédaction de cet article, de quel ordre ils seront, tout en espérant ne pas voir d’autres poteaux rouges pousser sur le bord des routes. Il existe sans doute d’autres moyens pouvant être mis en œuvre dans le cadre d’une sécurisation efficace ?

En ce qui concerne les délibérations n°3 et 4 : nous avons eu quelques difficultés (comme certains conseillers qui ont demandé des précisions) à suivre l’exposé de François Moinet.

Voilà ce que nous en avons compris :

  • Augmentation des frais de scolarité demandés à la commune d’Estivals pour la scolarisation des élèves de cette commune à l’école de Gignac, soit +87€ pour un élève de maternelle et +293€ pour un élève d’élémentaire. Les frais deviennent donc identiques pour un élève de la maternelle et un élève de l’élémentaire. Cela nous semble logique dans la mesure où les enfants sont accueillis dans les mêmes locaux pour les mêmes prestations. Par contre nous n’avons pas d’explications sur les raisons de ces augmentations, quoique…
  • Depuis la rentrée 2021, le conseil régional d’Occitanie ayant constaté que des élèves corréziens du RPI empruntaient les transports scolaires de notre région, il a demandé à la commune d’Estivals le remboursement du ramassage sur son territoire. Estivals ne voulant pas prendre en charge ces frais de transport, la région s’est tournée ensuite vers les familles de ces élèves pour leur réclamer les frais de transport. Résultat, Gignac va payer cette participation d’où une opération blanche : d’un côté une augmentation des frais de scolarité de 190 euros par enfant (en moyenne entre maternelle et élémentaire) pour Estivals, et Gignac va payer 195 euros de transport scolaire par enfant d’Estivals scolarisé !

Délibération n°6 : Décision modificative – Vote de crédits supplémentaires au budget principal sur le programme 119 « Gros travaux divers »

Nous ne pouvons que noter cette décision modificative sans pour autant en connaître les raisons. Loin de nous de contester la nécessité d’une telle décision mais nous aurions au moins apprécié quelques éclaircissements.

Questions diverses

  • Le prochain Gignac Info paraîtra en janvier 2022

Rappel : le précédent numéro a été publié en mars 2021. A ce jour nous n’avons toujours pas reçu de courrier de la municipalité nous demandant la rédaction d’un article relatif à la vie de notre association.

  • Les nouveaux pylônes supportant les relais téléphoniques

Un quart d’heure de discussion à ce sujet qui semble important notamment en terme de pollution lumineuse, résolue depuis. Cependant ces pylônes correspondent bien aux demandes prioritaires de la commune, à savoir que le bourg ne soit plus une zone blanche. En revanche, des gignacois nous ont également fait savoir que ce pylône n’héberge toujours pas certains opérateurs comme Free.

Il est également noté que la réalité des communications téléphoniques dans plusieurs hameaux de notre territoire est bien loin d’être en adéquation avec les réalités techniques décrites par les opérateurs. Vivement la fibre partout !

  • Le PLUiH

Le Plan Local d’Urbanisme intercommunal et Habitat (PLUiH) est l’expression du projet de territoire en termes d’aménagement. Il devait remplacer les PLU communaux à l’horizon 2022. Mais celui-ci est très en retard (un an) du fait de la décision de Cauvaldor de cesser tout travail (inopérant) avec les cabinets initialement choisis et de le faire en interne.  Rappel des contraintes de celui-ci dans le cadre de la Loi Climat : limiter l’artificialisation des sols, privilégier des nouvelles constructions en périphérie des bourgs… Donc pour l’instant, c’est toujours le PLU de Gignac qui s’applique sur la commune et plusieurs demandes de modifications relatives à celui-ci ont été transmises à l’intercommunalité.

Il est également à noter une forte pression sur le foncier à bâtir en relation directe avec le développement du Bassin de Brive.

