Marché aux truffes à Gignac le 24 janvier 2021

Il sera primé et aura lieu sous des chapiteaux extérieurs où les gestes barrières seront respectés (gel, port du masque, distanciation…)
Il n’y aura pas de verre de l’amitié, pas de repas et pas de café.

Une tombola sera organisée, tous les tickets seront gagnants avec 4 gros lots qui seront tirés à partir de 12h.
Le montant recueilli apportera une petite ou une grande contribution à l’association Lo Patrimoni pour lui permettre de poursuivre la restauration du patrimoine gignacois dont le four de La Sotte.

Adhésion à Lo Patrimoni possible sur place et DONS BIENVENUS avec déduction fiscale.

Marché de 10 h à 12h

Remise des prix à partir de 12h

CAUVALDOR : Opération « chèques cadeaux solidaires » ou pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué

Cauvaldor, lors de son Conseil Communautaire du 1er décembre dont nous vous avons informé, a mis en place une opération « chèques cadeaux solidaires » vous permettant, via un achat chez un partenaire local, de bénéficier d’un abondement d’un montant maximum de 20€ de la part de Cauvaldor.

La mairie de Gignac vous a informé de cette opération par une news publiée sur son site internet en date du 29 décembre.

Cela étant, il nous a été impossible de remplir le formulaire à cause d’un manque d’explications flagrant.

Nous avons donc demandé (et obtenu) davantage de précisions de la part de la Mairie et nous sommes donc en mesure de vous donner la marche à suivre, qui est tout sauf simple…

Tout d’abord, sachez que vous aurez besoin d’un ordinateur, d’une connexion internet, d’une adresse mail, d’une carte bancaire, d’une imprimante et éventuellement d’un smartphone. Si vous ne disposez pas de tous ces instruments, Cauvaldor vous conseille de vous adresser directement à votre mairie.

1. Allez sur le site https://www.beegift.fr avant le 15 février 2021 impérativement

2. Entrez une ville partenaire (dans le champ « Dans quelle ville… »), par exemple Souillac et cliquez sur le gros bouton vert « CHERCHER »

3. Faites défiler la page vers le bas et cliquez sur le bouton orange « ACHETER UN CHEQUE CITY »

4. Faites encore une fois défiler la page vers le bas : vous arrivez sur ce formulaire que vous devez remplir :

5. Renseignez vos nom et prénom 3 fois comme sur l’exemple ci-dessus, votre email 2 fois et le montant du chèque souhaité. Ne mettez rien pour le champ « Message »

6. Attention à ne pas revenir en arrière avec les flèches de votre navigateur car vous perdriez toute votre saisie ! Cliquez sur le bouton vert « VALIDER »

7. Vous arrivez sur ce tableau :

8. Cochez la case « J’ai lu et j’accepte… » et cliquez sur le bouton « PAIEMENT »

9. Entrez les données de votre carte bancaire et validez

10. Vous arrivez sur cette image :

11. Attendez quelques instants et ouvrez votre boite mail : vous devriez avoir reçu un message de « Beegift Souillac » (si vous avez choisi la ville de Souillac) avec votre chèque cadeau en pièce jointe.

12. Ouvrez la pièce jointe dans votre navigateur et cliquez sur le bouton vert « Activer »

13. Vous arrivez sur ce nouveau formulaire :

14. Vous entrez de nouveau votre email ainsi qu’un code à 4 chiffres que vous choisissez (à saisir 2 fois) et vous cliquez sur le bouton « VALIDER » . Attention à ne pas mettre un code secret que vous utilisez par ailleurs car ce code sera lu par le commerçant ; et également, mémorisez le bien !!!

15. Vous obtenez un nouveau récapitulatif :

16. Cliquez sur le bouton « Utiliser mon chèque »

17. Téléchargez puis imprimer votre chèque (qui est en pièce jointe) :

18. Si vous avez déjà cliqué sur le bouton « Valider », inutile de flasher le QR Code, ça fait la même chose.

19. Si vous avez réussi toutes ces étapes vous allez recevoir un nouveau mail intitulé « Confirmation d’activation de votre chèque ».

Vous pouvez maintenant utiliser votre chèque dans un des commerces partenaires de la ville choisie.

Et quelques jours après votre achat, vous devriez recevoir dans votre boite mail un 2ème chèque d’un montant équivalent (avec un maximum de 20€) de la part de Cauvaldor à utiliser dans les mêmes commerces.

 

 

La démocratie, une gageure ?

