Deux nouvelles chaînes télé !

Pour pallier (un peu) à la fermeture des établissements culturels, France Télévisions, avec l’aide du ministère de la Culture et du CSA, vient de lancer une chaîne dédiée à la culture : Culture Box. Elle est disponible sur le canal 19 de la TNT (en lieu et place de la chaîne France Ô fermée le 31 août dernier) et sur la plateforme France.tv, en accès direct et gratuit.

Pour les clients de la TV d’Orange, la chaîne Museum TV, dédiée à l’art, est disponible sans surcoût. Les programmes de cette chaîne sont à voir sur le canal 113 de la TV d’Orange.

Les arts circassiens

Dans le domaine du cirque, Arte.tv ne fait pas dans la demi-mesure et nous propose des spectacles étonnants.

Ne manquez pas l’étonnante (et risquée) performance de Chloé Moglia (8 minutes).

Et pour les amateurs d’insolite, nous vous recommandons les prestations déjantées des troupes du Cirque Exalté (5 minutes) et du Cirque Aïtal (7 minutes).

Un documentaire à ne pas manquer

George Orwell, Aldous Huxley : « 1984 » ou « Le meilleur des mondes » ? des réalisateurs Philippe Calderon et Caroline Benarrosh

Romans cultes d’anticipation, « 1984 » d’Orwell et « Le meilleur des mondes » de Huxley mettent en scène le contrôle des masses par le totalitarisme et par l’abondance. À l’heure de leur retour en librairie dans une nouvelle traduction, le film confronte ces deux visions en miroir de nos sociétés démocratiques à l’ère de la surveillance généralisée, des fake news et des bébés sur mesure.

« Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley et « 1984 » de George Orwell sont parus respectivement en 1932 et 1949. Écrits par deux Anglais qui se croisent en 1917 au chic collège d’Eton − le premier, professeur dandy, y enseignait le français au second, Eric Blair de son vrai nom, boursier égaré dans l’institution −, ces livres mettent en scène des dystopies également cauchemardesques mais foncièrement divergentes. Quand « Le meilleur des mondes » annonce une aliénation consentie au travers d’une civilisation hédoniste, consumériste et eugéniste dans une Londres futuriste, 1984 dénonce la surveillance systématisée d’un régime totalitaire, sous l’œil terrifiant − et faussement rassurant − de « Big Brother ».

Si George Orwell a lu avec passion le roman de son aîné, l’ancien combattant du POUM (Parti Ouvrier d’Unification Marxiste) en Catalogne pendant la guerre d’Espagne a été marqué par la violence et la propagande des fascismes en Europe comme du stalinisme en URSS. Issu d’une famille nantie de scientifiques et frère d’un biologiste eugéniste, Huxley, à son tour, jugera le livre d’Orwell « profondément important« , mais ne partagera pas sa vision de l’avenir, qui ne peut, selon lui, se réduire à « une botte dans un visage« . L’un redoute une dictature scientiste qui, en s’appuyant sur les biotechnologies, asservirait des individus programmés, quand l’autre imagine un État bureaucratique et répressif qui confisquerait la liberté de penser et la mémoire. Huxley peint une civilisation de loisirs gouvernée par les technosciences. Il s’interroge sur la place de l’individu dans un monde qui court vers la production, la consommation de masse et l’asservissement par le confort. Orwell, lui, voit une société cauchemardesque de citoyens travailleurs, placés sous l’œil et la botte de « Big Brother ».

En confrontant les versions du « monde d’après » d’Aldous Huxley et de George Orwell, comme les itinéraires respectifs des deux écrivains, ce documentaire montre combien leurs œuvres visionnaires, qui ont en commun la manipulation du langage et la falsification de l’histoire, rencontrent les enjeux glaçants du monde contemporain, sorte de monstre hybride à la croisée de leurs romans. Éclairée par les analyses de critiques, d’écrivains (Boualem Sansal) et de philosophes (Cynthia Fleury), comme de l’émouvant témoignage du fils adoptif de George Orwell, Richard Blair, c’est une relecture opportune, au temps de la surconsommation, des caméras à reconnaissance faciale, des réseaux sociaux ou encore des éructations de Donald Trump qui martèle : « Ce que vous voyez et lisez n’est pas la vérité.« 

Notre avis :

