La LGV Bordeaux-Toulouse et le département du Lot, dernier acte !

Le Département du Lot prêt à payer 29 millions d’euros pour la LGV Bordeaux-Toulouse, un seul élu contre !

Et que devient la ligne POLT (Paris, Orléans, Limoges, Toulouse) ?

Dans un article écrit par Jean-Claude Bonnemère et publié le 15 Décembre, Actu Lot (version web de La Vie Quercynoise) présente et explique les décisions du conseil départemental du Lot qui a, lundi 13 décembre 2021, validé le principe de la participation du Lot au financement de la future ligne de TGV Bordeaux-Toulouse.

Cet article très précis revient sur le long débat qui a agité les tribunes de l’assemblée départementale sur le vote pour ce projet de financement à 27 voix pour, 1 contre : celle de Francesco Testa tandis que six autres élus se sont abstenus : Alfred Mathieu Terlizzi, Gaëligue Jos, Véronique Arnaudet, Régis Villepontoux, Jean-Pierre Jammes et Dominique Bizat.

Il y a quelques semaines, nous vous avions déjà donné à lire les différents points de vue sur ce dossier à savoir ceux de Serge Rigal, le président du conseil départemental et de F. Testa, conseiller départemental. Vous retrouverez leurs dires quant à ce dossier dans l’article d’Actu Lot, dossier qui va impacter les finances du département sur une période assez longue.

La question que nous nous posons depuis le début de ce débat et qui reste encore pour l’instant sans réelle réponse est bien de savoir quel sera le bénéfice des lotois dans ce dossier. Et à la lecture de cet article, une autre interrogation se pose: ce bénéfice sera-t-il le même selon qu’on habite près de Cahors ou dans le Nord du département ?

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Témoignage : une jeune gignacoise engagée auprès des exilés

Une centaine de tentes dans un tunnel sous le périphérique parisien

Une interview réalisée par Gignac Ensemble

Qu’est-ce qui t’a amené à travailler aujourd’hui dans le domaine des droits humains ?

J’ai toujours été ouverte aux autres et curieuse de leur singularité que ce soit à travers mes pratiques artistiques ou mon engagement associatif. L’entraide, la solidarité sont naturelles pour moi, et avec l’âge et la maturité aider les autres est rapidement devenu un enjeu politique et un combat militant. En parallèle, mon parcours universitaire s’est orienté vers les sciences sociales, les sciences politiques puis vers le droit international et plus spécifiquement la question des droits humains. Ce qui fait que professionnellement je me dirige vers le domaine humanitaire. Mon engagement en tant que volontaire dans une ONG en Afrique du Sud a également été décisif.

Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur cette expérience ?

J’ai vécu un mois dans un petit village sur la côte est sud-africaine au sein d’une communauté zoulou pour apporter mon aide à une petite ONG locale. Le but de celle-ci est de fournir des ressources indispensables à l’émancipation des jeunes de cette communauté vivant sous le seuil international de pauvreté, dans un pays où les inégalités sont criantes et les conflits interraciaux encore très présents. Cette aide sur le plan sanitaire et éducatif permet à ces jeunes d’entrevoir de meilleures perspectives d’avenir. Travailler là-bas nécessite bien sûr de se défaire de sa vision européanocentrée et d’agir dans le non-jugement. J’ai été obligée de m’adapter rapidement pour m’approprier un mode de vie et de pensée complètement nouveau pour moi. De ce point de vue, cette expérience a été très formatrice et j’ai tissé des liens forts avec les membres de la communauté.

As-tu retrouvé des points communs entre cette expérience et ce que tu fais actuellement ?

Absolument. Actuellement, je suis coresponsable du pôle « Hébergement solidaire » de l’association Utopia 56 à l’antenne de Paris. Celle-ci a pour but d’apporter une aide aux personnes exilées que ce soit sous forme de maraudes d’informations et de distributions pour les hommes seuls, ou sous forme de suivi et d’orientation vers d’autres associations et de solutions d’hébergement d’urgence pour les familles et les mineur.e.s. C’est une association qui prend en charge les personnes exilées de manière inconditionnelle c’est-à-dire quelque soit leur pays d’origine, leur parcours ou encore leur statut administratif. En cela, elle prône le respect de la dignité humaine, ce qui rejoint totalement les valeurs de l’ONG sud-africaine.

