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Proposition de lecture (janvier)

La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois sœurs, semble redouter davantage l’arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d’un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l’homme et la nature, la relation n’a cessé de se tendre. A qui la faute ? Dans ce grand roman de « la nature humaine » , Serge Joncour orchestre presque trente ans d’histoire nationale où se répondent jusqu’au vertige les progrès, les luttes, la vie politique et les catastrophes successives qui ont jalonné la fin du XXe siècle, percutant de plein fouet une famille française. En offrant à notre monde contemporain la radiographie complexe de son enfance, il nous instruit magnifiquement sur notre humanité en péril. A moins que la nature ne vienne reprendre certains de ses droits…Serge Joncour est l’auteur de douze livres, parmi lesquels UV (Le Dilettante, prix France Télévisions 2003) et, aux Editions Flammarion, L’Idole (2005), Combien de fois je t’aime (2008), L’Amour sans le faire (2012), L’Ecrivain national (prix des Deux Magots 2014), Repose-toi sur moi (prix Interallié 2016) et Chien-Loup (prix du Roman d’Ecologie, prix Landerneau 2018).

Notre avis : un beau roman enraciné dans la campagne lotoise qui déroule les évolutions sociétales des années 70 à 90 dans lesquelles beaucoup se reconnaîtront.

Des réponses de Cauvaldor sur « La voie d’Avenir »

“L’avenir, c’est du passé en préparation.” (Pierre Dac)

Suite à notre article « Une nouvelle enquête publique relative à « la Voie d’Avenir »  ou T3 organisée par Cauvaldor » publié vendredi dernier nous avons contacté les services de notre intercommunalité pour avoir des réponses à nos questions.

Nous avons sollicité par mail l’enquêteur désigné (adresse disponible dans les documents joints à notre premier article) pour avoir quelques éclaircissements relatifs au contenu de l’enquête publique qui sera lancée le 8 février prochain.

Après un entretien téléphonique avec Magali Livenais, assistante de la direction adjointe de la « gestion de l’espace » pour Cauvaldor voici les réponses que nous avons obtenues :

  • Le dossier complet de cette enquête publique ne sera disponible et donc lisible qu’à l’ouverture de celle-ci c’est-à-dire le lundi 8 février. Il sera consultable lors des permanences tenues par l’enquêteur et par Internet à l’adresse suivante : https://cauvaldor.fr/amenagement-de-lespace/scot/
  • La suppression des cartes du tracé « voie d’avenir » ou T3 n’entraînera pas de modifications du Scot de Cauvaldor. C’est une demande administrative du tribunal administratif suite à l’annulation par celui-ci du décret d’utilité publique pris par le Conseil départemental du lot. Il s’agit donc d’une régularisation de l’approbation du Scot, celui-ci ayant été voté quelques mois avant l’annulation du Tribunal.
  • Cauvaldor n’ayant pas la compétence en la matière, il revient donc au Conseil Départemental du Lot de statuer sur ce que sera ou pas le désenclavement du Lot et de l’évolution qui sera donné à ce dossier initié en 1994 !

On peut raisonnablement penser que rien ne sera annoncé avant les prochaines élections des conseillers départementaux de juin prochain. Nous verrons alors si cette voie portait bien son nom et si c’est une des préoccupations des futurs candidats.

Pour mieux comprendre, voici quelques-uns des documents qui ont émaillé cette longue histoire :

2010-06-02 – Désenclavement du nord du Lot

2010-10-22 – Désenclavement du nord et du sud corrézien

2013-10-24 – Désenclavement du nord du Lot et du sud Corrèze

2014-03-01 – Etude d’impact, pages 177 à 192 (volume 2)

2015-06-15 – Enquête publique voie d’avenir

2015-06-26 – Désenclavement nord du Lot, la mobilisation contre le T3 ne faiblit pas

2016-12-09 – Lot une voie d’avenir ou sans avenir

2018-04-09 – Le tribunal administratif rejette la voie d’avenir

2018-04-09 – Voie d’avenir, l’ambition d’une meilleure desserte du nord du Lot n’est pas abandonnée

La Cité de la mode à Souillac, c’est fini

Suite au  conseil communautaire de Cauvaldor qui a eu lieu ce lundi 25 janvier à Souillac, « La Vie quercynoise » par l’intermédiaire de son média en ligne « Actu Lot » ainsi que « MediaLot » nous informent que le projet de la « Cité de la mode et des arts créatifs » est abandonné.