Nous vivons une étrange période où les principes et les valeurs de la démocratie sont fragilisés à toutes les échelles de pouvoir dans l’indifférence générale. Il faut dire que le glissement s’opère de façon sournoise au gré des transformations sociétales tandis que chacun est bien trop occupé à s’adapter à ces changements et aux paradigmes qu’ils entraînent. Le vote est devenu une sorte de simulacre qui légitime des pratiques de plus en plus banalisées aux marges de la démocratie et des acteurs qui les mettent en œuvre.

Une petite histoire de la démocratie

Prenons un peu le temps de nous pencher sur les origines de la démocratie. Selon les historiens, le mot démocratie vient du grec ancien dokmokratiā dérivé lui-même de deux mots grecs : dêmos qui signifie « les gens ordinaires » et kratos qui veut dire « pouvoir ». La démocratie signifierait alors « le pouvoir des gens ordinaires ». A ses origines, au Vème siècle avant J.C., la démocratie athénienne était fondée sur le principe de participation directe des citoyens qui se réunissaient en assemblée pour décider de toutes les affaires importantes de la Cité et voter les lois à main levée. Chaque citoyen disposait d’une entière liberté de parole et pouvait proposer des amendements sur les projets de lois émis par la Boulé, un conseil de 500 citoyens tirés au sort pour un an.

La démocratie désigne un système politique dans lequel le peuple est souverain. Or, ce concept de souveraineté populaire a donné lieu, selon les contextes et les époques, à des interprétations différentes. Dans ses applications pratiques, la souveraineté populaire peut être l’expression de la démocratie directe comme dans la cité athénienne (le peuple vote les lois) ou de la démocratie représentative comme c’est le cas aujourd’hui dans notre pays (le peuple élit des représentants qui votent les lois). Pour certains philosophes des Lumières, Jean-Jacques Rousseau notamment, la démocratie ne peut-être que directe : « La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale et la volonté générale ne se représente point. » En 1789, Emmanuel-Joseph Sieyès (corédacteur de la Constitution française) contredisait Rousseau : « D’abord, la très grande pluralité de nos concitoyens n’a ni assez d’instruction, ni assez de loisir, pour vouloir s’occuper directement des lois qui doivent gouverner la France ; ils doivent donc se borner à se nommer des représentants. […] Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer ».

Quid de la démocratie aujourd’hui ?

Or, aujourd’hui, on assiste à un épuisement de la démocratie représentative et l’idée même de souveraineté populaire est devenue inopérante. Selon le philosophe Michel Foucault, il existe  dans nos sociétés néolibérales des stratégies gouvernementales transversales à la société et à l’Etat qui établissent les normes de nos rapports sociaux. D’après lui, la « gouvernementalité » s’est substituée à la souveraineté. Alors que la démocratie est le fait pour les acteurs sociaux de pouvoir déterminer les normes suivant lesquelles leurs activités sociales sont gouvernées, dans le cadre de la gouvernementalité néolibérale, « les gouvernés ne peuvent décider des règles et des finalités des activités dont ils sont partie prenante dans les institutions de la société ». Dans un tel contexte, la participation à la désignation du souverain ne peut garantir quelque « pouvoir du peuple » que ce soit. Ainsi pour Foucault, les définitions de la démocratie en termes de souveraineté populaire ou de pluralisme des partis ne sont plus adaptées aux transformations du monde contemporain. Son concept précurseur pour repenser la démocratie est d’entrer dans une logique productrice de l’altérité. La démocratie peut exister à la condition que soit portée dans l’espace public une logique générale de réorganisation du monde alternative à la gouvernementalité officielle, un gouvernement autre. En effet, pour le philosophe, la démocratie implique aujourd’hui l’existence d’un pluralisme des gouvernementalités. Il préconise ainsi « le gouvernement du commun ». On assiste déjà ici et là dans le monde à des formes parcellaires de ce type gouvernement, autour de revendications de biens communs, ceux de l’eau ou des terres par exemple. Il se constitue alors des « espaces publics » fondés sur le principe du « bien commun ».

Et Gignac dans tout ça ?

En quoi cette réflexion théorique peut-elle nous aider à penser la démocratie à la petite échelle de notre village ? Il semble intéressant de raisonner en termes de bien commun. Les bâtiments de notre commune et notamment son école sont des biens communs et dans l’idéal de Foucault, ils feraient l’objet d’une gouvernance commune. Si la démocratie participative a essuyé une défaite aux dernières élections, il est en revanche légitime que la population soit associée d’une manière ou d’une autre aux décisions relevant des biens communs. Non seulement cela n’est pas le cas, mais le conseil statutaire a même tourné radicalement le dos à la démocratie en refusant que ses débats soient retransmis. La portée symbolique de ce geste est forte, puisque même à toute petite échelle, celle d’un village comme le nôtre, le déni de démocratie est banalisé et fait partie des pratiques courantes.