Peux-tu nous décrire ton travail au sein de cette association ?

La spécificité d’Utopia 56 dans le paysage associatif est de faire de l’intervention d’urgence en matière d’hébergement. En tant que chargée du pôle « Hébergement solidaire » ma mission principale est de gérer le réseau d’hébergeurs de l’association composé principalement de particuliers résidant à Paris et en Ile-de-France et de partenariats type paroisse. Effectivement, l’association organise des missions de mises à l’abri quotidiennes : chaque soir, des bénévoles sont sur le terrain pour recenser les familles s’enregistrant auprès de l’association et dans le même temps une personne dite d’astreinte tente de trouver des solutions d’hébergement d’urgence pour ces familles, le temps d’une nuit ou deux.

Qu’est-ce qui le plus difficile pour toi dans cette mission ?

Ces missions de mise à l’abri ne sont jamais simples. Il peut arriver que la personne d’astreinte trouve des solutions d’hébergement pour l’intégralité des familles présentes le soir même mais c’est rare. Alors, il faut accompagner les personnes pour qui nous n’avons pas trouvé d’hébergement dans un endroit choisi où nous montons un campement pour la nuit. Ce n’est pas évident de se contenter de donner des tentes et des couvertures à ces familles, parfois composées d’enfants, de bébés, surtout à cette saison. Les conditions hivernales accentuent encore leur situation de survie. Face à l’inaction de l’Etat qui ne bouge pas d’un pouce pour loger ces personnes, ne serait-ce qu’en mettant à leur disposition un gymnase par exemple, on éprouve un sentiment de révolte.

Est-ce que mettre l’Etat en face de ses responsabilités fait aussi partie de vos missions ?

Bien sûr. L’association n’a absolument pas pour but de se substituer à l’Etat, de jouer son rôle même si elle pallie son inaction. Elle veut aussi l’obliger à respecter ses engagements pris lorsque la France a par exemple ratifié en 1980 le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (le PIDESC) l’impliquant à mettre en place des mesures pour faire respecter nos droits fondamentaux tels que le droit à un logement adéquat. D’ailleurs, lorsque trop de familles se présentent à nous et que nous n’avons plus les moyens de les loger, nous déclenchons une action afin de pousser les pouvoirs publics à les prendre en charge. Depuis l’occupation de la Place de la République à Paris le 23 novembre 2020, l’association a été contrainte d’organiser 11 actions (soutenues par le Collectif Réquisitions) afin de restituer à ces personnes la dignité qui est la leur, ce qui représente 14 manifestations au total depuis l’existence de l’association.

Quels sont les moyens dont dispose l’association ?

Sachant qu’Utopia 56 dénonce l’inaction de l’Etat et sa violation des droits fondamentaux des exilés, elle tient à garder sa liberté de parole et d’action. Elle refuse donc toute subvention venant de lui. L’association est financée uniquement par des dons de particuliers et d’entreprises. Elle est composée de moins de 5 salariés à l’échelle nationale et sans ses nombreux bénévoles cette belle initiative ne pourrait pas fonctionner.

Comment peut-on faire pour aider cette association ?

Pour les personnes qui résident près des différentes antennes (Paris, Calais, Grande-Synthe, Lille, Rennes, Tours, Toulouse), l’association est très preneuse de divers dons matériels comme des vêtements, sacs, chaussures, couvertures et linge de maison, matériel scolaire, vélos, tentes, etc. Mais tout don d’argent nous est aussi précieux et une collecte de dons de fin d’année « Une tente pour toit » est en cours. Elle permet d’améliorer les conditions de survie des exilés forcés à dormir dans la rue.

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Nouvelles de la méthanisation

Comme chaque mois, nous relayons la lettre mensuelle du Collectif Citoyens Lotois, membre du CNVMch

En cliquant ICI vous découvrirez cette lettre qui revient sur l’accident du méthaniseur de Châteaulin, qui évoque une « mystérieuse  » livraison dans le Ségala et parle des deux méthaniseurs qui passent devant le juge dans le Cantal et d’un syndicat des eaux alsacien s’opposant à la méthanisation.