Rappelons que ce projet avait été porté par l’ancien président de Cauvaldor, Gilles Liebus, et qu’il n’aura donc pas survécu au changement de présidence.

Pour lire l’article d’Actu Lot, cliquez ici.

Pour lire l’article de MediaLot, cliquez ici.

Une nouvelle enquête publique relative à « La voie d’avenir » (ou T3) organisée par Cauvaldor

Suite à la décision prise par le Tribunal administratif de Toulouse en avril 2018, Cauvaldor se doit d’acter une modification du SCOT par la mise en place d’une enquête publique qui débutera le lundi 8 février 2021.

Par cette enquête, Cauvaldor doit procéder à la régularisation de la délibération d’approbation du SCOT ordonnée par le Tribunal administratif de Toulouse suite à l’annulation du décret d’utilité publique pris pour le projet « Voie d’avenir » au début avril 2018.

Le projet de modification a pour objet la suppression, dans les cartes du SCOT du document du tracé correspondant au tracé T3 de la «Voie d’Avenir ».

Cette enquête publique marque un nouveau rebondissement dans une histoire qui date de plusieurs décennies. Depuis 1994 le Conseil Général du Lot avait prévu le raccordement des bassins d’activités du Nord du Lot à l’autoroute A20.

(voir ci-dessous l’historique des projets dans le rapport d’enquête du 11 septembre 2015).

Mais comme on peut le constater et malgré de nombreux travaux déjà réalisés, ce raccordement n’a toujours pas abouti pour plusieurs raisons politiques, économiques, écologiques et peut-être tout simplement de bon sens…

Cette suppression du T3 dans les documents du SCOT qui encadre maintenant le développement de notre territoire marque-t-elle la fin de ce qui devait être le désenclavement du Nord Lot ou bien est-ce une nouvelle étape nécessaire pour remettre celui-ci en chantier ?

Et ne remet-elle pas en cause le SCOT de notre grande intercommunalité tel qu’il a été défini et approuvé début janvier 2018 puisqu’il intégrait le tracé du T3 et son impact sur notre territoire ? Faudra-t-il aller plus loin que la simple suppression des cartes de son tracé ?

Ce sont bien là quelques une des questions que l’on peut se poser avant de pouvoir lire le dossier complet encadrant cette nouvelle enquête publique.

Annexes à consulter :

Rapport_d’enquête_DUP_Voie_d’avenir_et_PLUi 11-09-2015

Avis_d’enquête_A2_fond_jaune_modif_SCOT

Arrêté_prescription_enquête_publique_modif_n_1_SCOT

 

Oui la démocratie est fragile !

Ce petit mot se veut comme un prolongement du texte publié par Caroline intitulé « La démocratie, une gageure ? ». Celle-ci l’a écrit plusieurs semaines avant sa publication et il prend tout son sens avec ce qui s’est déroulé à Washington depuis le 6 janvier.

Comme vous, sans doute, j’ai été anesthésié par l’invasion du Capitole, incrédule à l’effondrement d’un pan entier de ce qui faisait la « beauté » de ce grand Etat portant haut le flambeau de la démocratie.

Comment en est-on arrivé à ce moment insurrectionnel ? Car il s’agit bien de cela, d’un acte coordonné et porté par des valeurs reposant sur des flux tendus de mensonges, de menaces et de rejets des résultats pourtant très clairs des élections présidentielles.

Mais il y a plus grave parce que ce fait incroyable il y a encore quelques semaines, met en lumière la désunion, l’affrontement de deux visions du monde qui semblent difficiles à réconcilier tant la confiance en l’autre a été « abîmée ».

Alors Joe Biden va avoir une présidence compliquée car comme il l’a dit dans son discours d’investiture, il va falloir retrouver cette confiance et porter l’envie de retisser du lien entre tous les américains. C’est avant tout se mettre dans la peau de l’autre pour avancer vers lui et trouver un terrain de réconciliation entre deux camps pour le moment désunis.

