Dossier Bois Energie – Partie 1

Selon plusieurs sources du web, les énergies renouvelables (EnR) se définissent comme « des sources d’énergie dont le renouvellement naturel est assez rapide pour qu’elles puissent être considérées comme inépuisables à l’échelle du temps humain ». Comme vous le savez, il y a cinq familles d’énergies renouvelables exploitées de nos jours : les énergies hydraulique, éolienne, solaire, la géothermie et la biomasse. C’est sur cette dernière que nous allons nous pencher en plusieurs épisodes car elle mérite qu’on s’y intéresse de plus près. Mais la biomasse elle-même se décline en trois familles: le biogaz, le bio carburant et le bois énergie ou biomasse solide à qui nous consacrons le premier volet de ce dossier.

Le bois énergie ou la biomasse solide, quoi de neuf ?

Depuis le début des grands défrichements au Xème siècle et la privatisation de la forêt, la législation se met progressivement en place sous Colbert : la forêt « un trésor qu’il faut préserver » pour la prospérité de l’économie et de l’industrie navale. Pendant l’ère industrielle, le bois alimente les hauts-fourneaux de la métallurgie et soutient l’industrialisation, la forêt française perd un million d’hectare entre 1700 et 1827. Sous la Révolution la gestion des bois est confiée aux autorités locales et aux propriétaires privés puis la peur d’une pénurie entraîne sa reprise en main par un code forestier (1827) qui soumet la gestion des propriétés collectives (bois municipaux et domaniaux) au service des eaux et forêts. Au 19ème siècle, les reboisements et l’introduction du charbon font passer l’étendue boisée de 7,5 millions à 9 millions d’hectares. De nos jours, les activités humaines sont devenues énergivores, le réchauffement climatique est passé par là et la forêt est de nouveau au centre des enjeux et s’industrialise davantage. Depuis plusieurs années, le cap est donné par les pouvoirs publics français pour développer la filière bois énergie, réponse non seulement à des besoins en chauffage mais aussi à la production d’électricité. Pour les investisseurs, il s’agit d’une opportunité dans un secteur en plein développement. Le bois énergie, première source d’énergie renouvelable utilisée en France en 2019 représentait 40 % de la production primaire d’énergies renouvelables et 70 % de la consommation primaire d’EnR pour usage de chaleur.

La forêt en question

Dans son rapport « les énergies renouvelables et de récupération » (2017), l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) estimait que sur les 30% du territoire français occupé par la forêt, le prélèvement du bois représentait la moitié de la production biologique nette de la forêt. Le bois est donc abondant et a l’avantage d’être local. Le rapport poursuivait : « Or, avec le prélèvement croissant du bois afin d’assurer la transition énergétique en limitant le recours aux énergies fossiles, le bilan carbone des forêts se trouve bouleversé. » Sachant que la forêt séquestre et substitue le CO2, on peut se demander si la diminution de séquestration est compensée par la diminution des énergies fossiles induite par l’utilisation du bois d’énergie. Mais l’ADEME n’apporte pas de réponse à cette interrogation et aucun chiffre officiel n’est accessible à ce sujet. Son rapporteur poursuivait : « une variation de 1% du stock total de carbone en forêt est équivalente à environ 17% des émissions annuelles de gaz à effet de serre ». Alors comment améliorer le bilan carbone des forêts tout en poursuivant le développement du bois énergie ?

Forêt et temps court, un paradoxe ?