Nous vous transmettons également ICI l’invitation à l’assemblée générale de l’association AmiE (Alerte méthanisation industrielle et Environnement) qui se déroulera à Martel le vendredi 17 décembre.

Nos comptes-rendus des conseils municipaux d’octobre et de novembre

Jusqu’à présent nous avions toujours rédigé un compte rendu écrit et objectif après chaque conseil municipal, vous donnant ainsi des compléments d’informations, notamment en ce qui concerne le dernier point de chaque ordre du jour, c’est-à-dire la partie « questions diverses » car c’est ce qui se révèle régulièrement le plus intéressant et qui est le moins traité dans les PV municipaux.

Néanmoins nous nous sommes demandés si ce travail avait un quelconque intérêt relativement aux conseils du 2 octobre et du 8 novembre, en effet, le conseil du 2 octobre a été expédié en 35 minutes : une performance !

Et celui du 8 novembre devait surtout traiter du lotissement du Clou Del Pech. Ces deux conseils étaient également suivis de la 1ère réunion publique de l’équipe municipale où nous pensions apprendre d’autres choses que ce que nous avions entendus et lus sur ces conseils. Si vous nous avez bien suivis ce fut loin d’être le cas.

Néanmoins, après avoir relu nos notes, voici quelques précisions qui pourraient avoir leur importance dans les projets municipaux à venir.

Conseil municipal du 2 octobre

Point 1 et 2 : sauf mauvaise compréhension de notre part, il a été annoncé qu’un lot serait déjà vendu et un autre en phase d’être vendu.

Point 3 : bien que Madame la Maire nous annonce que le projet « cœur de village » fera l’objet de discussions et de propositions ouvertes aux gignacois quant à son contenu, l’affaire semble pour le moins déjà très engagée. En effet l’achat du terrain référencé section A n°1262 est acté de façon à permettre l’échange avec le terrain section A n°1496 en bas de la place de l’église pour y construire un parking ; coût de l’opération : à minima 23 000 € pour l’achat du terrain sans compter son aménagement.

Pour rappel, il nous semble que la place de l’église a déjà fait l’objet d’un aménagement « cœur de village » sous une précédente mandature et que plusieurs dizaines de milliers d’euros ont été dépensés pour rouvrir la ruelle le long de l’église, ruelle qui devait permettre aux habitants du bourg d’aller garer leur(s) véhicule(s) sur le parking de la salle des fêtes qui, du coup, se trouvait à seulement 100 m de cette place. Nous nous souvenons même que ceci fut officiellement demandé aux gignacois lors d’une réunion publique organisée par notre ancien maire, Eugène Labroue.

A priori cela fut sans suite quant on voit le nombre de voitures garées sur la place de l’église !

Point 5 : à force de fragmenter les opérations de travaux relatifs au bâtiment de l’ancienne mairie pour ne pas être dans l’obligation d’appliquer la procédure des marchés publics, l’équipe municipale nous a un peu perdus en route. En effet le conseil a validé un devis pour isolation du 1er étage alors que nous pensions que tous les devis avaient déjà été validés lors du dépôt du projet pour la demande de subvention dans le cadre du plan France Relance.

Quoi qu’il en soit, nous vous ferons prochainement un point complet à ce sujet.

Conseil municipal du 8 novembre

A été abordé pendant ce conseil le coût des travaux pour viabiliser les terrains du Clou Del Pech pour un montant global de 60 348 € HT.

Nous ne reviendrons pas sur le détail de ceux-ci que vous pouvez trouver dans le PV du conseil ; néanmoins il a été annoncé que cette opération générerait un certain gain pour la commune si les terrains se vendent aux prix annoncés.

Nous pouvons pourtant regretter que ces constructions ne soient pas raccordées au réseau d’assainissement de la station d’épuration communale comme ce fut déjà le cas lors de la vente des terrains le long du chemin menant au moulin…

Questions diverses :

  • 135 questionnaires relatifs au devenir de l’ancien multiple rural ont été renseignés par les gignacois. En premier lieu nous tenons à rappeler l’ancienne destination de ce commerce : celui d’un lieu où les habitants pouvaient faire leurs courses au quotidien, commerce qui fonctionnait aussi grâce au passage du camion magasin dans tous les hameaux de la commune. A priori ces questionnaires ont été dépouillés (par qui ?) et le compte-rendu sera fait dans le Gignac Info à venir.
  • Le projet de DETR 2022 devrait porter sur l’aménagement de la RD 15 et sur la réfection des trottoirs du bas du bourg.