J’ai trouvé très juste et ambitieux ce qu’il a dit « Nous allons porter la démocratie par le pouvoir de notre exemple » mais cet exercice est et restera périlleux car s’il échoue l’effet sera terrible comme l’ont été les images du Capitole répandues à l’envi par tous les médias mondiaux. Pourtant c’est bien par l’exemple d’un bon usage de la démocratie que celle-ci sortira vers le haut et retrouvera toute sa force de conviction et de rassemblement.

Alors oui la démocratie est fragile et c’est pourquoi il nous faut aussi être vigilants chez nous pour éviter ce rejet de l’autre. Vivre en démocratie ce n’est pas penser tous de la même façon mais c’est respecter l’autre, sa façon d’être, ses opinions pour mieux vivre ensemble.

La 5G et les Amish (deuxième partie)

Amish ratissant le foin dans le sud-est de l’Ohio

Nous avons vu la semaine dernière les évolutions de la téléphonie mobile qui nous permet aujourd’hui avec la 4G, à condition bien sûr d’avoir du réseau, d’accéder rapidement à l’Internet mondial et de pouvoir communiquer et échanger des informations de toute nature (photos, documents…) avec n’importe qui, quel que soit l’endroit où il se trouve.

Que peut donc nous apporter de plus la 5G ?

La vitesse

Encore une fois, les fréquences s’accroissent et les temps de transfert diminuent. Ainsi, le téléchargement d’un album musical de 12 titres qui prend aujourd’hui 15 secondes en 4G n’en prendra plus que 3, soit 12 secondes de gagnées…  c’est sûr que ça va révolutionner nos vies !

Le contrôle des objets à distance

C’est quoi un objet à distance ? Par exemple, une voiture autonome, c’est-à-dire une voiture qui prend elle-même (via son informatique de bord évidemment) les décisions nécessaires pour pouvoir vous emmener en toute sécurité d’un point A à un point B.

Grâce au très faible temps de réactivité (ce qu’on appelle la « latence »), il sera possible de réagir très rapidement, pour effectuer un freinage d’urgence par exemple.  Mais imaginez-vous sérieusement un constructeur qui prendrait le risque de fabriquer une voiture qui aurait besoin d’un réseau sans fil pour déterminer comment réagir à un évènement urgent ? D’ailleurs des véhicules autonomes circulent déjà depuis plusieurs années sans avoir besoin de 5G.

La télémédecine

Rien de tel que de parler d’applications médicales pour emporter l’adhésion du public, car qui serait prêt à sacrifier sa santé dès lors que la 5G pourrait, sinon sauver des vies, au moins améliorer les diagnostics et gagner du temps ?

Tout d’abord, si notre système de santé était à la hauteur de ce qu’on est en droit d’attendre d’un pays développé comme la France, c’est-à-dire si nous pouvions avoir accès rapidement à des consultations en cabinet proches de notre domicile, on n’en serait pas à se poser ce genre de question.

Ensuite, tant que le délai pour passer une IRM restera de l’ordre de 6 semaines, ce n’est pas la 5G qui améliorera beaucoup les choses.

Enfin, les systèmes prévus pour la télémédecine, fonctionnent essentiellement via des applications fixes et non mobiles et il sera infiniment plus facile de faire une téléconsultation sur son ordinateur que sur le tout petit écran d’un téléphone. Le réseau sans fil n’est donc pas nécessaire… mais la fibre oui !

Certes, dans des zones désertiques du monde où le plus proche hôpital est à des heures de route en 4×4 par de mauvaises pistes et où il n’y a pas d’infrastructures filaires, cela peut se justifier, mais chez nous en France en 2021, non !

De nouveaux appareils

Pour pouvoir accéder à la 5G il sera nécessaire de changer son smartphone.

