Retour sur la conférence: Liberté d’expression, la presse en danger ?

Nous avons donc assisté à cette conférence-débat organisée par la Ligue des droits de l’homme (section de Martel) et le comité ATTAC de Souillac, événement que nous avions annoncé précédemment.

Devant plus d’une centaine de personnes à la salle des fêtes de la Raymondie de Martel, les deux journalistes invités nous ont livré des témoignages fournis, frappants et très instructifs. Il était d’autant plus intéressant de les réunir ici que l’un a l’expérience de la presse nationale télévisée tandis que l’autre travaille à l’échelle locale, celle du département. Après deux heures de conférence devant un public attentif, le débat s’est poursuivi entre ce dernier et les journalistes avec pertinence de questions et d’échanges. Il va s’en dire que ce thème de la liberté d’expression nous a fortement interpellé, notre association subissant elle-même une forme de censure.

Pour vous faire partager l’essentiel de cette conférence, nous relayons ci-dessous un compte rendu rédigé par la section de la LDH de Martel:

 

XXVe rencontre de Martel

9 octobre 2021

Liberté d’expression, la presse en danger ?

Intervenants : Bruno Masure, journaliste, Jean-Claude Bonnemère, rédacteur en chef de la Vie Quercynoise.

Les grandes lignes du sujet à traiter étaient :

  • la liberté des journalistes par rapport au pouvoir politique

  • la liberté des journalistes vis-à-vis du pouvoir économique

  • le rôle d’internet et des réseaux sociaux dans la qualité de l’information

Bruno Masure a fait un rappel de la situation qu’il a vécue des années 70 à la fin des années 90. Durant son séjour à TF1, contrôlée par Bouygues, il lui est arrivé de se faire reprocher certains de ses propos mais il dit avoir toujours gardé sa liberté d’expression. Il lui a été notamment délicat de s’exprimer sur des sujets touchant directement les actionnaires ou les annonceurs de la chaîne. Par contre, un passage de quelques années à RMC lui laisse le souvenir d’une radio à la botte de l’Etat .

Pour ce qui concerne la période actuelle, où Bruno Masure n’est plus actif mais toujours intéressé et informé, il déplore l’influence délétère des chaines d’information surtout celles qui sont des chaînes d’opinion. Il leur reproche vivement, par exemple, la mise en danger des otages de l’hyper cacher du fait de la recherche d’un scoop, ou encore dénonce le rôle extrêmement nocif de Vincent Bolloré, qui a détruit Canal+ et alimente la montée de personnages sulfureux.

En réponse à une question, BM déplore l’actuel « journaliste bashing » (pressions et attaques contre les journalistes venant de la classe politique comme des mouvements sociaux) qui oblige notamment les journalistes à se rendre dans des manifestations ou rassemblements politiques avec des gardes du corps et à utiliser des micros anonymisés.

BM déplore aussi l’autocensure de la presse qui depuis quelques années, cédant à diverses pressions,  limite la liberté d’expression des dessinateurs de presse ou les supprime carrément.

Il regrette également l’inefficacité à ses yeux du CSA.

Jean-Claude Bonnemère a fait part de son expérience régionale au sein de la Vie Quercynoise et de son pendant sur internet, Actu-Lot, tous deux dans le groupe Ouest France.

Le budget de ces médias est formé de 1/3 de ventes, 1/3 d’annonces, 1/3 de publicité. Les publicités sont essentiellement locales et la réactivité des annonceurs au contenu des articles est très forte. La Vie Quercynoise a perdu d’importants budgets à la suite de la parution de certains articles.

Ces dernières années la Vie Quercynoise a subi 5 attaques en diffamation. Elle a gagné tous les procès mais bien évidemment le temps qui leur est consacré l’est au détriment de l’activité journalistique. Sans le soutien du groupe Ouest France le média ne pourrait pas faire face à ces attaques. Par ailleurs la Vie Quercynoise est soumise à une forme d’omerta, imposée par le département ou le système judiciaire afin de préserver des intérêts privés ou corporatifs, sorte de censure locale.