 

Annexes :

PV de la réunion du CM du 2 octobre 2021

PV de la réunion du CM du 8 novembre 2021

Le Centre Social et Culturel du Rionet menacé ?

Le Rionet communique :

Ce jeudi 18 novembre s’est tenu à Cazillac le 1er Conseil d’Administration de l’Association Multi-Rencontres du Rionet, faisant suite à l’Assemblée Générale d’octobre dernier.

Une équipe qui s’est enrichie de 4 nouveaux administrateurs tous habitants du territoire. Cependant, l’heure n’était pas à la fête, et les mines étaient plutôt graves. En effet après un tour de table visant à faire la connaissance de l’équipe, la présidente a tenu à informer les 16 membres de la situation financière : si le résultat de l’année 2020 a été tout juste équilibré, notamment grâce aux aides de l’Etat pendant les périodes de chômage partiel, il n’en sera pas de même pour l’année 2021, avec un important déficit à craindre (entre 30000 et 40000€). Il faut donc rapidement s’interroger sur la capacité de l’association à poursuivre l’ensemble de ses activités.

En effet, l’association propose de nombreux services aux habitants, certains très connus : les crèches, l’accueil de loisirs (mercredi et vacances), les camps d’ados, le transport scolaire et les activités adultes. Et d’autres beaucoup moins connus : les 3 points d’accompagnement administratif, les transports solidaires vers l’aide alimentaire, les transports domicile-magasin pour les personnes âgées isolées, l’accompagnement à la parentalité, les ateliers parents-enfants, l’aide aux devoirs, les animations intergénérationnelles, les conférences, les ateliers numériques et les ateliers mémoire pour les anciens, les sorties culturelles, les ateliers écolos, l’aide au départ en vacances, la distribution de tickets sport… Autant d’activités discrètes qui répondent à des besoins précis des habitants à des moments particuliers de leur vie, qui relèvent de l’Animation de la Vie Sociale et qui sont propres au fonctionnement d’un Centre Social.

Pour bien comprendre la situation actuelle, il convient de savoir que l’association porte depuis 10 ans un agrément Centre Social délivré par la Caisse d’Allocations Familiales du Lot. Cet agrément, qui est à renouveler au 1er janvier 2023, permet de reconnaitre l’intérêt collectif des actions menées par la structure Centre Social et cadre son organisation. Le fonctionnement des équipements (crèches et accueils de loisirs) est co-financé par les familles, les partenaires et les collectivités dont c’est la compétence ; les charges liées aux actions à caractère social et à leur pilotage, ne sont quant à elles, financées que pour une partie par les partenaires dans le cadre de l’agrément. Et aujourd’hui, malgré quelques aides ponctuelles, il devient impossible pour l’association d’assumer le reste à charge : les subventions actuelles ne suffisent plus et le recours aux appels à projets ne garantit pas un financement pérenne.

La question qui s’est posée jeudi soir à l’occasion des premiers travaux menés par le nouveau Conseil d’Administration a donc été la suivante : dans quelle mesure le fait de renoncer à l’agrément Centre Social (et par conséquent à ses activités propres, à ses charges et à ses financements propres) permettrait-il à l’association de retrouver un fonctionnement sain, sûr et pérenne ? La question subsidiaire étant : quel effet direct aurait l’arrêt de ces activités sur l’emploi, pour cette structure qui rappelons-le fait travailler actuellement 53 personnes (soit 38 équivalents temps plein), mais aussi sur le bien-vivre des habitants d’un territoire vieillissant, à l’habitat dispersé et aux services publics plutôt réduits ?

Les administrateurs vont donc s’organiser rapidement pour que la réflexion se poursuive dans les semaines qui viennent, afin de permettre une prise de décision quant à l’avenir du Centre Social du Rionet.