  • Cœur de village

La municipalité qui a fait de ce dossier un des axes majeurs du développement de la commune persiste et va donc renseigner le dossier ad hoc en s’appuyant sur le guide pratique écrit pour l’occasion par les services de Cauvaldor ; voir la fin de l’article de la Dépêche : https://www.ladepeche.fr/2021/10/02/enfance-et-patrimoine-sujets-du-conseil-communautaire-9826395.php

Nous reviendrons prochainement sur cet important dossier quand nous aurons pu prendre connaissance du contenu de ce guide pratique. Nous savons d’ores et déjà que ces opérations Cœur de Village doivent inclure la population et attendons de voir sous quelle forme notre municipalité compte le faire.

  •  L’école

Le projet de labellisation Ecocert pour la restauration scolaire est en avance sur le calendrier initial et celle-ci devrait passer directement au 2ème niveau d’éco-certification. Pour aller plus loin et bien comprendre l’intérêt de ce label vous pouvez vous rendre ici : https://www.ecocert.com/fr-FR/certification/referentiel-en-cuisine

P.J. : PV officiel de ce conseil

Campagne 2022 pour les Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA)

Par le biais de notre réseau associatif nous avons été destinataires d’un courrier fort intéressant portant sur la mise en œuvre du FDVA pour l’année 2022. Vous trouverez ci-joint pour information et pour diffusion la note FDVA 2022 concernant les orientations départementales.

Cette note met très clairement en avant que des associations comme la nôtre et comme bon nombre d’associations de notre territoire sont prioritaires pour l’obtention de subventions : «Sont prioritairement visées par l’appel à projets les « petites associations » employant entre 0 et 2 ETP et dont le budget 2021 n’excédait pas 150 000 €. »

 Au regard des spécificités du département, l’Etat souhaite orienter l’aide FDVA vers :

  • De nouveaux projets associatifs structurants
  • Mais aussi des projets visant à minimiser l’impact de la pandémie dans la vie et les pratiques associatives

Un visioconférence  de présentation et d’explication de l’Appel à projets 2022 sera organisé le lundi 10 janvier de 18 h à 19 h 30.

C’est pourquoi nous nous faisons les passeurs d’information pour nos lecteurs associatifs et bien sûr nous assisterons à cette visioconférence. Il y a sans doute matière à monter ensuite un dossier de demande d’aides puisqu’à ce jour, nous vous le rappelons, la municipalité n’a pas voulu nous donner de subventions.

Le lien de connexion sera envoyé aux personnes qui se seront inscrites auprès de Madame Carneiro dont vous trouverez les coordonnées ci-après :

Murielle CARNEIRO
Service départemental à la jeunesse, à l’engagement et aux sports
sdjes46@ac-toulouse.fr
Tél :  05 67 76 55 75

Lot FDVA 2 2022 – Priorités départementales

Le FDVA (création, missions, moyens)

Cinéma à Souillac vendredi 7 janvier

Vendredi 7 janvier à 20h30, au cinéma « Le Paris », vous sera projeté le film « La Bataille de la Plaine » de Sandra Ach, Nicolas Burlaud & Thomas Hakenholz. Cette projection est organisée en partenariat avec le comité ATTAC Souillac.

Ce film retrace le récit d’une lutte autour d’un projet de requalification urbaine de la Plaine à Marseille.

Synopsis :
Marseille, une Ville d’Europe comme bien d’autres.
La Plaine, un quartier bouillonnant, une grande place, un marché historique et populaire.
Une bataille tumultueuse entre d’un côté les services d’urbanisme de la mairie, déterminés à mener un important programme de ”requalification” du quartier. De l’autre, une partie des habitant·e·s, qui refusent cette opération de gentrification, et réclament d’être associé·e·s aux décisions. Cette histoire épique dure 3 ans et se termine brutalement par l’invraisemblable construction d’un mur en béton de 2m50 de haut tout autour de la place.
La télévision du quartier, empreinte des récits de soulèvements passés, outil de contre-propagande tout au long de cette bataille, refuse de s’arrêter au constat d’une défaite et s’interroge. Le cinéma peut-il raconter ce qu’on est sûr·e·s d’avoir vécu et qui n’apparait pas dans le récit des vainqueurs ? Comment faire germer pour demain des imaginaires politiques enthousiastes sur lesquels les autres s’appuieront ? Convoquant les Communes Libres de 1871, leur rage joyeuse et enflammée, une écriture singulière s’empare alors de la fiction. Pour faire de ce combat collectif une aventure humaine victorieuse, une autre façon de fabriquer la ville et le monde s’entrevoient.