Charles Soubeyran conclut la rencontre par une note sur les dessinateurs de presse :

Nos amis dessinateurs de presse, comme Jiho, n’ayant pu être présents, quelques mots sur leur liberté d’expression. Ils ont (et ont été) souvent en première ligne du temps de la censure avec, pour certains comme Siné, des procès à répétition. Mais, ce qui apparaît ces dernières années, c’est leur censure par les organes de presse qui les emploient. Ainsi le New York Times a décidé de ne plus publier de dessins suite à un dessin controversé. Cette année, c’est le Monde qui a présenté des excuses et désavoué son dessinateur (qui avait 15 ans d’activité !) pour un dessin sur l’inceste. Très récemment, c’est la députée LREM du Lot qui a publié un communiqué furibond contre l’exposition sur Gaston Monnerville (raciste, indigne de la nation) en promettant des suites aux organisateurs. Le motif : des caricatures du Canard Enchaîné sur de Gaulle et Monnerville datant des années 60.

Ce qui prouve que si nous ne voulons pas mourir idiot il faut défendre fermement la liberté d’expression de tous, dessinateurs compris.

De nombreuses questions restent ouvertes faute de temps, sur le développement d’une presse alternative indépendante de tous les intérêts financiers, sur la restriction des moyens d’expression des minorités, et sur la montée de la servitude volontaire.

Edicausse, éditeur en Quercy

 

Nous avons le plaisir de relayer ci-dessous la lettre d’informations de décembre d’EDICAUSSE :

Fort de son patrimoine par ses personnages emblématiques, ses événements de grande importance, ses lieux reconnus dans le monde entier, ses activités qui ont traversé les siècles, le Lot est également riche de ceux dont la discrétion les honore, mais qui ont toujours porté à leur terre de vie, le meilleur, sans oublier un esprit critique, invitant à la réflexion !

Maurice Rouget (1912-2002), originaire du village de Peyrilles, dont le manuscrit inédit nous avait apporté l’année dernière, un nouveau regard sur la courte vie de Léon Gambetta, dans l’ouvrage « Léonie Léon et Gambetta, un étonnant roman d’amour de dix années« , publié pour le 150e anniversaire de la proclamation de la Troisième République, sera, cette année, notre témoin d’un Cahors perdu des années 1920 à 1960.

Encore un nouveau témoignage – qui sera publié en décembre – et, qu’en ma qualité d’éditeur, installé dans le Lot depuis de nombreuses années, je m’efforce avec passion de conserver les traces dans mes publications.

Merci d’avance pour le bon accueil que vous réserverez à cette souscription, laquelle vous permet d’économiser 20 % sur le prix de l’ouvrage !

Gilles Chevriau, auteur-éditeur

A la recherche d’un Cahors perdu : notre prochaine publication

Le Cahors des années 20 à 60 raconté par Maurice Rouget.

 

Retrouvez également la liste de nos publications 2009-2021 disponibles (vente en ligne sur notre site internet).

© édicausse, éditeur en Quercy — 2021

Nuisances sonores à Gignac : un témoignage

Une de nos adhérentes nous a alertés récemment sur des troubles de voisinage qu’elle subit régulièrement. Nous sommes allés la rencontrer.

Photo d’illustration

Quels sont ces troubles de voisinage dont tu veux nous parler ?

Il s’agit d’aboiements répétitifs de chiens en pleine journée qui m’empêchent de mener la vie normale qu’on est en droit d’attendre à Gignac. Il s’agit bien de nuisances insupportables, pas de chant du coq ou de cloches d’église dont on entend parfois parler dans les journaux et qui sont habituels à la campagne.

Quelles démarches as-tu entreprises ?

Je suis tout d’abord allée voir mes voisins qui possèdent ces chiens pour essayer de nous arranger à l’amiable. Je leur ai proposé qu’ils leur mettent des colliers anti-aboiements ou bien qu’ils aillent voir un comportementaliste pour animaux, puisqu’il y a d’autres chiens dans le voisinage qui se tiennent parfaitement tranquilles même quand leur maître est absent.