Tramayes, un exemple de transition énergétique

Tramayes (Saône-et-Loire), un village de Bourgogne, est en pleine transition énergétique. En dix ans, cette commune rurale a divisé sa consommation d’énergie par trois.

Tramayes est un village comme il en existe beaucoup en Bourgogne. La commune est en pleine transition énergétique. Panneaux photovoltaïques avec leur compteur d’électricité produite, bornes de recharge pour véhicules… Derrière tous ces changements, il y a un maire, Michel Maya, élu depuis 26 ans par les 1 000 habitants de la commune. L’énergie est une obsession pour cet ancien ingénieur, qui veut rendre son village plus autonome. Plus propre aussi, en le libérant des énergies fossiles.

L’histoire a commencé dans une chaufferie bois, qui permet de chauffer « tous les bâtiments municipaux, l’Ehpad, l’hôpital, et une soixantaine de logements de particuliers », précise Michel Maya. Pour créer ce réseau de chaleur, 1,5 millions d’euros ont été nécessaires, financés par des subventions et un prêt que les factures des usagers remboursent. Le bois a ainsi remplacé le fioul, très polluant. Il permet de réduire de 95% les émissions de carbone. Pour baisser les consommations dans la commune, la mairie a également mis l’accent sur l’isolation des bâtiments. En dix ans, la municipalité a divisé sa consommation électrique par 3,5, notamment grâce à l’extinction de l’éclairage public après 23 heures.

Source : France Info TV

Peyrelevade, un village qui tend la main aux migrants

Cet article vous donne un complément d’informations sur Peyrelevade qui fait l’objet du prochain ciné-débat à Meymac (voir notre article précédent)

À Peyrelevade, petit village de Corrèze, les demandeurs d’asile sont les bienvenus grâce à une tradition bien ancrée de solidarité et d’entraide.

« À Peyrelevade, je n’ai jamais entendu d’insultes ou ressenti de rejet de la part des habitants », assure Babiker, un Soudanais de 27 ans. Originaire du Darfour, région limitrophe du Tchad où une guerre civile sévit depuis 2003 provoquant l’exode d’au moins un million de personnes, il a demandé en France le statut de réfugié. En attendant, il vit à Peyrelevade, petit village situé sur le plateau de Millevaches, en Corrèze, où il se sent enfin en sécurité.

Du côté des quelque 800 habitants de la bourgade, même sérénité. Ils semblent avoir accueilli sans hostilité l’ouverture du Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) en avril 2015 et de ses 70 habitants. « Cela se passe plutôt bien, explique Philippe Coutaud, le maire (divers gauches) du village. Tout le monde se dit bonjour et dans l’ensemble les demandeurs d’asile sont plutôt bien acceptés par la population. »

Les commerces ont trouvé de nouveaux clients, et les écoles, de nouveaux élèves. D’ailleurs, souligne le maire, « leur arrivée au village a permis de sauver une classe ». Sur les 55 enfants (maternelle et primaire) que compte l’établissement scolaire, une dizaine d’entre eux vivent au CADA. « Les enfants s’adaptent vite et sont demandeurs. Ils sont vraiment heureux d’aller en classe », poursuit l’élu.

La suite de l’article est à lire ICI.

Et dans le Nord-Lot, on en pense quoi de ce type d’initiatives ?

 

Déchets domestiques et agricoles: une nouvelle vie à quel prix ?

Entre les campagnes de sensibilisation au recyclage, les promesses des industriels et des pouvoirs publics de donner une nouvelle vie à nos déchets, tout laisse à penser que cette filière est vertueuse. L’équipe du magazine de France 2 « Cash Investigation » a entrepris une enquête de longue haleine sur le terrain. Elle nous restitue sans complaisance un parcours semé d’embûches sous la forme d’un documentaire percutant: « Déchets : la grande illusion « 

En jetant tous nos déchets plastiques dans la poubelle jaune, nous escomptions bien qu’ils soient massivement recyclés. Or, nous apprenons que sur les 8 milliards et demi de pots de yaourt que nous consommons chaque année, une infime partie est recyclée. Cette investigation nous révèle aussi la face cachée d’une industrie qui a su tirer parti des problèmes environnementaux pour faire fortune de façon tout à fait opaque. Et pourtant, la capacité des usines françaises est bien insuffisante. Succédant à la Chine, c’est la Turquie aujourd’hui qui transforme une partie importante de nos déchets.