Pour raccourcir le temps de retour carbone (délai nécessaire pour que s’effectue la compensation du manque de séquestration de carbone), l’ADEME suggère d’optimiser les prélèvements en récoltant du bois d’énergie qui se serait de toute façon décomposé. Les bénéfices de la compensation apparaissent alors à court terme, environ dix ans. Rien de très révolutionnaire, n’est-ce pas ce que faisaient les anciens quand ils ramassaient du bois mort ? L’autre compensation suggérée mais ici dans une logique de temps long, c’est de restaurer les forêts qui dépérissent ou de replanter des arbres quand la régénération naturelle n’est pas garantie. Sachant que la forêt privée représente 74% de la surface forestière française contre 26% géré par l’ONF, comment inciter les propriétaires à planter ? Des politiques volontaristes ont été mises en place tant au niveau de l’Europe avec l’aide au boisement et à la création de surfaces boisées qu’au niveau de la France dans le cadre de la relance avec 200 millions d’euros négociés l’été 2020 auprès du  ministère de l’Agriculture et destinés principalement à la plantation sans aucune contrainte. Sur ce budget, 150 millions d’euros sont consacrés au renouvellement des forêts pour mieux les adapter au changement climatique. Il est vrai que les sécheresses répétées ont placé certaines forêts en état de crise sanitaire, cela est d’autant plus marqué lorsque les sols sont sableux et ne retiennent pas l’eau. Par exemple, en forêt de Compiègne où le tiers des peuplements est en voie de périssement, l’ONF et des chercheurs expérimentent le repeuplement dit « îlot d’avenir » ou « forêt mosaïque » (cliquez ici). Est-ce ce type de plan de sauvetage que le ministère veut soutenir en sortant de son chapeau ces 150 millions d’euros ? Il n’a pas échappé aux associations de défense de la forêt française, ni aux agriculteurs soucieux de la durabilité de leur patrimoine forestier que l’aide ne s’accompagnait d’aucune contrainte. Pour eux, le climat sert d’alibi car il n’y a pas de plantation sans coupe rase qui inclue aussi les forêts en pleine santé tandis que la contestation citoyenne s’élève dans le Morvan et en Dordogne.

Que se cache-t-il derrière la forêt ?

La communication du ministère ne tarit pas d’éloge sur notre surface boisée, classée 4ème forêt européenne, riche en biodiversité avec ses 138 espèces d’arbres qui captent 15 % des émissions de  CO2 du pays. Elle précise que 1 m³ de bois utilisé comme matériaux évite 1 tonne de CO2 émise pour la fabrication d’un autre matériau, que 1 m³ de bois stocke 1 tonne de CO2. Le programme national de la forêt et du bois 2016-2026 a l’ambition de garantir une gestion durable de la forêt « en co-adaptant forêt et industrie, dans le respect des attentes des citoyens et dans un contexte de changement climatique ». La tâche est louable mais la contradiction n’est pas loin : les feuillus représentent 72% de nos forêts contre 28% pour les résineux alors que le bois de feuillus ne représente qu’un tiers de la récolte commercialisée de bois d’œuvre et d’industrie, soit 10 millions de m³ contre près de 21 millions de m³ pour les résineux. Le ministère préconise donc que la sylviculture doit évoluer pour fournir aux industries les quantités d’essences que le marché demande « dans des conditions économiques et environnementales performantes ». À ce stade, nous frôlons la schizophrénie.

La sylviculture à l’épreuve

La biodiversité exige une sylviculture « douce » qui respecte la diversité des essences mais les subventions ne s’adressent pas à ce type de plantation. Elles concernent pour l’essentiel une gestion industrielle de la forêt avec des plantations mono spécifiques, la plus part du temps de résineux (épicéa, pin douglas…) dont la faible résilience entraînent des désastres écologiques (attaques massives de scolytes, épuisement des sols sur terrains inappropriés…) De plus, les politiques publiques à travers la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) ont des ambitions et tout particulièrement dans le chauffage collectif et industriel : faire passer la consommation de 9,7 millions de tonnes équivalent pétrole (tep = pouvoir calorifique d’une tonne de pétrole) en 2015 à 13 ou 14 Mtep en 2023 (soit une progression de 50%), tripler la consommation du secteur collectif et industriel et faire passer de 8 à 9 millions au moins le nombre de foyers équipés en chauffage à bois. Selon les associations, ces objectifs de valorisation énergétique du bois sont trop élevés et ne permettent pas aux peuplements d’atteindre leur stockage optimal de carbone. Ils exigent que la stratégie nationale biomasse mettent en place des critères de durabilité plus strictes : un rendement énergétique supérieur à 85%, un rayon d’approvisionnement par camion limité à 100 km pour exclure les importations de bois énergie, pas de concurrence avec les autres filières de valorisation du matériau, exclusion des branches de moins de 7 cm de diamètre pour maintenir la fertilité des sols, diversification des peuplements pour résister au réchauffement climatique, une limitation des coupes rases qui affaiblissent la résilience de la forêt (modification des écosystèmes, pertes importantes liées à l’exposition au soleil)… Les critères en terme de récolte croisent les préconisations de l’ADEME notamment dans son guide Récolte durable de bois pour la production de plaquettes forestières (janvier 2021) tandis que l’Agence affirme en préambule que les politiques publiques constituent des cadres structurants pour les orientations du secteur vers une haute performance environnementale.

