A Gignac, un parking pour voitures à la place de jardins partagés

Dans le cadre de l’opération cœur de village, et comme il avait été annoncé, deux parkings viennent d’être créés dans le centre du bourg aux abords de l’église : un parking végétalisé drainant d’une trentaine de places situé chemin du Moulin et un autre allée de l’église d’environ 7 places en enrobé classique (entre l’église Saint Martin et la place des Troubadours, carte de Gignac à consulter ICI). Mais un troisième est en projet…

Un premier parking végétalisé

Bien qu’on puisse regretter que la construction du premier parking ait absorbé le début du charmant chemin bucolique, le chemin de la messe, partant du centre bourg qui monte vers le moulin et contribuait à l’authenticité de Gignac, sa réalisation était légitime puisqu’il sera désormais impossible de se garer place Saint-Martin. Ce type de parking végétalisé, qui préserve la perméabilité, répond aux critères mis en avant par les ministères de la Cohésion des territoires et de la Transition écologique à savoir la lutte contre l’artificialisation des sols. Que dit la législation ? Elle impose une « part minimale de surface non imperméabilisée ou éco-aménageable afin de contribuer au maintien de la biodiversité et de la nature dans les communes appartenant à une zone d’urbanisation continue de plus de 50 000 habitants […] et dans les communes de plus de 15 000 habitants en forte croissance démographique (L.151-22).

On peut donc s’étonner de voir un village dans un écrin de nature, entouré de champs et forêts répondre à ce cahier des charges. Néanmoins il faut reconnaître que ce type de parking assure une continuité avec l’environnement naturel et contribue au cadre de vie agréable des habitants du bourg. Il n’en reste pas moins que nous sommes davantage enclin à voir ce type de réalisation paysagère dans les écoquartiers urbains et qu’une telle réalisation interroge l’identité de notre village. Une autre question se pose : l’entretien de cette pelouse ne va-t-elle pas accroître la charge de travail supplémentaire des employés communaux ? Selon les constructeurs de ce type de parking, l’entretien consiste en la fertilisation deux fois par an, la tonte régulière au printemps et à l’automne et l’arrosage en cas de sécheresse prolongée. De quoi alourdir le bilan carbone de ce type « d’espace vert » remettant ainsi en question ses vertus écologiques et son coût…

Quid du second parking allée de l’église ? 

La démarche adoptée pour la création de ce second parking est opposée à la précédente puisque la mairie a amputé un morceau de jardin d’un bien communal en location pour procéder à l’artificialisation du sol en le recouvrant de bitume. Mais surtout on peut s’interroger sur l’intérêt de réaliser ce nouveau parking alors qu’il se trouve à moins de 50 mètres du grand parking de la salle des fêtes très peu fréquenté ? De plus, les abords de l’église classée monument historique ne sont-ils pas à protéger ?

Jamais deux sans trois, un jardin partagé sacrifié !!!

Nous louons les efforts que fait le conseil municipal pour embellir notre bourg avec ses trottoirs neufs (même si parfois trop étroits), son opération cœur de village et ses nombreuses bandes végétalisées mais nous nous interrogeons sur le coût de leur entretien : moyens humains, nécessité d’arroser dans les périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes et les pénuries en eau annoncées.

Mais nous avons été très surpris d’apprendre lors du dernier conseil municipal qu’un troisième parking allait être construit à l’angle de la rue du 45ème parallèle et de la rue du puits du pré (pour ce faire un échange de terrain a été acté lors de ce conseil municipal). Parmi les trois parkings réalisés, c’est ce dernier qui nous alarme le plus. En effet, sa réalisation portera atteinte au patrimoine historique et paysager de notre village.

L’arrangement n’ayant pas été trouvé avec le propriétaire des terrains se trouvant de l’autre côté de la rue du 45ème parallèle, la mairie n’a rien trouvé de mieux que de sacrifier la moitié des jardins familiaux se trouvant à l’angle de cette rue et de la rue du puits du pré à côté de l’ancien Zinc de la Quique. Pourtant d’autres solutions auraient pu être envisagées comme celle proposée par ce propriétaire pour agrandir la rue afin de faire des places de parking le long de la chaussée.

Ce parking sera donc construit sur l’un des deux derniers jardins familiaux historiques de Gignac. Ce jardin est situé en contrebas du mur qui soutient le charmant petit « Chemin du puits du pré », chemin qu’empruntaient autrefois les anciens pour aller chercher de l’eau au « puits du pré ». En 2013, l’association Lo Patrimoni a débroussaillé ce chemin abandonné et reconstruit les murs. Le chemin ainsi rouvert a été inclus dans le Plan d’Accessibilité à la Voirie (PAVE). L’ensemble des jardins et du chemin qui les domine constitue un élément de patrimoine paysager au charme certain et qui valorise notre village. La nécessité de créer des places de parking pour favoriser l’accès au futur commerce et sa fréquentation  justifie-t-elle ce regrettable projet ? D’autres solutions ne pouvaient-elles pas être envisagées ? N’y a-t-il pas un paradoxe de faire disparaître des fertiles terres cultivables d’un côté et de l’autre de désimperméabiliser le sol de la place de l’église et de végétaliser le bourg ?

Un changement de cap !

Il est utile de rappeler que la moitié de la surface de ces jardins dépendaient de la maison Bastit en vente en 2021 et sur laquelle la mairie a exercé son droit de préemption pour l’acquérir avec son jardin. Nous sommes d’autant plus surpris que le conseil municipal réunit pour délibérer sur cette acquisition le 27 mai 2021 (PV du conseil municipal ICI) a présenté son projet en ces termes: « Considérant que cette importante habitation permettrait la réalisation du projet envisagé par la municipalité à savoir, la rénovation et la création de logements communaux destinés à la location ainsi que la création de jardins partagés ».