Qu’est-ce que cette démarche de conciliation a donné ?

Rien du tout, absolument rien.

Et donc qu’as-tu fait ensuite ?

Je leur ai envoyé des courriers recommandés avec avis de réception en leur précisant que c’était devenu invivable pour moi et pour les personnes que je reçois et en leur demandant d’agir au plus vite.

Et cette fois-ci, ça a marché ?

Pas davantage.

J’ai alors  téléphoné à 2 adjoints à la mairie, je leur ai laissé un message, mais aucun ne m’a rappelé.

Devant ça, j’ai effectué un dépôt de plainte à la gendarmerie, plainte qui a été enregistrée par le procureur de la république, et j’en ai envoyé une copie à la préfecture et à la mairie de Gignac.

Madame la Maire est finalement venue me voir le 26 août. Je lui ai exposé précisément la situation et je lui ai rappelé ses pouvoirs de police. Elle m’a dit qu’elle me rappellerait pour me faire un retour, mais elle ne m’a jamais recontactée.

Quelle est la situation aujourd’hui ?

J’ajoute qu’une vacancière qui était chez moi a envoyé une lettre pour se plaindre elle aussi parce que ses vacances ont été gâchées par ces nuisances. J’ai envoyé une copie de ce courrier à la gendarmerie, au procureur et à la préfecture.

Je ne sais pas si c’est à cause de ça, mais il y a eu une accalmie ces derniers temps. Mais je crains qu’elle ne soit de courte durée.

Pourquoi ?

Parce que quand je suis retournée voir les propriétaires des chiens en question pour essayer de « faire la paix », je me suis fait copieusement insulter et j’ai ensuite reçu des appels téléphoniques malveillants jusque dans la nuit. D’ailleurs, j’ai rappelé la gendarmerie.

Et ce n’est pas tout !

C’est-à-dire ?

C’est-à-dire qu’il y a quelques jours, j’ai eu des saccages sur ma maison : j’ai dû faire changer les serrures qui étaient remplies d’une sorte de goudron ; je ne peux pas m’empêcher de faire un lien.

Dans quel état d’esprit es-tu aujourd’hui ?

Je suis au bout du rouleau. D’ailleurs je dois rencontrer l’inspecteur du travail prochainement car je suis à 2 doigts de demander un arrêt maladie.

Je suis scandalisée parce que la mairie ne fait rien pour protéger sa population et rien contre ces délinquants alors que la loi lui donne les pouvoirs de police nécessaires. Quand on demande du secours, ils ne sont pas là.

Cela fait près de 50 ans que j’habite à Gignac, et franchement je n’ai même plus envie de rester ici.

Interview réalisée le 20 septembre.

 

Cette problématique des nuisances dues aux aboiements de chiens est largement documentée dans les magazines spécialisés comme « La gazette des communes »,  « La vie communale »  ou même la DRASSE.

En voici un exemple :

JO AN – JO SÉNAT

26.06.2019

Chiens. Nuisances. Pouvoirs du maire

Aux termes de l’article R 1334-31 du code de la santé publique : « aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé, qu’une personne en soit elle-même à l’origine ou que ce soit par l’intermédiaire d’une personne, d’une chose dont elle a la garde ou d’un animal placé sous sa responsabilité ». Les articles R 1337-6 et suivants du même code prévoient ainsi plusieurs incriminations destinées à lutter contre les bruits de voisinage, que le maire peut constater en sa qualité d’officier de police judiciaire.