TOUTE L’EQUIPE DE « GIGNAC ENSEMBLE » VOUS PRESENTE SES MEILLEURS VŒUX POUR L’ANNEE 2021 !

Un petit bilan de l’année qui se termine s’impose pour mieux se projeter dans l’année qui arrive.

Les mots ne manquent pas pour qualifier cette année 2020. Souvent négatifs voire assez imagés, ils expriment bien cependant le malaise que chacun a pu vivre en ces temps de pandémie. Confinement, déconfinement, reconfinement et toujours le compteur des hospitalisés et des disparus qui s’affole !

Pourtant 2020 avait bien commencé, la COVID était loin de nous et c’était le temps d’une campagne électorale inédite sur Gignac, l’arrivée d’un renouveau démocratique porté par deux listes entières de candidats qui ont mené dignement campagne. Nous avions fait le pari de la démocratie participative et nous pouvons d’ores et déjà prévoir que les graines que nous avons semées lors de nos rencontres avec les gignacois et pendant nos réunions publiques porteront leurs fruits. Nous avons montré à tous qu’il était possible de faire vivre un projet commun basé sur l’intelligence collective et nous tenons encore une fois à remercier les très nombreux gignacois qui nous ont fait confiance. Cette expérience nous a déterminés à créer une association et à rouvrir notre site ; ce sont deux outils démocratiques de transparence au service de la vie citoyenne de notre commune.

Et maintenant 2021 est là !

Nous vous souhaitons une BONNE ANNEE en espérant que l’horizon sanitaire s’éclaircisse !

De notre côté nous continuerons à porter les valeurs qui nous ont rassemblés et nous devrions bientôt vous présenter des projets novateurs et rassembleurs pour le bien vivre de tous les gignacois.

Droit de réponse à l’article de Gignac-Infos de septembre 2020 traitant du nouveau conseil municipal en page 3

Une petite précision

Tout d’abord une précision relative au nom de notre liste citée dans cet article : nous tenons à rappeler qu’il s’agit de « Gignac Ensemble » et non « Ensemble pour Gignac ».

Des explications et d’autres précisions

Ceci étant dit, de quoi est-il question dans cet article ? De la composition du nouveau conseil municipal et donc de la démission de Jean-Marc Faurel.

Celui-ci l’a fait par lettre en date du 3 juin 2020 (et non pas le 30 juin comme écrit dans l’article, pour preuve le PV du conseil municipal du 03 juin 2020 : https://gignac-en-quercy.fr/PDF/PV_CM/2020/PV%20SEANCE%20DU%2003%20JUIN%202020.pdf).

L’auteur de cet article note que, « en ce qui nous concerne, nous aurions travaillé avec lui dans le respect de ses opinions ».

Nous n’avons aucune raison de douter du contraire mais les raisons de la démission de Jean-Marc sont ailleurs comme il l’explique dans sa lettre de démission que vous pouvez lire en cliquant sur le lien suivant :

https://gignac-en-quercy.fr/PDF/PV_CM/2020/Lettre%20de%20demission%20JM%20FAUREL.pdf). Cette lettre a été ajoutée à notre demande sur le site de la mairie car après la mise en ligne du PV de ce conseil, elle n’apparaissait pas. C’était sans doute un oubli.

Que dit Jean-Marc ?

Il n’est pas question ici d’envie de travailler avec la nouvelle équipe ou pas, mais bien de respect des personnes et de vision de la vie démocratique communale non partagée. Jean-Marc a été très éprouvé mais aussi très déçu par la teneur de certains mails qu’ont reçus tous les conseillers après l’élection. Sans rentrer directement dans la teneur de ces mails dans le souci de ne pas relancer la polémique, nous pouvons tout de même dire que Jean-Marc en tant que conseiller municipal sortant a été blessé par des demandes déplacées adressées à l’ancienne équipe municipale pendant la période de transition imposée par le confinement après les élections (Jean-Marc tient à disposition ces mails pour ceux qui le souhaitent). Et c’est vraiment ce constat qui a motivé sa démission.