Un projet pertinent compte tenu qu’une réelle demande existe dans le bourg et ses alentours de la part d’habitants dont l’habitation ne possède pas de jardin ou de terre cultivable. Il faut rappeler également qu’une demande écrite a été remise au maire à la fin du mandat de la précédente municipalité mais que ce dossier n’a jamais été repris par la nouvelle municipalité. Ce qui est regrettable car ce type de projet est tout à fait structurant pour une commune, ces jardins partagés tissent des liens sociaux et représentent un lieu idéal d’apprentissages et de partages.

Double préjudice environnemental et social pour ce projet auquel s’ajoutent bien sûr le coût de la réalisation et de l’entretien à long terme puisque cet aménagement est lui aussi à demi entouré de haies végétales. La présentation lors du dernier conseil municipal ne nous a pas appris si sa surface sera elle aussi végétalisée.

On peut comprendre qu’il y ait une certaine utilité à se garer lorsque l’activité du futur commerce sera en place et l’on ne peut que souhaiter que sa fréquentation soit telle que les clients affluent, mais pour l’instant il n’y a toujours pas de repreneur et l’on sait combien ce type d’activité en milieu rural est fragile. Or, une fois que le parking sera en place, ce changement sera irréversible.

Si les prises de décision de la mairie étaient moins opaques et qu’elle communiquait davantage, nous saurions si d’autres motivations impérieuses justifient de tels sacrifices et pourquoi la mairie revient sur son projet initial et ne cherche pas d’autres solutions qui existent certainement, en s’inspirant par exemple du slogan « Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo »…

De manière générale, on espère tous que l’activité de Gignac se développe en attirant ainsi de nouveaux d’habitants (ce qui sera nécessaire à la survie de son école) pour que le bourg ne meure pas et ne devienne un dortoir. Mais pour autant a-t-on besoin de tant de parkings ? Car en plus de ceux déjà existants, d’autres stationnements informels, ancrés dans les habitudes des gignacois existent bel et bien sans empiéter sur la sécurité des habitants (place Henry Paraire, place Saint-Antoine, place San Francisco…)

Que souhaitent réellement les citoyens de Gignac ?

Parce que justement nous ne voulons pas que notre village devienne une cité dortoir, nous sommes nombreux à souhaiter que son paysage ne se calque pas sur les aménagements urbains standardisés mais que le bourg de Gignac garde son esprit champêtre et son identité paysagère propre, liée à son histoire, celle d’un bourg pénétré par les espaces naturels environnants. Nous aspirons aussi à une vie citoyenne dynamique où se multiplient librement les échanges et les rencontres entre les gignacois de tous horizons et pas seulement entre quelques uns qui sont impliqués de longue date dans les associations. Pour ces raisons, il est important que nous puissions définir ensemble quel projet avec un grand « P » nous voulons pour notre village.

Les  citoyens de Gignac ont aussi leur mot à dire même si, comme on l’entend souvent, les membres du conseil municipal ont été élus et sont donc légitimes pour prendre toutes les décisions concernant notre village. Nous posons ici de nouveau la question : la démocratie s’exerce t-elle uniquement lors des élections ? Il semble que les mouvements sociaux qui ébranlent aujourd’hui notre pays démentent cette vérité. N’hésitez pas à vous exprimer sur ce sujet car c’est de l’avenir de votre village qu’il s’agit !

Une réunion publique à ne pas manquer le 8 février

Mercredi 8 février à 18 heures dans la salle du Bellay à Souillac se tiendra une réunion publique initiée par Cauvaldor dont la thématique est : « À LA RENCONTRE DES HABITANTS ».

Il s’agira de la 6ème réunion organisée par notre intercommunalité et son président pour nous présenter les réalisations et les projets à venir sur notre territoire.

Nous avons participé à la première de ces réunions qui s’est tenue fin novembre à Biars et nous ne pouvons que vous recommander de venir à Souillac pour un moment de vrais échanges entre les élus et le public. Parce qu’au-delà de la présentation des réalisations de Cauvaldor, l’intérêt premier c’est de rencontrer les dirigeants de cette grande structure et de dialoguer avec eux sur l’avenir de celle-ci.

Et d’après notre première expérience de Biars, ce fut un vrai dialogue avec des réponses concrètes relativement aux demandes et aux interrogations des participants. Bref un agréable moment de démocratie locale.

 

RÉUNIONS PUBLIQUES : CAUVALDOR À LA RENCONTRE DES HABITANTS

Raphaël Daubet, président de Cauvaldor entouré des vice-présidents, invite les habitants du territoire à une réunion publique.

Ce sera l’occasion d’échanger avec les élus de la collectivité, de poser des questions, d’exprimer des idées ou tout simplement d’en savoir plus sur le rôle et les compétences exercées par la communauté de communes : la voirie, l’économie, la santé, l’enfance, etc.

Une période difficile s’annonce : habitants et élus devront y faire face ensemble et cette rencontre s’inscrit dans une démarche d’écoute qui se reproduira dans les cinq bassins de vie principaux du territoire.

DATES ET HORAIRES DES RÉUNIONS PUBLIQUES : 

– Mercredi 30 novembre 2022 : salle des fêtes de Biars-sur-Cère – 18h30-

– Mercredi 04 janvier 2023 : salle polyvalente de Sousceyrac-en-Quercy – 18 h

– Mercredi 11 janvier 2023 : salle des fêtes de Payrac – 18 h

– Mercredi 25 janvier 2023 : salle des fêtes de Gramat – 18 h

– Mercredi 01 février 2023 : salle des fêtes de Vayrac – 18 h

Mercredi 08 février :  salle du Bellay à Souillac – 18 h

–  Mercredi 15 février 2022 : salle du conseil municipal, mairie de Saint-Céré  – 18 h (L’entrée se fera par la rue faubourg Lascabanes, au n°91 -accès par escalier en pierre).

Les réunions seront suivies d’un verre de l’amitié.