Une usine de recyclage turque

La deuxième partie de ce documentaire est consacrée à l’essor de la méthanisation. Elle passe au crible cette technologie pas si écolo qu’elle en à l’air avec ses risques et ses nuisances.

Mais les journalistes de cette enquête ne nous déresponsabilisent pas pour autant. L’émission se ponctue par des conseils pertinents au sujet de ce que nous pouvons faire à titre individuel pour réduire nos déchets car la meilleure façon de désengorger notre planète de ses déchets c’est avant tout d’en produire le moins possible.

A voir sans attendre en replay sur France.tv en cliquant ici

 

Ce documentaire fait largement écho aux recherches du Collectif National Vigilance Méthanisation (CNVMch) et de son groupe de scientifiques indépendants – le Collectif Scientifique National Méthanisation (CSNM) – sans conflit d’intérêt.  Nous profitons donc de ce papier pour vous relayer comme chaque mois la lettre mensuelle du Collectif Citoyen Lotois, membre du CNVMch.

Ce mois-ci, il y est question entre autres de la pollution de l’Ouysse, affluent de la Dordogne, de la grosse production de maïs qui alimente le méthaniseur de Labathude dans le Ségala.

Accédez à ce bulletin et à ses pièces jointes en cliquant sur les liens ci-dessous:

Lettre CNVMch novembre 21

Schéma de la pollution de l’Ouysse

ARRETE PREFECTORAL DU 07.04.21 DEROGATION LIMITE DE QUALITE(2)

Une réunion publique à Gignac !

Ce samedi 16 octobre, l’équipe municipale s’est pliée à l’exercice – certes pas toujours facile – de la réunion publique et de la rencontre avec les gignacois. C’était la première fois depuis les élections de mars 2020.

Nous vous donnons ci-dessous nos sentiments et une première analyse de cette réunion et des réactions du public.

Un copier / coller de la réunion publique de la campagne électorale

C’est le sentiment général qui domine après cette réunion qui, jusqu’aux questions ouvertes, ressemblait par trop à celle organisée par ceux qui allaient devenir notre équipe municipale :
– Une introduction très succincte de Madame la Maire qui donnait le ton de ce qui allait suivre, c’est-à-dire une partition millimétrée où chaque conseiller avait son mot à dire ou plutôt à lire.
– Nous avons assisté pendant une heure à une sorte de pièce de théâtre avec des acteurs à notre avis empêtrés dans un texte qui ne leur permettait aucun dérapage, aucune spontanéité, aucun sentiment sur ce qu’a été leur travail pendant un an et demi.

Et que dire de la mise en scène où les acteurs prenaient la parole à tour de rôle pour bien nous montrer qu’il s’agissait d’un travail d’équipe ! À force de tout vouloir orchestrer et empêcher les réactions personnelles on en a perdu ce qui fait l’essence même de ce type d’exercice, c’est à dire l’humain.

Le silence de la salle et la mine attristée des spectateurs autour de nous n’a fait que nous conforter dans cette analyse.

Un contrôle des modalités d’expression du public

Ces derniers mois nous avons assisté à de nombreuses réunions publiques dans les communes de notre territoire ainsi qu’à plusieurs conseils communautaires. Forts de ces diverses expériences, nous pensions que le public aurait plus de place pour s’exprimer.  Que nenni, notre équipe municipale avait fait le choix de repousser toute réaction du public après la présentation de son bilan et de ses projets.

C’était peut-être pour ne pas se laisser déstabiliser et risquer de sortir de la mise en scène prévue, mais cela a empêché des discussions de fond, tant sur le bilan que sur les projets.

Quels projets à venir ?

Plutôt que le bilan, nous étions surtout venus – comme bon nombre de gignacois – pour savoir enfin quels étaient les projets et si les gignacois allaient pouvoir interagir et être force de propositions. D’autant que, comme nous l’avons souligné à la fin de cette réunion, tout avait déjà été dit en matière de bilan lors des conseils municipaux et aussi dans le bulletin municipal dernier et sans doute celui à venir.