Les partisans de la 5G reconnaissent que le recyclage des anciens appareils et la fabrication des nouveaux va augmenter l’empreinte écologique. Mais, argument spécieux, ils précisent que les Français changeant déjà de téléphone tous les deux ans en moyenne alors même que leur appareil fonctionne encore, larrivée de la 5G ne changera pas grand-chose in fine. La belle affaire, nous allons droit dans le mur depuis des années, continuons donc ; Le Titanic coule mais l’orchestre joue toujours !

Une révolution industrielle génératrice d’emplois ?

C’est ce qu’on nous promet avec la conclusion péremptoire de notre ministre de l’Economie qui nous dit : « ce serait donc une erreur dramatique de s’en priver ».

N’avez-vous pas déjà entendu ce genre de discours par le passé ? Et pour quels résultats ?

On nous promet ainsi une augmentation de la production économique mondiale de 12 mille milliards de dollars au cours des 15 prochaines années. Peut-être, mais au bénéfice de qui ? 22 millions d’emplois sont également promis… On croirait entendre un bateleur vanter sa marchandise…

Et pour l’usager ?

Il faudra changer son téléphone mais aussi prendre un nouvel abonnement.

Actuellement, Orange et SFR proposent des forfaits 5G à 95 €/mois, ce qui fait donc 1140 euros par an… Belle somme pour gagner 12 secondes lors du téléchargement d’un album mp3 ! Et rappelons, pour comparaison, qu’on a accès à une trentaine de chaînes TNT pour 138 euros par an (prix de la redevance TV).

L’avis de la Convention Citoyenne pour le Climat

Rappelons que cette Convention Citoyenne a été mise en place par le Président de la République afin de proposer des solutions pour réduire de 40% nos émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 (par rapport à la référence de 1990).

La Convention s’est penchée sur la 5G dans son Objectif 12 qui s’intitulait « Accompagner l’évolution du numérique pour réduire ses impacts environnementaux »

Elle constate que « Le numérique est un formidable levier pour la transition écologique et la lutte contre le changement climatique » et souhaite que « d’ici 2025 le numérique soit un moyen pour participer à la transition et pas un outil qui contribue toujours davantage à la hausse des émissions ».

Elle note que « la quantité de minerais pour fabriquer des équipements numériques est limitée dans la nature, et que pour une grande partie, l’épuisement total est attendu d’ici 30 ans ».

Elle précise que « les émissions actuelles de gaz à effet de serre liées à notre consommation numérique sont très importantes et en constante augmentation » et qu’elles atteindront en 2025 le niveau de celles de l’industrie automobile.

Conformément à sa Lettre de Mission, la Convention préconise (entre autres mesures fortes) :

–  d’évaluer les avantages et les inconvénients de la 5G par rapport à la fibre avant et non après avoir accordé les licences pour son développement.

– d’instaurer un moratoire sur la mise en place de la 5G en attendant les résultats de l’évaluation (en cours) sur la santé et le climat.

Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Contre l’avis de la Convention Citoyenne pour le Climat, en dépit des craintes sur les effets sur le vivant et malgré de nombreuses pétitions et recours en justice, le gouvernement a officiellement autorisé les opérateurs à activer leurs fréquences sur les sites déjà équipés en antennes.

Le déploiement de ce nouveau réseau nécessitera 10 mille nouveaux pylônes d’ici à 2025 puisqu’à fréquence plus élevée la portée est moindre (souvenons-nous des jours anciens où un seul émetteur grandes ondes suffisait à France Inter pour couvrir la métropole toute entière).

Puisque le but de son déploiement est de faire transiter plus de données, plus lourdes et en moins de temps, elle va démultiplier le volume de données à stocker dans le cloud, c’est-à-dire dans des data centers qu’il faudra alimenter en électricité en permanence.

Plus de machines, plus d’électricité, plus de données : où est la sobriété vantée par ses partisans ?

Enfin, la 5G permettra d’inonder l’environnement d’objets connectés, de mettre en réseau des caméras, drones, détecteurs de mouvement, ouvrant la voie à un monde ultra-automatisé, ultra-surveillé, dominé par l’intelligence artificielle, où le mot Liberté pourrait perdre beaucoup de son sens.