Le site du film et la bande annonce ICI.

Comme d’habitude, covoiturage possible, contactez-nous !

 

Et maintenant la Primaire populaire !

Il y a maintenant quelques semaines nous vous donnions à suivre la primaire écologique à laquelle nous avons participé non pas dans un souci partisan mais dans l’idée de se saisir de cet espace démocratique pour exercer notre rôle de citoyen responsable et concerné par la campagne pour l’élection présidentielle. Et voici qu’apparaît une nouvelle primaire, la Primaire populaire avec comme objectif : désigner un candidat unique à gauche.

Déjà en 2017, Thomas Piketty, dans une tribune se disait en faveur d’une primaire « des gauches et de l’écologie »: « D’abord parce qu’elle correspond à un profond besoin de renouvellement et de démocratie qui s’exprime en France« . Tous les arguments de l’économiste sont encore d’actualité aujourd’hui et l’article en entier est consultable ICI.

De même, nous aurions participé à une primaire ouverte de désignation du candidat du parti « Les Républicains ». Mais ce ne sera pas le cas car celle-ci est réservée aux seuls membres de ce parti.

Les primaires sont une alternative pour faire vivre notre aspiration à participer en amont à l’élection d’un nouveau président, notre envie d’être enfin acteur de ce choix autrement qu’en mettant simplement un bulletin dans une enveloppe le jour du vote.

Quel est l’objet de cette Primaire populaire ?

Pour faire court le mieux est de s’en remettre à l’article Wikipédia qui la présente :

« La primaire populaire est une élection primaire française initiée par des militants indépendants pour désigner un candidat commun de gauche à l’élection présidentielle de 2022. »

Pour plus de détails il suffit de se rendre sur le site même de la primaire ICI, car la définition ci-dessus est un peu courte dans le sens où au-delà de la gauche il est question de choisir la personnalité la plus à même de porter les valeurs écologiques, démocratiques et sociales et de se rassembler autour d’elle pour l’élection présidentielle de 2022.

Le vote se fera en un tour majoritaire à la mi-janvier.

Ensuite les personnalités (nombreuses et à retrouver sur le site de la primaire) s’engagent à faire campagne pour la personnalité choisie et son programme intégrant le Socle Commun. C’est-à-dire ce qui est à la base même de ce contrat électoral.

Mais les choses s’accélèrent pour la Primaire populaire.

Mercredi dernier, Arnaud Montebourg annonçait offrir sa candidature au rassemblement. Dans la même journée, Anne Hidalgo annonçait avoir changé d’avis, et souhaitait finalement participer au vote de la Primaire populaire.

Ces annonces montrent que la pression citoyenne fonctionne !

Et maintenant voici Christiane Tobira :

Elle avait pourtant affirmé en septembre au micro de France Inter qu’elle ne voulait pas « venir contribuer à l’éparpillement » de la gauche en se présentant elle aussi. Huit personnes sont actuellement candidates du côté de la gauche ou de l’écologie politique : Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Anne Hidalgo (Parti socialiste), Yannick Jadot (Europe Écologie – Les Verts), Anasse Kazib (Révolution permanente), Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), Arnaud Montebourg (ex-Parti socialiste), Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) et Fabien Roussel (Parti communiste).