Notre compte rendu du dernier conseil municipal du 15 décembre 2022

Nous avons attendu tout le mois de janvier que soit publié l’ordre du jour d’un nouveau CM, mais à la date où nous écrivons cet article, à savoir le 31 janvier 2023 nous sommes toujours dans l’expectative. Nous prenons donc la décision de rédiger ce compte rendu avant la validation du PV qui doit dorénavant être présenté et adopté lors du conseil municipal suivant.

Que retenir de ce conseil municipal ?

D’abord, que c’est notre premier adjoint qui le dirige, notre maire étant absente comme lors du conseil de décembre 2021.

Ensuite que les débats ont été rapidement menés malgré l’ordre du jour très conséquent qui comportait pas moins de 12 délibérations : le conseil a duré à peine plus d’une heure !

Et pourtant il y avait des choses importantes à valider et qui auraient sans doute mérité plus de débats :

En premier lieu les travaux de réhabilitation et de transformation de la maison Bastit pour y créer deux appartements à louer.

Pour rappel, la mairie s’est portée acquéreur de cette maison le 26 juillet 2021 avant que la vente soit réalisée par un particulier pour la création là aussi de deux logements locatifs. Nous avions déjà écrit à ce propos en posant la question de cet achat pour un montant de 77 000 €. À cette question la réponse est toujours restée la même : reconstitution de la réserve foncière communale.

Quoiqu’il en soit la deuxième délibération portait sur les travaux à réaliser pour rendre possible la location de deux appartements.

Notre premier adjoint nous explique qu’un cabinet d’architecte a travaillé sur le sujet et que le budget de cette restructuration est de 173 270 € hors taxes.

Un plan de financement est ensuite présenté avec une demande de financement par la DETR 2023 plus différentes subventions de Cauvaldor et de la Région.

Si nous ajoutons le coût estimatif de ces travaux au prix d’achat nous atteignons la somme globale de plus de 250 000 € (avec un montant HT pour les travaux) soit sans doute plus de 280 000 € TTC.

Cela nous semble quand même coûteux pour deux appartements et on a beau nous expliquer que les loyers perçus couvriront les mensualités de l’emprunt contracté, il se pose toujours la question du bien fondé de cet achat alors que nous aurions pu avoir le même projet développé par le potentiel premier acquéreur pour zéro centime engagé par la commune…

Et dernier point qui reste important : on nous parle de subventions pour ce type de réalisations afin d’amoindrir l’impact sur le budget municipal, mais ces subventions c’est aussi notre argent puisque les subventions publiques proviennent à plus de 90 % de nos impôts. C’est logique de chercher des financements mais nous attirons de nouveau votre attention sur le fait qu’il serait juste que nous soyons informés en amont des projets car c’est bien de notre argent qu’il s’agit !

Des augmentations circonstanciées !

Scolarisation des enfants d’Estivals :

Pour l’année scolaire 2019 / 2020, les frais de scolarisation demandés à la commune d’Estivals étaient de 1389.42 € pour un enfant en maternelle et 1183 € pour un enfant d’élémentaire.

En 2020 / 2021, ces frais sont passés à 1476.45 € pour chaque enfant (plus de  distinction maternelle  / élémentaire) sans prendre en compte le transport scolaire entièrement payé par le Conseil régional.

En 2021 / 2022 et après délibération du CM, ses frais passent à 1636.85 par enfant (quid du transport scolaire ?), soit 453 € d’augmentation sur deux ans pour un enfant d’élémentaire et 247 € pour un enfant de maternelle.

Pourquoi nous vous donnons tous ces chiffres ? Parce que nous pensons que c’est peut être un mauvais signal envoyé à la municipalité d’Estivals au moment de la construction de la nouvelle école de Cressensac-Sarrazac. En effet, le Maire de cette nouvelle commune a régulièrement expliqué dans son projet de construction qu’il entendait accueillir tous les enfants et que pour ce faire il ne demandera pas de frais de scolarité aux communes concernées.

Participation des propriétaires du bourg pour le branchement à l’assainissement collectif :

L’ancien tarif de raccordement remonte à octobre 2013 et il était de 1500 €.

Après devis fait et proposé à la municipalité, pour un nouveau raccordement il est voté une augmentation substantielle car le nouveau coût est porté à 2682 €.

En sachant que ce tarif vaut pour le deuxième nouveau raccordement effectué sur le bourg depuis ceux réalisés en 2013… Pourquoi ne pas avoir envisagé le raccordement du nouveau lotissement ? Cela aurait été une façon de combattre les difficultés de fonctionnement de la station d’épuration surdimensionnée par rapport au nombre de raccordements !

Participation aux frais de chauffage de la salle polyvalente :

Dans la délibération prise il est question d’une nouvelle participation de 80 € pour le week-end, participation demandée pour toute location de la salle des fêtes.

Petit rectificatif qu’il faudrait sans doute ajouter au texte explicitant cette décision : cette nouvelle participation ne s’appliquerait que pour les locations privées et notre premier adjoint a ajouté que la non demande de cette participation pour les associations pourrait être considérée comme une augmentation de subvention…

Mais reste le problème du chauffage en lui-même qui tombe régulièrement en panne et qui semble avoir un coût énorme. Sans oublier l’isolation inefficace de la salle qui est même aux dires des conseillers une passoire thermique.

Il y a une vraie vie associative à Gignac avec la plupart des activités organisées dans cette salle ou dans la salle des associations. On est en mesure de se demander s’il n’aurait pas mieux valu, dans le contexte actuel de la crise énergétique, prévoir de financement de la refonte complète de cette salle avec y compris de nouveaux outils : nouvelle isolation et reprise du sol, changement de chauffage, de sonorisation et de tables,  amélioration de la cuisine,  plutôt que la maison Bastit ou l’aménagement d’un parvis devant l’église ?

Une bonne année à tous et ensemble !

Chers gignacoises et gignacois,

Au nom de tous les membres de l’association « Gignac Ensemble » je vous souhaite une heureuse année 2023.