Vaccination Covid

Public concerné:

La vaccination est désormais ouverte à l’ensemble des personnes appartenant aux catégories suivantes :

  • Les personnes âgées de plus de 75 ans.
  • Les résidents volontaires en EHPAD et USLD, qui sont vaccinés directement dans les établissements.
  • Les personnes âgées séjournant dans les établissements de santé et en services de soins de suite et de réadaptation.
  • Les personnes âgées hébergées en résidences autonomie, résidences services et autres lieux de vie spécialisés, ainsi que dans les foyers de travailleurs migrants.
  • Les personnes en situation de handicap, vulnérables, hébergées en maisons d’accueil spécialisées et foyers d’accueils médicalisés.
  • Les professionnels de santé (et autres professionnels des établissements de santé et des établissements médico-sociaux intervenant auprès de personnes vulnérables), les aides à domicile intervenant auprès de personnes âgées et handicapées vulnérables et les sapeurs-pompiers, lorsqu’ils ont plus de 50 ans ou présentent une ou plusieurs des comorbidités suivantes :
    • L’obésité (IMC>30),
    • La BPCO et l’insuffisance respiratoire,
    • L’hypertension artérielle compliquée,
    • L’insuffisance cardiaque,
    • Le diabète (de type 1 et de type 2)
    • L’insuffisance rénale chronique,
    • Les cancers et maladies hématologiques malignes actifs et de moins de 3 ans
    • Le fait d’avoir une transplantation d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques,
    • La trisomie 21.
  • Les personnes ayant une pathologie qui les expose à un très haut risque face à la Covid-19 disposant d’une ordonnance médicale pour se faire vacciner prioritairement.
    Les patients particulièrement vulnérables à la Covid concernés sont les suivants :

    • atteints de cancer et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie
    • atteints de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés
    • transplantés d’organes solides
    • transplantés par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
    • atteints de polypathologies chroniques, selon le critère suivant : au moins deux insuffisances d’organes
    • atteints de certaines maladies rares (voire liste sur le site du ministère de la santé)
    • atteints de trisomie 21.

Si vous êtes concerné, vous pouvez vous faire vacciner dès à présent dans un des centres de vaccination ouverts.

Où ?

  • Centre de vaccination – CH Jean Rougier – Cahors52 Place Antonin Bergon, 46000 Cahors
  • Centre de vaccination – MSP LABASTIDE MURAT8 Rue Saint Jacques, 46240 Cœur de Causse
  • Centre de vaccination – CH Figeac Stade du Calvaire 7 rue du stade, 46100 Figeac
  • Centre de vaccination – CH Jean Coulon – Gourdon rue hivernerie, 46300 Gourdon
  • Centre de vaccination – CH Saint Céré100 Rue du Pré d’Aubié, 46400 Saint-Céré
  • Et à Souillac à la fin du mois

Mode d’emploi:

Appelez la plate-forme de l’Occitanie : 08 09 54 19 19

Et soyez patients, le nombre de doses disponibles est encore très insuffisant pour pouvoir vacciner toutes les personnes éligibles.

Une réunion en mairie suite au dernier Conseil Municipal

Nous avons demandé la semaine dernière à rencontrer Madame la Maire afin d’obtenir des éclaircissements sur plusieurs délibérations prises lors du dernier conseil qui s’est tenu à huis clos le 10 décembre 2020.

 

Pourquoi ?

C’est tout simplement une des conséquences du huis clos et du refus de notre maire de rendre possible un enregistrement de ce conseil comme nous l’avions proposé (cf notre article : « Le conseil municipal doit rester public ! » mis en ligne le 24/12/2020).

Il est bien certain que si nous avions pu assister ou même voir ou entendre ce qui a été débattu lors de ce conseil nous n’aurions pas été obligés d’engager cette démarche un peu particulière.

Et ce, malgré l’effort évident fait par la municipalité de rendre plus explicite la rédaction du PV pour répondre à notre demande.

Un couac avant cette réunion !

Nous étant de concert rendus en mairie pour demander cet entretien avec Madame la Maire, celle-ci nous avait donné rendez-vous pour le vendredi 8 janvier. Mais la veille de ce rendez-vous, Madame la Maire repoussait celui-ci au samedi 9 pour cause d’agenda trop chargé…

Nous nous sommes donc rendus en mairie samedi où nous étions attendus par notre maire mais aussi par l’ensemble du bureau municipal à savoir la présence des quatre maires-adjoints.