Elle justifie sa possible candidature comme un recours justement au possible éparpillement des votes de gauche. Elle a conclu son annonce ainsi : « Je vous donne rendez-vous à la mi-janvier.  » C’est à cette date que la Primaire populaire a prévu d’annoncer ses candidats. La vidéo de Christiane Taubira laisse donc entendre qu’elle souhaite participer à cette désignation.

A ce jour, 280 000 personnes se sont inscrites pour participer à cette primaire et partout en France des rassemblements sont prévus pour demander une candidature unique.

Ainsi un rassemblement populaire est prévu à Périgueux, mardi 21 décembre à 18.

La Primaire populaire se constitue en Dordogne – 1er rassemblement ce mardi 21 décembre à 18h pour ceux et celles qui seraient disponibles pour se connaître, se reconnaître, échanger et voir comment on peut soutenir ce dispositif jusqu’aux élections puis peut être installer ce mouvement populaire dans la durée pour accompagner l’union au delà des élections.

Au programme : Présentation de la Primaire Populaire et questions/réponses, suivie d’un temps d’échange permettant de planifier les prochaines actions de l’équipe locale !

Youssou N’Dour et Femi Kuti, têtes d’affiche du 23ème festival Africajarc

Après l’Ecaussystème et Brive festival,  Africajarc vient d’annoncer sa programmation pour l’édition 2022 qui aura lieu du 21 au 24 juillet à Cajarc.

Le nouveau bureau de l’association portant le festival Africajarc vient d’annoncer la programmation de la 23e édition du festival.

Celle-ci se caractérise d’abord par un retour aux sources sur les bords du Lot pour la grande scène et l’arrivée d’une nouvelle scène découverte gratuite et ouverte à tous place du Foirail.

Le grand retour de David Pradayrol, un des fondateurs d’Africajarc à la programmation au côté du nouveau président Laurent Courcelles, a rendu possible la venue de deux des plus grands stars de la musique africaine actuelle : Youssou N’Dour et Femi Kuti.

Mais le changement ne s’arrête pas là car ces deux stars qui ont longtemps porté la modernité au sein de la scène africaine vont être accompagnées par ce qui se fait de mieux en terme de nouvelles sonorités dans tous les styles, Rock, Funk, Hip-Hop, R&B, Electro ou Fusion.

Pour lire l’article complet et avoir accès à toute la programmation, cliquez ICI

La LGV Bordeaux-Toulouse et le département du Lot, dernier acte !

Le Département du Lot prêt à payer 29 millions d’euros pour la LGV Bordeaux-Toulouse, un seul élu contre !

Et que devient la ligne POLT (Paris, Orléans, Limoges, Toulouse) ?

Dans un article écrit par Jean-Claude Bonnemère et publié le 15 Décembre, Actu Lot (version web de La Vie Quercynoise) présente et explique les décisions du conseil départemental du Lot qui a, lundi 13 décembre 2021, validé le principe de la participation du Lot au financement de la future ligne de TGV Bordeaux-Toulouse.

Cet article très précis revient sur le long débat qui a agité les tribunes de l’assemblée départementale sur le vote pour ce projet de financement à 27 voix pour, 1 contre : celle de Francesco Testa tandis que six autres élus se sont abstenus : Alfred Mathieu Terlizzi, Gaëligue Jos, Véronique Arnaudet, Régis Villepontoux, Jean-Pierre Jammes et Dominique Bizat.

Il y a quelques semaines, nous vous avions déjà donné à lire les différents points de vue sur ce dossier à savoir ceux de Serge Rigal, le président du conseil départemental et de F. Testa, conseiller départemental. Vous retrouverez leurs dires quant à ce dossier dans l’article d’Actu Lot, dossier qui va impacter les finances du département sur une période assez longue.

La question que nous nous posons depuis le début de ce débat et qui reste encore pour l’instant sans réelle réponse est bien de savoir quel sera le bénéfice des lotois dans ce dossier. Et à la lecture de cet article, une autre interrogation se pose: ce bénéfice sera-t-il le même selon qu’on habite près de Cahors ou dans le Nord du département ?