En outre, les articles L 211-11 et suivants du code rural et de la pêche maritime prévoient les cas dans lesquels le maire peut intervenir face à des animaux susceptibles, compte tenu des modalités de leur garde, de présenter un danger pour les personnes. En fonction des circonstances, le maire peut ainsi prescrire au propriétaire de l’animal de prendre les mesures de nature à prévenir le danger, placer l’animal dans un lieu de dépôt adapté ou, dans les cas les plus graves, faire procéder à son euthanasie.c

Enfin, en application de l’article L 2212-2 du CGCT, il appartient au maire de prendre les mesures nécessaires pour faire cesser les troubles à l’ordre public, et notamment à la tranquillité et à la sécurité publiques. Ces mesures, qui doivent être proportionnées à leur nécessité et qui ne sauraient présenter de caractère général et absolu, pourraient par exemple prendre la forme de prescriptions imposées aux propriétaires de chiens afin que leurs aboiements répétés ne soient pas générateurs de troubles à la tranquillité publique. Ces pouvoirs de police dont dispose le maire, fondés sur la dangerosité des animaux ou les troubles à l’ordre public qu’ils sont susceptibles d’occasionner, s’exercent indépendamment du nombre de chiens détenus et de la réglementation relative aux installations classées pour la protection de l’environnement applicable aux détenteurs de plus de 9 chiens (JO Sénat, 23.05.2019, question n° 09126, p. 2744).

Samedi 9 octobre, conférence sur la liberté d’expression dans la presse

Samedi 9 octobre, la Ligue des Droits de l’Homme (section de Martel) et l’association ATTAC (comité de Souillac) organisent une conférence-débat sur le thème de la liberté de la presse, sujet actuel s’il en est.

Le journaliste Bruno Masure (ex présentateur du journal de 20 heures de TF1, puis de France 2) sera présent en « guest star ».

 

Un week-end chargé !

Après les propositions musicales du « chant des chênes » pour samedi soir, nous venons d’apprendre que se tiendra ce samedi matin un conseil municipal avec l’ordre du jour suivant :

REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL (dans la salle du conseil)

Le samedi 02 octobre 2021 à 10h30

ORDRE DU JOUR :

1-Lotissement Clou del Pech :

1.1- Délibération n°1 :

Présentation et vote du budget primitif 2021 du lotissement « Clou del Pech » (Arrêté accordant le permis d’aménager en date du 23/09/2021) ;

1.2- Délibération n°2 :

Lotissement « Clou del Pech » – Validation du prix des lots – lot n°1 : 25 000€, lot n°2 : 23 500€, lot n°3 : 22 000€, lot n°4 : 25 000€, lot n°5 : 30 000€ ;

2-Délibération n°3 : Acquisition du terrain cadastré section A n°1262, sis rue du Puits Bournaguet, d’une superficie de 955 m² ;

Délibération n°4 : Décision modificative correspondante ;

3-Délibération n°5 : Rénovation énergétique du bâtiment ECOLE/CANTINE et des 3 logements situés à l’étage – Validation du devis relatif aux travaux d’isolation sur la partie salle de motricité, anciens bureaux et cage d’escalier ;

4-Délibération n°6 : Inscription au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR) de chemins ruraux traversant le territoire de la commune – Actualisation ;

5-Divers.

Pour information, nous vous mettons ici la partie de cadastre concernée par la délibération n°3 :

Un week-end musical

Voici un nouveau rendez-vous musical en Corrèze pour samedi prochain : à partir de 19 heures dans la salle des fêtes de Meyssac se tiendra le festival « Meyssac’Art On ».

Ce festival de musiques électroniques est organisé par la jeune association lotoise domiciliée à Creysse « Le chant des chênes »  qui nous avait proposé une journée musicale à Montvalent cet été. Vous y retrouverez 5 groupes à partir de 19 heures dans l’ordre suivant :

  • Big Hoddies: musique électro.
  • Swan Dub : « du gros son » ; extrait sur Sound Clock : https://soundcloud.app.goo.gl/YnU4x
  • MXS: à écouter d’urgence sur scène.
  • Roland cristal: le bon le vieux synthétiseur de base mais aussi du côté de Charlemagne et des ménestrels percussionnistes
  • Et pour finir, une petite promenade en forêt à la recherche de champignons magiques avec Spylo.