Pour être très clair et pour finir

Cette démission est une décision personnelle de Jean-Marc qui nous a bien sûr tenu au courant de celle-ci avant de l’envoyer à Madame le Maire. Il l’a prise en son âme et conscience et nous la respectons.

Quant à l’envie de travailler avec la nouvelle équipe municipale, nous essayons d’y arriver depuis l’élection. Avant même la démission de Jean-Marc, nous avons envoyé plusieurs mails en mairie et à Madame le Maire lui demandant comment allaient fonctionner les commissions municipales et comment nous pourrions y participer. Non pas par « entrisme » mais avec la vraie volonté de travailler en « intelligence collective et projective ». Or, à notre grande surprise, la réponse a été que ces commissions pourraient être ouvertes au public seulement dans des cas précis ou sur des projets spécifiques mais que en dehors de ceux-ci, elles relevaient des seuls membres du conseil municipal (voir la liste page 4 du dernier Gignac-infos).

Cette fin de non-recevoir a, pour exemple, la liste des noms en vue de la nomination des membres de la commission communale des impôts directs votée à l’unanimité par les conseillers présents lors du conseil municipal du 1er juillet :

https://gignac-en-quercy.fr/PDF/PV_CM/2020/PV%20seance%20du%201er%20juillet%202020.pdf (délibération n°1).

Nous pensions que peut-être certains d’entre nous auraient pu y participer mais tel n’a pas été le cas.

Nous ne nous considérons pas comme une force d’opposition mais plutôt comme une force de propositions comme nous avons essayé de le présenter pendant notre campagne électorale…

Nous avons des compétences, preuve en est la participation de Jean-Luc Louis à la seule commission municipale ouverte au public à ce jour, la commission communication qui s’est réunie pour définir ce que pourrait être le futur site Internet de la mairie.

Nous saurons être patients en espérant pouvoir apporter notre pierre à la mise en œuvre d’un vrai projet pour notre commune sans oublier la promesse faite par notre Maire lors de la campagne électorale d’associer tous les gignacois à l’élaboration des projets structurant l’avenir de la commune.

Une nouvelle lettre anonyme

Une deuxième lettre anonyme est arrivée dans certaines boîtes aux lettres gignacoises vendredi et samedi dernier. Celle-ci est globalement rédigée sur le même modèle que la première reçue avant le scrutin municipal.

Au-delà des interrogations suivantes déjà soulevées en mars (qui les envoie ? Comment sont choisis les destinataires de ces lettres ? Pourquoi une telle diatribe ?), il nous apparaît important dans un premier temps de ne pas la diffuser car ce serait faire trop de publicité à leur(s) rédacteur(s) puisque de toute façon il(s) n’assume(nt) pas celle-ci en refusant de signer nominativement ce courrier.

Mais il faut aussi s’interroger sur de telles pratiques et surtout sur les valeurs mises en avant par ces courriers : « Pensez la droiture, pensez l’identité gignacoise ». Ces deux mots assez souvent assemblés avant 1939 et pendant le temps de l’occupation allemande nous renvoient à des moments obscurs de l’Histoire de France que certains semblent vouloir ramener sur le devant de la scène. Il est donc de notre devoir de citoyen de les refuser et de les combattre au profit de ce que bon nombre de peuples dans le monde nous envient : la démocratie.

Et comment signer ce courrier de « Les gignacois démocrates » ?  Quand on se dit démocrate, on participe au débat public à visage découvert, en assumant ses opinions et sa parole, pas en envoyant des lettres anonymes. Car s’il y a bien un principe fondamental dans notre République c’est le principe démocratique des élections ! Il suffit pour cela de lire l’article 3 de notre constitution : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. » Et les représentants au conseil municipal ont été légitimement élus par les gignacois. CQFD.

Le conseil municipal doit rester public !

Le dernier conseil municipal s’est tenu jeudi 10 décembre à 20 h 30.

Le 4 décembre, le site de Multimédia publiait l’ordre du jour de ce conseil et nous informait que celui-ci devait se tenir dans la salle du conseil à huis clos.
Trois jours plus tard, était annoncé le déplacement de ce conseil dans la salle des fêtes et toujours à huis clos.

Nous avons donc demandé à Mme la Maire, s’il était possible que ce conseil du 10 décembre puisse faire l’objet d’une retransmission en visioconférence ou audioconférence car un conseil doit rester public. Celle-ci nous a alors répondu que la mairie ne possédait pas les outils techniques nécessaires.