Nos questions et les réponses que nous avons eues

  • Sur la question de la lettre anonyme

Le conseil municipal n’a pas souhaité réagir à cette lettre par une publication mais il a déposé une plainte auprès des services compétents.

  • Le prochain conseil municipal

La date n’est pas encore fixée. S’il se tient de nouveau à huis clos, le conseil étudiera la possibilité de retransmission.

  • Rénovation énergétique du bâtiment ECOLE/CANTINE/3 logements

Nous avons obtenu les clarifications suivantes sur le tableau de plan de financement présenté dans le PV

  • L’aide de l’Etat au titre de la DETR se répartit sur plusieurs postes (menuiseries, isolation, chaufferie…)
  • Le coût de total de la chaufferie (chaudière + isolation + coupe feu) s’élèverait à 72 811€
  • Le FAST, subvention qu’octroie le Département du Lot pour soutenir les projets des collectivités, intervient à hauteur de 15% de 107 974 €. Il nous est précisé que ce montant comprend le coût des travaux à l’école mais aussi une partie de la chaudière. Ce qui explique que le total des dépenses n’est pas 180 785 € (72 811 + 107 974) comme pourrait le laisser supposer la somme des montants apparaissant dans la colonne de gauche du tableau mais bien 153 376 €.

Ces chiffres restent très approximatifs car il n’a été fait pour l’instant qu’un seul devis par poste.

Il n’est pas prévu d’isolation des murs de l’école et des locaux de l’ancienne mairie dont la grande salle est utilisée par l’école comme salle de motricité. L’argument est que l’isolation intérieure des murs réduirait la surface des classes. Est-ce que le gain de performance énergétique sera suffisant dans ces conditions ?

Depuis, nous avons demandé si nous pouvions consulter le rapport des préconisations établi par Quercy Energie mais la réponse a été négative.

  • Un nouveau syndicat des eaux

Le nouveau syndicat créé par la fusion de 5 syndicats existants dont celui du Blagour aura son siège social à Martel. Il a le rôle d’infrastructure et la SAUR reste le fontainier qui assure la gestion de l’eau (maillage du réseau et portabilité de l’eau). Il est peu probable que Cauvaldor prenne la compétence assainissement en 2026, celle-ci revient la plupart du temps au syndicat.

Lors de la construction de l’autoroute, Cressensac a participé financièrement à la réalisation de l’ouvrage Encorlac et en contrepartie Gignac leur a donné un accès gratuit à l’eau jusqu’en 2022. On ne sait pas s’il s’agit d’un accord écrit, si une convention a été signée entre les deux villages.

  • Projet de lotissement à Combe Nègre

Clarification des superficies: après rétrocession d’une partie, la mairie dispose d’une superficie de 10 215 m² répartis en 5 lots à bâtir. La mairie compte sur des aides pour amortir les frais d’acquisition et de viabilisation des parcelles. L’assainissement sera à la charge de l’acquéreur. Ce secteur (comme la Lande Haute) ne sera pas relié à l’assainissement collectif à cause d’un coût trop élevé. Les lots devraient être proposés à un prix inférieur au prix moyen (environ 19 €/ m²)  pratiqué sur la commune afin d’être attractifs.

  • Crédit achat de matériel

Le vote d’un crédit supplémentaire de 10 000 euros pour achat de matériel est nécessaire pour créer une prévision sans laquelle il serait impossible d’investir entre le 10 décembre 2020 et le vote du budget suivant.

  • Rachat du Zinc de la Quique

Le garage et l’appartement appartiennent à la mairie, il est donc logique de récupérer les murs pour ne pas avoir à faire de syndic avec un éventuel autre acquéreur. Pour acheter le fond et les murs, la mairie fait une offre de 65 000 € qui sera retenue s’il n’y a pas d’offre supérieure (peu probable). Elle devrait récupérer les 32 000 € non-soldés mais elle ne peut en avoir la certitude. Nous n’en savons pas davantage sur le projet envisagé.