Le prix d’entrée est fixé à 5 euros et vous trouverez sur place buvette et snack.

Pour plus d’infos :  https://www.facebook.com/lechantdeschenes/

L’application Intramuros est-elle accessible à toutes les associations gignacoises ?

Depuis le mois de mars, Cauvaldor et ses communes se sont dotés de l’application Intramuros pour informer les habitants des actualités et événements de leur territoire. À ce titre, les associations, par l’intermédiaire de la mairie, peuvent signaler leurs manifestations. C’est ainsi qu’au mois d’août nous avions pu annoncer sur cette plateforme notre belle « Nuit étoilée ».

Et qu’en est-il de l’annonce sur Intramuros de notre Foire aux livres et aux vieux papiers ? Sommes-nous logés à la même enseigne que les autres associations gignacoises ?

En nous rendant en mairie pour effectuer notre demande, nous apprenons que le personnel communal n’est plus habilité à mettre notre information en ligne, notre demande doit se faire par courriel. Nous nous exécutons et la réponse arrive par mail : « la mairie ne fera pas la publicité des évènements organisés par votre association compte tenu de ses visées électoralistes. C’est la consigne que nous avons donné au secrétariat : donc pas de code INTRAMUROS. »

Comment dire ? Là encore nous ne pouvons qu’être surpris par cette réponse : en quoi l’organisation d’une foire aux livres relève-t-elle de visées électoralistes ?

Nous constatons une fois de plus que nous ne sommes pas traités à la même enseigne que les autres associations.

Pour mémoire :

  • nous n’avons pas droit à la publication d’un article dans le bulletin municipal,
  • nous n’avons pas droit à une subvention municipale,
  • et maintenant, nous n’avons pas le droit d’informer sur Intramuros alors que les autres associations disposent d’un code pour le faire…

Cela commence à faire réellement beaucoup ! Qu’en pensez-vous ?

Des dates portées disparues et un forum des associations avec !

Comme vous avez pu le lire dans un précédent article (du 19 août), nous attendions avec impatience le forum des associations afin de rencontrer les gignacois(es) et leur présenter nos prochains rendez-vous, notamment la « Foire aux livres d’occasions et aux vieux papiers » du 10 octobre à la salle des fêtes.

Ce forum des associations avait été annoncé par notre maire lors du conseil du 15 juillet suite aux courriers que nous lui avions envoyés (ceux-ci et leur réponse étant publiés toujours dans ledit article du 19 août).

Le forum des associations du 11 septembre a disparu !

Donc, nous devions avoir un forum organisé par la mairie le samedi 11 septembre dans la salle des fêtes puisque cette date était signalée sur l’agenda de la salle, agenda qui peut être consulté sur le site de la mairie à la rubrique « La vie de la commune » en cliquant sur l’onglet « Salle des fêtes ».

Nous nous étonnions de ne pas recevoir de la municipalité des informations sur l’organisation de ce forum, lorsque le lundi 6 septembre nous sommes allés vérifier si dans l’agenda la date de notre foire aux livres était bien signalée, et là quelle surprise… la date du 11 septembre était libre, la salle n’était plus réservée. Erreur ou maladresse informatique ? Que nenni !

Nous souhaitons que ce ne soit que partie remise et que le forum n’ait pas disparu pour la seule raison de nous empêcher de rencontrer les gignacois ?

La réservation de la salle des fêtes pour la formation ADEFPAT disparaît aussi !

Nous avions pu lire aussi dans cet agenda que la salle des fêtes était réservée le lundi 13 septembre au matin pour la formation ADEFPAT, formation à laquelle nous voulions participer, comme d’autres gignacois, afin de développer notre projet de tiers lieu associatif dans les locaux de l’ancienne « Gariotte ». Demande qui nous a été refusée par la municipalité…

Ayant l’agenda ouvert devant nos yeux, nous remarquons que cette date-là a aussi disparu, à une semaine de la tenue de la formation.  Pourquoi ?