Nous lui avons alors proposé de faire une captation vidéo ou au moins audio pour la placer ensuite sur le site de « Gignac en Quercy » afin de la rendre accessible à tous. Il faut préciser que l’ordre du jour de ce conseil était très dense et ne comportait pas moins de 11 délibérations dont certaines en relation avec le projet phare de l’année 2021 (dont nous avons déjà parlé dans un article du 7 décembre).

Au bout de deux jours, n’ayant pas eu de réponse nous avons relancé la mairie à ce sujet. Finalement, Madame la Maire a joint par téléphone Dominique Bailly pour lui dire qu’elle ne donnait pas son autorisation pour une telle captation, celle-ci étant pourtant, du fait de la loi, complètement légale (« par tout moyen » indique le préfet du Lot).

Nous pouvons donc légitimement nous poser la question : pourquoi interdire le conseil municipal au public ?

A propos du conseil municipal du 29 octobre 2020

Nous ne reviendrons pas ici sur le contexte qui a précédé la tenue de ce conseil et les différentes annonces afférentes car ils sont détaillés dans l’article suivant.

Après lecture sur le site de Gignac en Quercy du procès-verbal du conseil municipal auquel nous avons pu finalement assister, il nous a semblé qu’un complément d’information sur un sujet important serait utile aux gignacois.

Première surprise : la rénovation énergétique de l’ensemble du bâtiment école / cantine / ancienne mairie et logements sociaux est traitée dans les questions diverses. Secundo, le débat entre les conseillers sur ce projet a occupé la majeure partie du conseil mais se trouve résumé en une seule phrase dans le compte rendu de celui-ci.

Une double problématique :

Il était d’abord question du projet de réhabilitation de la chaufferie de l’école par l’installation d’une chaudière à granulés automatique, conclusion du rapport de l’étude de Quercy Energie.

Cependant, l’équipe municipale devait se déterminer sur le projet qui fera l’objet de demande de subvention auprès de l’Etat dans le cadre de la DETR(1) (Dotation d’équipement des territoires ruraux)  autrement dit le projet phare en terme de financement pour l’année 2021 voire plus.

Pourquoi ce projet de réhabilitation de la chaufferie ?

Actuellement, l’ancienne mairie (école, salles associatives, 2 logements sociaux) est chauffée au fuel sauf un des logements par radiateurs électriques tandis que la cantine est équipée au gaz (dépense totale annuelle de chauffage: 9549 €). Le montant du type de chaudière préconisée par Quercy Energie s’élèverait à 52 900 € dont 23 606 € seraient pris en charge par les aides régionales. Il semblerait que les charges de fonctionnement diminueraient d’environ 2000 € par an avec cette chaudière (bâtiments en l’état, sans isolation); chiffre avancé avec précaution à cause de la difficulté d’interprétation du rapport de l’étude de Quercy Energie.

Ces éléments ont donné lieu à une discussion sur la prise en considération de la globalité des travaux indispensables et complémentaires au changement de chaudière: changement de toutes les fenêtres du bâtiment de l’école pour des fenêtres à double vitrage, isolation des murs, remplacement des convecteurs électriques, travaux de tuyauterie… C’est un gros chantier qui s’annonce et qui mobilisera des fonds importants. La question se pose aussi de faire un comparatif avec d’autres modes de chauffage mais certains membres du conseil semblent arrêtés sur les préconisations de Quercy Energie.

Cette réhabilitation devient « le » projet pour la DETR :

Or, il y a plusieurs enjeux autour de la réhabilitation de ces bâtiments: d’abord il s’agit de répondre à une promesse de campagne « la rénovation énergétique des bâtiments » ensuite la mairie n’a pas d’autre projet qui puisse faire l’objet de demande de subvention dans le cadre de la DETR (le projet « Cœur de village » n’a pas été retenu par Cauvaldor et la situation est bloquée pour le Zinc de la Quique) et enfin, la date limite de dépôt des dossiers pour la DETR 2021 est le 18 décembre 2020. Il reste donc peu de temps pour faire réaliser des devis auprès de tous les corps de métier qui doivent intervenir sur ce vaste chantier de rénovation.

Il apparaît donc que ce projet sera le projet phare de la mairie pour une, voire plusieurs années à venir.

Notre conclusion :

Il ne faut pas oublier que la meilleure énergie est celle qu’on n’utilise pas. Se préoccuper du changement des chaudières avant d’entreprendre l’isolation complète des bâtiments, c’est prendre le problème à l’envers. Il nous paraît essentiel que ce projet soit réfléchi, argumenté mais surtout mis en perspective avec le devenir de l’école et aussi des autres parties de ce bâtiment et de leur future affectation. Bref il est nécessaire que cette réhabilitation soit complète et projective et non pas mise en place dans l’urgence. A noter que parmi les promesses de campagne de la liste élue, on trouvait: « consultation des habitants pour les projets importants ».