Une année loin des épidémies en tout genre, qui semblent heureusement amorcer un recul au grand soulagement de nos soignants et de nos proches.

Une année de paix car des événements inquiétants, dans plusieurs pays de notre planète, tendent à faire resurgir les pires moments de notre histoire. L’Ukraine en est bien sûr l’épicentre mais ne doit pas cacher la montée des périls ailleurs, comme la récente tentative de prise de pouvoir par la force au Brésil. La meilleure réponse reste la fraternité des peuples comme nombre de gignacois et de lotois ont su le démontrer dans leurs diverses actions pour l’Ukraine.

Une année de projets, car sans perdre de vue ce qui se passe ailleurs, il ne faut pas oublier notre vie de tous les jours. Et là aussi il y a des choses à faire et à imaginer ensemble.

C’est ce que nous nous efforçons de faire depuis deux ans maintenant, en vous proposant divers événements dans des domaines innovants pour notre commune. Reste à donner vie à ce que nous revendiquons et voulons faire émerger : l’intelligence collective au service de projets définis en commun, à nous de nous y employer !

Dominique Bailly

Où en est-on du Zinc de la Quique ?

L’avenir du commerce de la commune était au cœur et à la fin des deux derniers conseils municipaux, et peut-être du prochain qui se tient ce jeudi.

1. Le 3 novembre s’est tenu un conseil municipal dont vous pourrez trouver le PV ICI.

Lors de ce conseil, à notre arrivée à 20 h 20 devant la salle, nous mous sommes demandés si nous ne nous étions trompés d’heure car tous les conseillers présents étaient déjà réunis autour de la table. C’est qu’il fallait prendre une décision importante relative au devenir du multiple rural : comment rebondir après la renonciation des gérants potentiels au retour des grandes vacances ?

Certes nous aurions pu revenir sur les votes de crédits supplémentaires au budget pour la 6ème et 7ème  fois de l’année mais nous en parlerons sans doute après le prochain conseil. Non, ce qui apparaissait comme essentiel c’était bien de statuer ou pas sur l’opportunité de monter un dossier de candidature pour le réseau 1000 cafés.

Et là, la situation s’avère un peu désespérée ou au moins contrainte par le calendrier de 1000 cafés, car la commission nationale du réseau doit se tenir le lundi 7 novembre et que nous étions déjà le jeudi 3, c’est pourquoi les élus étaient en réunion de travail avant le CM.

Madame la Maire, après avoir eu en visio le délégué régional de 1000 cafés, qui a même fini par se déplacer, nous expose alors les raisons qui vont dans le sens de ce dépôt de candidature :

  • Le projet est co-porté par la mairie, la propriétaire des locaux, par le gérant d’exploitation quand il sera trouvé et par 1000 cafés qui devient l’associé unique de l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) du café et à ce titre c’est le réseau qui avance les fonds au gérant pour la reprise du commerce.
  • Dans ce sens c’est 1000 cafés qui identifie les gérants potentiels et qui choisit parmi les candidats le futur gérant du multiple rural (en concertation avec la mairie).
  • La mairie loue à coût réduit les locaux du commerce (seulement les 154m2 de devant) et d’habitation soit 500 € HT le tout, seule condition à la faisabilité de l’opération et s’engage à effectuer quelques travaux concernant la gestion du stationnement et l’embellissement de la terrasse.
  • Et pour finir notre édile rassure les conseillers présents (et le public) en expliquant que le risque est nul car l’interlocuteur c’est 1000 cafés et non pas le gérant. C’est le réseau qui paye les loyers et les charges.

En conclusion, elle précise que la mairie n’a pas d’autres pistes, que c’est un pis-aller mais qu’il faut adhérer à ce dispositif pour faire avancer les choses qui traînent depuis plus d’un an (sans compter les années de jachère commerciale du bar tenu par l’ancien gérant).

Elle est suivie en cela par le 1er adjoint qui renchérit en disant que c’est la seule option qu’on a pour l’instant.

Dès que la décision est prise il est possible de prévoir un calendrier pour la réouverture du local commercial :

  • Novembre 2022 : acceptation du dossier de candidature
  • Décembre / janvier 2023: dépôt des candidatures et choix du gérant
  • Accompagnement de celui-ci pendant 4 à 6 mois
  • Réouverture du commerce pour mai / juin 2023.

Madame la Maire est assez confiante dans la réussite de la candidature gignacoise car le travail fait en amont avec l’ADEFPAT et Cauvaldex (la structure opérationnelle de Cauvaldor) doit permettre une constitution rapide du dossier et lui apporter une certaine plus value face aux autres dossiers.

Décision est donc prise à l’unanimité de produire ce dossier et d’acter la candidature de Gignac.

Mais nous allons voir que nul n’est prophète en son pays !

***

2. Le 21 novembre s’est tenu un nouveau conseil municipal dont le PV devrait être validé lors du conseil du jeudi 15 décembre.

Ce conseil se finit d’une drôle de façon sur les suites de ce dépôt de candidature.

Nous ne reviendrons pas sur le contenu des délibérations de celui-ci, ni sur les aléas pointés par des conseillers sur la fin des travaux concernant les trottoirs des deux départementales traversant le village et les véhicules y stationnant dès le lendemain…

Non, revenons seulement sur la fin du conseil :

Après avoir épuisé sa liste de questions diverses, Madame la Maire demande si quelqu’un a encore une question. Nous insistons bien sur le « quelqu’un » ! Dominique Bailly lève alors timidement le doigt car lui a une question qu’il a posé au préalable par écrit depuis plus d’une semaine, écrit resté sans réponse jusqu’à ce conseil. Notre 1er adjoint le voyant, demande alors à Madame la Maire l’autorisation pour celui-ci de poser sa question et celle-ci acquiesce. Alors, dans un mouvement d’humeur, le 3ème adjoint se lève et dit que si M. Bailly prend la parole, il s’en va.