Et pourtant cette formation a bien eu lieu au jour et à l’endroit prévu ! Alors pourquoi l’avoir fait disparaître ? Si c’était par crainte que nous venions quand même, c’était fort mal nous connaître.

Pour comprendre les raisons de ces disparitions, nous sommes allés poser la question en mairie. La réponse n’a pas tardé à arriver sous forme d’un courriel : cela ne nous regarde pas et la mairie n’a pas à nous de donner de justificatifs

Nous prenons bonne note de cette réponse mais quoi qu’il en soit nous ne savons toujours pas si le forum associatif se fera un jour. A suivre…

Compte-rendu et réflexions suite au conseil municipal du 31 août

Ce conseil municipal s’est tenu dans la salle du conseil en présence de 11 élus et de 4 personnes du public. Nous étions présents, et comme d’habitude cet article se veut un complément d’informations pour ceux qui n’étaient pas présents et il vous donne également à lire nos remarques et commentaires sur ce qui s’est dit pendant ce conseil et à la lecture de son PV.

Délibération n°1 : Programme de voirie 2021 – Aménagement du carrefour Saint-Antoine : Délibération autorisant la Commune de GIGNAC à verser à CAUVALDOR un fonds de concours à hauteur de 1 344€ HT ;

Les élus indiquent que l’aménagement actuel – censé réduire la vitesse des voitures – est totalement inefficace car le STOP n’est que très peu respecté. Une modification de l’intersection a donc été décidée en accord avec le service territorial routier (STR) du Lot.

Cauvaldor est d’accord pour prendre en charge les travaux dans le cadre du programme de voirie 2021 mais demande en contrepartie que Gignac finance à hauteur de 1344€ HT.

Mais ces travaux ne démarreront qu’après l’installation de la fibre car une armoire sera placée à cet endroit.

On regrettera qu’aucun schéma de l’aménagement futur n’ait été projeté de manière à pouvoir se faire une idée claire de ce à quoi cela ressemblera. Nous nous interrogeons également sur les crédits restants au titre de cette ligne budgétaire ou tout simplement du reste à dépenser en matière de voirie car comme nous le verrons plus loin une partie de ces crédits servent depuis quelques mois à régler les échéances des prêts relatifs aux acquisitions patrimoniales de la commune.

Délibération approuvée à l’unanimité (des conseillers présents ou représentés).

 

Délibération n°2 : Décision modificative correspondante.

C’est une conséquence directe et nécessaire de la délibération n°1.

Délibération approuvée à l’unanimité.

 

Délibération n°3 : Adoption du rapport sur le prix et la qualité du service public (RPQS) d’assainissement collectif 2020

Il s’agit du rapport annuel de type RPQS (prix et qualité du service) établi par le SYDED.

On compte 94 abonnés représentant 141 habitants, sensiblement identique à 2019. La facturation représente 5337 m3, en hausse de 11% et les recettes pour la collectivité sont en hausse de 8%. L’abonnement est de 110€ en part fixe sur la base de 120m3 auquel s’ajoutent divers éléments annexes aboutissant à une moyenne tarifaire de 2,82€ / m3.

Ce rapport sera transmis à la préfecture dans les 15 jours puis mis sur le site internet de la commune.

On pourra s’interroger sur cette part fixe de 120m3, totalement décorrélée de la réalité, la même d’ailleurs que pour la consommation d’eau potable qui conduit à ce que moins un foyer consomme d’eau, plus le prix du m3 augmente, en totale contradiction avec la volonté d’aller vers la sobriété et l’économie des ressources naturelles.

Délibération approuvée à l’unanimité.

 

Délibération n°4 : Décision modificative – Vote de crédits supplémentaires au budget principal sur les articles 66111 et 1641 relatifs aux échéances de l’emprunt de 77 000€ pour l’acquisition de l’immeuble en centre bourg

Il s’agit de l’acquisition de « la maison Bastit » et de l’emprunt associé. Afin de pouvoir payer l’échéance de novembre 2021, il est nécessaire de voter un crédit supplémentaire.