Et la filière bois énergie dans tout ça ?

Qu’il s’agisse de bois bûche, de granulés de bois, de bois déchiqueté, de la sciure, ces combustibles sont toujours des ressources ligneuses d’origine forestière. Le chauffage au bois fait baisser la consommation de chauffage électrique ou fioul de 40%, et de 30% pour le gaz (source CEREN 2017). Une utilisation qui permet de limiter les émissions issues de la combustion d’énergies fossiles, sachant que 1 m³ de bois rond en substitution d’énergies fossiles dans l’industrie et le secteur collectif permet d’éviter environ 0,5 tonne de CO2 due aux énergies fossiles. Sans oublier que la filière bois est créatrice d’emplois et représente en France l’équivalent de 60 000 emplois, dont plus de la moitié pour l’approvisionnement sont des emplois locaux et non délocalisables. Pour autant, le développement de l’énergie bois dans l’industrie est-elle conciliable avec une exploitation forestière durable où les prélèvements de bois sont inférieurs à l’accroissement naturel de la forêt ? À partir de quelle échelle d’exploitation le bois énergie ne s’insérera-t-il plus dans le cycle du carbone généré par la photosynthèse végétale ?

Depuis 8 ans, l’ADEME a aidé et accompagné 160 projets de grande envergure (< à 1000 tep/an) d’équipement de chauffage en bois énergie pour 240 M€ d’aide sans préciser la répartition des types de ressource ligneuse utilisée tandis qu’aucun chiffre actualisé pour la récolte de bois rond n’a été communiqué.

 

La semaine prochaine nous poursuivrons notre enquête sur le Bois énergie avec le bois bûche et le granulé de bois.

Des nouvelles de l’enquête publique portant sur la suppression du tracé de la « voie d’avenir » dans le SCOT de Cauvaldor

L’enquête ayant débuté le 8 février, nous avons pu consulter les documents d’accompagnement qui sont téléchargeables sur le site Internet de Cauvaldor. Après un tri long et fastidieux de plusieurs centaines de pages, nous avons trouvé quelques documents intéressants, voire inquiétants.

Nous avons tranquillement commencé la lecture de tous les documents téléchargeables, forts de notre assurance sur ce que devait être l’objet de cette enquête publique énoncé clairement dans l’avis d’enquête publique, à savoir : Le projet de modification a pour objet la suppression, dans les cartes du document, du tracé correspondant au tracé T3 de la « Voie d’avenir ».

Mais nous avons assez vite trouvé un courrier de la Préfecture du Lot signé par Mme Dumaine-Escande, directrice départementale adjointe, en date du 27 janvier 2021 qui répondait à une sollicitation des services de Cauvaldor. Ce document est annexé à cet article.

Que nous dit ce courrier de la Préfecture ?

Ce courrier est intéressant dans la mesure où il explique quel est le véritable objet de l’enquête publique faisant suite à une décision du Tribunal Administratif de Toulouse. C’est-à-dire la suppression de la dénomination « Voie d’avenir » dans les cartes et documents du SCOT, mais sans acter comme nous le pensions la suppression de cette voie ou plutôt de son tracé. En fait il s’agit juste de l’abandon d’une dénomination, mais accompagnée de « la substitution du tracé de la voie de désenclavement du nord-est du Lot par un tracé de principe ».