Dominique Bailly prend néanmoins la parole puisqu’il en a été autorisé (et le 3ème adjoint s’en va !) et demande quelles sont les suites du dépôt de candidature de la commune auprès du réseau 1000 cafés ; réponse collégiale de la Maire et de son 2ème  adjoint : « c’est en cours » !

Et c’est un peu court comme réponse, car celle-ci sera finalement publiée sur le site de la mairie le mardi 13 décembre, soit deux jours seulement avant le prochain CM. Et qu’y apprend-t-on ?     

Que compte tenu du faible nombre de techniciens du réseau, du grand nombre de dossiers en cours (et sans doute des finances quand même limitées de ce réseau), il n’est pas possible de donner suite à notre dossier avant l’été 2024

Mais qu’il sera possible que 1000 cafés aide au recrutement et pourra (peut-être) accompagner le ou la repreneur.neuse.

Il semble donc que l’équipe municipale ait décidé d’activer les choses car nous vous rappelons que l’objectif de la commune est bien d’ouvrir le commerce avant l’été 2023. Pour ce faire, des annonces seront publiées dans les sites de Villages Magazine, SOS Villages, Leboncoin (oui oui, vous avez bien lu) et d’autres sans doute.

Bref, un retour à la situation d’il y a plus d’un an car cette annonce est de nouveau disponible aussi sur le site de la commune (voir ICI) .

Que penser de tout cela ? D’abord, pour avoir consulté les sites Internet cités plus haut, nous sommes loin d’être les seuls demandeurs. Le grand nombre de dossiers mis en avant par 1000 cafés dans sa réponse se confirme à la lecture de plusieurs dizaines de demandes de communes comme la notre.

Alors que faire ? Trouver une réponse dans les forces vives et associatives de la commune, monter un projet avec la municipalité, peut-être est-ce la solution, une solution locale ?

Nous vous tiendrons informés si des nouvelles du dossier sont données lors du CM du 15 décembre.

Retour sur la réunion publique « Cœur de village » du 15 septembre et le conseil municipal qui l’a précédée

Complément au procès-verbal somme toute lapidaire du conseil municipal du 7 septembre (ICI), conseil préparatoire à la réunion publique qui s’est déroulée la semaine suivante

Deux délibérations seulement pour ce conseil éclair mais davantage de discussions en questions diverses qui n’ont pas été rapportées dans le P.V.

Concernant la 1ère délibération avec l’aménagement de sécurité sur la RD 15 en continuité de la RD 87, le refus de subvention du FAST a été motivé car ce projet ne fait pas partie de l’aménagement paysager.

Pour la 2ème délibération, il est précisé que l’échange de terrain entre Monsieur Armand et la commune est indispensable pour l’aménagement puisque comme le verrons ensuite la première phase de cette opération consiste à déplacer les véhicules en stationnement sur la place de l’église vers ce nouveau parking qui sera construit sur le terrain acquis par la commune lors de l’échange.

Dans les questions diverses non rapportées, il a été question de la voirie avec des renouvellements de chaussée en cours mais aussi de l’inquiétude face au 4 tonnes d’enrobé qui restent, présageant les économies à faire pour tenir jusqu’en mars 2023. Des maires commencent aussi à se plaindre auprès de la communauté de communes, comme celui de Lachapelle-Auzac qui a écrit un courrier de doléance à Cauvaldor et qui exprime que les communes n’ont pas plus de moyens avec Cauvador que lorsqu’elle géraient la voirie seule. Cauvaldor met la priorité sur les tronçons qui desservent le plus de monde d’où le délaissement des hameaux. À Gignac, des petits tronçons de routes communales qui desservent des habitations sont en très mauvais état.

Ensuite, il est rapporté la demande du Rallye Castine pour 2023 sur le même itinéraire que 2022 avec un départ aux Genestes et aux Fraux.

Evocation de l’achat d’une balayeuse en commun avec Nadaillac car beaucoup de graviers sur les routes charriés par les chemins qui y débouchent lors des pluies.

Enfin, c’est l’opération « Cœur de village » qui a donné lieu à une véritable discussion. Certains conseillers, absents lors de la réunion entre la mairie et le cabinet d’étude pendant les congés d’été, manifestent leur incompréhension face aux options qui ont été prises concernant la végétalisation des espaces, notamment du futur parking. Ils soulignent que l’utilisation des joints engazonnés entre les pavés risque, en saison pluvieuse, de couvrir le parking de boue. Mais il y a un autre enjeu : si le projet revégétalise les espaces à une hauteur inférieure à 30% de bitume, alors les subventions sont plus importantes… Cependant, il est précisé que l’enveloppe est fixée mais que rien n’est arrêté quant au choix des matériaux. Pourtant, il semblera lors de la réunion publique une semaine plus tard que les choses soient bien plus arrêtées que cela…

La réunion publique 

Devant une assemblée moins nombreuse que lors de deux précédentes réunions publiques, nous avons eu droit dans un premier temps à une présentation synthétique de la 1ère phase de cette opération par un représentant du bureau d’études en charge du projet. Ensuite un temps de questions / réponses autour du contenu de ce projet et de ses prolongements a été proposé.

Présentation du projet porté par Cauvaldor :

Après une rapide introduction de notre Maire excusant l’absence de certains représentants de Cauvaldor (mais pas celle des 4 conseillers absents !), la parole a été donnée à Francis Lacayrouze, vice-président en charge de la voirie.

Celui-ci est revenu sur les objectifs premiers des opérations « Cœur de village » :

  • Rendre plus agréable la vie dans le bourg,
  • Adapter l’espace bourg au changement climatique,
  • Valoriser le patrimoine bâti.