  • Frais de scolarité des élèves d’Estivals

C’est un choix de la part de la municipalité d’Estivals de scolariser les enfants à Gignac alors que la carte scolaire les destine à l’école de Nespouls. Les deux communes ont toujours eu des liens étroits. Les frais de scolarité entre les trois villages du RPI sont-ils harmonisés ? Dix élèves gignacois sont scolarisés à Nadaillac. Le bureau municipal n’a pas pu nous dire ce qu’il en était des frais de scolarité demandé par Nadaillac pour ces élèves et ceux venant d’Estivals. Il est mentionné la présence d’une ATSEM à Gignac en maternelle (coût pour la municipalité) et pas à Nadaillac ce qui pourrait expliquer une potentielle différence de frais de scolarité.

Il n’y a pas de syndicat intercommunal entre les deux communes. La question est donc de savoir si le RPI Gignac-Nadaillac est organisé en convention signée par chaque maire formalisant l’accord passé entre Gignac et Nadaillac. Lorsque c’est le cas, les statuts de la convention définissent la répartition des charges entre les communes, ce qui permet notamment une harmonisation des frais de scolarité. Nous allons nous renseigner sur ce sujet en mairie.

Si un enfant de Gignac quitte le RPI pour une autre école, la mairie remet aux parents une attestation qui stipule qu’elle ne paiera pas de frais de scolarité pour cette nouvelle école.

L’inspecteur départemental de la circonscription de Gourdon incite Gignac à rejoindre la nouvelle école en construction à Cressensac et une petite dizaine d’enfants gignacois y sont déjà scolarisés. La question se pose : comment renforcer l’attractivité de l’école de Gignac ? Par une politique d’urbanisme volontariste mais il y a peu de terrains à construire et les prix sont élevés.

  • Suppression des budgets des logements locatifs sociaux

En fusionnant les budgets, l’excédentaire des logements sociaux peut servir au budget principal au lieu d’être réinvesti dans les logements et les frais de comptabilité sont diminués.

  • La place des gignacois dans les affaires communales

Il nous a été précisé que l’équipe municipale n’avait pas fait campagne sur un projet collaboratif. C’est donc aux élus de porter les projets qui pourront être présentés lors de réunion(s) publique(s). Quant aux commissions, elles ne seront ouvertes qu’en cas de besoin.

Annexes à consulter :

Règlement du FAST 2020

Tableau des critères DETR

La 5G et les Amish (première partie)

Tout le monde se souvient des récents propos du Président de la République comme quoi ceux qui s’opposeraient au déploiement rapide de la 5G seraient des Amish ou des partisans de la lampe à huile.

Pour rappel, les Amish sont une communauté religieuse chrétienne connue pour mener une vie simple, pacifique et austère, se tenant à l’écart du progrès et des influences du monde extérieur [dixit Wikipedia].

Mais d’abord, qu’est-ce donc que la 5G, la « 5G quèsaco » comme diraient les anciens d’ici ?

Pour le comprendre, il faut commencer par un petit historique puisque 5G signifie Cinquième Génération ce qui veut dire qu’il y en a eu (au moins) 4 autres avant. C’est ce que nous allons voir dans ce premier article, qui sera suivi d’un second la semaine prochaine où je vous présenterai les tenants et aboutissants de cette future nouvelle norme de téléphonie mobile.

La 1G (qui ne portait évidemment pas encore ce nom) est apparue dans les années 80. En France, c’était le réseau Radiocom 2000 qui permettait de recevoir et de passer des appels téléphoniques depuis un véhicule, système réservé à quelques privilégiés vu le coût du matériel.

Poste téléphonique Mich7777

Le réseau 2G (dans les années 90) marque le passage de l’analogique au numérique. Il permet, en plus du transport de la voix, le transport de données de type SMS. Côté émetteur, le signal est échantillonné plusieurs milliers de fois par seconde et découpé en autant de « paquets » qui vont voyager indépendamment les uns des autres, de l’émetteur vers le récepteur.