Donc le T3 ne disparaît pas mais devient un tracé de principe qui reste intégré au SCOT et ceci sans le remettre en cause.

Nous nous étonnions il y a encore quelques semaines que le T3 disparaisse sans entraîner de changements dans le contenu du SCOT et pour cause, il reste tel quel, à l’état de tracé de principe mais sans nom !

Nous verrons bien dans les prochains mois ce qu’il adviendra de l’avenir de ce tracé (sans mauvais jeu de mots) notamment pendant la campagne des prochaines élections des conseillers départementaux, mais en attendant vous pouvez toujours faire connaître votre opinion en la matière en suivant le « protocole » ci-dessous :

Chacun pourra consigner ses observations et propositions :
– Par écrit sur l’un des registres d’enquête accessibles dans chacun des sites (visés en bas de page).
– Par courrier au siège de l’enquête : M. Luis GONZALEZ –
Commissaire enquêteur Modification n°1 SCOT CAUVALDOR » –Bramefond – 46200 SOUILLAC
– Par courrier électronique à l’adresse dédiée : modificationscotcauvaldor@gmail.com
– Lors des permanences du commissaire enquêteur oralement ou par écrit, qui auront lieu :
• Lundi 08 février 2021 à Vayrac, Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
– 6 avenue de Saint-Céré – 46110 VAYRAC, de 09h30 à 13h00,
• Mercredi 24 février 2021 à Souillac, Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
– Bramefond – 46200 SOUILLAC, de 13h30 à 17h00,
• Vendredi 12 mars 2021 à Vayrac, Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
– 6 avenue de Saint-Céré – 46110 VAYRAC, de 09h30 à 13h00

Vous trouverez également en annexes plusieurs documents qui sont intéressants tant par leur rapport avec cette enquête publique que par leur contenu informatif :

Après la disparition du Syndicat des Eaux du Blagour, suite et fin ?

Nous finissions notre premier article au sujet des conventions passées entre le syndicat des eaux du Blagour et celui de Sarrazac/Cressensac avec ces quelques questions :

  1. De quels avantages aurait bénéficié le syndicat Sarrazac/Cressensac ? Avantages rendus possible par la convention de 1983 et identifiés comme tels dans la convention de 2007.
  2. Quant à la somme de 40 000 €, correspond-elle réellement au coût de l’eau fournie par le syndicat des eaux du Blagour à celui de Sarrazac/Cresensac depuis la signature de la convention de 2007 ?

Pour pouvoir essayer de trouver réponses à ces questions, il nous a d’abord fallu trouver des documents accessibles et ensuite en faire une lecture détaillée sans nous perdre dans le verbiage technique relatif à ceux-ci.

Que pouvons-nous retenir de ces documents ?

Ce sont d’abord des rapports annuels des deux syndicats que vous pourrez trouver en annexe à la fin de cet article.

Un premier élément : il y a bien exportation d’eau du syndicat des eaux du Blagour vers le syndicat de Sarrazac-Cressensac. Ces exportations ont été rendues possibles par la convention de 1983 qui parle de cession puis par celle de 2007 dont le titre est « Pour la vente d’eau » entre les deux syndicats.

Il y a également des importations d’eau de Sarrazac-Cressensac vers le réseau du Blagour.

Pour rendre les choses plus lisibles voici un tableau qui reprend ces informations.

Nous avons choisi les années de 2006 à 2008 parce qu’elles encadrent la date de signature de la 2ème convention et les cinq dernières années qui vont nous permettre d’établir quelques faits.

(*) Cette année 2008 ne sera pas prise en compte dans nos calculs car les chiffres semblent très (trop ?) au-delà des autres années et donc non fiables.

Ce tableau pointe :
— une exportation annuelle moyenne d’eau du Blagour vers Sarrazac d’environ 68 639 m3 ;
— une importation annuelle moyenne inverse d’environ 131 m3.

Partant de ce constat on peut établir que l’exportation réelle (déduction faite des importations d’eau) annuelle moyenne du syndicat des eaux du Blagour vers le syndicat de Sarrazac/Cressensac est d’environ 68 500 m3.