L’originalité de ce documentaire réside dans le choix de nous faire suivre les trajectoires croisées de ces deux visionnaires pour éclairer notre présent. Tout en montrant en quoi leur vision du monde et de la littérature les sépare, le film débouche sur l’évidence que si les deux auteurs avaient écrit une œuvre à quatre mains, ils nous auraient livré une évocation saisissante de notre monde d’aujourd’hui. La force du documentaire est de questionner avec rigueur les conséquences d’éléments de fiction précis devenus réalité. En pointant du doigt les manipulations politiques, sociales et linguistiques qui sont à l’œuvre dans nos sociétés, il s’interroge sur la question de savoir lequel des deux écrivains avait vu au plus juste. Ainsi, les réalisateurs se penchent sur les mensonges trumpiens (plutôt Orwell) car en littérature comme sur les réseaux sociaux actuels, la falsification et la perversion du langage sont d’une puissance inouïe. « L’ignorance, c’est la force… La guerre, c’est la paix », lit-on dans 1984 à travers son « ministère de la vérité ». Ils nous confrontent ensuite à des questions éthiques fondamentales en nous introduisant dans un laboratoire américain qui pratique la sélection génétique à des fins commerciales (plutôt Huxley) avant de nous projeter dans une Chine ultra surveillée où le système du crédit social donne l’illusion d’un « meilleur des mondes orwellien »Ces mondes résonnent étrangement avec les propos d’Edgar Morin « On a tous les moyens de créer un totalitarisme de surveillance » dans une interview qui sera publiée la semaine prochaine sur notre site.

Le documentaire est visionnable sur : https://www.quartierlibre.tv/quartierlibre/george-orwell-aldous-huxley-1984-ou-le-meilleur-des-mondes/

La VOD peut être louée ou achetée sur : https://boutique.arte.tv/detail/orwell_huxley_1984_ou_le_meilleur_des_mondes

Retour sur le marché aux truffes

Ce marché a été organisé par l’association des trufficulteurs de la région de Martel, Lo Patrimoni et les amis du moulin de Gignac, en partenariat, comme les 10 années précédentes, avec la mairie de Gignac.

Il s’est déroulé devant la salle des fêtes, dans le respect des gestes barrière : sens de circulation des visiteurs, gel hydroalcoolique à l’entrée, impossibilité de toucher ou de sentir les truffes, port du masque obligatoire.

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La cité de la mode à Souillac fait des vagues

L’ex-président de Cauvaldor et maire de Souillac, Gilles Liebus, donne son point de vue sur sa page Facebook :

LE PRÉSIDENT DE CAUVALDOR A SACRIFIÉ LE PROJET DE LA CITÉ DE LA MODE ET DES ARTS CRÉATIFS POUR SATISFAIRE SON AMBITION POLITIQUE
Raphael Daubet a su saisir une opportunité orchestrée par la présidente de la région et d’autres ténors du parti socialiste pour se faire élire à la présidence de Cauvaldor, puisqu’elle lui a proposé de ne pas présenter de candidat socialiste si lui-même se portait candidat face à moi. Malgré plusieurs appels du pied pour continuer le travail que nous avions mené ensemble restés sans réponse, une réunion de la dernière chance avait été organisée mais il a confirmé qu’il serait candidat sous prétexte que ma gouvernance était décriée par certains élus et qu’il était le meilleur candidat pour éviter qu’un socialiste ne prenne la présidence de Cauvaldor. J’ai compris à ce moment-là qu’un complot était organisé afin de m’affaiblir électoralement, du fait de mon soutien au président de la république, de mes différentes victoires électorales et de ma vision du développement territorial qui constituait une concurrence pour leur parti politique. On aurait pu penser qu’auréolé par sa victoire on en reste là, malheureusement les attaques honteuses et les mises en causes de ma gestion financière et des dossiers par voie de presse, où il cherchait aussi à faire apparaître les porteurs de projets pour des affabulateurs, ont montré le contraire et créé un mauvais climat.

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La cité de la mode à Souillac trouve un écho national

Nous relayons ici un article écrit par Nestor Romero sur le site de Mediapart.

Souillac : la raison triomphe de l’absurde !

Le pharaonique et absurde projet d’implantation d’une « Cité de la mode et du luxe » sur des terres agricoles dans une zone encore protégée de la folie consumériste vient d’être abandonné.

C’est ce que vient d’annoncer Raphaël Daubet, nouveau président de la Communauté de communes (CAUVALDOR) et maire de Martel lors du Conseil communautaire réuni à Souillac le 25 janvier 2021. Nous en avons assez de « nous faire rouler dans la farine », a-t-il martelé, après avoir tenté en vain de prendre contact avec les supposés investisseurs mystérieusement disparus… dans la nature.

Il faut dire qu’il y a de quoi être excédé quand on constate que près de trois millions d’euros d’argent public ont été dilapidés avec désinvolture par l’administration précédente sous la houlette de Gilles Liébus, ancien président et actuel maire se Souillac qui n’a, pour autant, pas manqué de manifester sa mauvaise humeur au cours de la réunion.

Inversement les opposants de toujours à ce projet ne cachent pas leur satisfaction et sont en droit de considérer cette décision comme la victoire de la raison sur l’absurde : leur victoire  après des années d’engagement au sein de l’Association de défense Viaduc, Timbergues, Aubugues alors même que les élus de l’opposition municipale se tenaient à l’écart de cette lutte, allez savoir pourquoi, mais n’hésitent pas maintenant à se féliciter de cette heureuse conclusion alors qu’il n’y sont pour rien. Que ne ferait-on pas en termes de « politicaillerie manœuvrière » pour tenter de se hisser…, devinez où ?