Les différents paquets peuvent prendre des chemins différents, parcourir des milliers de kilomètres, pour être finalement recombinés à l’arrivée. Chaque paquet porte différentes informations d’identification (notamment un numéro d’ordre) ce qui permet de savoir à l’arrivée s’il en manque et de demander alors leur réémission.

Côté voix, la qualité du signal est généralement nettement moins bonne que ce qu’elle était avec le téléphone classique filaire type PTT.

NOKIA 5190 GSM 2G

Plus de 99% du territoire français est aujourd’hui couvert par la 2G mais il y a encore de nombreuses zones sur Gignac qui ne reçoivent que ces signaux. Lorsque vous êtes dans ces zones, votre téléphone 3G ou 4G bascule alors automatiquement en mode 2G, vous pouvez donc téléphoner et échanger des SMS mais c’est tout.

Allons-nous maintenant aborder la 3G ? Non ! Car entre la 2G et la 3G il y a eu la 2,5G, appelée aussi GPRS.

En effet, la 3G, telle qu’elle était prévue, n’étant pas encore prête, une évolution de la 2G a permis d’accéder à des services internet rudimentaires, ressemblant un peu à ce que proposait le minitel en son temps, c’est-à-dire un accès lent, mais un accès tout de même, à des services internet de base tels que la météo, les cours de bourse, les horaires des trains, et même la messagerie.

Ces téléphones disposaient d’un écran plus grand et en couleur, ainsi que de nouvelles fonctionnalités comme des jeux, une calculatrice ou la radio. C’était aussi la mode des écrans à clapet.

Le NEC N22i, sorti en 2003

Alors, on y arrive maintenant à la 3G ? Toujours pas ! Car entre la 2,5G et la 3G il y a eu la 2,75G, appelée aussi EDGE (quand lettre « E » apparaît en haut de votre écran à la place de « 3G » ou « 4G » ou « H+ »).

La principale différence entre le GPRS et le EDGE, c’est simplement un changement de fréquences qui se traduit, pour l’utilisateur, par un débit de données plus élevé et donc une vitesse d’accès plus rapide.

Le réseau 3G (enfin on y est !) est le plus populaire et le plus connu du grand public. Il permet de naviguer sur l’Internet, d’accéder facilement à son courrier électronique, d’envoyer des photos et des vidéos, ceci grâce à un débit et des vitesses 5 fois supérieures aux générations précédentes. C’est ce qu’on a appelé l’internet haut-débit.

Ces appareils possèdent dorénavant un grand écran tactile (le clavier physique a disparu) et se font appeler smartphones, car la fonction téléphone n’est plus qu’une fonction parmi d’autres : appareil photo, applications indépendantes (avec le Play Store ou l’Apple Store), etc.

En attendant la 4G, la 3G a elle aussi connu des améliorations, portant principalement sur les débits, que vous repérez avec les lettes « H » ou « H+ » qui apparaissent en haut de votre écran, selon le lieu où vous vous trouvez.

J’attire ici votre attention sur le fait que ces différentes normes n’ont rien à voir avec le nombre de « barrettes » que vous voyez également en haut de l’écran qui, elles, représentent la puissance du signal reçu, qui dépend en gros de la distance à laquelle vous vous trouvez de l’antenne.

Quant à la 4G, si elle apporte certaines évolutions techniques, celles-ci sont « transparentes » pour l’utilisateur qui ne bénéficie pas de nouveaux services à proprement parler. D’ailleurs, visuellement,  rien ne permet de distinguer un téléphone 3G d’un téléphone 4G. Mais le marketing fait, une de fois de plus, croire qu’il s’agit d’une évolution fantastique pour pousser à de nouveaux achats puisque les téléphones prévus pour la 3G ne sont pas compatibles avec la 4G (nouvelles fréquences et nouvelles antennes). C’est aussi pour cela que vous voyez des forêts d’antennes sur les pylônes, d’autant que chaque opérateur (Orange, SFR, etc.) installe les siennes.

Et aujourd’hui, c’est la norme 4G+ qui est progressivement déployée, avec des vitesses encore accrues par rapport à la 4G de base,  en attendant la 5G et les Amish dont je vous parlerai la semaine prochaine.