Il a ensuite expliqué pourquoi Cauvaldor porte ces projets et comment :

  • D’abord pour une assistance aux communes dans la conception des projets car compte tenu du niveau de financement ce sont des projets qui s’inscrivent dans un temps long,
  • Pendant la 1ère phase du projet c’est en effet la commune qui doit définir les orientations jusqu’à l’esquisse de celui-ci suivant certains critères. C’est ce que nous avons vu lors de la réunion publique du 5 mars avec les esquisses du CAUE,
  • Deuxième moment du projet conduit par Cauvaldor qui reprend le dossier pour son montage technique avec le bureau d’étude choisi avant le début des travaux. C’est ce qui nous est présenté ce soir là,
  • La commune est accompagnée par les services de l’Intercom qui est maître d’ouvrage mais elle aura en charge la réalisation des travaux.

Il revient ensuite sur le financement de cette opération (chiffres arrondis) :

  • DETR  (état) : jusqu’à 30 %
  • Région : 20 à 25 %
  • Département via FAST (Fonds d’Aide pour les Solidarités Territoriales) : 15 %
  • Reste donc 40 % du budget total : Cauvaldor à 20 % et Gignac à 20 %

Après cet exposé, notre Maire reprend la parole pour introduire Etienne Roby, architecte paysager du bureau d’études DEJANTE PAYSAGE, VRD & CONSTRUCTION de Saint-Céré mais pas que… 

Premières surprises :

Nous apprenons :

  • Que l’association Lo Patrimoni est impliquée dans le projet ; ceci expliquant la présence de Robert Vayssié et de Jacqueline Leclerc au premier rang de l’assemblée [EDIT du 16-12-22 : voir les commentaires en lien avec cet article],
  • Qu’une réunion des riverains de la place de l’église s’est tenue le jeudi précédent car ce sont les premiers concernés (dixit notre édile) ? Ceci expliquant peut-être le moindre public. Que s’est-il dit lors de cette réunion ? Nous l’ignorons, tout comme les réactions des gignacois qui étaient présents. Était-ce une façon de « déminer » cette réunion publique à laquelle nous assistons ?

Nous pensons une nouvelle fois que les choses manquent de transparence ; y aurait-il impossibilité de communiquer ouvertement sur ce projet ? Nous reviendrons sur cette problématique.

Présentation de M.Roby :

Cette présentation ne porte que sur la 1ère phase du projet « cœur de village ».

Où nous apprenons qu’il y aura au moins deux phases à ce projet : une deuxième phase portera sur l’intégralité du bourg et pourra porter sur les travaux de sécurisation restant à faire + voire une troisième phase portant sur la construction d’une hypothétique halle couverte…

Le projet central de réaménagement de la place de l’église (phase 1) s’articule autour de quelques objectifs globaux :

  • Maintenir et renforcer le contenu rural de l’aménagement (?),
  • Redonner l’espace public aux usagers et non plus aux voitures,
  • Renforcer la végétalisation de l’espace,
  • Respecter la perspective vers l’église,
  • Permettre une polyvalence de l’aménagement.

Il faudra donc : « déperméabiliser » la place, déplacer le stationnement des véhicules et renforcer sa végétalisation avec 12 arbres dans un îlot central et par l’implantation d’un revêtement (dalles de calcaire de tailles différentes) avec joints engazonnés.

Pour ce faire, le terrain récemment acquis par la mairie derrière le local d’Ecaussystème sera transformé en un parking de 32 places ; nombre de places correspondant à peu près au nombre de voitures garées actuellement sur la place.

La plantation des arbres au milieu de la place rendra possible l’émergence de deux perspectives fortes pour l’esthétique de la place : la première vers l’église et une deuxième sur le côté droit de la place pour l’implantation d’une éventuelle halle (qui d’après les premières réflexions et l’espace restant pourrait être d’une superficie de 80 m2 soit par exemple un rectangle de 8 m par 10).

Les « pieds » des façades ouvrant sur la place feront l’objet de créations de massifs.

Les réseaux fluides et énergétiques seront repensés car c’est le bon moment pour le faire.

L’espace devant l’église restera ouvert et l’existant sera respecté.

Quid de l’accès des riverains ?

La venelle le long de la maison Bastit restera ouverte jusqu’à la place et l’accès à celle-ci par le bas sera rendu possible par la pose de bornes escamotables.

Le panneau d’affichage de la place disparaîtra.

Une continuité jusqu’à l’école en liaison avec la sécurisation du bas du bourg est à l’étude et donc celle-ci est en standby pour l’instant.

M. Roby revient ensuite sur l’expertise de son entreprise dans ce type de dossier car ils ont déjà été en charge des aménagements dans les bourgs d’Autoire et de Bretenoux (en ce qui concerne le Lot).

Et le coût de tout ça ?

Evidemment tout cela a un coût important !

Une estimation pour cette première phase a été réalisée pour les demandes de subventions à hauteur de 850 000 euros. La part communale devrait donc être d’environ 165 000 euros et un emprunt sur 15 ans a été réalisé pour ce faire.

Ceci étant il ne faut pas oublier d’y ajouter l’achat du terrain pour le nouveau parking pour 23 000 euros et M. Roby ajoute que la deuxième phase prévue après la réalisation des travaux sur la place est estimée à 300 ou 400 000 euros.

Ce qui porte le coût de ce projet à environ : 1 million et 273 00 euros ! (a minima et hors construction éventuelle d’une halle dans la troisième phase du projet) même si la municipalité nous certifie qu’il n’y aura pas (ou peu) d’augmentation du taux d’endettement de la commune.

Les réactions de la salle et notre sentiment :

Les questions ont été très nombreuses ce qui montre bien l’intérêt que peuvent avoir les gignacois sur le contenu du projet et le coût de celui-ci.

Elles portent sur plusieurs points :

  • La difficulté pour le public d’appréhender le projet global car, à chaque question portant sur la deuxième phase du projet d’aménagement global du bourg, il a été répondu que cela fera l’objet d’une autre réunion publique.

Mais pourquoi ne pas présenter le projet dans son intégralité ? Nous pensons que ce projet de réaménagement de la place de l’église ne peut se comprendre que dans un objectif global de village ; pourquoi faire ces choix pour la place sans nous expliquer ce que seront les restant du bourg. Il doit y avoir une cohérence globale et c’est sur cette cohérence que portaient ces questions.