Pour accéder à l’article cliquer ICI

Lots Arts Vivants, la lettre d’info de décembre 2021

Nous nous faisons de nouveau ce mois-ci le relais de la lettre de l’ADDA qui est devenue maintenant « Lots arts vivants », agence départementale pour le spectacle vivant. 

Cette lettre mensuelle a pour objet de nous faire connaître d’abord l’animation et les accompagnements de l’agence vers les musiques actuelles et ceci notamment, grâce au dispositif ‘Lot amplifié » qui permet aux groupes lotois de sortir de l’amateurisme et de se produire sur scène après des résidences artistiques aux Docks de Cahors.

Mais l’agence sait aussi passer de l’autre côté et accompagner et promouvoir des équipes artistiques et professionnelles lotoises par le biais de journées rencontres entre ces acteurs culturels, leur public et les différents organisateurs de spectacles sous toutes ses formes.

Au delà de ces deux actions fortes, Lots arts vivants n’oublie pas ceux qui sont indispensables à la mise en œuvre de bon nombre d’événements culturels sur notre département à savoir les bénévoles. Elle propose donc différentes actions pour  l’accompagnement et la formation des bénévoles associatifs.

Pour consulter la lettre d’information ainsi que l’agenda des formations et des sorties culturelles proposées et soutenues par l’agence , cliquez simplement ICI.

Témoignage : une jeune gignacoise engagée auprès des exilés

Une centaine de tentes dans un tunnel sous le périphérique parisien

Une interview réalisée par Gignac Ensemble

Qu’est-ce qui t’a amené à travailler aujourd’hui dans le domaine des droits humains ?

J’ai toujours été ouverte aux autres et curieuse de leur singularité que ce soit à travers mes pratiques artistiques ou mon engagement associatif. L’entraide, la solidarité sont naturelles pour moi, et avec l’âge et la maturité aider les autres est rapidement devenu un enjeu politique et un combat militant. En parallèle, mon parcours universitaire s’est orienté vers les sciences sociales, les sciences politiques puis vers le droit international et plus spécifiquement la question des droits humains. Ce qui fait que professionnellement je me dirige vers le domaine humanitaire. Mon engagement en tant que volontaire dans une ONG en Afrique du Sud a également été décisif.

Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur cette expérience ?

J’ai vécu un mois dans un petit village sur la côte est sud-africaine au sein d’une communauté zoulou pour apporter mon aide à une petite ONG locale. Le but de celle-ci est de fournir des ressources indispensables à l’émancipation des jeunes de cette communauté vivant sous le seuil international de pauvreté, dans un pays où les inégalités sont criantes et les conflits interraciaux encore très présents. Cette aide sur le plan sanitaire et éducatif permet à ces jeunes d’entrevoir de meilleures perspectives d’avenir. Travailler là-bas nécessite bien sûr de se défaire de sa vision européanocentrée et d’agir dans le non-jugement. J’ai été obligée de m’adapter rapidement pour m’approprier un mode de vie et de pensée complètement nouveau pour moi. De ce point de vue, cette expérience a été très formatrice et j’ai tissé des liens forts avec les membres de la communauté.

As-tu retrouvé des points communs entre cette expérience et ce que tu fais actuellement ?

Absolument. Actuellement, je suis coresponsable du pôle « Hébergement solidaire » de l’association Utopia 56 à l’antenne de Paris. Celle-ci a pour but d’apporter une aide aux personnes exilées que ce soit sous forme de maraudes d’informations et de distributions pour les hommes seuls, ou sous forme de suivi et d’orientation vers d’autres associations et de solutions d’hébergement d’urgence pour les familles et les mineur.e.s. C’est une association qui prend en charge les personnes exilées de manière inconditionnelle c’est-à-dire quelque soit leur pays d’origine, leur parcours ou encore leur statut administratif. En cela, elle prône le respect de la dignité humaine, ce qui rejoint totalement les valeurs de l’ONG sud-africaine.