Il faut également noter que suivant les années et les rapports, les termes mis en avant sont changeants et parfois contradictoires ce qui rend la compréhension des documents délicate.

Il peut ainsi être question de convention permanente pour l’exportation du Blagour, d’importation de secours du réseau Sarrazac vers celui du Blagour pour quelques lieux-dits de Gignac, de volume acheté par Sarrazac…

Cession, vente d’eau entre les deux syndicats ?

Quoiqu’il en soit, on peut quand même pointer un certain nombre de faits étayés par ces documents et les deux conventions :
— Il est question de cession, de vente d’eau et de volume d’eau acheté tout cela éclairé par les quantités en m3 notées dans le tableau ci-dessous.
— Or, à la lecture des rapports annuels du Blagour, cela semble beaucoup moins sûr !

Si nous prenons par exemple le dernier rapport du Blagour  (2019), dans le chapitre 2.3 Recettes, il est indiqué :

Recettes de la collectivité

Mais alors s’il y a vente d’eau au syndicat Sarrazac/Cressensac, où sont les recettes pour le Blagour ?

Peut-on croire qu’il s’agisse de la recette de vente d’eau en gros ? Des 4339,30 euros inscrits dans cette rubrique pour  75843 m3 exportés, cela semble bien peu !

Surtout au regard de ce que ces m3 vont rapporter au syndicat de Sarrazac/Cressensac.

Si nous prenons le dernier rapport de celui-ci, il apparaît que :
— La production du site d’Encorlac  est de 75 207 m3.
— Les importations d’eau provenant du Blagour sont de 78 016 m3 soit plus de 50 %  de l’eau qui sera vendue aux abonnés.
— Le rapport pourcentage eau du Blagour / recette du syndicat montre qu’environ 63 000 euros des recettes de ce syndicat peuvent provenir de la fourniture de l’eau du Blagour.

On peut en déduire que cette somme n’apparaissant pas dans les comptes du Blagour mais dans celle de l’autre syndicat, l’exportation d’eau semble gratuite ou peu s’en faut et ceci depuis 1983.

Ce qui pourrait également expliquer la grande différence des dettes enregistrées par ces deux syndicats en 2019 :
— Dette du Blagour : 1 845 391 euros
— Dette de Sarrazac/Cressensac : 81 706 euros.

Ce delta énorme entre ces deux dettes peut également s’expliquer par  « l’étroitesse » des sommes prévues dans les deux conventions pour la participation du syndicat Sarrazac/Cressensac aux  travaux  concernant l’entretien du réseau du Blagour avant connexion physique entre les deux réseaux. Nous avons fait un rapide calcul et depuis 1983 en euros constants, cette participation est de seulement 6154 euros par an !

Pour conclure, nous pouvons dire qu’il est possible que ce dossier ait d’autres rebonds, c’est pourquoi dans notre titre nous nous sommes permis de laisser un point d’interrogation en suspens après le mot fin.

Annexes :

RPQS Blagour 2017

RPQS Blagour 2018

RPQS Blagour 2019

Retour sur le conseil municipal du 11 février 2021

Nous avons été contents d’entendre Madame la Maire qui, en ouverture de ce conseil municipal, justifiait la retransmission en visioconférence par la nécessité de publicité des débats. Ce que nous réclamions depuis le 29 octobre 2020.

Vous trouverez dans cet article quelques précisions qui éclairent le contenu de ce conseil qui n’a duré que 30 minutes, questions diverses inclues.

 1-Délibération n°1 Rénovation énergétique du bâtiment ECOLE/CANTINE et de 3 logements situés à l’étage : Modification du plan de financement

Il nous est expliqué que la municipalité a dû revoir sa copie à la demande de la Préfecture car le premier plan de financement (reposant sur pratiquement 95 % de subventions) dépassait de loin les 80 % de subventions, pourcentage plafond pour la DETR.

Lire la suite

Vos élus et les commissions municipales

Comme vous le savez, nos 15 conseillers municipaux ont été élus lors du premier tour qui s’est déroulé le 15 mars 2020, juste à la veille du premier confinement.