Délibération approuvée à la majorité (1 voix contre).

Explication : La conseillère municipale, qui était contre l’achat de cet ensemble immobilier à la raison qu’elle ne voyait pas pourquoi la municipalité s’engageait dans cet achat avec pour objectif le même projet que celui de l’acheteur privé initialement pressenti, maintient sa position ; position que nous considérons la meilleure en la circonstance puisque l’achat de ce bien obère la capacité de financer des travaux de voirie (car l’emprunt est pour l’instant remboursé sur ce poste budgétaire) et nous savons à quel point nos routes communales sont en mauvais état. Ceci parce que cette décision a été prise dans l’urgence et sans même prendre en considération les travaux qui seront à réaliser pour en faire des appartements locatifs.

 

Délibération n°5 : Convention PUP « Les Genestes » – Avenant relatif au montant de la participation des propriétaires à revoir à la baisse compte tenu du montant des travaux inférieur au montant des prévisions

 PUP signifie Projet Urbain Partenarial.

Il s’agit des travaux d’électrification qui ont été effectués sur des parcelles à viabiliser.

Ces travaux ayant coûté moins cher que l’estimation initiale, il est nécessaire de faire un avenant à la convention passée avec les propriétaires concernés.

Délibération approuvée à la majorité (1 abstention).

 

Divers :

Le Zinc de la Quique

La créance de 31666 euros due par Mickaël Chaumeil a été payée par le mandataire judiciaire.

Et donc qu’est devenue cette somme ? À quel poste budgétaire a-t-elle été affectée ? Il semblerait que ce versement permette de régler dorénavant les échéances du prêt pour l’acquisition de l’ancien multiple rural puisqu’aucun vote de crédits supplémentaires n’a été pris lors de ce conseil (pour éclairer cette remarque voir la Délibération n°7 : Vote de crédits supplémentaires au budget principal sur les articles 66111 et 1641 relatifs aux échéances de l’emprunt pour l’acquisition du « Zinc de la Quique » – Décision modificative n°3/2021). Et il reste une question : cette somme servira-t-elle également à rembourser les sommes prises depuis ce rachat sur les crédits « entretien voirie » ?

L’école

Les travaux concernant le chauffage sont quasiment terminés et le raccordement au circuit de chaleur se fera fin septembre ou octobre.

Les effectifs à la rentrée 2021 sont de 77 enfants sur le RPI dont 30 pour Gignac, sans compter 9 TPS (très petite section) qui rentreraient en janvier.

Benoît Chastanet se veut rassurant quant à l’avenir de l’école, au moins jusqu’à la rentrée 2023, puisque les effectifs semblent remonter.

Madame la Maire ajoute qu’il faut essayer de faire venir des familles avec enfants dans les logements communaux loués.

Cette intention est louable mais ne doit pas faire oublier la réalité des chiffres, c’est-à-dire une moyenne de 19 élèves par classe sur le RPI et 15 élèves en moyenne sur les deux classes de l’école de Gignac. Il faut aussi noter que les 9 enfants qui seraient accueillis à partir de janvier ne seront pas comptés dans l’effectif global des écoles du RPI car pour l’Education Nationale les « Très petits » ne sont pas pris en compte dans le comptage des élèves d’une école.

Le lotissement de Clou del Pech

Le permis d’aménager a été déposé ce jour à la mairie. Il va être envoyé au Service Instructeur à Cahors qui a 3 mois pour répondre.

➢Terrain « Champ de l’Hôpital »

La négociation pour l’acquisition est en cours.