Peux-tu nous décrire ton travail au sein de cette association ?

La spécificité d’Utopia 56 dans le paysage associatif est de faire de l’intervention d’urgence en matière d’hébergement. En tant que chargée du pôle « Hébergement solidaire » ma mission principale est de gérer le réseau d’hébergeurs de l’association composé principalement de particuliers résidant à Paris et en Ile-de-France et de partenariats type paroisse. Effectivement, l’association organise des missions de mises à l’abri quotidiennes : chaque soir, des bénévoles sont sur le terrain pour recenser les familles s’enregistrant auprès de l’association et dans le même temps une personne dite d’astreinte tente de trouver des solutions d’hébergement d’urgence pour ces familles, le temps d’une nuit ou deux.

Qu’est-ce qui le plus difficile pour toi dans cette mission ?

Ces missions de mise à l’abri ne sont jamais simples. Il peut arriver que la personne d’astreinte trouve des solutions d’hébergement pour l’intégralité des familles présentes le soir même mais c’est rare. Alors, il faut accompagner les personnes pour qui nous n’avons pas trouvé d’hébergement dans un endroit choisi où nous montons un campement pour la nuit. Ce n’est pas évident de se contenter de donner des tentes et des couvertures à ces familles, parfois composées d’enfants, de bébés, surtout à cette saison. Les conditions hivernales accentuent encore leur situation de survie. Face à l’inaction de l’Etat qui ne bouge pas d’un pouce pour loger ces personnes, ne serait-ce qu’en mettant à leur disposition un gymnase par exemple, on éprouve un sentiment de révolte.

Est-ce que mettre l’Etat en face de ses responsabilités fait aussi partie de vos missions ?

Bien sûr. L’association n’a absolument pas pour but de se substituer à l’Etat, de jouer son rôle même si elle pallie son inaction. Elle veut aussi l’obliger à respecter ses engagements pris lorsque la France a par exemple ratifié en 1980 le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (le PIDESC) l’impliquant à mettre en place des mesures pour faire respecter nos droits fondamentaux tels que le droit à un logement adéquat. D’ailleurs, lorsque trop de familles se présentent à nous et que nous n’avons plus les moyens de les loger, nous déclenchons une action afin de pousser les pouvoirs publics à les prendre en charge. Depuis l’occupation de la Place de la République à Paris le 23 novembre 2020, l’association a été contrainte d’organiser 11 actions (soutenues par le Collectif Réquisitions) afin de restituer à ces personnes la dignité qui est la leur, ce qui représente 14 manifestations au total depuis l’existence de l’association.

Quels sont les moyens dont dispose l’association ?

Sachant qu’Utopia 56 dénonce l’inaction de l’Etat et sa violation des droits fondamentaux des exilés, elle tient à garder sa liberté de parole et d’action. Elle refuse donc toute subvention venant de lui. L’association est financée uniquement par des dons de particuliers et d’entreprises. Elle est composée de moins de 5 salariés à l’échelle nationale et sans ses nombreux bénévoles cette belle initiative ne pourrait pas fonctionner.

Comment peut-on faire pour aider cette association ?

Pour les personnes qui résident près des différentes antennes (Paris, Calais, Grande-Synthe, Lille, Rennes, Tours, Toulouse), l’association est très preneuse de divers dons matériels comme des vêtements, sacs, chaussures, couvertures et linge de maison, matériel scolaire, vélos, tentes, etc. Mais tout don d’argent nous est aussi précieux et une collecte de dons de fin d’année « Une tente pour toit » est en cours. Elle permet d’améliorer les conditions de survie des exilés forcés à dormir dans la rue.

Pour en savoir plus sur UTOPIA 56 cliquez ICI

Pour soutenir UTOPIA 56 cliquez ICI