Notons que la majorité pour être élu s’est avérée être à 205 voix et il s’en est fallu d’une seule voix pour que tout soit remis en jeu lors d’un second tour.

Suite à la démission de Jean-Marc Faurel, nous vous rappelons la liste des 14 conseillers gignacois :

Légende : les adjoints sont en vert et la maire en bleu.

 

Après l’entrée en fonction de la nouvelle équipe, les commissions municipales suivantes ont été mises en place :

Commission 1 : Aménagement espaces publics – Sécurité – Voirie – Travaux – Urbanisme et Assainissement

Commission 2 : Bâtiments communaux – Gestion des logements

Commission 3 : Vie Associative et Vie locale – Action sociale

Commission 4 : Gestion – Communication – Informations municipales

Commission 5 : Education (Ecole-Garderie-Cantine-Transport scolaire

Commission 6 : Activité économique – Développement durable

Commission 7 : Gestion – Finances – Personnel

Sauf changements dont nous n’aurions pas été informés, les membres des commissions sont les suivants :

Légende : pour chaque commission, les membres sont en orange, et le(la) président(e) en rouge

Idée de lecture (février)

L’Anomalie de Hervé Le Tellier

L'Anomalie

Prix Goncourt 2020

« Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension. » En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris-New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte. Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai. Roman virtuose où la logique rencontre le magique, L’anomalie explore cette part de nous-mêmes qui nous échappe.

Notre avis : Une dystopie étonnante (et disons le extravagante) qui nous permet de nous interroger sur qui nous sommes vraiment et de nous voir comme « de l’extérieur » à travers les récits de plusieurs personnages représentatifs de la diversité des êtres humains. Vivre ensemble les uns avec les autres, ce n’est pas toujours facile, mais étudier le vivre ensemble avec soi-même, il fallait oser, et Hervé Le Tellier l’a fait !

Ce roman « est devenu le deuxième prix Goncourt le plus vendu de l’histoire (…) avec quelque 633.000 exemplaires depuis sa sortie en août » nous apprend France info ce jour.

Dons (février)

Sur-rétroviseurs

Pour améliorer la visibilité si vous tractez une caravane ou une grosse remorque. S’accrochent tout simplement sur vos rétroviseurs de voiture.

Lire la suite

Réunion du conseil municipal du 11 février 2021

Le conseil municipal s’est réuni le jeudi 11 février à 20h30 à la salle des fêtes et à huis-clos.

Pour rappel, il n’y avait pas eu de réunion du conseil en janvier.

L’ordre du jour était le suivant :

1-Délibération n°1 :
Rénovation énergétique du bâtiment ECOLE/CANTINE et de 3 logements situés à l’étage : Modification du plan de financement ;

2-Délibération n°2 :
Prestation d’aide à la réalisation de l’adressage : Validation du devis établi par le Syndicat Départemental d’Aménagement et d’Ingénierie du Lot (SDAIL) relatif à la réalisation d’un état des lieux, du nommage des voies, de la numérotation des voies et de l’envoi aux partenaires ;

3-Divers
3.1-Réponse à la question de la famille VIGNET-FOUCAUD locataire d’un logement communal : le Conseil municipal envisagerait-il de vendre de ce logement ?

La séance a été retransmise en visioconférence, les codes d’accès ayant été communiqués par la mairie 48 heures avant.

La mairie nous avait précisé « sous réserve de la stabilité du réseau wifi », mais la qualité a été tout à fait correcte comme nous l’avions pressenti.

Rappelons juste que nous avions insisté auprès de Mme la Maire, pour que le dernier conseil du 10 décembre 2020 puisse faire l’objet d’une retransmission en visio ou audioconférence (car un conseil doit rester public) et que celle-ci nous avait répondu que la mairie ne possédait pas les outils techniques nécessaires. Comme quoi, lorsque l’on veut vraiment, on peut.

Nous vous ferons, la semaine prochaine, un compte-rendu de ce conseil.