  • Réorganiser l’espace public c’est aussi donner les moyens aux gignacois de se l’approprier, c’est pourquoi plusieurs questions ont porté sur les usages de la place par ses usagers.

Il a été répondu in fine par Mme la Maire que l’objectif principal de cette première phase est bien de supprimer les véhicules de la place et de les déplacer sur un nouveau parking.

Mais pour faire quoi ? Il semblerait au vue des réponses obtenues qu’il ne soit pas prévu pour l’instant de bancs et/ou de tables ni d’espace de jeux pour les enfants sur la place. À quoi va-t-elle servir ? Organiser l’espace sans donner les moyens et des raisons de se l’approprier n’est-ce pas aller à un échec et en faire un espace mort, certes beau et dégagé, mais l’objectif doit aussi être de redonner une vie au bourg ; l’esthétique, le « beau » est important mais quid dans la pratique de la vie de tous les gignacois ?

  • Plusieurs interventions ont également porté sur le choix du matériau du dallage remettant en cause le choix de dalles en calcaire car, selon des intervenants qualifiés, il apparaît peu probable qu’il existe des dalles calcaires non gélives. Et d’autre part comment gérer les manifestations qui pourraient se faire sur ces dalles sans qu’elles soient souillées ?

Sans vouloir pousser le bouchon trop loin et pour réduire les coûts de ce chantier, ne serait-ce pas possible d’imaginer un engazonnement total ou partiel de la place jusque devant l’espace déjà existant devant l’église ? Pour le coup nous serions dans une vraie végétalisation redonnant de l’espace aux arbres qui seront plantés avec un espace vert accueillant au milieu du bourg !

Pour conclure, nous dirons que l’opération « cœur de village » est importante pour la vie de la commune car c’est un vrai défi à relever que de faire revivre le bourg et ainsi donner envie aux gignacois de se retrouver dans des lieux qui, il n’y a pas si longtemps, étaient pleins de vie. Mais cela doit se faire en toute connaissance de cause et il nous apparaît très important, pour la bonne compréhension du projet global, que nous soyons tous informés du contenu de la deuxième phase de travaux. C’est aussi donner à tous, les moyens de se projeter dans l’avenir  de notre commune et de comprendre le coût de ce projet.

D’autre part, à aucun moment, il n’a été question de réelle concertation des habitants sur le contenu même du projet, tout au plus la municipalité attend nos éventuelles suggestions… 

Ceci étant, la seule certitude que nous ayons, c’est notre premier maire adjoint qui nous l’a apportée puisqu’il a clos la réunion en disant que, quoi qu’il en soit, les travaux commenceraient en mars 2023 ! 

« Reprise en main » le 16 décembre au cinéma de Souillac

Dans le cadre du partenariat entre le cinéma « Le Paris » et le groupe « ATTAC Lot », le film « Reprise en main » de Gilles Perret sera projeté vendredi prochain 16 décembre à 20h30.

Le synopsis :

Comme son père avant lui, Cédric travaille dans une entreprise de mécanique de précision en Haute-Savoie. L’usine doit être de nouveau cédée à un fonds d’investissement. Epuisés d’avoir à dépendre de spéculateurs cyniques, Cédric et ses amis d’enfance tentent l’impossible : racheter l’usine en se faisant passer pour des financiers !

La critique de Sylvie Agard du groupe Cinéma d’ATTAC :

On connaissait Gilles Perret à travers ses documentaires, depuis 8 clos à Évian (en 2004) jusqu’à Debout les femmes. Et voilà qu’il nous offre une première fiction. La passion de l’escalade anime le héros du film que nous découvrons à l’assaut d’une paroi verticale impressionnante.

Le hasard va l’amener à un autre type d’escalade : il se lance à l’assaut de son entreprise de mécanique de précision dans la Vallée de l’Arve, promise à la vente à un fonds d’investissement. Ses copains et lui décident de la racheter eux-mêmes par LBO, ou rachat par effet de levier, un mécanisme qui ne nous a jamais été expliqué aussi clairement que dans Reprise en main.

Au fond ces Pieds nickelés ressemblent aux militants d’Attac : ils abordent sans complexes des sujets complexes. Vous aurez compris qu’il s’agit, sur un sujet sérieux, d’une comédie sociale revigorante. La distribution est parfaite, l’histoire bien menée, la réalisation à la hauteur, bien évidemment. Bref, c’est un régal. Faites-en un succès !

Les avis des spectateurs sur Allociné :

Enfin un film à énergie positive pas loin de chez nous, ne le manquons pas !

EMMAÜS Nord du Lot accueille ses premiers compagnons

En 2020, l’association créée ex nihilo a commencé son activité de recyclerie, qui constitue historiquement le cœur du mouvement Emmaüs. Après deux ans de travail d’une trentaine de bénévoles engagés, la communauté atteint son objectif premier en créant son premier emploi de Responsable de Communauté et en accueillant ses premiers compagnons début novembre.

Porteur d’une vision de société où l’humain est au cœur du système et où chacun a sa place, Emmaüs place le projet social et la solidarité bien avant la logique économique. Loin des dispositifs traditionnels de charité et d’assistanat, la possibilité pour chacun de prendre sa vie en main représente les fondamentaux pour remettre debout les accidentés de la vie. Chez Emmaüs, le travail de récupération permet de redonner valeur à tout objet et de multiplier les possibilités d’action d’urgence au secours des plus démunis. Ainsi les combats portés par l’Abbé Pierre, fondateur d’Emmaüs, de lutte contre l’exclusion sont aujourd’hui perpétués par la jeune association.

Emmaüs Nord du Lot est soutenu par d’autres associations avec qui elle a construit des partenariats à l’image de « Lot Pour Toits » (association d’hébergement et d’accompagnement social) ou de la Banque Alimentaire (association de lutte contre la précarité et le gaspillage alimentaire). De même, les dons provenant d’entreprises ou de particuliers affluent au quotidien en soutien au projet, réaffirmant qu’un monde plus Solidaire est possible.