Raphaël Daubet de son côté travaille à un nouveau projet dont pour l’instant nous ne savons rien sinon qu’il tournerait autour de « l’agritechnologie ». Pour leur part, les militants de l’Association Viaduc entendent bien rester vigilants de manière à s’opposer à tout projet impliquant le bétonnage de quelque terre agricole que ce soit (…)

La suite de l’article est ici : https://blogs.mediapart.fr/nestor-romero/blog/290121/souillac-la-raison-triomphe-de-labsurde

Musique (janvier)

Un groupe local à découvrir

Le groupe « San Salvador » est originaire de Corrèze.
Leur credo, ce sont les chants polyphoniques monodiques anciens du Massif Central.
Ecoutez un extrait ici.

 

Dons (janvier)

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Tubercules d’Iris bleus

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Proposition de lecture (janvier)

La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois sœurs, semble redouter davantage l’arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d’un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l’homme et la nature, la relation n’a cessé de se tendre. A qui la faute ? Dans ce grand roman de « la nature humaine » , Serge Joncour orchestre presque trente ans d’histoire nationale où se répondent jusqu’au vertige les progrès, les luttes, la vie politique et les catastrophes successives qui ont jalonné la fin du XXe siècle, percutant de plein fouet une famille française. En offrant à notre monde contemporain la radiographie complexe de son enfance, il nous instruit magnifiquement sur notre humanité en péril. A moins que la nature ne vienne reprendre certains de ses droits…Serge Joncour est l’auteur de douze livres, parmi lesquels UV (Le Dilettante, prix France Télévisions 2003) et, aux Editions Flammarion, L’Idole (2005), Combien de fois je t’aime (2008), L’Amour sans le faire (2012), L’Ecrivain national (prix des Deux Magots 2014), Repose-toi sur moi (prix Interallié 2016) et Chien-Loup (prix du Roman d’Ecologie, prix Landerneau 2018).

Notre avis : un beau roman enraciné dans la campagne lotoise qui déroule les évolutions sociétales des années 70 à 90 dans lesquelles beaucoup se reconnaîtront.

Des réponses de Cauvaldor sur « La voie d’Avenir »

“L’avenir, c’est du passé en préparation.” (Pierre Dac)

Suite à notre article « Une nouvelle enquête publique relative à « la Voie d’Avenir »  ou T3 organisée par Cauvaldor » publié vendredi dernier nous avons contacté les services de notre intercommunalité pour avoir des réponses à nos questions.

Nous avons sollicité par mail l’enquêteur désigné (adresse disponible dans les documents joints à notre premier article) pour avoir quelques éclaircissements relatifs au contenu de l’enquête publique qui sera lancée le 8 février prochain.

Après un entretien téléphonique avec Magali Livenais, assistante de la direction adjointe de la « gestion de l’espace » pour Cauvaldor voici les réponses que nous avons obtenues :

  • Le dossier complet de cette enquête publique ne sera disponible et donc lisible qu’à l’ouverture de celle-ci c’est-à-dire le lundi 8 février. Il sera consultable lors des permanences tenues par l’enquêteur et par Internet à l’adresse suivante : https://cauvaldor.fr/amenagement-de-lespace/scot/
  • La suppression des cartes du tracé « voie d’avenir » ou T3 n’entraînera pas de modifications du Scot de Cauvaldor. C’est une demande administrative du tribunal administratif suite à l’annulation par celui-ci du décret d’utilité publique pris par le Conseil départemental du lot. Il s’agit donc d’une régularisation de l’approbation du Scot, celui-ci ayant été voté quelques mois avant l’annulation du Tribunal.
  • Cauvaldor n’ayant pas la compétence en la matière, il revient donc au Conseil Départemental du Lot de statuer sur ce que sera ou pas le désenclavement du Lot et de l’évolution qui sera donné à ce dossier initié en 1994 !

On peut raisonnablement penser que rien ne sera annoncé avant les prochaines élections des conseillers départementaux de juin prochain. Nous verrons alors si cette voie portait bien son nom et si c’est une des préoccupations des futurs candidats.

Pour mieux comprendre, voici quelques-uns des documents qui ont émaillé cette longue histoire :

2010-06-02 – Désenclavement du nord du Lot

2010-10-22 – Désenclavement du nord et du sud corrézien

2013-10-24 – Désenclavement du nord du Lot et du sud Corrèze

2014-03-01 – Etude d’impact, pages 177 à 192 (volume 2)

2015-06-15 – Enquête publique voie d’avenir

2015-06-26 – Désenclavement nord du Lot, la mobilisation contre le T3 ne faiblit pas

2016-12-09 – Lot une voie d’avenir ou sans avenir

2018-04-09 – Le tribunal administratif rejette la voie d’avenir

2018-04-09 – Voie d’avenir, l’ambition d’une meilleure desserte du nord du Lot n’est pas abandonnée