Un nouveau commerce pour prendre la suite du multiple rural : nous le savions déjà depuis le rachat de ce local en début d’année, mais pour y faire quoi ? Un questionnaire a été distribué à la fin de la réunion, nous y reviendrons . Et la formation ADEFPAT pour l’émergence de ce projet : nous avons été surpris d’apprendre qu’en plus des 6 membres du conseil, 5 gignacois y avaient été conviés, mais qui, et sur quels critères, ça nous ne le saurons pas ! En tout cas, la candidature de notre président a bel et bien été refusée par Mme la Maire, et c’est étrange puisque qu’il restait justement une place.

L’adressage

Cela reste peu clair car dans le PV du conseil municipal du 27 mai 2021 nous apprenions que cette opération devait se faire en plusieurs parties :
La première étape consiste au recensement de toutes les voies par les élus.
La deuxième étape consiste à la dénomination des voies. Ce travail sera réalisé par un groupe de deux ou trois élus par secteur.
Le résultat de ces étapes est à transmettre au SDAIL idéalement pour l’automne.

Or pendant la réunion nous apprenons que la 1ère étape se fera par le SDAIL et qu’elle est en cours.

Par contre, en réponse à une de nos questions, il semblerait que la mise en place sur le terrain de petits groupes de travail pour le choix de la dénomination des voies, soit toujours d’actualité…

L’opération « cœur de village »

Un terrain a bien été acheté 23 000 € pour échange avec celui sous les locaux d’Ecaussystème pour en faire un parking. Pour le reste nous devrions être concertés sur les grandes lignes du projet, mais comment, nous ne le saurons que plus tard.

Pourtant lors du conseil municipal du 27 mai 2021 voici ce qui était dit en substance : 4.3- Compte-rendu de la réunion « Cœur de Village » : L’étude est prévue pour fin 2021 et les travaux devraient être réalisés par tranche.

Il semblerait donc que le calendrier ait été revu, peut-être pour une participation des habitants ?

Les questions et les réactions du public

Loin de nous l’idée de vouloir jouer les hameaux contre le bourg, mais le constat est révélateur : toutes les questions ou réactions ont concerné les hameaux avec, parfois même de l’avis de ceux qui prenaient la parole, le sentiment d’être les oubliés de la commune.

Ce sentiment peut se comprendre à la relecture de ce qui nous a été présenté comme bilan et perspectives d’actions : très peu de choses pour les hameaux à part l’entretien de certaines voies et chemins, nous disons certaines car il semblerait que certains lieux dits soient oubliés aux dires des intervenants.

Et la réponse la plus utilisée pour répondre à ces questions fut : « vous n’avez qu’à passer en mairie pour nous dire ce qui ne va pas » !

Certes, mais pour aller dans le sens des réactions du public nous ne citerons qu’une question et sa réponse : un nouveau tracteur a été acheté avec un broyeur d’accotement à la place d’une épareuse. Ce matériel ne permet pas un entretien convenable des haies car il ne fait que le bas de celles-ci. Nous avons demandé pourquoi ce choix et le conseiller municipal en charge du dossier nous a répondu qu’il s’agissait d’un choix financier et que l’achat d’une épareuse n’a pas pu se faire dans l’enveloppe destinée à ce projet. Pourtant, de l’argent, il semble qu’il y en ait puisque plusieurs achats importants ont été faits sans avoir été prévus dans le budget initial : la maison Bastit, le terrain sous la place…

Au final, le constat est simple : nous n’avons quasiment rien appris.

L’ouverture de la ligne Bordeaux-Lyon de Railcoop différée

Un article du journal « La Montagne » nous apprend que l’ouverture de cette première ligne passagers est décalée de 6 mois et donc reportée à fin 2022.

Railcoop indique ne pas avoir obtenu l’intégralité des sillons (créneaux horaires attribués à chaque train pour circuler) de la part de SCNF Réseau et menace de saisir l’Autorité de Régulation des Transports.

SCNF Réseau de son côté rejette toute mauvaise volonté de sa part et précise qu’il faudrait élargir les ouvertures de certaines gares à des horaires où elles sont actuellement fermées.

Pour l’article en intégralité, c’est ici.