Encore une nouvelle acquisition que nous apprenons par une simple ligne dans le PV du conseil ! De quoi s’agit-il ? Voilà ce que nous avons compris mais ce n’est pas très clair, d’autant que nous découvrons comme vous ce nouveau rebondissement de l’opération « cœur de village ». Il semblerait que pour la réalisation du projet municipal, il faille que la municipalité se porte acquéreur d’une bande de terrain sous la place de l’église (pour y faire quoi ? Nous n’avons pas eu d’explication). Pour permettre cet achat, il apparaît qu’un accord a été trouvé avec le propriétaire de ce terrain qui l’échangerait à valeur égale contre un terrain au « champ de l’hôpital », dont la municipalité négocie l’acquisition…

Sans entrer dans le débat nous vous rappelons le contenu de l’actualité posté sur le site de la mairie relatif à l’opération « cœur de village » :

L’opération d’urbanisme cœur de village est une opération d’aménagement du bourg, qui sera menée conjointement entre la communauté de communes Cauvaldor et la commune de Gignac. Il s’agit de préserver le patrimoine, d’embellir le cadre de vie, de rendre le village plus fonctionnel et plus agréable à vivre. Initiée par le précédent conseil municipal, en pause depuis la crise du Covid, le projet reprend dans le cadre d’une nouvelle procédure mise en place par Cauvaldor.

Une étude préliminaire sera lancée au quatrième trimestre de cette année. En 2022 les aménagements seront précisés, chiffrés et phasés sur plusieurs années. Après obtention des subventions, les travaux qui seront décidés se feront de 2023 à 2025. Tout au long de la procédure, les habitants de la commune et les associations gignacoises seront informés, consultés et leurs bonnes idées seront prises en compte. Rendez-vous après l’été, pour les premières réunions collectives sur ce sujet.

La réunion publique et le pot

Cette réunion, prévue pour septembre, est reportée au samedi 16 octobre afin de laisser du temps pour une bonne préparation.

Nous nous étonnons du changement de date pour cette rencontre avec les gignacois d’autant que la finalité de cette réunion change également. Il a d’abord été acté lors du conseil du 16 juin ce qui suit : Nous prévoyons de convier l’ensemble des habitants de la Commune le 25 septembre au Moulin pour un pot de remerciements des élus. Ce sera également l’occasion de rencontrer les nouveaux gignacois.

Un mois et demi plus tard il est annoncé dans le PV de ce conseil et d’une simple ligne : « Réunion publique et pot de remerciements : Ils sont reportés au samedi 16 octobre 2021 ».

Nous allons donc avoir droit à une réunion publique mais pour y faire quoi ? Evidemment nous y serons.

Le syndicat des eaux

Un conseiller signale que le rapport du Blagour indique que « l’eau est potable » et qu’il faudrait peut-être le faire savoir à la population… Arnaud Ricou lui répond que le lien a été mis mais que très peu de gens y vont « parce qu’il semblerait que l’eau ne soit pas leur souci ».

Peut-être que ce n’est pas le souci des habitants de Gignac mais pour que les gens soient intéressés, peut-être faut-il leur parler de ce qui peut vraiment les mobiliser, comme le fonctionnement du nouveau syndicat des eaux et la gouvernance de celui-ci. L’ancien syndicat des eaux du Blagour a toujours eu un fonctionnement opaque (voir nos articles précédents à ce sujet) mais ceci ne doit pas rester une fatalité, notamment en ce qui concerne notre consommation d’eau (voir nos commentaires plus haut). Nous pensons que le plus important pour le moment c’est de savoir comment va fonctionner le nouveau syndicat dans la durée et comment vont être pris en charge les travaux à réaliser notamment dans les communes qui ont eu peu ou pas de gros travaux sur leur réseau ces dernières années.

Le pylône du Pech de la Montagne

Benoît Chastanet annonce qu’il a finalement été dressé mais qu’il faut encore attendre 2 à 4 semaines pour la mise en service.

Madame la Maire précise que celui de Falsemoyer subit de fréquents dysfonctionnements.

Le local des infirmières

Les travaux ont bien avancé et il sera prêt d’ici 1 à 2 semaines.

Sans commentaire de notre part, nous avons déjà dit ce que nous en pensions dans un précédent article !

Hormis le point « Divers », ce conseil aura duré, en tout et pour tout, 17 minutes.

Annexe : Procès-Verbal du conseil