EMMAÜS Nord du Lot est ouvert les mercredis et samedis de 14-17h.

Tél : 06-50-94-00-40
Email : projetemmaussouillac@gmail.com
Adresse : Le Platant, 46200 Pinsac

Source de l’article : RuraleTV

Retour sur le dernier Gignac Infos en rapport avec la délibération n°6 du prochain conseil municipal

Tout d’’abord bravo à l’équipe municipale pour la clarté des propos même si, sur certains sujets, nous restons un peu sur notre faim d’en savoir davantage…

 Le café-commerce :

Ben voilà, la rumeur était fondée : cela faisait plusieurs semaines que le bourg et les hameaux bruissaient d’un éventuel désistement des potentiels repreneurs du Zinc de la Quique. Pourtant, à la lecture de l’actualité publiée sur le site communal et relayée par un grand article de La Dépêche, les choses semblaient aller bon train. Mais comme on dit, nul n’est prophète en son pays ! Déjà, dégager deux salaires pour une reprise d’un commerce cela semblait osé mais là 3 salaires c’était devenu irréaliste.

Nous ne pouvons que regretter cette annulation et faire le constat repris par le rédacteur du Gignac Infos qu’il faut donc chercher ailleurs. Comme il nous est dit, d’autres candidats ont été contactés, mais après analyse ils ne correspondaient aux critères définis par l’équipe municipale. Quels critères, sans doute ceux mis en avant dans le dossier de reprise ? D’ailleurs pourquoi ne pas le re-publier ?

Quant à la suite de l’article, deux pistes sont à l’étude. Celle de l’association « mille cafés » et une piste de société coopérative.

Il semblerait maintenant, à la lecture de l’ordre du jour du conseil municipal devant se tenir demain 3 novembre, que ce soit la piste de « 1000 cafés » qui serait retenue : 5-Délibération n°6 : Café multiservices avec l’initiative 1000 cafés ;

Nous vous donnons ci-dessous quelques éléments et compléments d’informations sur le réseau « 1000 cafés » afin que vous puissiez comprendre la décision qui va être prise.

https://www.1000cafes.org/ est le site de l’opération « 1000 cafés » où vous pourrez trouver tous les renseignements et le modèle de développement de ces nouveaux cafés ruraux. Ceci étant, nous ne savons pas si nous pouvons parler d’association parce qu’il semble que « 1000 cafés » soit un des secteurs d’activités du GROUPE SOS. On parlera donc plutôt d’un réseau de cafés.

Le schéma de développement de ce réseau nous va bien, car si en premier lieu sont intéressés d’éventuels repreneurs de « café-services » et les municipalités, les habitants ne sont pas oubliés, et dans la charte de réflexion et d’installation de ces cafés, les habitants des villages sont mis au cœur du projet :

Texte issu du site 1000 cafés :

La co-construction au cœur de chaque projet de café, c’est un principe fondateur de 1000 cafés, qui vous place au centre du projet pour en dessiner les contours.

Un projet de café réussi c’est :

  • Une consultation citoyenne sur l’offre du café qui a mobilisé tout le village.
  • Des associations de la commune qui s’approprient le lieu pour créer des animations dans le café
  • Chaque habitant peut donner des idées et des pistes d’amélioration sur les offres proposées.

N’hésitez donc pas à vous rendre sur le site de ce réseau pour identifier ce que pourrait être notre nouveau commerce. Seul bémol : comme on dit « Rome ne s’est pas faite en un jour », ainsi en ira-t-il aussi de ce commerce si la candidature de la municipalité est retenue.

D’autres informations sur le groupe SOS :

Première entreprise sociale en Europe, GROUPE SOS lutte depuis 35 ans contre toutes les formes d’exclusion. Avec l’initiative 1000 cafés, GROUPE SOS vise à revitaliser l’économie et la dynamique sociale des communes rurales. Une action concrète qui prévoit la création / reprise de 1000 cafés en France et qui a pu voir le jour grâce à l’expertise et le réseau de partenaires de GROUPE SOS.

En septembre 2020, GROUPE SOS lance son nouveau secteur : GROUPE SOS Action Territoriale. Accès aux services de proximité, animation du lien social, engagement citoyen : au travers de la création de ce nouveau secteur, l’ambition du groupe est de construire des solutions pour développer et améliorer la vie locale.

3 cafés ont été ou seront ouverts sur ce modèle dans le Lot :

À Escamps : « Le café d’Escamps » – En cours d’ouverture

À Dégagnac : « Le Sécadou » – En activité

À Montgesty : « Le Montgesty » – En activité

Le Montgesty

 

Et également quelques autres précisions à apporter à la lecture de ce Gignac Infos n°44 :

Editorial (page 2) : Le fête des associations du 25 juin était organisée par le Nouveau comité des fêtes et n’avait donc rien de votive (une fête votive – ou patronale – est une fête qu’organise chaque village en hommage à son saint patron [Wikipedia]).

Rénovation énergétique (page 3) : Nous espérons que nous pourrons avoir prochainement les chiffres du DPE (Diagnostic de Performance Energétique) du bâtiment afin de vérifier que les objectifs prévus ont bien été atteints.

Elections législatives (page 5) : Christophe Proença ne portait pas l’étiquette du parti socialiste, celle-ci étant attribuée à Thierry Grossemy ; M. Proença s’est présenté « sans étiquette ».

Budget (page 6) : Nous regrettons la disparition des « graphiques et tableaux » qui apportait selon nous une visibilité plus immédiate et nous aurions également aimé avoir les évolutions en pourcentages par rapport à l’année précédente, car savoir où l’on va nécessite de savoir d’où l’on vient.

Agenda (page 20) : merci à la municipalité d’avoir annoncé notre foire aux livres du 16 octobre et notre bourse aux jouets du 27 novembre !