(1) La dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) est un engagement financier de l’État en faveur des territoires ruraux. La DETR permet de favoriser le développement ou le maintien des services publics en milieu rural. Elle permet également de financer des projets d’investissement des communes et de leurs groupements, dans les domaines économiques, environnemental, social, touristique.

Pour en savoir plus: http://www.lot.gouv.fr/d-e-t-r-dotation-d-equipement-des-territoires-a11790.html

La mise en œuvre du conseil municipal du 29 octobre 2020 : une drôle d’histoire !

La publication de l’ordre du jour de ce conseil

L’ordre du jour de ce conseil est publié par la mairie le 26 octobre sur le site officiel de Multimédia.

À partir de cette publication, nous nous organisons pour qu’il y ait au moins l’un d’entre nous présent comme nous le faisons à chaque conseil municipal depuis le déconfinement.

Un changement de lieu et un huis clos

Le 29 octobre au matin, par le biais d’une nouvelle publiée toujours sur le site de Multimédia, la mairie annonce qu’en raison de la situation sanitaire le conseil se tiendra dans la salle des fêtes et qu’il se fera à huis clos.

Pourquoi ce changement ?

Telles sont nos interrogations à la lecture de cette nouvelle : il faut se rappeler qu’à ce jour du 29 octobre nous ne sommes pas encore entrés en reconfinement.

Nous avons pensé que le changement de lieu s’était imposé par l’expérience du conseil municipal du 7 octobre qui s’était tenu dans la salle du conseil et où l’un des conseillers avait été déclaré positif à la COVID dès le lendemain, conduisant tous les participants (conseillers et public) en septaine ! Le choix de la salle des fêtes, de par sa taille, semblait donc une idée raisonnable pour l’application des gestes barrières.

Mais quid du huis clos ? Lors du précédent conseil nous n’étions que deux personnes dans le public il y avait donc suffisamment de place dans cette salle pour tout le monde ce 29 octobre.

Nous avons d’abord voulu confirmation du huis clos

Nous avons, dès publication de cette nouvelle, téléphoné à la mairie pour avoir confirmation de l’ordre du jour et connaître les raisons du huis clos. Nous avons eu confirmation du huis clos mais sans avoir plus d’informations à ce sujet.

Peut-être quelque chose nous avait échappé, ou y avait-il une nouvelle mesure prise en raison de la montée de la pandémie ?

Dès le début d’après-midi nous avons téléphoné à la Sous-Préfecture de Gourdon qui nous a renvoyé vers les services de la Direction de la Citoyenneté et de La légalité de la Préfecture de Cahors. Notre interlocuteur nous a alors expliqué qu’il n’y avait rien de nouveau par rapport à la tenue des conseils municipaux ouverts au public. Et qu’apparemment cette décision du huis clos était une décision de notre Maire, tout en rappelant que s’il y avait huis clos hors procédure ou décision nationale, la municipalité se devait d’organiser une retransmission en visioconférence pour les habitants de la commune. Il nous a de plus expliqué que normalement cette décision du huis clos ne peut se décider que par un vote préalable à la tenue du conseil par l’ensemble des conseillers présents.

Nous avons alors recontacté notre Maire

Nous avons faire part à Mme Ourcival des informations fournies par les services de la Préfecture du Lot. Celle-ci nous a écouté mais est restée sur sa décision nous disant même que le contenu de ce conseil, était eu égard à son ordre du jour, assez peu intéressant.

Après que nous soyons revenus sur les informations de Cahors et sur notre volonté d’être présents, Mme Ourcival nous a alors autorisés à participer au conseil qui de ce fait n’était plus à huis clos.

Et après ? Une drôle de conclusion…

Caroline Erhardt a assisté à ce conseil pour vous tenir informés du contenu de celui-ci (article au-dessus), surtout en ce qui concerne le choix du projet municipal pour la DETR 2021.

Mais ce conseil a trouvé une drôle de conclusion : le lendemain, le jeudi 30 octobre en début d’après-midi, la nouvelle publiée par la mairie le 29 au matin qui annonçait la tenue de ce conseil à huis clos a été rectifiée et la phrase qui annonçait justement le huis clos a purement et simplement disparu…